~Poussière d'Etoile~
*Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles. *
Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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mercredi 25 décembre 2002 à 23h06
Tentative de dire ce qui nous blesse...
Ce soir, quelque part entre ici et là-bas, il est possible qu'il pense à moi. Il est possible qu'il souffre autant que moi d'avoir passé Noël loin de lui. Il est même possible qu'il est pleuré, mais ça, je ne veux pas y penser.
Ca fait longtemps que je n'aie plus de nouvelles. Je n'attends plus rien. J'avais décidé de tout faire pour oublier, et au final, ça a bien fonctionné. Depuis le 25 août, j'ai définitivement rayé cet homme de ma ligne de vie. Je l'avais oublié, il s'était effacé presque par magie, au milieu de tout le quotidien ; famille, études, sorties, nouvelles rencontres, et tout ce qui s'en suit.
Mais aujourd'hui, c'est Noël ! C'est Noël et il n'est pas là, et je suis seule devant mes idées noires !
Je veux pas qu'il revienne. S'il revient, je serais folle de rage, je le détesterais encore plus. S'il revient, je ne fléchirais pas. Que ce soit dit : je ne l'aime plus ! Mais il y a ce vide en moi... Ce besoin d'un homme pour me prendre dans ses bras, pour me dire je t'aime ... Je voudrais juste avoir quelqu'un près de moi, avoir la force de construire à nouveau quelque chose de beau et de solide... Je voudrais juste trouver la personne, pas forcément idéale, mais juste quelqu'un qui se tiendrait près de moi.
J'ai arrêté de chercher. De courir après le vent. C'est peut-être ça grandir. Je ne renonce pas pour autant, j'attendrai longtemps s'il le faut.
Ca serait bien si le virtuel pouvait combler cette abîme en moi. Il y a encore deux ans de ça, je croyais ça possible, je voulais tellement y croire que je me suis brûlée les ailes. J'ai cru trop fort en des choses qui n'existaient que dans ma petite tête.. Je crois qu'on appelle ça un fantasme smile.gif Je suis guérie maintenant, mais j'aimerai parfois encore croire que le virtuel va se subsituer au réel, c'était si facile...
Mettre en ligne un journal intime au lieu de gratter le papier, ou la tentative de dire ce qui nous blesse...

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jeudi 26 décembre 2002 à 01h08
Au fait, et si je me présentais ?
Je suis loin d'être une fille organisée, vous remarquerez ! J'ai comme qui dirait oublié l'essentiel quoique superflu...
Parler de moi smile.gif
Sachez que je déteste parler de moi. Je n'ai pas une vie super-excitante, ni super-gaie ces jours-ci avec ce fichu célibat et l'angoisse des exams à venir..
Enfin bref, présentation !
Je m'appelle donc Etoile, sorte d'anonymat qui me convient sachant que je ne veux pas que mon ex, appellons-le W., tombe sur ce journal et se dise " tiens ! c'est L.. !!" Donc : appellez-moi Etoile, et attrapez moi au vol avant que je ne file ! ..
J'ai 20 ans, ou presque. Et je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie... C'est juste que c'est un peu compliqué d'avoir 20 ans et des projets pleins la tête.
Je suis étudiante en licence de lettres modernes. La belle affaire ! .. Quelque part dans le sud-ouest de la France. Une jolie région que j'aime. J'adoooore ce que je fais ! Et donc, j'adore lire, et à plus forte raison, écrire. Je trouve aux mots un pouvoir magique, réparateur, purificateur.
J'aime la vie, même quand elle me blesse et que je tombe de haut. Ca fait avancer, les dégringolades. Et repartir de plus belle.
Je suis fascinée par toutes sortes de choses... L'art, la mythologie, l'Italie, la fabrication des chocolats smile.gif, la littérature bien sûr, l'écriture et la diversité de l'espèce humaine. Le Net aussi me fascine à sa manière. Grand gouffre béant où se perdent nos rêves et nos envies de mieux. J'y ai rencontré une quantité de gens qui me tiennent à coeur, des gens qui me comprennent, et c'est tellement rare ça.. Ces gens-là, je n'ai pas honte de leur dire que je les aime.
Et puis j'aime mes amies aussi, les *vraies* si ch'puis dire.. Je sais que vous lirez ces pages sur mon conseil, alors merci les filles. Merci d'avoir été là quand je n'allais pas, quand j'ai cru crever d'amour pour un imbécile qui ne pense même pas à m'appeller.
Quoi d'autre sur la fascinante personne que je suis ? Je suis, en vrac : désordonnée, parfois excessive, souvent rêveuse, passionnée, allant au bout des choses et des sentiments, bavarde, étourdie. Je suis aussi bien têtue, et j'aime avoir le dernier mot ! J'aime vivre la nuit, comme les chats, surfer jusqu'au petit matin, lire jusqu'à l'aube. Pour cette même raison, j'aime Paris et ses lumières...
Je n'aime pas qu'on se foute de moi, et maintenant, je pardonne difficilement, surtout à ceux qui me blessent profondément. Mais je sais aussi reconnaître mes excès. Je n'aime pas non plus les prises de tête, les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent, les fôtes d'orthographe et les salsifis :-p Ah oui, je n'aime pas qu'on me plante à un rencard non plus ! Non mais !
Bref, j'ai mon petit caractère, mi-ange mi-démon, mi-calîne, mi-coquine smile.gif
M'essayer, c'est m'adopter !

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jeudi 26 décembre 2002 à 17h03
No way !
Je suis pas d'un naturel très très optimiste, d'accord, mais je tend à m'améliorer. Je ne suis pas non plus de celles qui broient du noir 7 jours sur 7, 24 h sur 24 h.
C'est juste Noël qui déprime, ça va vite passer en théorie. Faudrait seulement que j'arrête de me poser des questions, que je fonce ! Quitte à atterir droit dans le mur, m'en fous..
Et puis cette nouvelle année qui s'annonce là..Pfff.. Méga angoisse car l'année s'annonce des plus chargées.. Mes concours en Mars, ma licence en Mai, bientôt songer à chercher un boulot pour Juin-Juillet-Août, etc, etc. Et puis prendre des résolutions qu'on ne tiendra pas, comme d'hab' !
Tiens, cette année, Etoile et moi avons fait une liste ! Petite liste non exhaustive, oubliée au 3 janvier mais peut-être que si je l'écris ici, ça me forcera à m'y tenir smile.gif
1) Lire au minimum 2 livres par mois. Et finir les Harry Potter dans la foulée, et éventuellement attaquer Tolkien.
2) Me (re)mettre au sport ! C'est pas parce que je suis seule qu'il faut que je me laisse aller et que j'oublie qu'être bien dans sa tête c'est aussi être bien dans son corps...
3) Arrêter de me ronger les ongles ! Gniack gniack ! Je prends cette résolution tous les ans depuis plus de 12 ans, alors ...
4) Dormir plus la nuit et donc, se coucher moins tard :-p Ca, c'est pas gagné non plus !
5) Ah : tout mettre en oeuvre pour avoir à la fois ma licence et mon concours ! Non mais ! J'ai bon espoir, au moins pour la licence.
5) Prendre soin de Bunnie , c'est mon petit chéri d'amour, mon lapin nain que ma soeur m'a offert ce Noël en ajoutant "T'as pas de mec alors, ça te f'ra de la compagnie ! ".. La petite peste ! Mais l'est mignon, mon Bunnie smile.gif
6) Respecter le code de la route et ne pas égratigner ma toute belle voiture récemment achetée et pas encore finie de payer !
7) Trouver un mec BIEN...
cool.gif .. Et le garder jusqu'en 2004 !
9) Arrêter de me prendre la tête pour des z'abrutis qui ne sauront jamais m'aimer entièrement
10) Ecrire !!

Bonne soirée à tous!

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samedi 28 décembre 2002 à 00h09
Le purgatoire, c'est au fond du couloir à droite...
Je vais mieux.
Erratum : je vais bien !
C'est tellement rare ces jours-ci qu'il ne faut pas hésiter à se repasser la phrase en boucle sur le tourne-disque de mon petit cerveau !..

Ce matin, grande décision : j'ai fait coupé mes tifs et j'ai changé de couleur. Je ressemble plus à une Etoile maintenant, et je suis prête pour mon réveillon ! J'adore aller chez le coiffeur ! Ca me redonne une pêche d'enfer ! Il parait que ça fait ça à toutes les filles smile.gif En plus, leur nouveau petit shampouineur est des plus craquants, et il sent bon le shampooing ! Je reviendrai, héhé ! smile.gif

Cet aprèm; j'ai passé 2 heures au téléphone avec Chris. Ma meilleur cop's, la WonderWoman des temps modernes ! C'est étrange, ça fait 6 ans qu'on se connaît, depuis l'internat en fait, et c'est ce soir que j'ai choisi pour lui faire des aveux sur un passé un peu trop lourd. C'est à ça qu'on reconnaît les gens de coeur... A la façon dont ils trouvent les mots à poser sur les douleurs. A la façon qu'ils ont de vous rappeller que finalement, tout n'est pas si moche.
C'est une fille bien, Chris. On s'est détesté parfois, surtout plus jeunes, on s'est adoré souvent, et aujourd'hui, c'est ma meilleure amie. Ma deuxième soeur. D'ailleurs, un jour, je vous parlerai de son frère à Chris.. Mmmhhh !
Avec Chris, on a décidé de reprendre nos vies en main. Elle sort d'une histoire un peu brouillon, avec un mec qui venait juste de se marrier et qui ne venait la voir que, je cite, "pour la sauter". Et malgré tout, c'est elle qui a le plus de courage, le plus envie d'aller de l'avant.
Alors, on va le faire. Ca prendra du temps, mais on va trouver quelqu'un de bien. Un pour chacune ! J'ai une piste.. Sérieuse, en plus. Mais..... J'ai déjà tenté avec ce gars-là, et ça a foiré en beauté. Alors là, je prendrai mon temps. Règle d'or, pour vous les filles : "ne pas se rétamer deux fois avec le même gars".

L'autre nouvelle du jour : accablante. Mon ex-ex , mon premier amour, mon meilleur ami d'adolescence se marie. Le 21 juin 2003. Résonnez musettes !
Je ne suis pas jalouse, c'est autre chose. C'est juste que gamins, on voulait faire notre vie ensemble. On voulait avoir deux filles, Léandra et Clara. On voulait avoir une belle maison sur la côte Atlantique. Et puis surtout, on croyait en ces rêves-là.
Le plus dur, c'est que sa "fiancée" est une vraie crétine, et je ne dis pas ça parce que je l'aime pas. Jalouse, égoïste, sans conversation, sans hobbies.. Et qui plus est, depuis 4 ans ils sont ensemble, elle lui a interdit de me voir. Elle ne supportait pas notre complicité de mômes. Il faut dire que lui et moi, c'était un peu spécial, une amitié trop tendre qui a dérapé une bonne dizaine de fois.
J'ai accepté de renoncer à mon meilleur ami pour cette fille. Je voulais que lui soit heureux, et je pensais qu'ils se lasseraient l'un de l'autre et après, il reviendrait. Non, ils s'épousent et lui me supplie téléphoniquement de venir au mariage, pendant que sa pouffe, derrière, s'égosille : "Non mais t'es complétement fou ou quoi, on va pas inviter cette pauvre fille ! ". Chère Carine, Catherine, Coraline, je sais plus ton prénom et je m'en fous : la pauvre fille te remercie et te salue bien bas ! Grâce à toi, je sais maintenant ce que peut sacrifier un homme par amour. C'est juste un peu innocent de ma part de ne pas avoir saisi plus tôt...

Excusez-moi, monsieur, pourriez-vous m'indiquer la direction du purgatoire ?

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samedi 28 décembre 2002 à 15h06
Regarde-moi quand j'te parle !
Demain soir, dîner en famille. Bof. Une sorte de Noël bis avec des gueules en biais et des cadeaux en moins.
Réjouissance et délectation ! La seule joie que je prévois, c'est le foie gras en entrée .. Mmmh !

Ah oui... Tant que j'y pense... Un message à Duconkimaecrit sur love@lycos : "Ton chagrin me transperces le coeur, tu me fait de la peine...", gnagnagnagnagna...
Ben écoute mon cher, ch'suis super ravie de lire ça mais ta pitié, j'en veux pas. Ch'suis pas chagrine. Si tu savais lire , tu verrais que non, je ne déprime pas. Que non, je ne cherche pas à tout prix à me caser avec le premier débile qui m'enverra un mail. Note aussi que ce n'est pas parce qu'on s'inscrit sur un site comme love@lycos que l'on recherche forcément un mec via net. Hé ouais . Comme disait Alicia dont je viens de lire le journal, c'est sans doute un "jeu de reflets".. Moi ça me saoûle, ce genre de jeu là et vos mails à deux balles.

Pitié, les mecs, si vous n'avez rien de mieux à dire que "j'aime ce que tu écrit", abstenez-vous ! C'est un journal intime, une porte ouverte sur mon coeur, pas une exhibition de mes talents d'écrivaine ! Curieux : le texte le plus lu, c'est celui contenant le verbe "se présenter" dans le titre. Comme quoi, on en revient toujours au point de départ dans ce monde virtuel... Le fameux ASV...

Bon, j'vais pas non plus être vache : j'ai aussi eu des petits messages très mignons smile.gif Merci jeunes hommes, z'êtes des perles rares, VOUS !

Ah, j'oubliais : je haïs, du verbe haïr, les fautes d'orthographe ! C'est mon côté un peu puriste, perfectionnisite, future prof. Les fautes, enfin les fautes graves disons, ça m'horripile. Et vous êtes sûrs et certains de voir votre mail filer direct à la poubelle !

En espérant que le message est passé messieurs ...

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dimanche 29 décembre 2002 à 23h03
Portrait chinois
Régulièrement mis à jour, au gré de mes humeurs et des amours...

Si j'étais..... Je serais...
Un livre : L'Alchimiste ( Paulo Coelho)
Un livre pour enfants : Le Petit Prince (Saint-Ex), que je recommande d'ailleurs aux adultes aussi ...
Une chanson : Mistral Gagnant (Renaud)
Une loi mathématique : Pythagore, pour tout ce qu'il m'a fait souffrir dans mon enfance !
Un objet : Un journal intime, tiens !
Un bijou : L'alliance de ma grand-mère que je porte au doigt depuis mes douze ans.
Un vêtement : Un string en dentelle ! na !
Un film : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, et ça se passe de commentaire.
Un CD : Le Live de GDP, mon namoureux smile.gif Et gare aux fesses du premier qui me demande qui est GDP.. Je mords !
Un poète : Au choix, soit Eluard soit Lautrèamont. Dépend des jours !
Une confiserie : Une pomme d'amour.. gnack gnack !
Une ville étrangère : Vérone... Pour voir défiler tous les amoureux du monde...
Une ville française : Paris, by night.
Un monument : Mmmhh.. La pyramide du Louvre, disons. Ou alors un musée, faut voir.
Un arbre : Un saule pleureur. Allez comprendre !
Une couleur : Violet.
Un parfum : Lacoste pour homme.. Huummm !
Un fruit : Une pomme. Le fruit de la connaissance..
Un animal sauvage : Qui a dit un serpent ? Non, plutôt un félin, genre une panthère noire.
Un animal domestique : Un chat baudelairien..
Une discipline scolaire : La poésie .
Une fleur : Une rose rouge, rien que pour le plaisir d'être effeuiller.
Un homme : Mon homme idéal.
Une femme : Une étoile. Moi, quoi.

Bonne soirée à tous

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mardi 31 décembre 2002 à 00h01
Pour qui sonne le glas ?
Vivement demain soir ! Je veux ce réveillon parfait, pour une année parfaite ! Je le mérite après tout, après le presque-fiasco de cette fin d'année.
Donc, l'objectif de demain soir à h-24, c'est s'A-MU-SER. Avec n'importe qui, on s'en fous ! On pourra toujours prétexter ne pas supporter l'alcool, les bulles de champagne qui font tourner la tête, etc etc.
Je dîne donc avec Chris, deux ou trois de ses folles d'amies qui vont me remonter le moral en deux temps trois mouvements, et ma petite soeur qui me chaperonne. Après le repas, l'endroit se transforme en gigantesque boîte de nuit VIP, avec plein de beaux inconnus et de belles rencontres en perspective ..
Great ! Je serais jolie, évidemment smile.gif Jupe noire, petit top rouge avec un joli décolletté de réveillon, et mes bottes de starlette aux pétons ! Gnagnagna !
A moi 2003 et ses fantaisies ! Cette année, je veux... Une voiture ? Une maison ? Un mec ? Deux mecs ? Que nenni : cette année, je veux VIVRE !

Lu le bilan d'Aubépine. My God, je vais m'abstenir de faire le mien ou on court direct au désastre. Mais.. Petite prévision astro-sismique pour cette merveilleuse année, la 2003ème de notre ère chrétienne.

AMOUR : Je vois, je vois... Une nouvelle philosophie de vie pour moi aussi, avec moins de prises de tête.
Dès Mars, j'aurai la lune en Neptune, ce qui annonce une rencontre prometteuse avec un bel Apollon qui me larguera dès les premiers bourgeons. En Juillet, Mars m'apportera ses énergies positives et je risque fort de ne pas finir 2003 seule.. Youpi ! Ah, pour mon premier janvier, ma boule de cristal m'annonce que le mec avec qui j'aurais passé la soirée m'appellera pour qu'on se revoit. Re-youpi !

TRAVAIL : Je vois, je vois... Du champagne ! Tiens.. J'en déduis donc que j'aurai ma licence les doigts dans le nez, voir même éventuellement mon concours. Youplaboummm ! Pour Septembre, Jupiter et Pluton convergeront et je prendrai enfin la décision de déménager. Mon F2 aura vue sur la mer..

SANTE : Rien à signaler, hormis quelques petites migraines post-traumatiques à 2002. Surveillez aussi les nuits blanches passées à surfer sur le Net.

ARGENT : En Juin, Saturne me comblera de bonheur, prétend ma boule. Mmmh, intéressant.. J'en déduis que , soit je gagne au loto , soit ma vieille tante m'offre son camée en héritage, soit je me décide enfin à faire des réelles économies.

OPTIMISME : Au beau fixe pour les 365 jours à viendre ! Que du bonheur, des smiles et smileys, des fou rires ... Chouette, c'est ce qui me fallait ! Ah, un jour sombre pourtant, dû à l'influence de Vénus.. Le 14 février.. Bah, allez comprendre ça, vous !

AMITIE : De nouvelles rencontres en perspectives, notamment en janvier ( avec la lune en Vénus !) qui pourraient déboucher sur du "plus si affinités". Tout au long de l'année, des preuves sincères d'amitié, avec peut-être de nouvelles rencontres virtuelles smile.gif)

JOURNALINTIME.COM : Une moyenne de 200 écrits en un an du pathétique au drôle, du vécu au fantasmé !!

Je ne vous souhaite pas une b..a.., car, souhaiter avant, c'est comme les anniversaires, ça peut porter malheur !
Mais : je vous souhaite un très joyeux réveillon, avec beaucoup de rires et de l'amour pour tous. Petit message qui me tient à coeur...

*****CELUI QUI CONDUIT, C'EST CELUI QUI NE BOIT PAS*****
En la mémoire de mon pote Alexis fauché par un conducteur ivre un 31 décembre, il y a 5 ans de cela.
Souvenez-vous en..

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jeudi 2 janvier 2003 à 02h05
Bilan mitigé d'un réveillon arrosé
Pffff, 2003 et ses paillettes... 2003, et déjà, je sens que "ça va pas le faire" comme dirait Chris.
Combien de morts sur les routes la nuit dernière ? Vous le savez vous ? Le nombre m'échappe, mais pas la rage contre cette jeunesse qui s'fout en l'air, verre après verre, pour le plaisir de célébrer un an nouveau qui ne rime à rien ...

J'ai donc passé le réveillon avec Chris et ses copines, comme prévu. Deux heures de préparations intensives : maquillage, coiffure, tenue, chaussures, bijoux, sous-vêtements, paillettes, la totale quoi. Deux heures difficiles dans les 2m² qui me tiennent lieu de salle de bains, à jouer des coups avec ma soeur pour qui aura le miroir.
A 19h30, Chris est passée nous prendre. Echange de bises et de compliments. Elle était belle, ma Chris, avec ses chaussures de mannequin et ses bas. Bas filés à 19h50 pétante, histoire de la dégoûter de la vie.
Direction chez S. et Cl. , deux petites nanas qui valent le coup smile.gif La première est une collègue de Chris, tout de bleu vêtue elle était. La seconde est la soeur de la première, tout d'orange elle était vêtue, jusqu'à la pointe des cheveux. P., autre collègue de Chris et sa belle-soeur E. nous ont rejoint. Sympathiques, surtout E... Dommage qu'elle ne tienne pas l'alcool ! Apéritif oblige, et nous, on attaque au champagne. C'est pas tous les jours qu'on sorte entre nanas !
L'apéritif s'éternise autour de discussions enflammées et de fous rires. Résultat, on arrive au resto à 10h30, un chouilla à la bourre, mais les autres convives en sont toujours à l'apéritif, alors ! Donc, deuxième apéritif. Martini blanc pour moi, histoire de.

Une cinquantaine de personnes. Quelques belles personnes, d'ailleurs. Dont le chanteur animateur de la soirée, petit brun à petit cul comme on aime. Il est maqué avec une blonde, on oublie. Début de repas, et Cl. et S. se font d'ores et déjà remarquer; c'est qu'elles sont du genre violentes ! Les copines du chanteur sont debout sur les tables, et gigotent, nous donnent des petits coups de coude, nous empechant de manger. Forcément, les filles, elles ont pas aimé. Et moi, j'ai pas aimé leur manière d'agresser ces pauvres filles, certes bêtes mais bon, c'était réveillon, merde ! Le gars des filles manque de filer une baffe à Cl., bonne ambiance..

Le reste du dîner se passe sans incident majeur, hormis les bouteilles de vin qui se vident. Hormis deux verres de rosé, je ne touche pas aux bouteilles. Ca me saoûle, le plaisir de boire. A force, on finit par ne même sentir le goût du vin... E. est bourrée en une heure, elle danse comme une folle et cause avec tous les mâles qui passent. Moi, j'observe. Pas envie d'attraper le premier nul qui passera. Ma soeur se fait peloter, je réagis violemment, le mec a au moins 30 ans et elle, 16. Faudrait pas déconner trop non plus. Je lui fous une baffe, gigantesque, au nom de toutes les gamines bafouées. Ma soeur, quelques verres dans l'estomac, chiale dans les toilettes. Que de bonheur pour ces dernières heures de l'année !

La bouffe, parlons-en. Moi pas être contente du tout ! C'était mangeable, ok, mais des crevettes et huîtres à température ambiante, genre 35°c, c'est pas recommandé pour la santé ! En plus, on nous oblige à prendre une Vittel, sous prétexte qu'il n'y a "que ça". A 5 euros la bouteille, ça fait mal ! Finalement, S. s'énerve et négocie des carafes. Non mais où on va là !

Minuit. Douze coups. Et on veut nous faire croire que tout va être différent en 2003. Qu'on va plus crever de faim, qu'on va plus être au chômage, qu'on va plus faire la guerre, qu'on va êtrte heureux, qu'on va trouver l'homme de notre vie. Qu'on va moins boire, même à la Saint-Sylvestre, sous prétexte qu'ils ont redoublé le nombre de flics sur les routes. Vous y croyez vous, à tout ça ? A ce qu'on veut nous faire croire à la télé ? Et après ? Comment qu'elle va s'éclater la jeunesse France ? Il suffisait de regarder autour de soi hier soir. Trois sortes de gens : les sobres ( non, moi je ne bois jamais d'alcool), les festifs ( je bois, parce que c'est la fête. Mais j'évite les dégats du cinquième verre), et les autres, ivres morts. Puisqu'on est jeune et con, vous savez bien...

Déchéance. A deux heures du matin, les filles s'écroulent les unes après les autres. Sauf Chris qui conduit et qui désespère devant ce tableau. Nouvelle bagarre, Cl. baffe un mec qui lui a mis la main au cul. La femme du mec s'énerve, et ça dérape. Stupide, mais ça les fait marrer. E. se vautre en dansant et court vomir de tout son saoûl dans la rue. Des milliers de gens bourrées envahissent le resto, quitte à mettre les personnes saines d'esprit et de corps mal à l'aise. P. médit sur moi, juste parce que je ne tiens pas à boire mon champagne cul sec.

Bref... Je résume, mais c'était pas si mal. On a dansé comme des folles, on a dragué un peu même sans succès, ma soeur s'est quant même amusée, et on s'est bien marré. Je suis pas contre l'alcool. Je vais pas cracher dessus, vu que j'ai bu moi aussi hier soir. C'est juste que ça fait peur de voir des gens se perdre dans l'ivresse, pour oublier que le monde tourne à l'envers.

Je terminerai ce bilan par un petit mot de Rimbaud..
J'ai avalé une fameuse gorgée de poison. - Trois fois béni soit le conseil qui m'est arrivé ! - Les entrailles me brûlent. La violence du venin tord mes membres, me rend difforme, me terrasse. Je meurs de soif, j'étouffe, je ne puis crier. C'est l'enfer, l'éternelle peine ! Voyez comme le feu se relève ! Je brûle comme il faut. Va, démon !
J'avais entrevu la conversion au bien et au bonheur, le salut. Puis-je décrire la vision, l'air de l'enfer ne souffre pas les hymnes ! C'étaient des millions de créatures charmantes, un suave concert spirituel, la force et la paix, les nobles ambitions, que sais-je ?
Les nobles ambitions !

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jeudi 2 janvier 2003 à 03h05
Blabla 2003.
Au fait, j'oubliais presque...

Une bonne année à tous et à toutes ! C'est quoi d'ailleurs, la défintion d'une "bonne" année, dans la mesure où personne n'est jamais content de rien en ce bas-monde ?
La santé ? On a une chance sur trois d'avoir un cancer, un accident de voiture, une MST ou je ne sais quoi.
L'amour ? La France compte quant même plus de 8 millions de célibataires, croyant ou ne croyant plus en la théorie de l'âme soeur. Et un couple sur trois divorce, alors...
L'argent ? Ouais, et cette minorité qui crève de faim dans nos rues, et ces gens qui changent de trottoir pour ne pas croiser leur regard. Et tous ceux qui profitent de nous, pauvres imbéciles.
Le travail ? Et combien de chômeurs pour 2003 m'sieurs-dames ?
La famille ? Ah oui, cette sacré bonne vieille famille... Et ma tante qui me disait " Tous les bons sont morts", merci Tatie, c'est toujours agréable à entendre pour ceux qui restent ! Demandez donc aux gens qui ne voient plus leurs parents, frères, soeurs, enfants.. Mon père, tiens, n'a pas vu son père depuis 34 ans.
Le bonheur ? Oui, le bonheur qu'on nous promet dans les Cosmo, Biba, Elle etc. Va, va chercher bonheur !

Bonne année quoi. Sans chichi, ni blabla. Juste 364 jours à trainer derrière soi. N'oubliez pas d'envoyer vos voeux. Ca sert pas à grand-chose,mais si ça peut aider les gens à mieux vivre alors..

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jeudi 2 janvier 2003 à 23h00
The show must go on ..
Voilà, la vérité vient de me frapper en pleine gueule. Mon ex a une nouvelle amoureuse. Une belge, à ce qu'il paraît.

J'ai comme une envie de cogner dans tout ce qui bouge, de découper au cutter sa tête sur les photos que j'ai gardées, comme une nouille.
Ca rime à rien, cette boule que j'ai depuis dix minutes dans le ventre. Ca rime à rien, je ne l'aime plus, c'est moi qui l'ait quitté, c'est moi qui ait décidé et je suis là à me morfondre.
Je m'en fous, qu'il soit avec quelqu'un. C'est même pas de ça dont il est question... C'est juste que je pensais que notre histoire lui serait difficile à oublier. Je m'inquiètais même pour lui, à l'idée qu'il soit seul dans ce monde de fous, seul avec ses idées noires. Je me suis dit que moi, je m'en sortirai, mais j'avais cette peur que lui souffre trop, se gâche, n'ose pas prendre le téléphone pour m'appeller.

Ca fait maintenant plusieurs mois que nous sommes séparés, le temps passe, les amours se meurent, mais l'autre reste un peu au fond de nous, puisqu'il a été notre GRAND amour. Et là, l'angoisse. Si j'avais été ce grand amour-là, est-ce qu'il aurait si vite recommencé une autre histoire ? S'il m'avait aimé autant que je l'ai aimé, est-ce qu'il n'aurait pas chercher à me reconquérir ?

Les premiers instants, j'ai attendu. Un coup de fil, un rien, un mail, un SMS, une lettre. Après, j'ai zappé. Ce qui fait que je ne savais pas s'il était mort, agonissant, ou bien portant. Ce soir, je suis allée sur le site où nous nous étions parlés la première fois. J'avais la main qui tremblait avant de lire les textes portant sa marque de fabrique. Je me suis lancée, j'ai découvert un texte tendre, dédié à une autre qu'il désigne par des petits surnoms.
Alors voilà, il a tiré un trait sur nos deux ans d'amour.

J'essaye, moi. J'essaye de me dire que ce que j'ai vécu était beau, était fort. Et puis je m'écroule sous mes incertitudes. J'ai été bernée, indubitablement. J'ai cru en ces belles paroles, que du vent... qu'ils savent bien jouer à Eole, les hommes de ce monde ! Des belles paroles, sa voix au bout du fil, et moi qui voulait tout plaquer pour aller vivre avec lui.

Qu'on se le dise... Il a une nana, et je m'en fous. C'est l'idée que peut-être avec elle, il ne simule pas. C'est l'idée que moi, je n'étais rien qu'un souffle dans sa vie de merde. Rien qu'une fille qu'il s'envoyait de temps en temps, un week-end sur deux. Rien qu'une sensation nouvelle, une peau différente des autres.

Je ne dirai jamais assez merci à celle qui m'a sortie de là, en me disant un soir au téléphone "Putain, tu déconnes complètement ma belle, je ne te reconnais plus. Tu n'étais pas une pauvre conne, mais à écouter ce mec, tu en prends le chemin..".
Merci, à toi. Et puis à vous aussi d'être là quand ça va pas.

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samedi 4 janvier 2003 à 01h04
Allô maman, bobo...
Je suis MALADE. Non pas folle, ou du moins, pas encore, mais j'ai chopé la crève sous la pluie ce matin. Une espèce d'angine, possible réaction à la nuit blanche passée, celle de hier, où j'ai "tenté" d'écrire un truc bien violent à mon ex. Tenté, et échoué, je ne suis pas maso non plus, j'ai plus envie de me retrouver prisonnière de cette histoire-là.
Je me suis donc couchée à ... 5h30 du matin.... En larmes, ça va de soit.. Et levée à 8h29 précise pour aller faire les courses à l'hypermarché du coin. Là, j'ai pris une rincée sur le parking, les bras chargés de paquets, sans parapluie et.. J'suis malade.
Merde de merde, et mon exposé sur Cassandre que je comptais finir demain ? Et mon commentaire composé que je n'ai toujours pas commencé.. A rentrée J - 2 .. Pire qu'une collègienne, ch'vous jure ! Ca va tirer demain..
Donc ce soir, dodo .
Bonne nuit z'à tous, et sortez couverts, faites pas comme moi ! ..

P.S :
*So* Thank ya ma poule pour ton gentil message dans ma boiboite. J'adore moi aussi où est-tu ? de Lévy, j'ai chialé d'ailleurs.
*Snow (Fred, c'est ça ?)* Merci à toi aussi pour ton mail tombé à pique. Je te répondrai, promis, quand ma gorge cessera de me brûler ! Je rectifie donc : tous les mecs ne sont pas des salauds.. mais tendent à le devenir smile.gif

Bisous.

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dimanche 5 janvier 2003 à 00h03
De l'autre côté du miroir ...
Vous connaissez, ce livre ?

C'est un livre pour enfants, de ces livres qui collent à la peau des années après les avoir refermés. Un livre de Lewis Carroll, le "papa" d'Alice et de son pays aux mille merveilles, le wonderland qu'on nous promet pour le troisième millénaire .. Carroll donc, et son verbe enfantin, et son Alice, bien avant l'adaptation Disney qui a fait d'Alice une douce ingénue. Avant Disney, il y avait cette Alice pure qui voulait traverser le miroir. Juste pour visiter le salon dans le reflet, à l'inverse du sien.
Une formule un peu magique, et le tour était joué.. Alice ne s'arrête pas à son premier échec. Deux ans avant, elle a cru découvrir le pays des merveilles. Elle reconnaît s'être plantée, avoir juste rêvé. Aujourd'hui encore, elle veut croire en l'impossible, en ce que les grands ne peuvent concevoir : traverser le miroir, passer dans l'autre monde.

Toujours est-il que moi, six ans et demi, un metre et quelques, j'ai tenté à mon tour cette traversée. J'en ai rêvé des nuits et des nuits entières. Toujours, toujours, le reflet dans le miroir était cent fois plus beau que la réalité. Toujours, le monde qui s'offrait était un petit paradis à explorer. Toujours aussi maman me réveillait, m'obligeait à me lever, à m'extirper de ce monde tout joli, tout à moi.

Je voudrais encore pouvoir m'endormir et devenir Alice, rien que pour une nuit. Redevenir Alice et visiter les jardins de ce monde, en silence, sur la pointe des pieds. Je voudrais encore pouvoir rencontrer la Reine Rouge, la Reine Blanche, avec leurs visages angéliques de mère et leurs coeurs battant au rythme du mien.
Dans le monde d'Alice, pas de prince. Des fleurs qui parlent, des jeux d'échiquiers immenses, des Tweedle Dee et des Tweedle Dum, des rois, des reines magnifiques ou cruelles, et même des cavaliers, des bêtes sauvages sensibles à l'homme, des vers à soie fumant la pipe, des lièvres de Mars et des chapeliers, des chats bavards comme des pies .. mais jamais, jamais de prince. Tout ça pour dire quoi ? Que je voudrais être Alice encore une fois ce soir, et rêver d'autre chose que d'un prince volant à mon secours.

Demain, si vous êtes sages, je vous parlerai plus longuement du pays des merveilles.. Ou des petites filles modèles, Camille et Madeleine, et de leur cousine Sophie et de leur gentille maman. Ou bien de la planète du petit prince, au choix. Je veux garder cette part de mon enfance quelque part en moi...

Citation, avec un © aux éditions Folio smile.gif)
Oh, Kitty, comme ce serait merveilleux si l'on pouvait entrer dans la maison du miroir ! Je suis sûre de ce que je dis, oh ! elle contient tant de belles choses ! Faisons semblant d'avoir découvert un moyen d'y entrer, Kitty. Faisons semblant d'avoir rendu le verre inconsistant comme de la gaze et de pouvoir passer à travers celui-ci. Mais, ma parole, voici qu'il se change en une sorte de brouillard ! Cela va être un jeu d'enfant que de le traverser!

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dimanche 5 janvier 2003 à 00h08
Bobo bis :)
... 'Suis toujours malade au fait...

Enfin, je dis ça, c'est juste pour vous tenir "updater". Et aussi pour me justifier de ne pas répondre à mes mails. Je risque d'ailleurs d'être assez silencieuse dans les trois semaines à venir, exams obligent...

Au fait, y'a t'il un germanophile dans la salle qui pourrait me dire si "meteln" a un sens en allemand ? J'ai cherché, j'ai pas trouvé donc tout aide sera plus que bienvenue !

Buenas noches, las estrelas ! (vieux reste de mon espagnol de lycée.. Oula, j'fatigue moi !)

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dimanche 5 janvier 2003 à 23h04
Le lundi au soleil !
Je cherchais un titre de chanson avec le mot "lundi" dedans, et à part celle de Cloclo.. je sèche ! Faut dire que ma mère est une grande grande fan de Claude François, ça aide !

Alors, lundi au soleil ou lundi pas au soleil ? Il ne neige pas ici, mais il se pourrait fort que demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai... Je m'égare ! Je disais donc : il se peut que demain, à l'heure du départ, l'autoroute ressemble à une patinoire. Et comme je ne suis pas Candelorette, je laisserai la voiture au garage et je ferai grasse mat'. Je rêve, disons !

Demain donc, rentrée. Retour à la fac, bouh, et plus que deux jours avant de rendre mon commentaire composé ! Je serais pô prête ! Enfin, demain est une longue journée et je serais sûrement plus motivée demain soir dans mon 20m² , une fois que j'aurais revu les copines !
Sauf que... Je suis toujours malade. J'atchoume tellement que j'ai les yeux aussi rouges que ma Bunnie ! J'vais être belle à voir demain matin au réveil !

Je pars tôt. Je crois pas avoir le temps de répondre aux mails. Je suis une vraie peau de vache, non ?!!! Mea culpa, j'ai été un peu ailleurs ces trois derniers jours. Mais, comme je dis toujours, ce n'est pas parce que je ne réponds pas que je n'aime pas les gens ! J'suis surtout un peu désolée pour Alex (Snow !), quoique je ne sais même pas si tu liras ce message, m'enfin... Je voulais t'écrire un looong mail, parce que j'ai plein de trucs à dire, et là, ce soir, je me sens vraiment trop crevée. Faut pas être fâché non plus... Idem, ma So smile.gif Lu ton poème, et comme toujours, on se comprend.. Bats-toi, ma belle ! Je te souhaite pleins de bonnes choses, et call me si ça va pas ! J'ai le portable online 24h sur 24 !

J'me sens pas belle... comme disait l'autre là... Catherine Ringer; c'est cela. Qu'est-ce que t'es belle ! .. Ouais, ouais ! J'me sens fatiguée, surtout. J'tourne à l'aspirine ces temps-ci.

Bisous, et au week-end prochain si vous le voulez bien !
P.S : messages dans mon forum plus que bienvenus, ça fait chaud au coeur quand il fait - 5° dehors !

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lundi 6 janvier 2003 à 10h07
So far away
Valà, on est lundi et je devais aller en cours. Notez que je n'y suis pas. Je suis clouée au lit avec un rhume tournant à la grippe, et je suis de plus en plus moche à voir ! lol
Le docteur va sûrement viendre. Il serait temps, me direz vous ! C'est que je n'aime pas tellement les médecins, en vérité, surtout les généralistes.
Disons que ma grand-mère paternelle a été victime de la négligence de l'un d'entre eux... J'avais 12 ans, mais ça laisse des séquelles de choses comme ça. J'vous parlerai d'elle un jour, plus longuement, de sa vie et de ce putain de cancer qui nous l'a pris. Elle mérite bien une page de ce diary. Je vous parlerai ensuite de la réaction de ma grand-tante, sa soeur. Que je haïs. Quoique j'essaye de faire des efforts...
Comment elle a placé mes arrière grands-parents en maison de retraite parce qu'elle "n'avait pas le temps" de s'occuper d'eux. Je haïs les maisons de retraite ausi, d'ailleurs !
Bon, faut que je me mette sous la couette. Je sais pas encore quand je partirai , peut-être cet aprèm ou demain matin..
Ah oui, pardon de n'être pas trop rigolote chers lecteurs ! smile.gif)

*Etoile*

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vendredi 10 janvier 2003 à 19h07
Die an other day...
Valà, valà.. A la demande d'un public toujours plus nombreux, pris de frénésie à la lecture de ma pitoyable vie de vingtenaire célibataire...

Je rentre juste de Limoges. Scoop ! Je balance le nom de ma ville. J'ai décidé que finalement, l'anonymat pur n'était pas un jeu pour moi. Je pourrais même balancer mon prénom aussi, mais ça enlèverait du charme à l'histoire, so.. Mon nom est Etoile, juste Etoile. Une étoile des neiges, ils disent qu'il va neiger demain ici. Ici, c'est la Dordogne, une petite province paisible loin de tout où je mène ma vie comme bon me semble. J'aime bien, la Dordogne. Seulement, c'est un peu loin de tout, sauf des grottes de Lascaux..

Donc voilà, une semaine de moins pour 2003. Quelques résolutions grillées... Tant pis. J'ai décidé d'être zen là.. Z-E-N. A moins de dix jours des exams, il est grandement temps ! Objectif : décrocher la lune. A savoir : mes exams. J'ai pas envie de pourrir dans une section à la con encore deux-trois ans. Notez, c'est pas la section qui me dérange, c'est les filles que l'on trouve dedans... Mentalité deux ans et demi, mais bon, elles lisent Proust alors on leur pardonne ! Les connes.. Et là, je mâche mes mots. Mais je vous parlerai de cette ambiance un peu spéciale une autre fois... Je vous parlerai même de la nana qui me tape sur les nerfs en ce moment, la blmonde-là...

Mais plus tard.. Ma petite mémé a fait des paupiettes et je veux pas rater ça ! I'll be back !

Ah oui, au fait... Accrochez-vous, je suis de bonne humeur !!! Hormis.. Bon, bon, je faim moi.

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vendredi 10 janvier 2003 à 22h05
Galerie de portraits
Chose promise, même par une Etoile un peu filante = chose dûe.
J'entame donc un chapitre sur les pouffiasses de ma classe. Pas d'anonymat, j'ai dit. Certes. Enfin, les pauvres, ce n'est pas parce qu'elles sont bêtes à bouffer du foin qu'il faut que je démolisse leur carrière internetale. Savoir-vivre exige, on va leur donner des pseudos. C'est plus correct.

Commençons par... Emilie. Je pense à elle en premier lieu car on se voit quotidiennement, une sorte de "copine" quoi. Avec des guillemets, oui. Une gentille fille, sauf que, quand tu creuses... Oulala ! Tu te rends compte de l'immense vide de son cerveau, et là, t'as les boules pour la journée !
Extrait d'un dialogue matinal :
(moi) - tu sais quoi ? Mon ex a une nouvelle meuf !
(elle) - Oh, c'est cool.
- Cool ? Non mais tu déconnes là ?!
- Ben non, c'est bien pour lui, il mérite...
- Non mais tu délires là.. Rassure-moi.
- Je comprends pas ce que tu veux dire.
Conclusion : mademoiselle n'a pas d'amour-propre et ne comprend pas le sens du mot "amour". Elle a un mec, un grand dadet à son image... Sauf qu'elle n'a toujours pas compris le fonctionnement de la vie de couple. Un jour, je lui prêtrai un manuel...
Emilie déteste : Lautréamont ( et moi... j'ADORE !), les enfants (idem), quand ses cheveux frisent, quand il fait froid, se lever tôt, se coucher tard, le sexe ( oui ! ça existe !), quand des garçons lui parlent etc.etc.
Emilie aime : ben ? Pas grand chose, ni grand monde ... Et surtout, Emilie n'est jamais là quand tu as besoin d'elle.
Décision n°1, ne plus lui adresser la parole qu'en cas d'extrême urgence.

Prenons deux, non trois autres exemples... Appellons-les A, B et C. C'est bien connu, les grues se développent en groupe. Ces trois-là, tiens, n'adressent la parole à personne, hormis à elles-mêmes le matin dans le miroir Elles mettent des grelots dans leurs cheveux et des chaussettes dépareillées, ça fait style il paraît . Bof ! Elles prétendent avoir tous lu, Baudelaire en intégrale, du roman gothique au roman de gare. Elles connaissent tous les films de Kubrick par coeur, super cool. Et puis, surtout, grandes gueules pour ne rien dire à la moindre occasion. Les profs détestent.
Décision n°2 : leur rentrer dans le lard avant la fin de l'année, en contrepartie de la réflexion cinglante que je me suis prise en cours cet aprèm.

Mmmh, citons Hélène maintenant. Pseudo encore. Une gentille fille, ok, sauf qu'elle n'a pas encore compris qu'à la fac de lettres, on se fout de la compèt'. Toujours au premier rang, suçottant son crayon, le genre à bosser 25heures un partiel de latin. Toujours à lever la main, pour savoir ceci ou cela, et si telle théorie naturaliste convient à Zola et si tel livre correspond aux pensées de un tel... Des fois, une envie de lui hurler de se la fermer. A côté de ça, elle dit bonjour le matin, elle.
Décision n°3 : la prendre à part, elle et sa copine au QI de 200, et leur expliquer la vie.

Le clan des futurs concurrentes ensuite. Comprenez : celles qui veulent passer le CRPE aussi. Elles croient qu'éliminer maintenant va compenser leur déficience en mathématiques. Alors on médit, on critique, on postillonne. C'est assez rigolo ce petit jeu-là. Juste cinq minutes.
Décision n°4 : avoir mon concours pour pouvoir rigoler devant leurs têtes de filles recalées.

Décision n°5 : arrêtez mes inventaires à la con, et faire un effort pour aimer les gens avec qui je travaille.
Non, ça, on laisse tomber direct, ça marchera pas ! Il y a quand même 4 super nanas avec qui je m'entends super bien, et avec qui je délire bien. Alors , va bene !

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vendredi 10 janvier 2003 à 23h05
Les uns, les autres.
Exposons le même problème à différents amis n'appartenant pas à un même cercle & ayant des points de vues très différents. Vous constarez que le panel de solutions est large, généralement allant du tout au rien. A vous de faire le tri.

Problème de base : mon ex a une nouvelle amoureuse et je le vis super mal. Sachant que je ne ressens plus rien pour lui hormis une pointe de dégoût, suis-je normale, docteur ?

Explication n°1 - Aurélie :
"Mais oui, bien sûr que tu es normale ! .. C'est de ne pas être en colère qui ne serait pas normal. Tu t'es investie dans une relation, tu es déçue du résultat, c'est légitime. Moi-même, avec XXX...".
J'adore les théories d'Auré. On se comprend. Peut-être parce qu'elle aussi a eu une histoire compliquée, quoique nettement plus compliquée que la mienne. Et qu'elle sait ce que ça fait de se faire prendre pour une conne et de tomber plus bas que terre.

Explication n°2 - Emilie :
"Je comprends pas" - cf. texte précédent -
T'as raison, moi non plus, je comprends pas. J'suis déglinguée du cerveau, ou plutôt, du coeur, ce qui n'est pas exactement la même chose. Mais ça, il faudrait que tu aies toi-même un coeur pour pouvoir le comprendre...

Explication n°3 - Marie (pseudo..lol) mais elle se reconnaitra :
" Bon écoute, c'est une super bonne occasion finalement. C'est normal que la pilule passe mal, là, maintenant, mais du coup, tu es complètement liiiiiiibre maintenant ! A toi la belle vie, tu piges ?! Liiiiiiiiiiiiiibre ! ".
Ouais, je sais, seulement c'est un peu trop tôt là. Un peu trop frais. Et comme je dis toujours " je trouve ça un peu léger moi, comme attitude". La liberté a parfois un goût amer, celui de la solitude.

Explication n°4 - mon ex-ex (celui qui va se marier ) :
" Bah, c'est les hormones. Et sinon, tu viendras au mariage ou pas ??"
Grrr ! Voilà une explication typiquement masculine qui me rassure complètement.

Explication n°5 - Chris :
" Ahhhh... Bon.... Fallait s'en douter aussi.... Mais bon, c'est pas grave.... "
Ou comment les personnes n'ayant jamais eu d'histoires d'amour sérieuses vous remontent le moral. Le jour où elle restera avec quelqu'un plus de dix jours, on en reparlera...

Explication n°6 - Bunnie ( mon lapin ) :
"..........................."
Merde, j'avais oublié que ça ne parle pas ces petites bêtes là !

Explicatio n°7 - mon miroir :
Je vais bien tout va bien. Je suis gaie, tout me plaît. Le moral remonte, on tient le bon bout !

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samedi 11 janvier 2003 à 01h02
Plume-au-vent.
Il paraît que j'ai la plume prolifique. Notez : le clavier aussi.
J'aime écrire. Pour moi, pour les autres, pour les anonymes. Il y a même eu une époque de ma vie où j'écrivais beaucoup plus, des poésies en prose, des petits textes, etc. Le tout mis sur un site avec plus de 1500 visiteurs en deux ans. Allelluia ! Et puis j'ai arrêté. Je me trouvais trop heureuse pour être correctement inspirée. J'ai condamné le site, plus ou moins. Il portait l'empreinte d'un garçon que j'ai aimé, quand j'avais 18 ans, et qui a été horrible avec moi. Horrible, oui, de ces douleurs qu'on croit uniques et inguérissables. Mais j'ai guéri, finalement. Grâce à mon ex, bon thérapeute.
En ce moment, je "revois" ce garçon. Avec des guillements, car tout se passe via mails. J'ai pardonné. Je n'ai rien perdu dans l'histoire, hormis un peu de fierté, retrouvée depuis. Et puis, c'est comme ça la vie, avec son lot de déceptions et de "si j'avais su". Je pourrais peut-être retenter le coup avec ce garçon-là, si je voulais, en m'y prenant différemment. Mais non, pas envie. Pas fait moi mal, serrer moi fort... Et puis, je deviens plus sélective avec le temps. Plus regardante.

Je parcours dans une autre fenêtre mes anciens textes écrits pour ce garçon-là. Les sensations reviennent, c'est assez étrange en fin de compte.

Pour vous, quelque chose de plus intime encore que ce journal, écrit fin 2000.
Tu le sais comme moi, que je ne suis pas à la hauteur.
J'ai essayé, c'est vrai, je ne m'en cache pas ,mais est-ce ma faute si le sol se dérobe sous chacun de mes pas ? Je glisse. Lamentablement, je glisse. Je ne sais pas vers quoi, je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose m'entraîne plus bas que terre, sous les décombres d'une vie que je n'ai pas écrite de ma plume.

J'ai l'impression d'être morte, comme si j'avais vécu. Mais je n'ai rien vécu, jamais, rien à te raconter de ma vie, quelques années difficiles, jamais livrées à personne, quelques histoires sans début sans fin, qui ont laissé du sang sur mes mains, et puis toi, qui arrive, chamboule tout. Je te dois des comptes, évidemment. Pour tous ces silences, cette tête qui s'enfouie entre les draps quand tu poses trop de questions.

Je ne suis pas à la hauteur. Trop petite pour affronter la vie, trop petite pour combattre contre ces fantômes qui tournoient autour de nous. Trop faible, aussi, je n'ai jamais appris à me battre, je croyais que la vie pourrait éternellement glisser sur moi sans me faire du mal, je me croyais à l'abri dans ma vieille carapace, sans comprendre qu'un jour, quelqu'un viendrait la briser d'un simple coup de poing.
Et te voilà, noble seigneur, tu pousses la porte, tu hurles un peu, et dans mes larmes de sang, tu trouves mille explications, comme si toute ma vie n'était qu'une équation mal équilibrée au départ.

La réalité en pleine gueule : Je ne suis pas à la hauteur. J'entends ta voix suffoquer ces paroles, mes paroles. Je voudrais me battre, te combattre, petit démon insomniaque, mais je ne sais plus comment m'y prendre. Cette déchirure que tu m'infliges, je voudrais que tant tu la connaisses aussi. Les larmes versées en ton nom, je voudrais qu'elles te brûlent le visage. Et tous ces cris d'ivresse résonnant dans la nuit après tes départs, je voudrais qu'ils te transpercent le cœur, que tu ne puises plus jamais aimé quelqu'un, plus jamais déchiré une âme qui ne te voulait que du bien.

Ta voix encore. Elle dit , encore : Tu n'es pas à la hauteur.
Perpétuel refrain, je te déteste quand je t'aime, et me laisse briser. Pas à la hauteur de tes rêves, puisque je ne reste que virtuelle dans ton paysage. Pas à la hauteur de mes rêves, car je me déçois en permanence, je sais mes torts, je sais vers quoi je glisse, je sais qu'après il sera trop tard, je sais que tu ne m'aimes pas, je sais que la seule chose que tu aimes en moi, c'est me détruire.

Mais mon amour pour toi m'entraîne au bout de la folie, trop tard pour reculer quand on est au bord du fossé.

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samedi 11 janvier 2003 à 13h06
Quand j'étais petite
... Je n'étais pas grande. Et un drame de mon enfance s'est joué sur une chanson :

Entre les deux, mon coeur balance
Je ne sais pas lequel aimer des deux
C'est à S. ma préférence
Et à G. les cent coups de bâton
Ah ! G.! Ah ! G. !
Si tu crois que j't'aime
Mon petit coeur
N'est pas fait pour toi
Il est fait pour celui que j'aime
Et non pas pour celui que j'aime pas
Embrassez votre bien-aimé


Manque de pot, j'ai pas choisi le bon ! Dix ans après (dix ans, déjà ???), je croise encore parfois G. dans les couloirs de la fac, et il baisse les yeux chaque fois qu'l me voit. C'est dommage, sa maman m'aimait bien smile.gif
Appellez-moi mademoiselle pas-de-bol smile.gif

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samedi 11 janvier 2003 à 13h08
Encore un jour se lève
Midi. J'émerge. J'étais bien sous ma couette, moi ! J'ai rêvé.. Ca fait longtemps que ça ne m'était plus arrivé, alors permettez que je le note dans mon journal. Mes nuits sont trop courtes en général, je suis un peu trop noctambule, couche-tard etc. J'ai rêvé, donc. Je ne sais plus de quoi ni de qui, mais c'était plutôt agréable.
Sauf que là, faut que j'attaque mes révisions sévèrement, aujourd'hui c'est Chants de Maldoror et Fausses Confidences au programme. Que de joyeuses heures en perspective ! Motivée, motivée.

Ce soir, j'appelle Auré. Puis Chris. Faut qu'on mette en place quelque chose pour mes deux semaines de vacances fin janvier. Faut que je me tire, je sais pas où encore, mais je vais le faire. Changement d'atmosphère, rien de mieux pour se revitaliser un peu. C'est surtout mes idées qui ont besoin d'être revitalisées un chouilla ! 'Y me faudrait une cure de thalasso, avec un beau masseur privé, ou un truc du genre.
J'avais misé sur la salle de sport pour 2003. Je m'avoue vaincue, encore une résolution que je ne tiendrai pas. C'est que, c'est pas trop mon truc, le sport. Enfin si, à la télé. Encore que... A une époque donnée, j'étais supporter de foot. De l'OM même. J'avais rencontré pas mal de gens , de sexe masculin entendons-nous bien, avec qui j'allais les samedis soirs dans un bar appellé "Le marseillais". Un jour, ça m'a lassée. Les touches, les hors-jeu, tout ça. Et je n'ai plus jamais remis les pieds là-bas, parmi cette bande de mecs crieurs et bagarreurs. L'année dernière, j'ai eu ma phase tennis. Mais vu que je suis une vraie cloche avec une raquette dans la main, j'ai zappé très vite.. Alors pareil, je regarde à la télé, c'est moins compliqué.
Y'a que la natation que je pratique régulièrement. Un bonnet jaune canari sur la tête, pis hop, à l'eau ! Mais comme je suis complètement myope, la piscine est loin d'être l'endroit rêvé pour faire des rencontres ! Pauvre de moi !
Je rêverai d'apprendre à patiner, tiens. Faire ma Candelorette comme je dis. Sauf que pareil, j'ai essayé une fois ou deux et je n'en garde pas des supers souvenirs..
J'ai une santé fragile, moi, messieurs-dames ! J'suis qu'un petit bout de nana, 55 kilos toute mouillé !

Valà... Vais travailler. Misère, quand tu nous tiens !
Saez et moi, nous vous saluons bien bas..

Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement des mes rêves, je rentre dans la danse
Comme toujours il est 8h du soir, j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard, je me suis rendu sourd encore

Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser, faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher, mais demain rien n'ira mieux

[...]
Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves, je connais trop la danse
Comme toujours il est 8h du soir, j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour

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dimanche 12 janvier 2003 à 00h02
De cette sensation de vide qui peuple nos âmes et de la nécessité d'en parler...
Parler du vide.

Un grand projet que voilà pour un samedi soir déjà bien entâmé. J'aimerais comprendre ce qui nous pousse à cracher nos êtats d'âme sur un écran. Et par là-même, j'aimerais surtout comprendre ce qui me pousse, moi. Pas grand chose, en fait. Hormis ce vide, vous savez, là, à l'intérieur de mon âme quand on la regarde de trop près. Quand on gratte la peinture du bout de l'ongle, et que ça s'écaille. Quand on allume la lumière et qu'on découvre le vrai visage d'une personne.

Le vide. Les gens qui sont seuls ont tous cette part de néant en eux. Avec le temps, on finit par s'y habituer, par l'oublier, mais ce n'est pas pour autant qu'il disparaît. On vit avec, c'est comme un compagnon de route. Sauf que moi, je n'ai pas envie de m'habituer.
Alors, on meuble. On meuble. Des riens, des amis, des sorties, des hobbies, on s'en fiche, pourvu qu'on avance. On répond en souriant aux gens attentionnés qu'on va bien, que c'est super d'être seul, de pas se prendre la tête pour des trucs à la con. Qu'on est libre, que c'est la fête, et que "pourvu que ça dure !". Mais c'est du blabla tout ça, du grand bluff, du théâtre. A qui tu veux faire croire ça, hein ?
Il paraît que ça fait toujours ça après une rupture. Qu'il faut reprendre possession de son corps, de son coeur, de son âme. J'ai passé toutes ces étapes la tête haute, et quand je n'ai plus qu'un petit pas à faire pour m'en sortir, ça coince. La tête dans le mur. Même mentalement, je n'arrive pas à me projetter dans une autre histoire, avec quelqu'un de différent à qui il faudra tout apprendre de ma vie, de ce que je suis. Repartir au ground zéro, de A à Z. Pas la force...

Discussion avec Chris. J'en arrive à me dire, parfois, quand je ne vais pas fort, qu'elle a de la chance dans son malheur, de n'avoir jamais connu la passion, celle qui déchire les tripes. Elle y croit encore, elle. Elle a la force de ne pas chercher, d'attendre que son heure vienne, sagement. Manque de pot, dans son attente, elle rencontre les mauvaises personnes. Du coup, elle en arrive à dissocier amour et Amour. Amour sans lendemain et le grand Amour. Il est trop tôt pour moi, dit-elle. C'est possible. C'est même évident. Il y a quelque chose de brisé, là, un truc qui n'arrête pas de cogner dans ma poitrine et de m'envoyer des S.O.S de détresse: un coeur, comme on dit. Un truc rouge, tout visqueux, sanglant. Ca m'fait penser à la chanson de Renaud. La première fois que je suis tombée sur cette chanson, j'ai pleuré comme une môme, de tout mon saoûl. Touchée au point le plus sensible. Ou comment ré-inventer sa vie quand on a le coeur en miettes et plus confiance en personne...
Coeur à prendre, pas à vendre, à donner
Un peu naze, un peu d'occas', un peu cassé
Coeur en miettes, en détresse, en compote
En morceaux, en lambeaux, au fond des bottes

Pareil pour moi, docteur ! Sauf que Renaud le dit mieux que moi. Parce que moi, je n'ai que mes mots, que des petits mots de rien, qui se perdent dans les sphéres de ce monde virtuel.

Le vide, donc. Et Chris qui dit que ça va passer. Je suis de moins en moins sûre qu'elle comprenne vraiment le sens de tout ça. Bon, allez, j'arrête d'en parler sinon j'me fous à chialer et je ne dors pas de la nuit.
Décision prise au bout d'une demi-heure de discussion avec Chris : je brûle les photos ce soir. Un peu de magie noire, histoire de purifier l'oxygène. Je n'en garderai qu'une, pour ne pas totalement oublier ce visage tant de fois embrassé et idolatré. Celle où il m'a écrit derrière qu'il m'aimait pour la vie. Une vie un peu trop courte, mon amour.

Voilà, c'est malin. Je chiale comme une gosse. Vous vous en foutez, vous, j'espère. Parce que le mascara qui dêgouline, c'est pas joli-joli...
Je suis pathétique, on est d'accord. Mais c'était mon grand amour, et je croyais en ce qu'il me promettait. Alors laissez-moi pleurer, juste ce soir.

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dimanche 12 janvier 2003 à 15h04
De la théorie à la pratique.
Théoriquement :

Voici le fruit d'une longue réflexion, allongée sur mon lit dans le noir, quand le sommeil ne venait pas. J'ai décidé de remettre à plus tard le feu de camp, la destruction des photos. Trop de barbarisme nous rend encore plus cruelle. Alors, j'ai réfléchi, fait le point. Une Etoile nouvelle est née, gloire à elle !

C'est moi qui l'aie quitté. Contre toute attente. Moi aussi, je lui ai fait des belles promesses enrobées de miel. Moi aussi, j'ai juré de l'aimer toujours, quoiqu'il advienne. Jurer de me battre pour cet amour. Et je lui disais souvent que c'était lui qui me quitterait , qui se lasserait. Pourtant, j'ai décidé. Décision prise après mûre réflexion, mais décision individuelle pour mettre fin à une histoire dont je ne voyais plus ni le sens ni l'issue. Je l'ai quitté, oui. Pour une fois dans ma vie, j'ai eu ce courage-là . Première fois que je quittais quelqu'un, ça fait une drôle de sensation, on se trouve horrible, on se déteste, on voudrait s'auto-lapider. Faut pas croire.
Finalement, donc, je ne vaux pas mieux qu'une autre. Oui, oui, les filles qui font ça, on les appelle des salopes, je sais. C'est toujours comme ça.
Il serait temps que j'assume le rôle que j'aie eu dans cette histoire. Torts partagés, il faudrait que j'arrête de lui en vouloir à lui. Que j'assume. Alors à partir d'aujourd'hui, j'assume, et j'arrête de casser les oreilles d'autrui avec mes remords à deux euros la douzaine. Ca suffit, l'cinoche ! Je suis une grande fille.

Je l'ai quitté, oui, mais par sur un coup de tête. J'ai réfléchi longtemps, j'ai tenté de trouver d'autres solutions. Mais nous n'avions décidément pas les mêmes objectifs, pas les mêmes rêves, ni le même âge d'ailleurs.. Mais ça, c'est une autre histoire.
Le déclic est venu d'une conversation téléphonique, un vendredi soir, avec une personne que je ne nommerai pas. Je me sentais mal, et je lui ai demandé de me donner sincèrement son opinion. Elle m'a dit qu'elle ne me reconnaissait plus, que j'étais "différente", que je faisais désormais partie de ces filles qui acceptent tout au nom de l'amour. Là, le choc du miroir. Il y a des choses contre lesquelles je me battrai toujours, comme le mensonge, la trahison, et pire encore. Et là, je me laissais faire. Je ravalais ma colère au prix d'un ou deux "je t'aime". Pas d'accord. Pas d'accord. Pas question de me retrouver seule quand lui m'aura larguée. Alors, je décide, avant qu'il soit trop tard. Je décide de ne plus accepter tout ce qui arrange monsieur.
Je n'ai pas dormi de la nuit. L'esprit torturé par ce qu'il me faudrait lui annoncer le lendemain. L'idée de lui faire mal m'était insupportable, abjecte. L'idée-même de sa souffrance me rendait malade. Je me détestais...
Evidemment, qu'il s'en doutait. Depuis le début du mois, ça n'allait plus. Monsieur partait en voyage avec son ex femme et ses deux mômes, sans me tenir au courant du "scoop". J'ai été comphréensive, jusqu'au bout. Maintenant, je dis STOP. Juste parce que, si on m'avait raconté cette histoire, j'aurais traité la nana de follasse inconsciente. J'assume mes principes à deux balles, mes idées de fille réglo. Le prochain me prendra avec, ou ne me prendra pas. Quand j'étais adolescente, la mère d'une amie s'est suicidée, parce que son mari depuis vingt ans la trompait. Depuis, je suis intransigeante. Et ça me réussit plutôt bien.
Au terme de cette nuit blanche de réflexion, nuit sans une larme ni un cri, je me suis levée, et je suis descendue dans la cuisine. J'ai regardé ma mère dans les yeux, mon visage en bouillie, mon âme en lambeaux. On s'évitait depuis des mois, vu qu'elle détestait mon ex. Elle cherchait à tout prix à me faire rompre, et moi, je luttais contre ça. On passait des heures à se jeter des insultes au visage, à se haïr. J'avais perdu ma mère, et ce matin-là, je l'ai presque retrouvée. Je lui ai dit : "Je quitte W. ". Pas " Je vais le faire" ni " Peut-être que". Une affirmation pure et brute. Et contre toute attente, elle n'a pas jubilé comme je le pensais. Elle est restée stoïque et m'a demandé pardon pour ces mois de souffrances.
Des heures durant, nous avons discuté. Elle a mis des lumières sur les doutes que j'avais depuis longtemps. Je n'ai pas pleuré, engagée que j'étais dans cette décision que je venais de prendre. Je n'ai pas pensé un seul instant à ce qui suivrait, les silences et les douleurs d'un coeur meurtri. J'ai hurlé ma haine contre cet homme qui parfois, s'est joué de moi. Des heures durant, j'ai hurlé. A un certain moment de tension, j'ai hurlé à mon père "Vas-y, prends le téléphone et dis-lui, toi, que tout est terminé !". Mon père, discipliné, s'est plié avant que je n'ai le temps de réagir. Je suis lâche, je suis faible, dites de moi ce que vous voudrez... Tout ça n'était qu'un concours de circonstances. Quand mon père est revenu, j'ai compris que l'histoire venait de s'achever. Pas d'autres explications données, il savait autant que moi les raisons qui guidaient mon coeur.

Ensuite, j'ai attendu qu'il réagisse. Il n'a rien fait, hormis un mail pathétique où il me demandait de lui retourner sa médaille. Soit. Je m'attendais à mieux venant de lui. Puis, on est pris dans le tourbillon de l'après. On respire. On se sent libre. J'ai eu un petit flirt ou deux, j'étais heureuse. Libre.

En pratique :

Je n'avais pas pleuré une seule fois depuis la rupture. Les grandes douleurs sont séches et muettes, vous savez... Je n'ai pas pleuré quand j'ai décollé les photos de mon mur pour les mettre dans une boite à chaussures. Pas pleuré non plus quand il m'a envoyé un second mail, vibrant de douleur, en septembre. Pas pleuré quand j'ai annoncé ça à mes copains-copines. Pas pleuré quand je me suis retrouvée seule dans mon appart', sans personne à qui confier ma vie, sans personne à qui téléphoner vingt fois par jour. Pas pleuré quand j'ai supprimé tous ses vieux mails gardés en reliques dans mon disque dur. Pas une larmes, non...
Alors, j'en arrive à comprendre ce qui s'est passé ces quinze derniers jours. Le contre-coup de la rupture. Avec un Noël où tout le monde a sa moitié près de lui, sauf moi. Avec un réveillon où on prend la résolution de trouver un mec bien comme il faut pour 2003. C'est surtout le fait de savoir qu'il a quelqu'un qui m'a foutue par terre. Un peu d'égoïsme...
Au final, je suis contente pour lui. Pour eux. Je souhaite juste à cette femme d'être plus lucide que moi.
Je suis contente, c'est un grand pas pour l'humanité...
Je ne brûlerai pas les photos, j'ai dépassé la haine maintenant, et je tourne la page.

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dimanche 12 janvier 2003 à 23h01
Etoile des neiges..
... Mon coeur amoureux, s'est pris au piège de tes beaux yeux...

Je suis contente.
Contente des petits coups de pieds dans le derrière que la vie nous file en douce, de temps en temps.
Contente qu'il y ait des gens sur cette planète à qui il reste un bout d'âme pour comprendre le sens de mes mots.
Contente d'avoir des messages sur mon forum, aussi. Merci !
Contente de recevoir un mail et d'attendre mon Incredimail (substitut d'Outlook) me dire "you've got a mail ! ". Merci So, tout ça. T'aimes bien que je te cite, alors : je te cite ! Comme quoi, ce n'est pas le fait de connaître physiquement les gens qui comptent, mais ça, vous saviez déjà si vous êtes arrivés là. Tu es un peu mon double virtuel So, ma petite soeur du Net. Celle qui trouve les mots. Thank you.. Pis merci aux autres qui m'écrivent aussi, je ne vais pas tous vous énumérer non plus mais... Ca touche, quoi.
Contente de retourner à Limoges et d'attaquer ma dernière semaine de cours. Youplaaboum ! Après, c'est détente obligée ! Je suis en train de chercher des billets d'avion sur last-minute.com, pour n'importe quelle destination à bas prix.. Faites-moi signe, si vous avez une idée !
Contente de mon week-end, en définitive. Je sens que la balance recommence à pencher du bon côté, de mon côté, disons.
Contente parce que finalement, j'arrive encore à être amoureuse. Voui, amoureuse ! Vous voulez savoir de qui, hein, avouez !... Avouez !...
C'est tout bête, pourtant :
Je suis en train de (re-)tomber amoureuse de la Vie.

Sur cette note de gaieté,
Bisous à tous.

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lundi 13 janvier 2003 à 02h08
Soliloque noctambulique .
Certains choisissent Loft Story.
D'autres préférent la Star Academy.
Quitte à m'exposer en public, moi je fais le choix de journalintime.com smile.gif

Pas trouvé voyage pas cher sur aucun site, même pas travelprice. J'suis dêgoutée ! Du coup, je planifie un long week-end paisible dans un coin de la France, avec ma mémé comme accompagnatrice..
On hésite encore.. Ils sont comment, les Normands ? Sinon, ce sera La Rochelle. Vos opinions sont bienvenues,
moi, je vais me coucher !

Re-bisous, et une spéciale dédicace à Laicecargot ! Just because ! Na !

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vendredi 17 janvier 2003 à 21h01
Et si...
Bonsoir vous,

Chers, très chers lecteurs, amis de la poésie et des étoiles... Vous m'avez manquée ! Je vais (peut-être) enfin me décider à mettre l'adsl à Limoges.. J'avais des quantités de choses à raconter tout au long de la semaine, et là, j'suis un peu toute sèche du clavier ! Faut m'excuser, j'ai travaillé dur aujourd'hui. Ca f'sait un bail !
J'ai un peu bousillé mon partiel d'anglais, et même ça, ça n'arrive pas à me démonter.
Je tiens une de cette forme cette semaine, du presque-jamais-vu ! Je me suis quant même fait draguer, non disons acoster, par un mec de mon immeuble mercredi aprèms-midi, sur le coup des 15h, la gueule pleine de révisions devant.. la porte du local poubelles ! Si, si, je jure ! C'était presque comique. Ca n'a rien donné, parce que c'était pas trop le bon jour, mais maintenant, je sais où il habite. So..
J'ai donc loupé l'anglais. La seule matière sur laquelle je peux d'habitude me reposer en toute confiance. Valà, ça m'apprendra à dire à que " C'est fastoche les langues" ! Mais, comme j'ai réussi mon autre partiel de cet aprèm, tout va bieeeeeeen !
En plus j'ai quant même tenu ma résolution, et Emilie fait la gueule because je lui cause plus. La pôooovre. Ce soir, elle nous a fait son petit caprice à deux balles, j'ai failli lui rentrer dans le lard. Mais : je suis une jeune fille bien éduquée. Alors permettez que je rigole en douce de ses faux problèmes de petite fille gâtée n'ayant jamais, ô grand jamais, manqué de rien.

Dodo. Do you speak english ?

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vendredi 17 janvier 2003 à 21h06
Eloge du string
Le string donc.
Statisquement, ce terme contenu dans le titre du message devrait m'apporter 20% de lecteurs en plus.
Calcul ( histoire de voir si les mathématiques sont toujours l'amour de ma vie ) :

Soit 20 la moyenne de lecteurs par texte.
20 x 1,2 ( c'est bien comme ça qu'on fait ? ) = (calcul mental rapide... ouiillle, ça fait mal à mon neurone Pythagore là...) 24 !
Ce qui nous vaut 4 lecteurs de plus , youpi ! Des hommes ? Mmmmh, je dirais 3 hommes et 1 femme.

Statisques à vérifier sous dix jours. Merci de votre comphréension !

P.S : Vous l'avez compris, je suis un fin stratège et je ne compte point vous faire l'éloge de ce précieux bout de tissu. Du moins, pas aujourd'hui...

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vendredi 17 janvier 2003 à 22h02
So, what do you think 'bout it ?
Spéciale dédicace à la plus gentille poulette du net qui vient de fêter glorieusement ses vingts ans...

So...
Je n'ai pas complètement zappé ton anniversaire, malgré les apparences.Tu trouveras une petite lettre dans ta boibote à lettres ( la vraie, celle de la Poste) demain matin, contenant voeux et réflexions diverses pour cette vingtième année.
1983 est un grand cru, nous en sommes la preuve vivante, aussi j'espère que ta vingtième année aura ce petit goût de fête. Un petit goût d'amour aussi, on va pas cracher d'ssus...
Je te souhaite un monde en technicolor.. Parce que tu le vaux bien comme ils disent chez L'Oréal !
Ton anniversaire me rappelle chaque année le mien qui arrive, difficile de ne pas y penser avec ce pile un mois d'intervalles... Ca fait quoi alors, 20 piges et toutes ses dents ? Raconte, raconte !

Joyeux anniversaire ma So.

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samedi 18 janvier 2003 à 00h01
Ce sera 100 moi !
100 moi.
Listing non exhaustif des 50 "choses" que je n'aime pas. Et des 50 que j'aime.

Z'aime pas ! :
1. Voir mon père pleurer. C'est le premier truc qui me vient en tête là, l'image de mon père en larmes à l'enterrement de sa mère, j'avais 13 ans. Ca me flingue de le voir pleurer, peut-être parce que c'est rare..
2. Les tartes. Non pas les tartes de patisserie, mais bien les filles tartes, cruches, bêbêtes, appellez-les comme vous voudrez. Je déteste les filles qui n'ont qu'un neurone, qu'on se le dise.
3. Mes idées noires, certains soirs.
4. Ah oui, les gens s'auto-proclamant "écrivain" et n'écrivant que des daubes. Exemple : Madeleine Chapsal, rencontrée à la foire du livre à Limoges. Prétention : 100/100. Talent : très peu. Gentillesse : Néant.
5. La publicité Mamma Julia, de Buitoni, où l'on voit un mort "ressuciter" en sentant la pizza. Aucun respect pour la mort, ni pour les consommateurs d'ailleurs. Ca me fout la gerbe de voir qu'on diffuse des spots comme ça. Celles d'Ikéa étaient plus drôles à la limite..
6. Les fous du volant. Je n'ai pas la prétention de conduire comme une reine, mais j'essaye au moins. Les gens me font peur, à 200km/heure, les cheveux dans le vent... Et 3 grammes dans le sang.
7. Les gens qui ont un avis sur tous. Je pense effectivement qu'il faut s'intéresser aux choses de ce monde, mais de là à avoir un avis sur tout, tout tout.. Bof.
8. Dans le même genre, les gens qui parlent de choses qu'ils ne connaissent pas . "Les lesbiennes, blabla, il parait que,blablabla."
9. Les gens très vulgaires qui ne peuvent dire une phrase sans"putain" à la fin... C'est d'un commun.
10. Les clochettes dans les cheveux ! Il paraît que c'est moooode !
11. Oublier les anniversaires... J'ai pourtant un agenda, mais je ne l'ouvre jamais...
12. Les gens qui laissent leur portable allumé au cinéma. Enfin disons, ceux qui le font systématiquement et non par mégarde.
13. Dans la famille portables, je demande ... Les gens qui téléphonent au volant. C'est dangereux, et superficiel.
14. Les gens superficiels. J'aime pas que le vernis s'écaille quand on gratte...
15. Le parfum de mon ex sur un autre homme. Trop douloureux...
16. Que ma mère me parle de mon ex. Qu'elle ne comprenne pas que j'ai défintivement et pour toujours tourné la page !
17. La ville de Bordeaux. 'Suis désolée pour les bordelais, mais... Ah oui, j'aime pas non plus l'équipe de Bordeaux (foot), sorry, mais là, j'peux pô !
18. Les allumeuses, airbags dehors et voix mielleuse. En général, à ranger dans la catégorie "superficielles".
19. Les souris, serpents, araignées et autres petites bêbêtes !... Serais-je une froussarde ??
20. Ceux qui passent le concours d'instit' sans motivation, juste parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leur vie.
21. Qu'on m'envoie des mails à la con sous prétexte que je suis une gentille fille à la plume facile. Juste la plume, messieurs..
22. Les mails de pub. Filtrage obligatoire.
23. N'avoir pas le temps de faire les choses quand je voudrais les faire. Mais le temps, ça se prend... Tout dépend des priorités...
24. L'ananas ! Sauf en sauce aigre-douce, avec des petits morceaux de poulet...
25. Les concombres ! Et surtout pas sur les yeux pour être plus jolie ! Jamais, ô grand jamais !
26. Les monsieurs de Wanadoo. Surtout ceux de la hotline... et ceux qui me réclament des sous tous les mois !
27. Les répondeurs. Vous pouvez laisser un message après le biiiiiiip. Beurk !
28. Mac Lesgy et ses lunettes. Le faux scientifique tellement brillant qu'il en est réduit à animer des émissions à la con...
29. Le poisson. J'aime pô ! J'aime pô !
30. Les gens fermés d'esprit.
31. Les horreurs de ce monde. Mais comme il n'y a pas grand-chose à faire contre... Hormis en débattre...
32. Shakira. C'est étrange, hein.. Ben j'aime pas cette fille, ni sa danse du ventre d'ailleurs.
33. Eminem. Mais ça, on comprend plus volontiers.
34. Les paroles de chanson qui n'ont aucun sens. Je ne vois pas trop l'interêt, même quand la mélodie est jolie.
35. Les maisons de retraite. Et tous ces gens qui y oublient leurs parents..
36. Faire l'amour sans être amoureux. Ou la dissociation du coeur et du corps.
37. Les cancers et autres saloperies.
38. Me coucher tôt et/ou me lever tôt. Il me faut neuf heures par nuit minimum !
39. Les jours où je voudrais quelqu'un près de moi.
40. Les collants qui filent le soir où vous avez enfin réussi à décrocher un rencard ! L'angoisse typiquement féminine..
41. Les vendeuses de Sephora qui vous sautent dessus et ne vous lâchent plus...
42. Les z'oroscopes qui nous promettent gloire, amour et beauté pour 2003. On ne croit plus au père Noël depuis longtemps, dommage !
43. Qu'on ne me dise pas bonjour quand on me croise dans l'escalier. Sachant qu'un bonjour, ça ne coûte vraiment pas grand-chose, et qu'en plus, ça fait toujours plaisir...
44. L'idée que quand moi, j'ai froid, il y ait des gens dehors qui crèvent de ce froid-là. Assez insupportable, quand on prend la peine d'y penser...
45. Ne pas avoir le courage parfois de me planter en face de quelqu'un qui me plaît et de l'inviter à prendre un café avec moi.
46. Quand je suis médisante. Et ça m'arrive parfois, pardonnez-moi mon dieu parce que j'ai pêché...
47. Qu'on ne respecte pas mère Nature. Et plus particulièrement qu'on y abandonne ses déchets, notamment les canettes de bière après un pique-nique improvisé..
48. Voir des bestioles, surtout des chats, écraser sur la route. Et les gens qui n'ont pas la décence de s'arrêter pour déplacer le cadavre de l'animal lorsque c'est possible..
49. Qu'on fasse du mal à ce que la terre porte de plus innocent et de plus pur, un enfant...

Z'aime ! :
50. C'est toujours difficile de définir la place des choses dans notre coeur... Je vais donc mettre : rêver. Parce que le jour où on arrête de rêver, c'est qu'on a le cerveau grillé !
51. Les étoiles, des milliers d'étoiles anonymes comme nous le sommes tous sur cette toile.
52. Le Net. Juste parce que j'y ai rencontré des gens magnifiques, qui remplacent volontiers tous les pouuris qui les cotoient.
53. Les histoires d'amour. Toutes uniques et différentes.
54. Lire. Mais ça, vous saviez déjà ! notamment Paulo Coelho, Baudelaire, Eluard, Aragon, F.Werber, Lautréamont, Hugo, Faulkner.. pour ne citer qu'eux.
55. Ecrire, y compris avec le clavier, mais surtout, avec le coeur.
56. Les gens qui ont une petite étincelle dans les yeux.. C'est rare, mais c'est tellement beau.
57. Les contes de fée. Ma part d'enfance...
58. Les enfants, donc. Ceux des autres, et les miens à venir, si proches...
59. Et les gens qui ont conservé une petite part d'enfance, ou un petit bout de leur âme d'enfance, et qui savent s'émouvoir devant des arc-en-ciel ou des bulles de savon...
60. Les gens qui ont du caractère. A mon image... Et ceux qui savent ce qu'ils veulent, au moins dans l'instant.
61. Les chats. C'est feignant, un chat. J'aimerai bien en être un dans une prochaine vie, et pouvoir ronronner tous les jours sur les genoux d'un maître aimant.
62. L'érotisme, le vrai. Pas la pornographie que nous vend la télé, canal + compris.
63. Les librairies, où je peux me perdre des heures durant. Et perdre toutes mes économies aussi... Mais l'odeur d'un livre neuf a un prix !
64. Les cocktails. Avec ou sans alcool. Et le Coca-Cola aussi, dont je suis une grande consommatrice.
65. Amélie Poulain. Ce film ayant eu une grande influence sur ma vie, et sur ma vision du monde... Et je n'aime pas qu'on me dise que ce film n'a aucun sens.
66. Le chocolat ! Surtout la tarte au chocolat...
67. Quand ma soeur fait des pâtisseries, des crêpes, des trucs bien sucrés... Miam, miam ! Et les kilos au feu !
68. Avoir ma boite à mails remplis de messages de gens que j'aime.
69. Idem, avoir ma boite à lettres qui déborde de courrier, et savoir que les gens pensent à vous même le temps de coller un timbre sur une enveloppe.
70. L'Italie. Ce pays a quelque chose de magique, entre pizza et pasta, Roma et Milano... J'aime les italiens aussi !
71. Les Malabar ! Ca n'a plus de goût au bout de deux minutes trente, d'accord, mais au moins, on peut faire des grosses bulles avec ! Juste le Malabar traditionnel par contre, les autres me bottent moins.
72. L'océan, et le goût du sel sur les lèvres d'un amoureux.
73. Le premier frisson qui parcourt notre corps quand on rencontre une personne qui nous plaît. Et le premier baiser d'une histoire d'amour.
74. La campagne, et les grands champs de blé dorés en été. Et se coucher dans le blé.
75. Le sourire d'un môme heureux.
76. Les peluches ! Toujours mon côté grande môme qui revient à la surface, c'est plus fort que moi... J'aime les vrais gros nounours bien jouflus, et surtout, made in France, pas par des petits enfants asiatiques.
77. Candy, et Princesse Sarah. Ben oui !
78. La natation, et la plénitude qui m'envahit quand j'ai la tête sous l'eau et que je ne pense à rien d'autre. Et le bien que ça fait à mon dos, à mon corps, à ma santé et à mon esprit.
79. Les gens qui savent jouer du piano. J'admire. Je recherche un professeur d'ailleurs, parce que à part, "fais dodo colin mon petit frère" (si la sol sol la sol la si sol), je suis assez limitée !
80. M'allonger sur mon lit et réfléchir au sens des choses.
81. La conversation. Et les gens qui ont de la conversation et de la répartie, tant qu'à faire ! Je n'aime pas qu'on n'ait rien à dire..
82. Recevoir un bouquet de fleurs d'un inconnu. Ca ne m'est arrivé que deux fois.. La première, à l'internat, d'un "garçon qui me voulait du bien" qui m'a beaucoup, beaucoup émue. La deuxième, à Limoges.. Erreur du livreur Interflora, c'était pour la demoiselle du 59 ! Dégoûtée, hein !
83. Les vaches ! C'est marrant une vache.. Même quand on en voit tous les jours, on ne se lasse pas.
84. Lire les journaux intimes des autres, surtout ceux d'Aubépine, Daphné, Alicia et Lou, pour ne citer qu'elles smile.gif
85. Voir une étoile filante et faire un voeu.
86. Les nuits d'été. M'asseoir sur ma terrasse et regarder le soleil se coucher.
87. Les cartes postales. Que je collectionne d'ailleurs. Plus de 3000 dans ma collection, qui dis mieux ? Pas toutes timbrées, hélas.
88. La série Friends. Surtout ma copine Rachel qui vient d'avoir un super beau bébé ! Et aussi AllyMcBeal et Sex in the city.
89. Certaines chansons qui m'interpellent, comme celles de GDP, Zazie et Renaud pour ne citer qu'eux. Avec un très récent coup de foudre pour Kyo et Carla Bruni, à la si jolie petite voix.
90. L'idée que la femme a été utile dans l'Histoire de ce monde, cf. Jeanne d'Arc et Pénélope, pour qui Ulysse a parcouru le monde.
91. Gagner au grattage, voire au casino. Pas forcément des grosses sommes, mais gagner quand même. C'est rare, m'enfin !..
92. Passer une nuit blanche à refaire le monde avec une amie, et se dire au matin que finalement, la vie vaut le coup.
93. Regarder les vieux albums photos de famille et se dire qu'un jour, on racontera la même histoire à nos petits-enfants.
94. La Rochelle. Et je ne sais pas encore pourquoi, mais cette ville me plaît, et m'appelle.
95. La poésie. Et les jolis mots qui sonnent bien... Etoile étant l'un d'entre eux.
96. Le strip-poker, à condition de gagner !
97. Le shopping, et surtout, surtout, les soldes ! Vivement la fin de ces fichus exams que je puisse claquer les quelques euros qui me restent !
98. Les fêtes d'anniversaire. Et la mienne approche wooohhhoouuuuuuu. J'ai droit de boire, dis, maman, j'ai droit ?
99. Ma quasi-indépendance, après tant d'années à demander la permission de faire ceci ou cela, de sortir avec un tel ou une telle, de boire, d'aller en boîte, de... Tiens, c'est bien d'être une grande fifille et de pouvoir décider !
100. Raconter ma life. Vous l'aviez r'marqué, avouez !

Cher lecteur , tu es arrivé au bout ? BRAVO ! Je te décerne la palme du courage et te colle un gros bisou étoilé sur le front ! Comme je suis curieuse, poste-donc un message sur le forum pour me prouver ta bonne foi de lecteur anonyme !

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samedi 18 janvier 2003 à 01h06
Perdu-trouvé
Perdu :
Vieille adresse email sur un site bateau où l'on expose ses malheurs.

Trouvé :
Un email qui m'interpelle car me ramène des mois en arrière.
Bonjour,
je suis journaliste pour le magazine télévisuel "ça se discute" (France 2), je travaille à la préparation d'une émission pour le 21 novembre sur le thème : l'amour est-il plus fort que tout ? Dans ce cadre je suis à la recherche de témoignages de couples ayant une importante différence d'âge. Je pense que vous avez été ou êtes encore concernée par ce sujet. J'aimerais pouvoir parler avec vous, pourriez-vous me joindre rapidement au n° suivant : .....ou bien m'envoyer vos coordonnées par email : ...


Conclusion :
J'aurais pu
Si j'avais su
Si j'avais voulu
Passer à la télé et devenir une célébrité
Comme quoi, la vie ne tient pas à grand-chose.
Curieux. Delarue et moi. Quand j'y pense...

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samedi 18 janvier 2003 à 18h02
Du plus loin qu'il me souvienne c'est du mois de mars 1904.
Depuis toujours, je sais d'où me vient cette frénésie de l'écriture. On me le dit encore, comme au premier jour de ce monde " Tu ressembles à ton arrière-grand-père".
Quelques générations d'écart. 83 ans plus tard.
C'était un homme, ce papy-là. Né en 1900. Et je le revois, j'avais 7 ans et lui 90, et il partait acheter son pain en mobylette. On ne comprend pas la force de ces "vieux" quand on a 7 ans, on trouve ça "rigolo". Je l'écoutai me parler de l'ancien temps, et je ne comprenais pas.
Satirique, il écrivait beaucoup. Plume vive et tenace. S'en prenant surtout à un Dieu qu'il refusait. Et dire que nous l'avons enterré au cimetière, sous ordres de sa fille, ma grande-tante ( que je n'aime pas), contre ses dernières volontés..

Je viens de tomber sur son journal intime. A sa mort, en décembre 1998, je me suis faufilée en douce dans la vieille maison et j'ai récupéré deux choses : une photo de lui et ce journal. Je savais ce que ma tante en ferait : rien. Moi, je voulais garder ce journal pour me souvenir.
Ce soir, je viens de le relire. Touchée dans cette part de moi qui n'oubliera jamais le visage d'un homme qui voit mourir sa fille, ma grand-mère, puis dépérir sa femme, mon arrière-grand-mère. Touchée par cette écriture qui me parle, cette voix qui s'élève contre les murailles pour dire NON. Non à un Dieu préfabriqué, non à une nouvelle agriculture, non à la libéralisation de la femme. Idées argumentées, et alors peut importe qu'il dise que la femme doit être une épouse dévouée : c'est la conviction avec laquelle il écrivait cela qui me touche.

Pour vous, ce soir, une réflexion de lui qui me fait rire... Sourire.

"Je ne suis pas curieux mais je voudrais savoir si le Père BonDieu fit la pomme d'arrosoir, et le fit exprès en croyant que jamais plus la femme ne pourrait croquer le fruit défendu. Nos femmes d'aujourd'hui se casseraient les dents en prenant pour un fruit cette pomme de fer blanc qu'elle soit d'arrosoir, de reinette ou d'api. Je voudrais bien savoir, mais j'ai jamais compris ! "

Et pour finir, son dicton préféré.. "On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère". De Sir Diderot.
A méditer...

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samedi 18 janvier 2003 à 19h07
La mort ne surprend point le sage, il est toujours prêt à partir.
Porte ouverte sur un extrait du journal intime qui me touche le plus...

1988

La mort ne surprend point le sage, il est toujours prêt à partir.
C'est ce qui me concerne à bref délai. Je dois dire que j'ai fait une longue vie certes avec ses joies et ses peines. Devenir vieux, ce n'est pas un secret, ni un mystère, ni un miracle. C'est une certaine chance, et c'est aussi savoir se gouvener quotidiennement vu que la vie est une lutte contre la mort. Je dois dire que j'ai été un mauvais client des cabarets et des bureaux de tabac. Et me voilà avec mes 56 ans de vie commune avec celle que j'avais choisie pour être la compagne de ma vie. J'avais été séduit par cette famille de paysans, comme moi, famille nombreuse, gens honnêtes, travailleurs et honorables; une mère qui élève cinq enfants en a du mérite !!
J'avais donc épousé la quatrième qu'on appellait Léontine vu que son grand-père s'appellait Léon, et moi je l'appellais "Tinou", c'est plus facile à dire. C'était vraiment par amour que je l'avais épousée. Ce n'était pas pour son fric; je pensais que je pouvais la rendre heureuse, j'avais travaillé dur tout jeune et j'avais économisé de l'argent ce qui me permettait de penser à l'avenir en toute sérénité. Si je me suis marié, c'est parce que j'avais l'ambition d'avoir de la progéniture, et pour se faire, il faut bien s'y mettre deux ! J'aurais bien pû rester célibataire comme certains qui par laisser aller, un brin d'égoisme et une envie de tranquillité ne fondent jamais de famille. Je ne pense pas que ces gens-là que ce soient filles ou garçons ne peuvent comprendre ce que c'st vraiment la vie et surtout ce qu'ils doivent à leurs parents.
Maintenant, nous sommes à une période où le mot amour est sur toutes les lèvres de ceux qui se disent charitables, ce n'est pas toujours vrai. Il vaut mieux le faire, comme nous faisions la Tinou et moi. C'est bien en le faisant que nous avons eu deux beaux bébés qui ont fait de belles filles ; c'et bien la Tinou qui les a mises au monde et c'est bien moi qui ait mis la semence : et devant tous les tribunaux de France et de Navarre je dirai bien que ce n'est pas Dieu qui les a faites !! Et dire qu'un curé apprenait de pareilles absurdités à des gosses de 10 ans ; il aurait bien mérité un coup de pied au cul !


Cet homme mériterait bien que son journal soit publié. Une édition régionale me l'a proposée il ya quelques années. J'ai refusé. Il n'aurait pas aimé que l'on fasse du fric de sa petite vie de paysan, qu'on me permette au moins de respecter ça.

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dimanche 19 janvier 2003 à 18h03
Dimanche à l'eau
Pluie pluie pluie.
Je déteste. Comme 80% des français, non ? Je branche la radio, histoire d'avaler plus facilement mes révisions dominicales et là j'entends " Et une pensée pour les étudiants qui sont en pleine période de partiels". Naaaaaaaaaan !! J'm'en fous de leur pensée amicale musicale, moi ! J'préferais savoir sur quel sujet de dissert' je vais devoir bachoter mardi après-midi, pendant quatre heures...
Statistiquement, je dirais :
1) L'aspect tragique de Manon Lescaut ( 30%)
2) Un roman de l'amour fou (25%)
3) Un roman de moeurs (15%)
4) Le personnage fascinant de Manon (10%)
5) autres, à élucider ( 20%)

Et c'est bel et bien le petit 5 qui me pose problème. Genre, dissert' sur un sujet jamais évoqué en cours. Avec l'angoisse de la page blanche et tout ce qui s'en suit. Valà, ayet, je stresse. Quelle patate !
Chaque fois, c'est le même cinoche, la même peur devant l'inconnu. Après, on se dit qu'on a été bête de tant angoisser, mais sur le coup, là, tout de suite, je ne me sens pas du tout prête. Et dire que les résultats tomberont début février. Avec mon pot, ce sera le matin de 20 ans ! Nan, pitié pour une pauvre étoile désabusée d'avoir tant travaillé !

Rien de nouveau au sommet. Hormis ces trains qui passent et ne m'attendent pas. Un jour, je me mettrai à courir après l'un d'entre eux. Là, c'est encore trop tôt. Je ne suis pas une aventurière, contre toutes apparences.

Au fait, vous savez quoi ?
Faut que je me grouille à finir mes révisions, z'avez vu l'heure !!!
Bisous, et à pluche mes petits loups !

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dimanche 19 janvier 2003 à 23h06
Nos amants, nos amours
Parfois, quand mon incredimail fait "you've got a mail ! ", j'ai des drôles d'idées qui me traversent l'esprit.
Je me dis que c'est peut-être mon ex qui m'écrit, au bord du suicide, en pleine désespérance. L'idée me fait frémir. Mais n'est pas totalement inconcevable.
Peut-être So, ou n'importe quelle autre personne avec qui j'échange régulièrement.
Ou alors, c'est mon ex-cyber-amant qui a enfin retrouvé le chemin de ma boîte, et là, sourire sur la ville. Manque de bol, il m'écrit rarement. Et si peu. On ne trouve plus rien à se dire, après toutes ces années qui ont glissées sur nous. Il faut dire que c'est un peu compliqué, notre histoire, si tant est qu'il y ait un "notre" qui nous unisse. Je n'ai pas envie de faire son éloge, parce que malgré tout l'aveuglement dont j'ai été victime, il reste un salaud. Un salaud qui a refusé de voir alors que j'étais folle amoureuse de lui, que j'étais montée sur Paris rien que pour ses beaux yeux, que c'était la semaine de mes 18 ans et que je croyais que c'était un mec bien.
Des mois durant, il a été mon pote. Mon cyber-pote. Un jour, l'histoire dérape. On ne sait pas trop comment, on ne comprend pas ce qui nous arrive. Sans lui, il manque quelque chose. Avec lui, on se sent différente. Petit à petit, le cyber prend le pas sur la réalité. Un matin, je me suis réveillée, je l'aimais.
Rien d'autre à dire, du pur amour, du vrai sentiment. Pas juste une attirance physique, ni même une attirance mentale. Ca allait au delà de ça, aux frontières du réel, et de l'imaginable. Comme si c'était celui qui m'était destinée. On a cette conviction, et on ne sait pas ce qu'il en est pour l'autre. C'est dur, trop dur, il faut du courage, beaucoup. Le courage qu'on n'a pas forcément à 17 ans..
Il faut affronter les mots des autres, de ceux qui ne comprennent pas, mais comprendre quoi ? De ceux qui pensent que pour aimer, il faut connaître la personne "physiquement". De ceux qui vous dise que vous êtes folle. Et peut-être que je l'étais, oui. J'ai été folle de croire que notre histoire était réalisable, mais je n'ai pas été folle de l'aimer comme je l'ai aimé.
Que reste-t-il de nos amours aujourd'hui ? Du vent, mais c'est une gentille petite brise d''été que ce vent-là. J'ai pardonné son attitude d'il y a deux ans. Je ne veux pas d'autres explications à son attitude à la con. Pas envie de savoir, ni de chercher à comprendre. Je ne veux même pas que ça recommence, je tiens trop à la vraie vie pour ça. Un mail tous les mois, ça me suffit. Ca m'apaise. Je suis contente d'avoir fait le premier pas et de lui avoir envoyé un mail juste après ma rupture avec mon ex. Comme j'avais quitté mon cyber-amant pour mon ex...
Il n'empêche, il a été une belle histoire de ma vie, et ce soir, je pense à lui. A ce que j'aurais pu, ou du, faire, et que je n'ai pas fait. A cette fois où il m'a dit "Viens ! " et où je ne suis pas venue ; à cette fois où je suis venue et où il m'a dit qu'il n'avait pas le temps de boire un café avec moi...

Je suis à jour ( nan ! mais on s'donne du courage comme on peut !! ) dans mes révisions. Stress presque évacué. Etoile sauvée des eaux pour cette fois.
Ayez une petite pensée pour moi et mes exams cette semaine.. Pliiiiiise !
Bisous, et prenez soin de vous.

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samedi 25 janvier 2003 à 23h00
Si c'était à refaire
Je reprendrais la même route, les mêmes chemins boueux, les mêmes rues sombres. Je frôlerais les mêmes arbres, me glisserais dans les mêmes arbustes, goûterais les mêmes peaux.
J'hésiterais encore au détour de la même route, pour m'y engager encore, et me cogner encore contre ce coin de mur.
M'en fous, tu sais. On a qu'une vie, et j'ai décidé de choisir la mienne. N'en déplaise à ces corps qui me frôlent et ne s'arrêtent pas.

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dimanche 26 janvier 2003 à 00h01
Updates etc.
Bilan d'une semaine infiniment longue et désespérante...

Lundi : 'Suis arrivée à la bourre à mon partiel. Deux heures de réflexion sur l'amour, c'était bien ce qu'il me fallait, tiens ! L'amour permet de se connaître dans la profondeur de son âme, ou quelque chose comme ça. Oui, admettons. Faudrait-il encore se souvenir du goût qu'a l'amour. J'ai la mémoire qui flanche, je me souviens plus très bien...
Du coup, moral à zéro. Je passe chez V. avec C. boire le café, histoire de po-si-ti-ver ! Papotage jusqu'à tard dans la soirée, on s'est raconté nos trucs de nanas, et toutes nos histoires d'amour qui tombent à l'eau. Avec C., on a abordé la théorie de l'impossiblité de rencontrer quelqu'un quand on a 20 ans et que tous les gars de notre entourage sont casés. Pas de désespérance, sauf que le temps est long, parfois. Et qu'on a plus cinq ans, qu'il faut arrêter de rêver de temps en temps.

Mardi : Journée à chier. 'Suis désolée, mais je ne vois décidément pas d'autre définition. Levée à l'aube pour un partiel moyennement réussi dans la matinée ( ancien français... Pouah.. Ou l'horreur grammaticalisée) . Puis je me colle le nez dans mes fiches en attendant la ô combien terrifique épreuve de dissert' à 14h. Du coup, je m'endors et je me réveille à la bourre, juste le temps d'avaler un truc vite fait et d'appeller Auré pour qu'elle passe me chercher.
Dissert' horrible. Pire que j'avais imaginé. Sur le mensonge. Moi pas connaître ça m'dame, moi être pas menteuse pour un sou. C'est vraiment ô juste de me faire disserter sur l'mensonge.
Soirée naze, on va pas revenir là-dessus. Avec déception, mais c'est pas grave, mon coeur est une forteresse imprenable. Du coup, j'ai téléphoné à M. et on a passé la soirée à ricaner et à parler chiffons.

Mercredi : Je me souviens plus... Ah, si ! Une méga tarte au partiel de littérature comparée. Quatre heures devant une feuille vierge à m'interroger sur le sens de l'épopée homérique. A en devenir aveugle. Bref, passons.

Jeudi : le vide, avec une grasse matinée bien méritée. J'ai passé le reste de la journée à réviser et à comater devant Dawson. Suis sortie me promener, le temps d'aller poster une lettre, histoire de voir du monde et de prendre l'air. Au retour, je croise mon gentil voisin :
- Euh... Salut !
Il va pas me taper la bise quand même ? Pas si vite ! Nan, il ne le fera pas. Mais il sourit, c'est déjà ça !
- Salut !
- Ca va ?
Question à deux balles. Toutes mes félicitations pour ce dialogue très profond, mademoiselle Etoile !
- Ben... ( il hésite. Il m'fait peur à me regarder comme ça ! Il est beau en fin de compte. Crétin, mais beau )
Ouais, ça va.
S'en suit trois minutes trente de discussion sur les exams (en gros, je lui raconte ma vie) et sur le froid (sic !). Pitiful but... Un homme reste un homme, digne de son nom en toutes circonstances.
La prochaine fois, je lui collerai une bise sur la joue gauche.

Vendredi : Réveil à 6h30 pour bosser. My God, j'dois être un peu allumée ! Mais, comme tout travail mérite salaire, j'ai superbement réussi mon ultime partiel de la saison. Alleluia, et gloire à moi, j'aurai peut-être mon semestre en fin de compte... Nous verrons ça en février, mais je suis optimiste quand même.
A 18h, départ pour une soirée de folie, et une nuit de folie. Tournée des bars, etc. Mais je vous raconterai ça demain, si vous le voulez bien...

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dimanche 26 janvier 2003 à 00h02
Dans mon shopping bag ..
'Suis passée à la librairie ce soir. Paradis, quand tu nous tiens..
J'ai découvert des petits folios à 2 euros, avec quelques titres intéressants. Notamment un, s'intitulant " Leurs yeux se rencontrèreent..", anthologie des plus belles premières rencontres de la littérature. C'est mignon comme tout, et ça me donne bon espoir.
Magnifique idée du metteur en page... Les dernières pages sont vierges, avec juste des lignes faites de petits points. Titre de la section "Et vous ?". Mignon, allons voir si la rose.. Mignon, laisse-moi rencontrer mon prince et après, je te raconterai notre histoire du bout des lèvres.

Autres livres touchés, ouverts, respirés puis achetés..
La vie est ailleurs - Kundera. Je suis fan...
Jeux de maux - David Lodge. A tester..
Une rose pour Emily - W.Faulkner. Ch'suis fan aussi..
Terre des hommes et Courrier sud - Saint Ex. Déjà lu, mais j'avais envie de les relire alors j'achète.
Le seigneur des anneaux - Tolkien. Je me lance..
Je vous aime - recueil des plus lettres d'amour . C'est bien ce qu'il me faut là, dans l'immédiat.

Ca sent bon, un livre neuf. Ca sent bon comme l'annonce d'un jour nouveau, plus brillant et plus gai..

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dimanche 26 janvier 2003 à 00h06
"Cher écran"...
Le moi électronique
Philippe Lejeune.

Internet : en octobre 2000, je publie aux Editions du Seuil, Paris, un gros livre qui porte ce titre. Comment en suis-je arrivé là ? Il y a deux ans, rien de ce livre n'existait. Ça a commencé au printemps 1998. Je venais de publier en même temps deux livres (Les Brouillons de soi et Pour l'autobiographie), et j'avais un terrible sentiment de vide. Dans ces cas-là, pour être gentils, au lieu de vous parler de ce que vous venez de publier (pas le temps de le lire !), les gens vous interrogent sur vos projets : « Et qu'est-ce que vous nous préparez de beau ? ». C'est énervant... Il faut s'inventer des projets qu'on n'a pas. Je répondais alors que mon prochain livre s'appellerait La vie est un songe. Il expliquerait ma peur de la fiction. Il dirait pourquoi je ne crois pas à l'autobiographie (au singulier). Il me montrerait tressant, au coeur du songe de ma vie, un nid d'écriture au présent. Au fond... c'est un beau projet ! Mais peut-être pas pour maintenant...
Une recherche, c'est à moitié imprévisible. On a différentes casseroles sur le feu. Des pistes, des amorces. L'horreur, c'est de refaire ce qu'on a soi-même déjà fait. Ou de faire ce que dix autres font. Fuir la répétition, fuir la compétition. Se trouver un petit endroit nouveau, où personne n'est jamais allé. Faire sa petite cuisine bien tranquille tout seul. Après, on ouvrira la porte, on laissera les autres entrer, et on partira.
Bien sûr on ne va pas n'importe où. Il faut du désir. Il faut de la partialité. Etre engagé, donc injuste. Avoir quelque chose à prouver, ou à défendre. L'honnêteté du chercheur, ce n'est pas la neutralité, c'est la transparence. Montrer ses hypothèses et travailler contre ses préjugés...
Mais une recherche, c'est aussi à moitié prévisible. Je vais vous décrire « Cher écran.. », et vous allez me reconnaître (si vous me connaissez).
La première partie du livre présente une enquête : « utilisez-vous l'ordinateur pour tenir votre journal personnel ? ». J'ai posé la question par voie de presse au printemps 1998. Exactement comme je l'avais fait dix ans avant (Le Magazine littéraire, avril 198cool.gif en demandant alors, plus généralement, pourquoi et comment on tenait son journal. De ma première enquête était sorti le livre « Cher cahier... » (Gallimard, 1990), auquel le titre du nouveau livre fait écho. Pourquoi avoir recommencé ? Parce que ma propre pratique a changé : depuis 1991, je tiens mes journaux sur ordinateur, et ça a bouleversé ma manière d'écrire. Mais surtout parce que ce décalage crée un nouveau dispositif d'observation. En sciences exactes, on monte des « manips » pour faire varier les paramètres des phénomènes étudiés. En sciences humaines, on ne peut pas « manipuler », aussi faut-il guetter les variations qui s'offrent naturellement (c';est-à-dire historiquement). Le journal sur ordinateur arrache le journal sur cahier à son... innocence. Il n'y a rien de « naturel » à écrire pour soi sur un cahier ! C'est même bizarre ! A travers la variante « ordinateur », mon enquête interroge la pratique du journal en général : le rapport à la trace et au destinataire. J'étais parti avec un but un peu polémique (défendre ma pratique contre ceux qui la trouvaient « artificielle »), mais le travail sur les 66 réponses reçues m'a fait revenir à une analyse générale.
Et puis, en dix ans, on évolue... Quand j'ai publié « Cher cahier... », j'étais timide. J'avais choisi d'être « objectif » : ne pas analyser les témoignages (je les publiais bruts, avec seulement une analyse de contenu sous forme d'index), et taire ma propre expérience. Cette abstention avait choqué certains de mes « témoins » : c'était peu convivial, de me tenir ainsi à l'écart. Une des conséquences de la publication de « Cher cahier... » a été, en 1992, la création de l'Association pour l'autobiographie. J'ai appris, à lAPA, à être ce que je suis : « comme tout le monde ». Alors dans « Cher écran... », je commence bille en tête par mon témoignage, et je n'hésite plus à faire une synthèse.
La seconde partie du livre a été pour moi une surprise complète. Elle le sera sans doute pour bien des lecteurs. J'y suis allé comme un chien qu'on fouette. Mon amie Catherine Bogaert, après avoir lu ma première enquête, m'a fait remarquer que c'était curieux que « Cher écran... » ne parle pas d'Internet. Des journaux intimes sur Internet, était-ce possible ? En 1997 une journaliste de Libération, Emmanuelle Peyret, m'avait fait participer à une enquête sur ce sujet. Ça m'avait confirmé dans mes préjugés : autocensure et bavardage, sans grand intérêt. Dans l'exposition Un journal à soi (Bibliothèque municipale de Lyon et APA, 1997), Catherine et moi avions réservé une place dérisoire au phénomène, juste un strapontin.
Il est vrai qu'en 1997, il y avait qu'une poignée de journaux francophones en ligne. Tout change si vite ! Savez-vous qu'en six mois, entre novembre 1999 et mai 2000, leur nombre est passé de 68 à 120 ? Toujours est-il que j'ai suivi le conseil de Catherine. Le 4 octobre 1999, je me suis collé à mon écran et... L'histoire, vous pourrez la suivre en lisant, dans le livre, mon journal à moi ! Comme pour les journaux de jeunes filles (Le Moi des demoiselles, 1993), j'ai tenu un « journal de terrain », je devrais dire un « journal d'écran ». Il n'y a aucune synthèse, mais l'histoire d'une aventure intellectuelle et affective. Certes, je ne me suis pas converti au point de tenir un journal en ligne et ma conversion n'est pas complète, j'ai parfois mes doutes, mes lassitudes, c'est normal. Mais du 4 octobre 1999 au 4 mai 2000, j'ai vraiment rencontré des personnes. Sur l'écran, jour après jour, en direct, j'ai suivi le monologue intérieur de jeunes adultes (ils ont en général entre 20 et 35 ans). C'était la première fois que ma lecture d'un journal était synchrone de son écriture.
Vous lirez donc en extraits, dans mon livre, une dizaine de « cyberdiaristes », mais deux surtout, pour lesquels j'ai eu le coup de foudre, Mongolo (un jeune français thésard en informatique) et Isabelle (une jeune québécoise). Oui, ils cachent à moitié leur identité. Mais c'est ça, justement, le dispositif d'Internet, qui permet de combiner intimité et publication. Et cette « manip » donne des aperçus nouveaux sur l'ensemble de la littérature personnelle. Nous n'existons qu'en relation avec les autres. L'intime n'existe pas en soi, il est toujours intériorisation. Ce retour vers autrui que fait le cyberdiariste en indiquant son adresse électronique, ce n'est pas une trahison des secrets du moi, mais l'accomplissement de son souhait le plus profond, l'accès à un alter ego, une synthèse du journal et de la correspondance. Et Internet est spécialement bien adapté au journal intime : textes brefs, lecture quotidienne, images et photos...
Enfin, je simplifie... tout n'est pas si idyllique... mais rien n'est figé. Mon journal décrit Internet en mouvement... Comme c'est un média sans mémoire, j'ai dressé un inventaire complet des journaux francophones en ligne au 4 novembre 1999, pour que dans cinq ou dix ans, on puisse comparer.

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dimanche 26 janvier 2003 à 17h06
Je te vends mon âme
Cherchez pô le lien entre l'intitulé et le produit... Y'en a pas, ou si peu. Je te vends mon âme est une chanson de Kyo.. Me suis offert l'album hier, surprise, y font que parler d'amour là d'dans ! smile.gif Mais les textes sont jolis, alors forcément, je me repasse l'album en boucle depuis midi. Ecouté Carla Bruni aussi. Magnifique, avec Louis Bertignac à la guitare. J'aime bien sa voix, éraflée, et son écriture à vif. Je devrais me mettre à composer moi. Z'en dites quoi ? J'ai le talent, et je connais depuis peu une chanteuse à qui mes textes colleraient bien. Une fille sublime, bien dans sa tête, rencontrée vendredi soir.

J'en arrive donc à ma soirée de vendredi. 'tain de soirée !
En sortant du partiel, Auré m'a déposée chez moi pour que je me fasse jolie. Faut bien, même si j'ai potentiellement peu de chance de trouver mon prince dans une boîte de nuit... Deux heures de préparation. Non, j'exagère. J'ai surtout fait une sieste, c'est l'effet Dawson ça, et je me suis réveillée une demi-heure avant l'heure où je devais retrouver Auré. C'est pas croyable d'être organisée comme ça ! Du coup, douchée, habillée, maquillée en quinze minutes, record à battre.
A 19h30, Auré passe donc me chercher. Je lui annonce que j'suis à la bourre, ça va devenir une habitude, une mauvaise habitude ! Polémique dans la voiture, sur qu'est-ce-qu'on va manger et où ?
J'ai envie d'une pizza moi. Une trois fromages, ma fétiche. On se décidé finalement pour la Bibliothèque, comme on avait convenu au départ. J'adore cet endroit, forcément. J'aime bien les serveurs aussi, mais le gentil de la dernière fois brillait par son absence. En échange, on a eu droit au débutant qui faisait des commentaires sur nos plats et glissait presque son nez dans notre assiette.
Je disais donc : j'adore ce restau. Intime, et les murs sont remplis d'immenses étagères remplis dee vieux livres. Le genre d'endroit où j'aimerai vivre, tapie entre les vieilles éditions de la comtesse de Ségur et le Chat Botté. Et puis tiens, ils font des bonnes pizzas, ce qui ne gêche rien à l'affaire. Et ils dosent bien leurs cocktails, notamment leur gin orange ! Ca vous laisse un goût de reviens-y...

Du coup, on a fini de manger super tôt, à 21h30 je crois. Gloutonnes que nous sommes ! Calcul sur où aller boire un verre, en attendant que je me rende chez Chris vers 22h30. Finalement, après de moultes péripéties, on décide d'aller chez elle et de médire sur la gente masculine en bonnes vieilles célibataires.

A 22h30, Auré me dépose chez Chris et rentre se coucher. Elle bosse à 4h du mat', elle ! Chez Chris, je rencontre S., la chérie d'un collègue de Chris. S. est donc la chanteuse dont je vous parlais tout à l'heure. Trop rigolote. Ca a bien collé entre nous, et voilà qu'elle m'annonce qu'elle connaît MON chéri, Gérald (De Palmas), qu'elle lui tape la bise et qu'elle a accès aux coulisses ! My God!! Ca, ça me tue, je vais garder son number phone quelque part, histoire de !
Chris profite de notre discussion pour se faire jolie. Entre temps, je manque de la tuer pour une réflexion blessante qu'elle me balance à la gueule. Concernant mon ex et " les mecs de 40 ans qui profitent des jeunettes".Le genre de réflexion entendue mille fois, dépassée mille fois. Mais dans sa bouche, ça m'horripile, ça me pétrifie, et ça ne me fait pas rire du tout. Une pointe de jalousie.. De cette histoire que j'ai vécu et qu'elle, non. De cet amour brûlant dont elle ignore tout, jusqu'à la force qui nous unit à l'autre même après la séparation, même après les larmes. De ce qui fait que l'autre restera toujours un peu en nous. Je manque de m'énerver, je réagis au quart de tour. Je zappe la conversation, pas envie du tout de me prendre la tête avec quelqu'un ce soir. N'empêche.. Elle abuse.
Direction le Cariocca, où on doit rejoindre un collègue à elle et la soeur du collègue, soeur qui justement porte le même prénom que moi. Y'a des gentils jeunes hommes là-bas, z'aime beaucoup ! Le collègue de Chris me plait, non dans le sens séduction mais dans le sens affectif, c'est un gentil garçon, quoi. Un piti jeune de 18 ans, made in déconnade.

Minuit et quelques despés plus tard, on rejoint sur un pont le chéri de S. et d'autres amis à lui. Des hommes, des vrais, rien que pour nous ! L'affaire est trop belle ! On réfléchit pendant un quart d'heure sur notre trottoir avant de se décider pour aller boire un coup au Nelson et faire un billard là-bas. Endroit sympa, again. Je découvre Limoges by night, il serait temps ! Je découvre les six gentils garçons qui nous accompagnent aussi. Chris me souffle à l'oreille que l'un lui plaît. C'est vrai qu'il est sympa, dans son genre. Trop petit pour moi, je sélectionne désormais.

A deux heures et des poussières, on se décide enfin à aller bouger nos corps sur une piste de danse. Les garçons veulent aller à l'Antarès. C'est contraire à nos plans, mais ils sont convaincants et nous, on a envie d'être avec des hommes, juste une fois. On pose deux de ces garçons au Majesty et on parle à l'Antarès.

Un vendredi soir.. La mort. Le désert. C'est gratuit notez, alors on est plutôt satisfaites nous ! Nous seuls sur la piste, remarquez, on était à l'aise. Et puis on s'est quand même franchement marré ! Gloire au DJ, version JeanEdouard du Loft, en moins dégourdi, avec la mention PLAYBOY sur le tee-shirt. A peine 16 ans, il rougit quand on le regarde. Faut dire qu'on se fout un peu de lui aussi. Le pôovre.
Chris danse un zouk avec le petit brun qui lui plaît. J'inspecte. Le beau qui me plaisait est parti s'allonger sur une banquette et dort confortablement. C'est la bière ça, mes p'tites dames. Je crève d'envie d'aller le réveiller, mais "ça ne se fait pas". Tant pis, on va pas se gâcher la vie pour un homme qui sait à peine votre prénom. Nempêche, Chris va demander à son collègue le number phone de son gentil gars, et celui du dormeur pour moi. J'mets une option dessus, au cas où on ressortirait sur Limoges très prochainement.

A 5h, on se sépare. Le DJ ne balance sa musique que pour nous, et il a l'air franchement contrarié. Quitte à enfiler sa doudoune pour qu'on dégage plus vite ! Il fait un froid mortel sur le parking, alors on se frôle vite fait, le temps de se faire la bise. J'tente même pas le dérapage avec l'endormi à peine réveillé. Je le connais à peine, et je n'ai pas bu assez pour prétendre être saoûle. On remettra ça, disent-ils. Une promesse est une promesse...

La vie est belle. Les oiseaux chantent même sous la pluie. L'homme a peur de la femme trop aventureuse, même quand elle n'agit que par pure gentillesse, sans mauvaises intentions. C'est ainsi au XXIè siècle. La femme ose, l'homme dispose. Ou ne dispose pas, c'est selon.
Mais la roue tourne, un autre disposera, bon gré mal gré.

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lundi 27 janvier 2003 à 23h03
J'avance et toi tu recules.
"De ces mots qu'il suffirait de dire pour changer la face du monde et rompre la glace. De ce message que je pourrais laisser sur ton répondeur, juste parce que ce soir, j'aurais envie de te dire certaines choses. De ce pas en avant que je pourrais faire, et que je ne ferai pas. "

Vieux souvenir retrouvé dans ma boite en carton sous le lit, entre les photos de terminale et les mots des copines. Il s'appellait Nicolas. Même que je n'arrive pas à lui mettre de pseudo, à lui. Tant pis. Si tu me reconnais Nico, fais-moi signe !
J'étais un peu amoureuse. Ou disons qu'il me plaisait énormément. Physiquement, il avait un quelque chose très léger du "bad boy", du mauvais garçon, et comme tout mauvais garçon, il était expert dans le brisage de coeur. On trainait tous ensemble, lui, moi, nos amis communs. J'ai toujours voulu lui faire comprendre qu'il me plaisait, et le bon moment ne sait jamais présenté. J'ai appris à le connaître, séducteur, infidèle, grand coeur pourtant.
Un jour, il est sorti avec une de mes meilleures amies, qui elle, n'était pas au courant que Nico me plaisait. Ils ne s'aimaient pas, mais peu importe, ils étaient ensemble quand même. Alors je me suis écrasée. Et l'année s'est fini, et on a eu notre bac, et on s'est sauté dans les bras en hurlant, et on est parti chacun de son côté.

Bilan de mes amours. Désastreuses. De la facilité que j'avais à m'attacher aux gens, avant de vivre ma grande histoire d'amour. De toutes les fois où je me suis mangée des murs, à croire qu'à 15-16 ans on peut tout attendre de quelqu'un. De tous ces jours où j'ai pleuré pour des hommes qui n'en valaient pas la peine. On se dit que plus tard, ce sera différent. Il le faudrait, effectivement. Tentative de se construire une carapace. De se montrer forte même quand quelqu'un vous déçoit, vous blesse.
Et puis, se récréer une vie. Dans d'autres hémisphères. Réapprendre à faire confiance, en douceur.
Faut que je m'en persuade... Tous les hommes ne sont pas des lâches.

Bonne nuit mes petits loups,
*Etoile*

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mardi 28 janvier 2003 à 21h02
Ô Internet, quand tu nous tiens...
Reçu ce matin mon relevé de compte. J'ouvre toujours l'enveloppe en premier, vu que j'ai un chouilla peur des bonnes surprises version Crédit Agricole. Ben là, pour une fois, on m'a pas loupée.
Pan, pan ! Fusillée dans le dos par M.Wanadoo qui, lui, tire décidément plus vite que son ombre ! Je découvre que ces monsieurs m'ont prélevé 130 euros ( 130 euros !!! ) au 15 décembre. Comble de l'erreur, je ne paye habituellement pas par carte mais par chèque ! Cherchez l'erreur...
Après un 1/4 d'heure de gros stress & la consultation du wanadoo.fr, je ne comprends toujours pas. Alors je prends une grosse bouffée d'oxygène et j'appelle le service clients.
S'il y a bien un truc que je déteste, c'est les services clients " Wanadoo Bonjour, ne quittez pas ! ". J'quitte pas, mais rendez moi mon pognon, merde ! J'suis qu'une pauvre étudiante qui a même pas droit aux bourses moi ! We can be hero, just for one day me chante leur répondeur à deux balles. Héros en escroquerie devraient-ils rajouter.. Déjà qu'ils nous tarifent super cher le hors-forfait ! Et leur service cilent n'est même pas un numéro vert.. mais bien un bleu, à 0.15 centimes la minute. Groumph. Rien que de revenir sur cette épisode encore frais, je sens que ça bout à l'intérieur... lol
Toujours est-il que cinq minutes de répondeur plus tard, on me passe une hôtesse à l'accent fortement étranger, type grec.
- Bonjour, je peux vous renseigner ?
(Ben oui, j'ai quand même pas appellé rien que pour ta belle voix! )
- Votre numéro de compte ?
- 1250...
- Vous dites ? 251360..??
- Euh, non, pas tellement : 1250...
- Ah oui, Patricia Durand .
- Euh... Non : 1250..
Cinq minutes plus tard :
- Alors mademoiselle M.. Comment puis-je vous venir en aide ?
Sa voix me stresse, on dirait qu'elle bouffe du malabar ou un truc comme ça. Je lui explique brièvement le problème. Qui dit brièvement dit...
- Pardon, vous pouvez reprendre depuis le début, j'ai pas compris...
Je craque. Je l'insulte. Ou plutôt, j'insulte " la bande de cons qui travaille pour ce Wanadoo de merde". Mhh. Je me dit que c'est probablement une gentille fille dans la vie, qu'elle vit dans un HLM avec ses six mômes mais quand même.. Elle bosse chez Wana, flûte, faut qu'elle assume !
Au bout de cinq autres minutes, elle trouve tout de même l'explication de mes "ennuis" comme elle dit. 130 euros, un ennui, mais bien sûr... Pour faire vite, disons que j'ai eu 2 abonnements de 2001 à septembre 2002. En septembre, j'ai résillié d'abord par téléphone ( à ce même service clients..) puis par courrier l'un de ces abonnements, lequel était donc habituellement prélevé par carte. Mi-septembre, courrier de wanadoo me confirmant la résilliation dès début octobre. J'ai donc viré code et mot de passe de mon ordi et n'est plus utilisé ce compte depuis le 30/09.
Or, m'explique la pouffe au bout du fil : Wanadoo ne m'avait pas envoyé de mail. Le courrier de confirmation ne confirme rien, c'est le mail qui confirme tout (sic).
- Avez-vous reçu ce mail ?
- Ben, c'est à dire que, voyez-vous, je reçois en moyene 300 mails par semaine alors ceux de Wanadoo !
- Concentrez-vous..
De toute façon, ça ne change rien. Pour ma part, un courrier EST un courrier, fallait pas l'envoyer si l'abonnement n'était pas résilié ! Ben la dame, elle est pas d'accord. Elle me reproche même de ne pas avoir reessayer de me connecter en octobre sur le fortait prétendument résilié.
Je gueule que je veux et z'exige le remboursement. Surtout que Wanadoo, au lieu de me prélèver 20 euros et quelques en octobre, puis la même somme en novembre etc. m'a prélevée les 6 mois ( de septembre à février !) à la fois !! Et bien sûr, c'est moi gentille cliente qui aurait du me rendre compte de l'erreur, mais où on va là.. ??
A force de m'entendrez gueuler que je veux mes sous, elle me passe le service "réclamations".
Après dix minutes de "tulululutt, ne quittez pas. Un conseiller Wanadoo va prendre votre appel ", un jeune homme à la voix fort charmante me répond. Je reprends ma voix douce, me calme, et lui demande si sa collègue l'a mis au courant de la situation.
- Non.
- Bravo le suivi ... Mon numéro de client est le.... et voilà ce qui m'arrive...
Comphréensif, le jeune homme. Il me confirme qu'effectivement, aucune connexion n'a été enregistrée sur ce compte depuis fin septembre, niet, que dalle, pas la moindre minute. Il me confirme égalément que l'erreur vient d'eux : pas de mail de confirmation d'une part, et pas de prélevement avant décembre et donc impossibilité pour moi de comprendre l'arnaque. Il finit par me proposer le remboursement.. sous HUIT semaines ! Faut pas être pressée pour revoir la couleur de son blé !!

Bilan, une heure de communication. Soit 9 euros. Neuf euros qui eux, ne me seront jamais remboursés, tout comme ma montée de tension d'ailleurs...
'tain, y ont de la chance que dans mon profond Périgord je ne puisse pas être raccordée à l'adsl !

Wanadoo c'est tabou on en viendra tous à bout. Groumphhhhh.

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mercredi 29 janvier 2003 à 15h08
Pourquoi.
Pourquoi. Je sais pas trop. Je m'échappe.
J'ai retrouvé mes vieux brouillons qui me tenaient lieu de journaux intimes. Difficile de se retrouver à travers des mots qui sonnent creux, mais j'avais treize ans vous comprenez, et l'adolescence ne m'a pas gâtée. Pas gâchée non plus, puisque j'en suis là, mais les histoires de ce temps me laissent un goût amer.
Quel jour tu as commencé à vivre Jess ? Le matin où tu as croisé son regard à une table de resto, ou bien ça remonte à plus loin ? Difficile de se re-projeter dans tout ce fouillis, et c'est probablement pour ça que Chris dit que j'ai changé.
Non mais elle s'attendait à quoi ? Que je reste la gentille jeune fille qu'on ne remarque pas, celle qui ne parle pas ? La gentillesse, ça me bouffe trop. Je suis pas une garce, mais pas une gentille fille non plus. Moi aussi je me plante, et même souvent. Même en amour, que veux-tu. Mais je suis contente de ce que je suis arrivée à faire de ma vie, et qu'est-ce qu'elle peut y comprendre elle ? Quand on s'est connu, j'étais déjà différente. Passe-partout et passe-temps à la fois. Elle m'a pris avec mes défauts aussi, c'est un peu ça l'amitié finalement. Et elle voudrait que j'admette une idée bien à elle, que je suis toujours la même. Pas vrai, pas vrai. Ce qui ne nous tue pas nous rend fort... Et forcément différent. Et si ce passé de merde faisait ma force, qu'est-ce qu'elle peut y changer elle ? Elle ne me rendra pas mes quinze ans. De toute façon, je n'en veux pas. Je ne veux pas de ce reflet que me renvoyait les miroirs et les gens que j'aimais.
Je suis contente. La relation que j'ai avec mes parents évolue. Il reste des silences et des choses qu'on ne dit pas, des prénoms qu'on ne prononce pas et des tendresses que l'on ne se donne pas. Mais je sens que quelque part, eux comprennent, même s'ils ignorent tous les combats menés pour en arriver jusque-là.
Chris, faut pas que tu me détestes mais.. Il serait peut-être temps de grandir ma belle. De trouver un homme et de faire ta vie. C'est trop facile de me jeter tes amertudes au visage, tes phrases à la con sur les hommes. J'ai peut-être que 20 ans, tu te sens supérieure parce que tu en as deux de plus et alors ? Tu sais d'où elle vient la différence ? De l'importance que l'on accorde à l'amour... Et aux gens qu'on a aimé.

Ce n'est pas parce que je ne l'aime plus ou qu'il ne m'aime plus ou que nous nous sommes mal aimés que je vais lui casser du sucre du dos.

J'ai raconté à Chris, pour le journal intime pas si intime que ça. Du peu de personnes à qui j'en ai parlé, elle est la seule à avoir réagi assez négativement. C'est peut-être de déballage affectif, on est d'accord. Mais ça me regarde, non ? Je dispose de ma vie comme bon me semble, maintenant. J'ai droit de cracher mes haines et de faire l'apologie de mes amours, oui, j'ai droit. J'ai droit d'être un peu exhibitionniste, même si je déteste cet adjectif. Et vous avez le droit d'être spectateur. Le jour où ça me saoûlera tout ça, je rendrai les armes. Pour l'instant, je suis heureuse. Putain elle doit avoir du mal à comprendre le sens de cet adjectif, décidément.
A croire que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Sauf que l'autre, c'est ma meilleure amie, et là, les boules.

Pardon Chris. Tu veux pas qu'on parle de toi, je sais. Moi je voudrais que tu laisses mon passé de côté. Son prénom, tu n'as même pas le droit de le prononcer. C'est à moi tout ça, cette histoire, ces douleurs et ces moments de joie, ces tendresses et ses éclats de rire. A moi, tu comprends ? A moi. Et je ne te laisserai pas gâcher ça.

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mercredi 29 janvier 2003 à 22h04
Quelqu'un m'a dit...
Je me suis un chouilla fâchée après Chris taleur. Zut, je suis une pas gentille. Pas bien. Mais je le referai si le besoin s'en fait sentir. Faut pas déconner non plus, amie ou pas, y'a des trucs qu'on ne dit pas. Point.

Y'avait ma petite Carla tout à l'heure à top of the pops. J'ai zappé et je suis tombée sur son visage d'ange, ça m'a redonnée le sourire, tiens. Je crois que si j'aimais les filles ( j'ai dit "si", hein ! Tss tss.. Allez pas vous imaginer des trucs !) , je voudrais que mon amoureuse lui ressemble. Qu'elle ait ses grands yeux bleu gris, et qu'elle sache écrire comme ça, et qu'elle ait cette petite voix éraflée, et qu'elle sache gratter sa guitare aussi. Finalement, je me dis que j'aurais pû lui écrire ses chansons, ses textes on dirait de l'"Etoile", ni plus ni moins. C'est peut-être pour ça qu'elle me touche. Je vais d'ailleurs mettre les paroles d'une chanson de l'album pour ma petite So, sur mon forum.. J'ai pensé à toi quand je l'ai entendu, le titre c'est "Raphaël".. Lol. Désolée ! Mais la chanson est jolie.

Là j'écoute un de mes cds fétiches, la B.O d'Amélie Poulain. Je suis du genre un peu "addicted" (accro, en français) : quand j'aime un truc, j'aime à fond. C'est comme une romance sans paroles ce petit cd là. Qui interpelle notre part d'enfance... Bref, je vous le conseille.

A propos d'enfance, je vais samedi au loto organisé par l'école de mon village. Je suis contente, d'autant plus quil est possible qu'on me propose d'accompagner les enfants lors de leur séjour découverte dans les Pyrénées ce printemps. Je lâcherai volontiers mes cours pour quelques jours, histoire d'être avec des enfants. J'ai passé une semaine de stage avec eux en Septembre, et j'ai adoré. J'ai suivi les CM1/CM2 et leur instit', assise au fond de la classe. J'ai écouté, regardé, contemplé parfois. Je suis un peu retournée en enfance, tout en devenant un peu leur grande soeur pendant les récrés et le substitut de leur instituteur pendant certains cours. Le tout avec ravissement. Le dernier jour, ils m'ont offert un diplôme fait par leurs petites mains, " stage réussi" et ils m'ont dit qu'ils aimeraient que leurs enfants m'aient comme institutrice. Euhhhh je fais si jeune que ça ? smile.gif) Depuis, ces gamins me sautent au cou quand ils me croisent dans la rue. Aucun d'entre eux n'a oublié mon prénom. Pour eux, je suis " la fille qui va à l'université".. C'est mignon tout ça.
Et Samedi soir donc, je vais revoir toute "ma" classe, et coller des bisous sur chaque joue. Je suis contente. J'ai loupé leur spectacle de Noël à cause de mes examens, et ma petite voisine m'a dit " Ohh, on était triste de voir que tu n'étais pas là". C'est vrai, et je l'étais de ne pas avoir tenu ma promesse. Alors là, pas question que je loupe la soirée ! En plus y'a un lecteur de DVD à gagner, ça me serait utile et ça sonnerait comme un cadeau d'anniversaire finalement. Hein ! Avec la chance que j'ai en amour, je peux bien gagner au jeu !
Et puis.. J'aime bien les lotos. On voit des gens du village, souvent les mêmes. Peu de jeunes, puisqu'ils sont tous partis. Mais des gens chaleureux, des gens d'ici, qui ont connu mes arrière-grands-parents et mes grands-parents. Et puis il y aura mes cousines avec nous. Elles sont extras, mes cousines, et surtout, elles viennent de Russie. Oui, oui ! Ma petite cousine a 17 ans, elle est belle comme un coeur, avec des yeux légérement bridés et des cheveux blonds. Elle parle un français parfait, sans une pointe d'accent et sans une faute d'orthographe. Exceptionnel ! Son amoureux est un très gentil garçon. Qui a des gentils amis avec qui j'ai traîné un peu cet été. Et la maman de ma petite cousine est couturière, elle a un vrai don, et un sacré caractère aussi. Elle est venue de Russie il y a neuf ans, avec sa fille, pour épouser mon cousin, veuf d'un premier mariage, et éléver la fille de mon cousin qui a le même âge que moi. Mais elle, je n'ai plus de nouvelles. Elle s'est tirée de chez elle, pour un mec dont elle est l'esclave. Bref..

Valà, le CD d'Amélie se termine et moi, je vais... Valser.A plus mes p'tits loups.

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jeudi 30 janvier 2003 à 14h02
Excessive ?
Y'a Carla qui me chante dans l'oreille qu'elle est excessive. Ben ça tombe plutôt bien , moi aussi.

Excessive en amour. Bon, ça s'explique.
En amitié. J'admets. Je suis même exigeante, parfois.
En écrits. De la prolifération du "je" étoilesque. M'en fous, z'avez qu'à pas lire.
Dans mes opinions. Pas extrémiste, mais j'ai des convictions sur plein de choses tellement que ça saoûle mes parents. Sauf sur la politique, où je suis convaincue de la connerie de tous ces gens-là qu'ils soient de gauche ou de droite.
Dans mes mots. Je suis un peu vive dès fois, et j'abuse du superlatif.
Dans mes passions. Quitte à aimer faire quelque chose autant l'aimer à fond.
Dans mes heures passées sur Internet. J'suis sur l'banc des accusés, mais j'aime ça messieurs les jurés !
Dans mes lectures. J'aime. Alors !
Dans l'écoute de Carla Bruni. Je veux apprendre tous ces textes par coeur pour les réciter à mes petits-enfants. Naaaa !

Je suis excessive
J'aime quand ça désaxe
Quand tout s'accèlère
Moi je reste relax

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jeudi 30 janvier 2003 à 23h00
La neige.. émoi.
Je fais donc partie des 3% de français qui trouvent que la neige c'est magnifique, superbe, fantastique, extracalifragilis comme dirait Mary Poppins. Constat amer. Il fait un temps superbe et les gens font la gueule. C'est typiquement français ça. Comment font-ils dans les pays froids, hein ? D'accord, ils sont équipés comme nous le rappelle TF1 mais quand même...
C'est beau la neige. Une fois, je me suis arrêtée sur une bande d'arrêt d'urgence, savez-vous pourquoi ? Pour contempler un magnifique arc-en-ciel qui se levait après deux heures de pluie battante. Oh je ne me suis pas arrêtée longtemps, juste deux minutes. Je me suis appuyée sur le capot et... On m'a klaxonnée. Comme si j'étais folle, bonne à interner.
Vous faites un voeu quand vous voyez une étoile filante ? Ou quand vous soufflez les bougies de votre gâteau d'anniversaire ? Ben moi oui. C'est con, hein. M'en fous, ça me fait avancer. J'aime les étoiles filantes, les arc-en-ciel, les bulles de savon. J'aime les flocons de neige qui se posent en douceur et s'entremêlent à nos cheveux. J'aime le blanc de la neige, sa pureté intouchable, comme une sorte de virginité éternelle. Je n'aime pas quand mon père gueule "putain de neige". Et même qu'elle nous empêcherait de sortir, d'aller travailler ou faire les courses ? Et même qu'on déciderait de rester au coin du feu ce matin, lovée dans les bras d'un amoureux ?
Je n'aime pas la neige en ville. D'ailleurs, j'aime pas la ville. Mon oxygène dimininue considérablement au milieu des pots d'échappements. J'ai pris l'habitude de ma campagne stérile et paisible, voyez-vous... Des grandes étendues où pas une âme ne tremble, où les pensées peuvent s'enfuir au gré du vent. Des champs de blé. Des forêts où on s'égare si facilement, et des biches qu'on y croise en chemin si on est patient. Et la neige, dans une campagne comme la mienne, ça sonne comme un poème. Comme une chanson de Carla Bruni. Ca repose l'esprit, ça apaise. Et tu les entends rouspéter parce que la route est dangereuse. Sauf que, m'est avis que le danger vient plus du conducteur, de s'il sait maîtriser sa voiture ou non. Il n'y a plus d'accidents dans les Alpes en janvier qu'ailleurs, si ?
Je vais faire une lettre à monsieur Chirac. Pour une journée de congé les matins de neige. Comme ça ma mère arrêtera de tirer la gueule au premier flocon. Surtout qu'il ne neige qu'une fois tous les trois-quatre ans en Dordogne, alors, on va pas en mourir. On a survécu à la tempête de fin 1999, aux inondations, aux tourments météoesques. Alors, la neige...
D'accord, moi je n'ai rien à faire demain. C'est facile d'aimer la neige dans ses circonstances. Mais..
Je me souviens d'une histoire que me racontait mon grand-père à propos de l'hiver 43. Il l'a passé dans un camp, prisonnier, en Allemagne. Il faisait près de -30°, 25 cm de neige en moyenne par jour, avec une tranche de pain et un bol d'eau pour survivre. Et vous voyez, il s'en est sorti. Sans DDE, sans pneus-clous, sans gueuler. Juste parce que il avait la force, et qu'il trouvait beau d'être en vie quand tant de cadavres tombaient autour de lui.
En vie... Et la neige, c'est la vie.
Un jour, la planète se réchauffera. Les glaciers fondront, et 3/4 de la France sera imergée. Nos descendants, dans quelques millénaires ne connaitront ni la neige, ni le froid. Et ils parleront de la neige comme nous parlons de Jeanne d'Arc...

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samedi 1er février 2003 à 01h06
Février.
J'aime Février. Je suis contente qu'il arrive enfin. C'est un moi qui me plaît, il m'arrive des trucs biens en général. Bien sûr, il y aura des moments douloureux à passer.
Le 14. Il me reste 13 jours pour trouver un homme qui m'offrira des fleurs ! Panique à bord. Non, en fait, je m'en fous assez de la Saint-Valentin. Je ne crois pas à "LA" fête des amoureux. Je crois que quand on aime, c'est tous les jours qu'on doit célébrer son/sa chéri(e), pas juste une fois par an. Business is business. Mais bon, je n'irai pas jusqu'à refuser le bouquet de roses !

En exclu, les deux pires Saint-Valentin de ma vie :
2001- A Paris. Seule et désespérée parce que mon cyber-amant ne m'avait pas appellée. Je sortais avec un turc à l'époque, dans la plus grande indifférence totale. On s'était vu deux fois, et il voulait m'épouser. Même pas beau le gars, et franchement idiot. Il laisse un message sur mon biiiiip de répondeur : " bonne saint-valentin". Ben ouais, mais la Saint-Valentin, c'est quand on AIME et moi JE NE T'AIME PAS. Et mon amour lui n'a pas téléphoné, et j'ai comaté toute la journée sur le divan de la personne qui m'hébergeait. Le soir, la copine qui m'hébergeait est partie diner avec son amoureux, et moi, je me suis retrouvée à regarder un film à la con qui se passait dans le désert avec la fille et le fils de ma copine et leur meilleur ami. Soirée de merde. Et trois jours après, je rencontrais mon ex.

1996 ( 13 ans..)- Le matin du 14, David, un de mes meilleurs amis, se plante devant moi, un écrin dans la main. Troublée, émerveillée, pétrifiée.
- Waouh...
Il ouvre l'écrin. Une jolie petite bague en argent, avec un coeur.
- Elle te plaît ?
- Oh oui, beaucoup !
- Tu veux bien l'essayer ?
Il me passe l'anneau au doigt, littéralement. Je ne sais pas quoi lui dire, je dois avoir l'air bête, pétrifiée de tendresse pour ce garçon.
- Elle te va bien !
- Oh, c'est vrai ? ..
- Tu crois qu'elle plaira à Sandra ?
-...
- Vous avez les mains aussi fines l'une que l'autre.
-...
J'ai couru aux toilettes et j'ai pleuré des heures. On m'a amené à l'infirmerie et j'y ai passé la journée. Sandra n'a pas aimé la bague, Sandra n'a pas aimé David et moi... Moi j'ai décidé de haïr la Saint Valentin. Ad vitam aeternam.

Autres Saint Valentin me revenant en mémoire..
-2000. Lucas me quitte au 31 janvier (tiens ! Trois ans aujourd'hui !). Je passe le 14 à pleurer, rupture impossible à digérer. Le 15, on se re-embrasse. Pour mieux se quitter trois jours plus tard, pour l'ultime fois de notre vie. Et il va se marier, chiotte !

-2002. Seule SaintValentin que j'aurais pû fêter. Manque de pot, je passe bien la soirée avec mon chéri mais à l'appart car le lendemain, c'est mon anniversaire et il n'a pas assez d'argent pour les deux évenements. Plus nos un an qui arrivait ensuite. Trop cher, mon fils. Alors je fais comme si, on s'en balance de la Saint-Valentin, c'est pour les connards qui ont besoin de se prouver leur amour mutuel, nous c'est différent, je le sais que tu m'aimes, je n'ai pas besoin d'un cadeau pour ça, ce n'est pas grave mon amour. J'ai eu un bouquet de fleurs au final. Mais j'avais presque réclamé alors...

Autre jour difficile de Février, le 17. J'y penserai forcément. Et je vais probablement saoûler les copines avec ça toute la journée. Cela aurait fait deux ans. Mais c'est quoi, deux ans ? Ca n'a aucun sens, les anniversaires de "premier baiser", si ? On finit par oublier le jour... L'heure... Le lieu... L'ambiance... Les gestes de l'autre... Je sais que ça va être dur. Forcément. Plus ça approche, et plus je le sens. Je me demande juste si lui va y penser, s'il va voir mon visage quand il fera l'amour à sa nouvelle amoureuse. S'il se souviendra de notre premier baiser, première nuit, premier réveil, premier petit-déjeuner. Un Samedi matin, à Austerlitz. Ou comment une gare pourrie peut devenir un endroit merveilleux et sublime. Enfin, il me reste 16 jours pour me préparer à cette journée de folie, hein.
Et avec un peu de chance, j'aurai tellement fêté mon anniversaire le samedi que j'aurai encore la gueule de bois le 17..

Cet après-midi, j'ai croisé le regard d'un beau p'tit gars, dans un lieu des plus insolites. Chez mon kiné ! Où je ne rencontre habituellement que des petits vieux ou des handicapés. Miracle, un joli garçon, qui me dit "bonsoir" avec un grand sourire et me suit des yeux le temps que je dise au revoir à mon kiné. J'y retourne même heure semaine prochaine. Avec un peu de chance, le gentil garçon aussi... N'empêche, de voir que même en jogging-baskets on me regarde ça me fait plaisir. Normal quoi. Pis en plus, il était beau ! Chouette, chouette, c'est le printemps qui s'annonce !!

Bonne nuit mes p'tits loups. Plein d'étoiles dans vos yeux...

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dimanche 2 février 2003 à 01h05
Désintox'.
L'histoire d'amour, la vraie, celle qu'on vit à cent à l'heure, s'infiltre sous la peau, dans nos veines, partout.

J'ai beau cherché, je vois pas. Je comprends pas. Je viens de retrouver quelques textes, série "à mon amoureuse". Ecrit par un amoureux qui semblait croire à ce qu'il écrivait. Je ne comprends pas où et comment l'histoire a dérapé. Je sais pas. Sentiment terrible d'impuissance.
Parfois, j'aurais envie de lui envoyer un mail. Pour dire quoi ? "Coucou c'est moi ! " ? Putain, il faut vraiment que je me fasse à l'idée que pour lui, je suis la salope qui l'a largué. Faut vraiment que je m'y fasse.
Auré dit que c'est plus facile de quitter que de se faire quitter. Je sais pas. Possible. Peut-être que sur le coup, on a l'impression de maîtriser, de diriger notre vie comme on l'entend. J'en sais rien, je n'arrive pas à me rappeller ce que j'ai ressenti à l'instant où j'ai décidé que tout était fini. Il y a comme un trou dans l'histoire, un passage à vide où j'allais pourtant bien, mais dont je ne me souviens plus.
J'essaye de me souvenir ce qui a dérapé cet été. J'ai repensé à ce garçon, gentil garçon, rencontré à la piscine de mon patelin. J'étais encore avec mon ex à l'époque et ô stupeurs, ô tremblements, je me suis fait draguée. Un beau militaire, brun, qui s'est intéressé à moi en me posant de vraies questions. Un ami de ma cousine, et il lui a glissé à l'oreille "elle me plaît drôlement ta cousine". Ma cousine, avec sa fraicheur habituelle, vient s'asseoir à côté de moi sur la serviette, et me répète ces mots. Je suis troublée, contente. Je passe l'aprèm à discuter avec lui, sur nos serviettes. Et puis le soir, je lui dit que j'ai un chéri et refuse son invitation à prendre un pot le lendemain. J'étais mal, bizarrement. Et le soir, j'appelle mon chéri et je lui raconte. Au lieu d'être jaloux, il me dit " Ben fallait y aller". Voilà. Moi je m'inquiètais de ce qu'il penserait, et voilà. Je n'ai pas revu le garçon. Il est dans sa caserne maintenant. Et moi, je suis une jolie idiote de n'avoir pas compris que l'histoire se finirait un jour. Qu'il le voulait lui, à sa facçon, mais sans prendre la décision. Idiote aussi d'avoir dit mille fois à ma mère "Mais c'est l'homme de ma vie, voyons ! ". Ouais...
Je crois qu'Auré a raison. Je ne pourrais sans doute pas redire cette phrase avant des années, même si je rencontre quelqu'un avec qui je suis bien. Je ne suis même plus sûre de savoir dire "je t'aime" encore, ou d'être capable de le dire et de le ressentir en même temps. Je ne me sens plus capable de promettre quoi que ce soit. Creuse. Même si je m'améliore..
Je ne sais pas combien de temps il va me falloir. Des mois. J'ai voulu bouclé ça trop vite, voilà le revers.
Pour ceux qui arrêtent de fumer, de boire, de se droguer, on vous propose mille cures, mille remèdes. J'voudrais bien prendre un aller simple pour une cure de désintoxicamour, moi.
Je ne sais pas pourquoi je pense à lui ce soir. Peut-être parce que j'ai passé ma soirée à comater, à regarder la neige tomber. Je ne suis pas allée au loto comme j'avais prévu. Ils ont annulé à cause de la neige... Un rien pertube la tranquilité ici.
Si vous avez une adresse pour la cure, faites-moi signe. Toute proposition sera étudiée de près..

Bonne nuit mes petits loups. Que la vie prenne soin de vous.
*Etoile*

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dimanche 2 février 2003 à 02h03
Non, non
Je ne suis pas désespérée.
Tout juste un peu désespérante.

Pfff. J'ai de la peine pour ma pauvre âme de fille meurtrie, j'vous jure. Et pourtant, j'aime pas compatir.

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lundi 3 février 2003 à 01h00
J'irai au bout de mes rêves....(si, si !)
Voilà. D'ici moins de douze heures je saurai si j'ai réussi mes exams ou pas. Je peux pas dormir.
Les résultats me stressent autant que les exams en eux-mêmes. Et vu le fiasco attendu à certaines, faut pas que je m'attende à des miracles.
J'ai toujours bien marché "à l'école". Fierté de mes parents, de mes insituteurs, plus tard de certains de mes profs. Vous vous demandez peut-être d'ailleurs par quel miracle je me retrouve en licence à pas encore 20 ans. L'explication est simple. En CM1, j'étais dans une classe à deux niveaux, avec les CM2. Je m'ennuyais, j'étais la meilleure des CM1, j'avais toujours fini les exercices en premier, et je levais toujours la main. Un jour, octobre probablement, l'instit' me propose de faire les exercices avec les CM2. Ravie, surtout que mon amoureux était en CM2, j'accepte. De fil en aiguille, je me retrouve assise à côté d'un CM2, à faire les lecçons des CM2. En décembre, l'instit' propose à mes parents de me faire passer en sixième. J'étais aux anges ! Pas réellement consciente de "l'opportunité" comme on me disait, mais heureuse.
Je suis donc entrée en sixième à 10 ans et demi. Et j'ai souffert. Se battre, toujours, sans cesse. Pour prouver aux autres qu'on vaut autant qu'eux, pour prouver aux parents qu'ils ont eu raison d'accepter la proposition de l'instit'. Toujours travailler dur, pour une bonne note. Et entendre sa mère dire "C'est bien". Juste bien, car les parents deviennent exigeants au fur et à mesure. Ils le sont encore aujourd'hui, mais c'est différent car j'ai les moyens de me défendre. A onze ans, je savais pas faire.
La sixième a été difficile. Je pesais 35 kilos vous comprenez, j'étais un petit bout de gosse, moi. Je ne voulais pas embrasser les garçons, je ne voulais pas tricher en dictée, je ne voulais pas insulter notre pauvre prof de français, je ne voulais pas être différente. Et pourtant... Je ne voulais pas qu'on me déteste. Qu'on me réplique sans cesse que j'étais trop jeune. Trop jeune pour embrasser Vincent, trop jeune pour assister aux conversations de la bande à Laurène, trop jeune pour porter des soutien-gorges. Car en plus, pour couronner le tout, j'avais le corps d'une enfant. Et je l'ai eu longtemps. J'ai eu des seins quand les autres filles avaient leurs règles, et mes règles quand les autres filles couchaient. Pas l'idéal pour se faire des amis dans une société adolescente pour qui la plus petite différence est un sujet de raillerie.
J'ai essayé de coller au moule. J'ai volontairement raté quelques interros, pour faire comme les copines. Sauf que je prétendais n'avoir pas révisé. Ma mère gueulait, et j'étais doublement malheureuse. En cinquième, j'ai même passé l'année à donner les réponses de grammaire à Aurore, la cancre de la classe. Je lui passais des petits papiers pendant les devoirs, tuméfiée jusque dans l'âme à l'idée de ce qu'elle pourrait penser si je refusais. En échange ? Elle prenait ma défense, de temps en temps.
La fin du collège a été moins difficile. Premiers amours, premèires vraies conneries. J'ai lâché l'école, au profit des sorties et déconnades en tous genres avec "mes amies" de deux ou trois ans mes aînés. Je me débrouillais pour avoir la moyenne partout, juste un 11 ou 12. Quand j'aurai pu faire mille fois mieux. Je n'avais pas envie de me forcer. Pour faire plaisir à qui ? A une mère qui me reprochait le complexe d'infériorité de ma petite soeur ? Sûrement pas.
Car oui, ma soeur a été gravement pertubée. Des années durant, elle m'a haï, car j'étais " la bonne élève". Des années de psy, où on me rejetait inconsciemment la faute, à voix basse. Mes parents ne devaient pas me dire "bravo" quand je décrochais un 15, ou ma soeur risquait de baisser les bras. Alors, on ne disait rien. Un bon bulletin, c'était normal pour "une fille comme moi".
Au lycée, je me suis accrochée, sans forcer. Se maintenir à la surface. Toujours l'image de la bonne élève, celle qui comprend tout plus vite que les autres. C'est comme un tatouage à vie, où que l'on aille, ça reste coller à votre peau. J'ai eu mon bac. Moi-même, je n'y croyais pas. J'ai eu 10.6 de moyenne, je crois. J'avais travaillé, bien sûr, mais sans motivation. J'avançais, sans comprendre le sens de tout ça.
La veille de la première épreuve, celle de philo, grande panique. J'ai compris le non-sens, j'ai eu peur. Au lieu de réviser, j'ai réfléchi et j'ai décidé au bout de cette réflexion de ne pas me présenter aux épreuves. J'avais estimé qu'il était temps de rattraper mon année d'avance, de me repositionner dans la masse, de prendre des nouveaux repères. Cette décision n'était pas juste "un coup de tête" comme l'a pensé ma mère qui m'a bien sûr traité de folle. C'était la conclusion amère de 7 ans de décalage social. Sept ans où j'ai été mal, de différentes manières. On cherche à se prouver qu'on est semblable aux autres, sans comprendre que de la différence naît la richesse. Et puis, un ami m'a appellée. Et lui, avec sa force, il a su me convaincre d'aller à l'épreuve, juste pour voir. Le reste a suivi, les épreuves se sont enchaînés, et j'ai fait ce que je pouvais.
Je n'ai donc ressenti aucune fierté à dire "j'ai eu mon bac". J'avais honte, même, quand je regardais ma meilleure amie qui s'est tellement rétamé qu'elle n'a pas même pas eu accès à la repêche. Et moi, malgré mes conneries, je m'en sortais, j'allais aller en fac, prendre mon indépendance...
J'ai appris le sens de l'effort en fac. Là où tous les autres décrochent, moi j'ai accroché doublement. C'est différent la fac, l'image que l'on projette l'est sans doute aussi. Les barrières sont différentes, déplacées, hors-temps. J'ai appris à me motiver. A passer mes nuits sur des cours à potasser. J'ai appris à avoir confiance en moi, à me fier à mon instinct de littéraire. J'ai appris à donner un sens à ma vie, et à ce que j'étudie. Evidemment, j'adore ce que j'étudie, ce qui aide. Mais il y autre chose. L'envie d'avoir un métier, d'enseigner, et le plus rapidement possible. Avant, plus jeune, c'était comme un rêve qui se dessinait dans la brume. Aujourd'hui, c'est plus palpable, plus réalisable, plus concevable. Au bout de mes doigts, poresque. Même si ça prendra du temps, encore, le jeu en vaut la chandelle. Il FAUT que je réussisse mes exams. Et je vais réussir, forcément.
Je suis une bonne élève. lol
J'ai bien travaillé tout ce semestre.
Et puis je ne peux pas foiré et les amours et les études, ça fait trop.
Et puis je suis un peu comme Jeanne d'Arc, j'ai envie d'aller jusqu'au bout.
Conclusion du monologue di'ici a few hours.

Bonne nuit mes p'tits chats,
*Etoile* qui vous aime, à sa manière.

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mardi 4 février 2003 à 00h04
*Pourquoi ça grésille sur la ligne ?*
A partir d'aujourd'hui, je mettrais deux étoiles dans mes titres - une au début, une à la fin - un peu comme les chapitres de Daphné, histoire qu'on sache direct l'auteur sans avoir a cliqué sur la page. Pis ça fait joli...

Je n'ai pas reçu le courrier de la fac. Qu'ils aillent se faire foutre !! Je suis prête à parier que je ne recevrai rien d'ici deux ou trois jours mininum. La prof de latin vient juste d'accoucher, alors d'ici qu'elle corrige les copies... Et zut ! C'est pénible d'attendre. Attendre le facteur. Attendre le bus. Attendre le printemps. Attendre l'homme de sa vie. J'aime pas attendre, et pourtant, je suis de celles qui attendent souvent. Je laisse venir. J'aime pas provoquer le destin. Ou alors, juste un peu... Mais comme quand j'essaye, ça foire et je passe pour une allumeuse, je vais éviter dorénavant.

J'ai potassé mes concours toute la journée. J'avance bien, je suis contente. J'ai bouclé la moitié de mon programme de maths. Il me reste le plus dur, la géométrie sad.gif Et les formules de volumes que ça fait 10 ans que ça rentre pas dans ma tête ! lol Ma petite soeur m'aide à comprendre les équations, j'ai honte. Et bien sûr, elle se fout de ma gueule. Elle prend sa revanche pour toutes les fois où je l'aide à ses commentaires composés... La dernière fois, j'ai fait du Baudelaire et j'ai eu 15. J'étais contente, moi ! Sauf que faut pas que ça devienne systématique, je veux bien l'assister, mais pas question de me taper tout le devoir ! Y'a pas marqué 'La Poste' là !

Vu un passage de "Y'a que la vérité qui compte". Pff, ça me déprime les retrouvailles bidon. Première histoire, un africain de 22 ans amoureux de sa correspondante française avec qui il correspond depuis 10 ans. Bah, ils sont mignons. Ca a l'air facile l'amour, présenté comme ça. La jeune fille est toute émue, bah, elle est amoureuse elle aussi et ils vont se faire des bisous en coulisses? Beurk, beurk ! J'deviens aigrie, par moments. L'amour des autres, ça me gave un peu. J'suis pas jalouse, même pas envieuse, c'est juste que dès fois, ça fait mal... Le couple suivant ? Rencontré sur Internet. Bingo. Je pense forcément à mon cyber amant, pas vu, pas rencontré, quel con. Et puis je pense à mon ex. Bien sûr. Forcément. Un jour, je vous raconterais. Tout de suite ? Ok my dear...

Disons juste qu'on se connaissait "virtuellement " avant de se rencontrer, et qu'il ne m'attirait pas spécialement, que je n'avais fait aucune projection sur lui, que dalle. Le pur hasard qui fait que je monte à Paris, que je lui en parle sur AIM et qu'il me dit "tiens, on pourrait prendre un café ?" Ouais, pourquoi pas ? Je suis là pour une semaine et je n'ai rien de spécialement prévu... J'étais pas super-emballée, très intimidée, alors je lui dis que ZZ, la personne qui m'hébergeait, aimerait venir avec nous pour le rencontrer aussi. ZZ était aussi une fille rencontrée sur le net. Elle m'a hébergée sans que l'on se connaisse. J'ai débarqué chez elle, comme ça. Je suis cinglée, je sais. J'aurais pû tomber sur une folle dingue. Ce n'était qu'à moitié le cas smile.gif) Finalement, mon ex propose un restau, ça fait mieux. Alors le lundi midi, on se rend toutes les deux au rendez-vous avec cet homme. De lui, je ne connaissais que ce que des discussions sur un forum et quelques tchats peuvent vous apprendre. Je ne l'avais jamais vu en photo. J'ai pas craqué de suite, j'ai juste su qu'il me plaisait. Le reste, c'est notre histoire et je veux pas vous saoûler avec ça, mais il n'empêche que sans Internet, je l'aurais loupé... Et je vous aurais loupé vous, aussi smile.gif
Alors oui, on peut rencontrer des gens sur Internet. J'ai expérimenté deux choses : *l'amour virtuel, avec mon cyber-amant, et quoique j'en dise, malgré les peurs, c'était quelque chose de merveilleux et de très, très fort, que je ne revivrai jamais avec personne et *la rencontre, avoir en face de soi les personnes avec qui on a tant causé : mon ex, et des dizaines d'autres personnes de ce même forum, rencontrées quand j'étais sur Paris. Pas des gens de mon âge si vous voulez tout savoir, mais je m'en fous. Je n'ai pas besoin d'un chiffre sur une carte d'identité pour apprécier les gens. J'ai fait des bonnes rencontres. Ces gens-là ne me parlent plus aujourd'hui, ils ont préféré le camp de mon ex. Soit. Je savais qu'il en serait ainsi si on se séparait. Bien sûr, chacun était un peu "bizarre" à sa façon, comme disait ma mère. Mais moi aussi, je suis "bizarre", non ?
Ma mère n'a pas compris que je sois amie avec des gens rencontrés sur le Net. Pour elle, le virtuel est peuplé de salauds, de violeurs d'enfants, de pervers, de membres de secte X ou Y, de dérangés mentaux. Tout ça. Et moi bien sûr, comme je parle à ces gens, je suis folle aussi. Tant mieux, c'est délicieux, la folie...

Enfin voilà.. Internet est une façon nouvelle de rencontrer des gens, la version moderne du bal populaire. Et comme dans un bal populaire, on peut danser avec des gens biens comme avec des vrais salauds. C'est la vie, ma petite Maman... Internet n'est qu'un substitut de la vie.

Apologie d'Internet close. Je vais dodo.
Bisous mes anges.
*Etoile*

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mardi 4 février 2003 à 22h01
*Lost in Paradise*
Le temps passe un peu vite, non ? J'avais mille choses de prévu aujourd'hui, pff, encore une journée qui fout le camp. Mais qu'est-ce que 24 heures dans une vie, hein ? Rien, que dalle, alors c'est pas grave si j'ai glandé.
Je me suis levée à l'aube pourtant, réveillée par la complainte du phoque en Alaska : ma petite soeur est malade. Une grippe ou un truc du genre. Seulement aujourd'hui, elle avait 1) prévu de manger avec Antoine, son presque-futur amoureux, et elle a peur qu'il pense qu'elle l'a planté 2) contrôle de maths, et elle pense que la prof va croire qu'elle simule pour louper le devoir, ce que nous avons tous fait un jour ou l'autre... Alors forcément, elle faisait la gueule ce matin, surtout que le médecin l'a gavée de médicaments. J'sens bien qu'elle va me le refiler, avec ma chance !

Ah, un truc qui me gave.. Z'avez vu, sur TF1, entre le journal du 20 heures et la météo ?? 5 minutes appellées "moments de bonheur" où un couple raconte comment ils se sont rencontrés, demandés en mariage, etc. avec le moment du mariage filmé en sus. A la fin des 5 minutes, un coeur rose se dessine sur l'écran "Saint Valentin dans 9 jours". J'y crois pas ! On va donc se bouffer du bonheur mielleux pendant encore neuf jours ! Ca me saoûle tous ces trucs sur la Saint Valentin, du pure commerce. De l'amour en conserve, en préfabriqué. Bienvenue dans le 21ème siècle... Beurk.

Ce soir, coup de fil d'Auré. Ca m'a redonnée la pêche. J'ai récupéré mon emploi du temps par son biais. Convenable. On va étudier Alcools ( de Sir Appollinaire), je suis en extase ! Ravie et sur-ravie de faire enfin un truc intéressant, sur lequel j'aurai matière à disserter. Trop de bonheur. Je crois que ce semestre va être bien. Tant mieux, comme ça je ne penserai pas à ce qui n'est pas bien...
Auré a arrêté de fumer depuis quinze jours. Volonté et maîtrise de soi. Elle est bien, c'tte fille. Je sais pourquoi c'est ma copine smile.gif On a parlé de Chris, de sa crise qu'elle m'a fait vendredi soir. Auré en arrive au même constat que moi, c'est de la pure jalousie, du brut de pomme. Je crois que Chris ne se fera jamais à l'idée que moi aussi, j'ai une vie intéressante; qu'elle n'est pas la seule à avoir des trucs à raconter quand on s'appelle. Chris n'aime pas Auré. Dommage, moi je les adore toutes les deux. Auré n'aime pas Chris, mais juste parce qu'elle ne la connaît pas. Chris n'aime pas Auré parce qu'on fait des trucs ensemble, ne serait-ce qu'en cours.
Chris me rappelle parfois ma mailleure amie de première année de fac. Je vous parlerai d'elle une autre fois, elle mérite un chapitre entier ! Elle était jalouse de tout mec qui m'approchait, a tout fait pour que ça foire avec mon cyber-amant puis avec mon ex. Ultimatum " Si tu passes vendredi soir avec ton mec, on sera plus amies". Soit. Nous ne sommes plus amies. Je ne supporte pas ce genre d'attitude, je suis parfois trop intransigeante, maybe, mais c'est comme ça et pas autrement. Je me suis même demandée si elle n'était pas un peu amoureuse de moi. Bah, ça me fait froid dans le dos, tiens.

Valà, je vais sur Caramail maintenant. Salon "journalintime" ?? Si vous me cherchez, vous me trouverez.
Bisous mes anges, et une douce nuit à vous.
*Etoile*

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mardi 4 février 2003 à 23h09
*Le chat.. et moi*
Finalement, j'ai réussi à me connecter sur le chat de ce bon vieux Caramail. 'Suis allée dans le salon de Limoges, comme d'hab'. C'est rempli de ploucs et de pouffiasses, autant d'occassions de faire connaissance. J'ai vraiment accroché qu'avec un seul gars depuis toutes ses années internétales, on est resté longtemps en contact après un premier chat sympa, sur le site de fun TV. Il s'appellait Yannick. Mmmh. Yannick, si tu m'entends...

Ce soir, mon prétendant s'appelle Zeus. Enfin, de son pseudo. Garçon vide et sans conversation, c'est ennyeux à mourir... Je me la joue grande débutante ( "euhhh c'esyt la première fois que je tchatte") et lui se sent obligé d'être gentil avec moi.
-ASV ?
- Non j'ai pas l'ADSL
( j'peux être bête quand je veux !)
- Non non, ASV !!
- Ah, ca veut dire quoi ?
(Il réfléchit)
- Age, sexe, ville
- Age : 20 ; Sexe : non merci ; Ville : guéret, tu connais ? ( lol j'ai cherché le blède connu le plus répugnant possible)
- Euh non pas trop moi je suis de limoges
- Ah
- Tu fais koi dans la vie ?
- Je vends des tupperware chez les gens.
(lol. J'auyrais pu dire j'travaille chez FT, tiens !)
- Des quoi ????????
- des tupperware.
- C'est des produits de beauté ça non ?
- Non des boites de plastique pour mettre de la nourriture
- ah oui, je connais
(!!!! Ce garçon m'épate par son intelligence... Dis tu veux m'épouser ?)
Dis Etoile, t'as une photo ?
- Non.
( Crak.)
- Ah dommage. Tu as une webcam ??????? Que je puisse te voir ???
- Non. De toute façon, je baise pas.

Zeus vient de quitter le salon.
LOL. Désolé jeune homme...

Bon, à qui le tour ??

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mercredi 5 février 2003 à 23h06
*Et je cours, toute la journée*
Journée de malade ! Je suis exténuée, c'est le mot ! Levée depuis 6h30, comme à l'armée ! Rappellez-moi de me coucher plus tôt, zut smile.gif
Rendez-vous au dermato, j'ai accompagné ma grand-mère. Une heure de route et 25 euros pour un quart d'heure de consult' et un peu d'azote, y sont chiés les toubibs. M'enfin, ils font leur boulot... Tant qu'il y était, il a insisté pour m'examiner et m'a cramée le pouce à l'azote. J'suis trop stressée, ma peau prend bien les coups de stress... Dommage, ma jolie, mais faut souffrir pour être belle, gnagnagna. Toujours est-il que ce soir j'ai la main gauche qui me fait atrocement souffrir. Y'aurait-il un infirmier dans la salle ?
J'aime bien les infirmiers. Comme les garçons qui aiment bien les infirmières, pareil. C'est gentil un infirmier, quand il vous parle, c'est comme une caresse. J'aime bien les serveurs aussi, allez savoir pourquoi. Ils en ont un beau à Courtepaille, d'ailleurs, il faudrait que j'y mange plus souvent moi !
Après le médecin, on a profité qu'on était en ville pour faire du shopping. J'ai encore acheté 3 bouquins, tiens. Pas bien, j'ai plus de sous, vivement Noël ! Euh ?!! J'ai craqué pour la Conversation Amoureuse, d'Alice Ferney, depuis le temps que la couverture me tentait. Encore un truc sur l'amour, le bon ou le mauvais, forcément....
En ce moment, je relis avec une certaine avidité "Dans ces bras-là", de Camille Laurens, que je conseille à quiconque veut "tenter" de comprendre les méandres de l'âme masculine. C'est un peu ma Bible, comme l'Alchimiste, mais à un autre degré de spritualité. Comme le Petit Prince. Comme les Petites filles modèles. Comme n'importe quelle anthologie de poésie un peu décalée. Comme un bon journal intime.
A la librairie, ma grand-mère mez dit "Pascal Sevran ( waouhhh, écrivain de référence, of course. It makes me sick ! ) publie son journal intime, tu le savais , ". Non, et je m'en fous, mais là, je me dis... Si je me confessais , version Rousseau ? Si j'écrivais mes mémoires, hein ? Parce que finalement, ma vie est peut-être aussi intéressante que celle de Sevran, certes gentil garçon m'enfin !... Comme ça, j'aurais droit au tire d'écrivain, moi aussi ! Pas juste petit nègre, non non, écrivain, voire même avec un E majuscule. Pas écrivaine non plus, je n'aime décidément pas ce féminin là... Un écrivain, une écrivain. Un artiste, une artiste. Un professeur, une professeur. Un gars, un gars, comme y disent.
Nous avons donc lécher les vitrines, comme on dit dans un jargon plutôt dégueulasse. C'est quand même super crade, une vitrine de magasin, quand on y pense ! Alors lécher les vitrines, euhhhh, comment dire ? Ca m'dit trop bien, j'préfère les Banana Split. Bananana bananana. Et même que les brunes comptent pas pour des prunes !
L'après-midi, scénario catastrophe. Ma grand-mère a soudain un énorme bleu qui lui apparaît sous la joue. Le bleu devenant violet puis noir, j'ai sacrément paniqué ! Deuxième docteur donc, et 20 euros de plus pour un "Ne vous inquiètez pas, ce n'est rien". Euh, merci madame le docteur !
Ensuite ce soir je me suis collée à Montesquieu pour aider ma petite soeur. Beurk, beurk. Les lettres persanes n'est décidément pas mon oeuvre fétiche, et ça fait deux heures qu'Usbek me saoûle... Je suis exténuée, donc !
Pardonnez mon écriture décousue...
Pas envie de faire d'efforts pour bien penser bien écrire bien raconter tout mon creuset de pensées.
Dodo.

So, je pense à toi for your exams. Good luck ma belle ! Que la force ( et le savoir ! ) soit avec toi !

Bisous mes petits loups,
*Etoile* dodo à 23h, j'espère que je suis pas malade de la tête du cerveau , moi ! ^_^

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jeudi 6 février 2003 à 14h03
*Bijou, hibou, chou, genou*
Aujourd'hui est un grand jour !
Nan, pas de résultats d'exams.. J'ai arrêté d'y croire. Je verrai mon nom à l'affichage lundi, hopefully. Et sinon, tant pis, considérons que je suis la meilleure de ma promo et que, consequently, je ne peux qu'avoir réussi.

Non, non , aujoud'hui est une grande journée dans ma construction personnelle. Je suis une femme LIBRE.
Yay !

Vous vous souvenez des bracelets indiens que l'on se mettait au poignet en faisant un voeu ? Quand le bracelet rompait, le voeu se réalisait...
Ce matin, en me réveillant, j'ai constaté que je n'avais plus mon bracelet au poignet. Non un bracelet indien, certes, mais "the" bracelet, celui offert par mon ex lors de notre première semaine passée ensemble, en Mars 2001. Il devait valoir une fortune, en or blanc, acheté dans une bijouterie très "in". Un beau bijou, non merci pas pour moi, je préfère les trucs en argent à cent balles, mais merci quand même chéri, tu es un ange.
Voilà, c'est un truc tout con, tout symbolique, mais le bracelet s'est rompu alors que j'avais décidé de le garder à mon poignet... en attendant. En attendant quoi , je savais pas, mais je ne voulais pas l'enlever. Surtout pas.
Je l'ai retrouvé au pied de mon lit. Une maille a rompu. Pas question de le faire réparer. Je vais le mettre dans la boîte à souvenirs, avec ces putains de photos. Au milieu du reste, il aura sa vraie place.
Je suis contente. J'ai le poignet plus léger !

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jeudi 6 février 2003 à 23h02
*Pseudonyme-moi !*
S'il y a bien un sujet captivant à étudier sur le net, c'est le choix du pseudo. Je ne crois pas trop au pseudo "pris par hasard"... Si le mot vient, c'est que forcément, il éveille quelque chose en nous.

Mon premier pseudo, il ya fort bien longtemps, quand j'étais jeune, quand je ne connaissais rien au HTML et aux emails, mon premier pseudo donc était La Paisible. Mouais ! Comme si j'étais paisible, moi, hein ...
En fait, c'était une référence à mon émission fétiche, qui n'existe hélas plus, la Fun Zone, sur FunTV. Si vous aimiez, si vous regardiez, alors vous comprendrez le sens de l'adjectif. Et puis comme c'est joli comme mot, j'aimais bien ce pseudo.

Un jour, j'ai tout balayé. Pseudo & addresse email liés. Et je suis devenue Léda. Celle que je suis pour une majorité de mes ami(e)s internétiques. Léda, deux voyelles, deux consonnes, deux syllabes. A la fois concis et riche. J'appellerai ma fille comme ça, si quelque homme veut bien me faire un enfant. C'est pas juste un prénom, et d'ailleurs, il n'y a que 5 Léda en France. C'est aussi un mythe, que je vous raconterai peut-être si vous êtes sages. Une histoire sacrée. Et puis, il y a tout ce qui est lié à ce pseudo, ce que j'étais, ce que je ne serai plus, car Léda rêvait à voix haute, voyez-vous, et elle s'est trop souvent cassée la figure. Et puis, il y a ce second pseudo que l'on a trop souvent associé au mien, celui de mon ex, et comment il avait transformé Léda en un petit nom tout doux. Je fusse Dounette l'espace d'un matin, mignonne allons voir si la rose, mais la rose se fâne et il ne reste que les épines.
J'avais choisi ce pseudo en lisant ou relisant un bouquin sur toutes les conquêtes de Zeus. J'aurai pû choisir autre chose, Danaé, Aphrodite, Héra ou quoi que ce soit d'autre mais j'ai pris celui-là sans savoir qu'un jour et moi Léda et moi ne ferions plus qu'une. Un pseudo est plus qu'une seconde peau... Je serai le surmoi de ton ça... Voilà.
Ma mère m'appelle parfois Léda, quand il m'arrive de ne pas répondre à l'appel de mon prénom. Mes correspondantes m'appellent Léda. Et elles envoient leur courrier avec Léda à la place de mon vrai nom, je suis en totale connivence avec tous les facteurs du coin.

Après la rupture, je trouvais que Léda avait un peu pâlie, qu'elle n'avait plus l'éclat du diamant comme avant. Et puis Léda voulait un peu disparaître sous d'autres peaux et d'autres visages, d'où le pseudo "Etoile des sables", devenu Etoile tout court ici. Je me disais aussi que si lui tentait une recherche sur yahoo, il ne trouverait plus rien de Léda, et qu'il ne chercherait pas ailleurs. Car c'est aussi facile de se cacher, sur le net encore plus qu'ailleurs. Pourquoi Etoile ? A cause du Petit Prince, assis sur son mur, qui contemple les étoiles. Et sables en écho à ce même petit Prince, aussi perdue que j'ai pu l'être lorsque je suis tombée de ma planète où était si beau.

Quand j'écris un message sur un forum, je me surprends parfois à signer Léda. J'efface, je recommence. Comme avant, quand je signais de mon prénom et que les gens ne se rappellaient plus de mon prénom, tant habitués à Léda. Léda. Léda.

Oui Léda c'est moi non je n'ai pas changééééé
M'enfin... C'est joli aussi, Etoile.

J'aime m'interroger sur le pourquoi d'un pseudo. Pourquoi ceci, pourquoi cela. Si c'est lié à un livre, à un film, à une anecdote, ou juste à une idée lumineuse. Je n'aime pas connaître les prénoms des gens dont j'aime le pseudo. Ce serait comme leur dire "Vas-y, déshabille-toi". Je n'aime pas qu'on me demande mon vrai prénom. Mon prénom, c'est Léda. Point. Sur le chat, c'est une des premières questions, ça me saoûle. J'réponds toujours Léda, et ne demande jamais "et toi ?". Ca ne m'intéresse pas.. Je préfererais savoir par quelle saugrenue prétention mon interlocuteur de lundi soir a choisi de s'appeller Zeus plutôt que Tintin ou Milou ou Grosnaze....

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vendredi 7 février 2003 à 01h04
*Psstttt... ( lisez pô, c'est privé !) *
J'ai passé une très bonne soirée...
Merci à toi petite cagouille smile.gif
Bisouilles... et bonne nuit à vous tous.
*******
*Etoile*
*******

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vendredi 7 février 2003 à 15h09
*Joue pas...pas avec moi..*
Après-midi au soleil. Je me connecte.
Dès fois, je sens bien qu'il ne faudrait pas, que je ferai mieux de sortir prendre l'air. D'aller voir ailleurs si j'y suis.

Mon MSN clignote. M'annonce que mon ex cyber amant vient de se connecter. Et après ? Je peux décider de lui envoyer un message, de lui dire bonjour, ça va, et toi ? Oui moi ça va et toi ça va ma belle ?
Je peux le faire et je sais pertinemment que je ne le ferai pas. Parce qu'il n'a pas répondu à mon dernier mail. Parce qu'il ne m'écrit jamais pour me demander comment je vais. Parce que c'est lui, et que j'ai parfois du mal à faire la différence entre ce qu'il représentait avant pour moi, tout, et ce qu'il représente aujourd'hui, rien. Parce que je ne comprends pas bien les mécanismes de cet homme-là, j'ai jamais compris pourquoi ceci, pourquoi cela. Parce qu'il ne faut pas jouer avec moi, surtout pas..

Il n'est resté en ligne que cinq minutes. Pas assez longtemps pour que je me décide à lui envoyer un message. Je n'ai rien à lui dire, de toute façon. Pas envie de lui raconter ma vie, tiens, et qu'est-ce qui fait que je vous la raconte à vous, et pas à lui ?
Peut-on encore faire confiance à l'autre après les douleurs, même si on dit et redit "C'est différent "? C'est pas comme avant, c'est pas pareil, c'est différent. Peut-être, peut-être pas. Les sentiments reviennent parfois, pour lui ou pour un autre. On étouffe, c'est plus prudent.
Mais ce n'est jamais totalement différent, jamais...

Je songe que peut-être... Tu es là, dis ? Dans ce lot de lecteurs anonymes ? Tu me regardes me débattre dans mes envies passées de toi, et tu ne dis rien ? Tu me lis, et tu te demandes en quoi je suis différente de celle qui t'aimait ?
Ce serait bien typique de toi ça, voyeur, mais pas jusqu'au bout, pas jusqu'à l'assumer, faudrait pas déconner. Tu pousses le bouchon un peu trop loin, ma demoiselle. Tu m'en demandes trop.
Je sais, je sais, j'en demande toujours trop aux gens.
Tu me le dirais, hein, si tu étais là ? T'es pas si fourbe que ça quand même ?
J'oubliais. Le silence des agneaux, et celui des pingouins.

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samedi 8 février 2003 à 14h09
*Du vrai, du faux*
La grande question de l'authenticité.
Question que l'on pose aux auteurs : "Mais ce personnage, c'est un peu vous, non ?" ; aux chanteurs : "Mais cette chanson, vous la chantez pour qui ? Un hommage à votre mère peut-être ?" ; c'est le fameux "Déshabille-toi et je te dirai qui tu es".

Je ne vois pas le sens de tout ça. Si quelqu'un veut mentir, c'est son droit. C'est un peu léger de reprocher ça, quand on sait combien il est impossible d'être 100% honnête dans une vie, aussi fort qu'on veuille l'être et qu'on prétende l'être. Bien sûr, il y a mensonge et mensonge. Le tout, c'est d'être honnête envers soi-même en premier lieu.

Je ne mens pas. J'aurais pu. J'aurais pu inventer autre chose, quelque chose de beau, tiens, une jolie vie avec des paillettes et plein d'amours, d'amis formidables toujours présents, une famille fantastique, un job génial, un mari attentionné, des amants amoureux, trois enfants adorables, deux chats hors prix. J'aurais pu. J'y ai même pas songé un instant. Je ne vois pas trop l'interêt d'intituler ça sous le pompeux nom de "journal intime" si on ne se peint pas dans son intimité, peu ou prou, même si l'on ne dit pas tout. Le but, c'est quand même de parler de soi, non ?

Les métaphores, ah oui. Possible que je rallonge mes phrases dès fois, que j'emploie des jolis mots. C'est même pas par souci du beau, c'est juste que j'écris comme je pense, ou que j'essaye. J'utilise des mots qui me parlent, voilà. Je pourrais embellir. J'ai pas l'impression de le faire. Je suis même pas narcissique, et pourtant, ce journal est bien digne d'un être imbu de soi. Je demande même pas qu'on aime. Je préfère un "je n'aime pas" franc et appuyé que cent mille "je t'aime mais ceci cela".
Journal intime. Je tourne un peu à vide depuis que je suis en vacances, clouée derrière mon PC. J'écris parfois pour ne rien dire, et je déteste ça. Raconter ma vie, heure par heure, j'ai bu un café noir au petit déjeuner et j'ai reçu une lettre de Marie, non, vraiment, c'est pas mon truc. Même dans mes journaux intimes de gosse, je ne racontais pas ça, je parlais juste de mes envies et de mes désirs. Ce qui fais que quand je me relis aujourd'hui, je me souviens pas de ce qui s'est passé le 3 Mai 1993, mais je me souviens de ce que je voulaus plus tard de ma vie.
Journal intime donc, non pour raconter que hier, j'ai passé la soirée devant Arthur mais plutôt pour tenter de mettre des mots sur l'indicible, sur les douleurs, sur les silences, sur mon moi.
Et je ne vois pas comment je pourrai faire ça en inventant ou en embellisant. Non, je ne vois pas.
Ca me dérange un peu, j'avoue, qu'on dise de moi des mots sans queue ni tête, que j'invente, que je romance, que je trafique. Je n'aime pas ce débat là. Je me vois un peu forcée d'en parler, mais j'avais déjà envisagé cette possiblité alors...

Comme dirait Chris, ce journal, c'est du déballage affectif. C'est pas juste du "je te raconte ma vie". Désolé. Effectivement, j'étale mes états d'âme comme une vendeuse de fruits et légumes qui mettraient ses produits frais sur son étal, au désir du client. Oui, au désir du client... Un peu comme une prostituée, finalement.

Je m'égare, je sais plus trop ce que je voulais dire. Je vais peut-être me lever droite sur ma chaise de bureau et me mettre à chanter en hurlant "êtreeeeee vraiiii" de Liane Foly.
Je vais peut-être arrêter d'écrire tant, parfois à tort et à travers. Je brasse de l'air, je parle de mes anciens amours parce que là, dans l'instant, mon quotidien est des plus creux. Bref, pas de conclusion. Je n'aime pas les conclusions, je préfère les introductions...

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dimanche 9 février 2003 à 22h06
*Histoire sans fin*
Coup de fil de Lucas cet aprèm. Ce gars a vraiment l'art et la manière de me filer le bourdon. Chaque fois qu'il m'appelle, il m'annonce un tremblement de terre, type "Je me marie". La dernière nouvelle, c'est son déménagement. Monsieur quitte la Corrèze, pas assez bien pour sa nouvelle fiancée. C'est qu'il lui faut du luxe, à la demoiselle, vous comprenez. Alors ils s'installeront en région parisienne fin Juin, juste après leur mariage. La nouvelle me fait l'effet d'un coup de poing en pleine gueule, j'ai envie de chialer, c'est mon meilleur pote quand même, mais je reste stoïque. Le deuxième effet Kiss Cool, c'est donc ça. C'était déjà assez difficile de savoir qu'il allait faire sa vie avec cette fille, il faut en plus qu'il se tire à l'autre bout du monde. Il veut recommencer sa vie... Mais qu'est-ce-qu'on peut recommencer à 21 ans, hein ? C'est quoi encore ce délire ? Les mecs, je vous jure... Mais pourquoi tu dis rien, dit-il, tu n'es pas contente pour moi ? Si, si, bien sûr, j'vais pas faire mon égoïste. Tu ne m'as jamais appartenu et tu m'appartiendras jamais, puisque tu l'épouses..

Du coup, j'appelle sa mère dans les dix minutes qui suivent nos " je te rappellerai". J'adore sa mère, parfaite adéquation de la femme de 45 ans et de la mère. C'est un peu ma tata, comme je l'appellais plus jeune. Au bout de trois minutes, elle fond en larmes, je ne sais pas quoi lui dire. Elle m'avoue qu'elle déteste Coraline, véritable petit chef d'entreprise, sauf que l'entreprise, c'est son fils. Lucas et sa mère ont eu des difficultés avant. Ils ne s'entendaient pas, la faute au père qui n'a pas supporté le divorce et a mené la vie dure à son ex-femme. Depuis la majorité de Lucas, ils se sont retrouvés et sont devenus inséparables, une sorte de relation fusionnelle à retardement, étrange... Et cette fille qui l'oblige à déménager, car c'est bien le verbe "obliger" qu'elle a employé, vraiment, elle ne le supporte pas. Moi non plus. Il nous reste quelques mois pour nous faire à cette idée...
J'me dis qu'au moins, quand je voudrais monter sur Paris, j'aurais quelqu'un chez qui dormir ;) J'vais prendre ça de ce côté-là, sinon bonjour la déprime. Et j'ai pas envie de déprimer pour un nul, même si ce nul c'est lui.

Je repars demain à la fac. Globalement contente, il me tarde assez de revoir du monde, même les dindes de service. Il me tarde aussi de découvrir nos nouveaux profs, il paraît qu'on a que des gars. J'ai jamais tapé dans les profs, c'est le moment ou jamais - lol. Je dois aussi avoir une explication avec Emilie qui "fait la gueule". A son âge, je trouve ça lamentable. Vraiment lamentable, surtout qu'elle m'en veux pour une histoire à la con : un matin, Auré est passée me prendre pour aller au partiel, elle y est allée à pied, et elle est fâchée parce qu'on a oublié de lui proposer de l'amener - voilaaaaaa ! Et ça a 20 ans, ça ! Chapeau bas ;) Alors je vais mettre ça à plat dès demain, depuis le temps qu'elle me saoûle....

Je vous donc donc au week-end prochain... Joli week-end en perspective, avec resto on saturday night et peut-être sortie en boîte si je suis pas trop naze, histoire d'avoir ma bouteille de champagne gratos puisque, crions-le sur les toites, j'aurai vingt ans dans 6 jours ;)
Bonne nuit mes p'tits loups,

*Etoile*

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lundi 10 février 2003 à 02h03
*Quand Etoile rencontre son plus fidèle lecteur...*
Ca donne quoi ?
Héhéhé ;)

Suspense, la suite au prochain numéro !

Euh, faut vraiment que je dorme là, non ?
Bonne nuit mes p'tits loups,
*Etoile*

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samedi 15 février 2003 à 17h28
*Juste parce que*
Voilà, dans dix minutes, j'aurai officiellement 20 ans. Pas senti la différence, rien, juste des voix sur mon répondeur qui me souhaitent un bon anniversaire. Pas envie de décrocher le téléphone aujourd'hui, de remercier ces gens qui pensent à moi. Pas envie de parler de moi, tiens, pour changer. J'ai même pas envie d'écrire, mais puisque je manque à Aubépine, alors... ;)
Ce soir, mes parents m'amènent au restaurant. J'ai pas envie de sortir, mais j'accuse le coup, ils ont tous organisé, planifié le menu, etc, j'ai pas droit de faire la gueule un jour comme aujourd'hui.
Je me sens même pas vieille, tiens. Je ne sais même pas définir comment je me sens aujourd'hui..

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samedi 15 février 2003 à 18h13
*Y'a des jours comme ça...*
Cinq mots de lui dans ma boite à mail. J'avais bien besoin de ça aujourd'hui, tiens...
"Bon anniv'... Je t'embrasse".

J'suis là comme une conne, à regarder mon écran. Je peux pas croire ce que je vois, non, j'peux pas. Qu'il prenne trois secondes de sa putain de vie pour penser à moi... Et merde, tiens !

Ca me rend malade. Six mois qu'on a plus de contact, six mois que je pense à lui, aux erreurs que j'ai fait, à celles que j'aurai dû faire, à ces choses que je ne lui ai pas dites... Et il faut qu'il revienne aujourd'hui, l'air de rien, m'enfoncer son pieu dans le coeur à la manière Buffy, sans réfléchir une seconde que ces cinq mots là vont me faire chialer pendant des heures...
J'voudrais qu'on m'oublie aujourd'hui. J'aurais voulu que lui m'oublie. Je vais pas lui répondre. Je suis inscrite aux abonnés absents.
Putain de vie.

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dimanche 16 février 2003 à 00h46
*La taiseuse*
Trop souvent, elle ne dit rien. On dit pourtant d'elle qu'elle parle trop. Mais c'est qu'elle brasse du vent, vous comprenez. Les douleurs, les vraies, elle n'arrive décidément pas à mettre des mots dessus.

Un soir, elle a essayé de dire à quelqu'un cette douleur-là. Juste essayé, autrement ça fait trop mal et les larmes embuent ses yeux. Elle a essayé mais n'y est pas arrivé. Elle se dit qu'elle n'est pas prête, que c'est pour ça que ça coince. Elle se dit que c'est de sa faute à elle si l'autre en face ne comprend pas. Elle se dit qu'elle est conne, oui, voilà ce qu'elle se dit. Elle se dit qu'elle déconne ces derniers temps, qu'elle fait du tout et du n'importe quoi. Elle se dit que la vie ne la gâte pas, que c'est pour la rendre plus forte qu'on lui impose ses épreuves-là.

La taiseuse souffre. Infiniment. La taiseuse pense à celui qu'elle aime encore, juste un peu, quand elle y pense trop fort et qu'elle serre son nounours sur son coeur. Elle pense à son visage qui s'efface, qui devient moins précis, presque mort déjà. Elle pense à ses promesses qu'il lui avait fait, ces jolis mots d'amour qu'on dit et qu'on re-dit, et puis elle se dit qu'un jour, un autre l'aimera. Elle se dit que oui, elle est une fille bien, gentille, marrante, qu'il doit bien avoir un homme sur terre que ça peut intéresser. Elle se dit qu'elle aimerait qu'on l'invite à prendre un café plus souvent, même si ça ne rime à rien. Elle se dit que des petits riens devraient la rendre heureuse, mais qu'elle préfère un tout à cent petits riens.
Parfois, elle se dit aussi qu'elle devrait prendre des amants plutôt que d'attendre l'amour. Des tas d'amants, même, et elle se surprend à sourire à cette idée. Mais non, se répète-t'elle, ce serait se mentir. La taiseuse veut de l'amour, du vrai, un corps et un coeur indissociables. La taiseuse veut quelqu'un pour les jours à venir, pas juste pour une nuit. Elle sait pourtant qu'elle en demande trop à ces hommes qu'elles frôlent. Que de leur dire ça de but en blanc, c'est aussi les perdre un peu. Elle sait, elle se ment. Elle a froid. Elle a peur.

Ce soir, la taiseuse pleure. Elle voudrait entendre une voix familière lui dire que ça va aller, qu'elle va rencontrer quelqu'un de bien. Mais cette même voix lui dirait aussi qu'il faut du temps, et ce temps-là, la taiseuse ne l'a pas. Non, la taiseuse attend depuis trop longtemps déjà, elle se sent prête même si ça fait mal. Elle se sent prête et pourtant, elle sait qu'elle ne l'est pas.

La taiseuse pense au taiseux. Il lui manque. Elle l'aimait tellement qu'elle est folle sans lui. Qu'elle tourne en rond, qu'elle est différente. Elle l'aimait tellement qu'elle voudrait l'appeller ce soir, et lui demander pardon pour cette souffrance qu'elle lui a infligé. Elle voudrait entendre sa voix, juste ce soir, lui dire qu'elle pense à lui, bien sûr qu'elle pense à lui. La taiseuse pense qu'en perdant le taiseux, elle a perdu l'envie de croire en la vie, en l'amour, en demain. La taiseuse pense que sa vie n'a pas de sens, qu'elle voudrait poser sa tête sur l'épaule d'un homme et pleurer de tout son saoûl. Voilà ce qu'elle voudrait, oui. Qu'on la prenne contre soi et qu'on la serre fort, et qu'elle pleure jusqu'au petit matin. Elle voudrait s'endormir contre un corps, juste ça, regarder l'autre et se dire "voilà, c'est ça la vie". Elle voudrait pouvoir croire encore.

La taiseuse n'a plus confiance. En rien, en personne. Et quand elle donne un peu de sa confiance, elle se sent dépouillée, elle se sent vide et creuse. La taiseuse ne sait pas ce qu'elle veut, c'est vrai, elle l'admet volontiers.

Elle voudrait l'homme et la sécurité à la fois, la certitude d'une nuit et d'un matin, un baiser sur sa bouche. Elle voudrait que les larmes qu'elle verse soient de l'acide pour mieux lui brûler le visage et la défigurer. Elle voudrait ne plus se voir à travers le regard de l'autre, à travers l'incompréhension de l'autre. Elle voudrait une nouvelle chance. Une nouvelle chance. Elle voudrait qu'il n'y ait que des arrivées, et plus de départs.
La taiseuse déteste se retrouver seule dans sa grande chambre vide, à maudire les hommes. La taiseuse déteste qu'on lui mente, qu'on dise "je te rappellerai" si on ne rappelle pas. La taiseuse déteste être prise pour une conne.

La taiseuse est désolée. C'est le mot approprié. Désolée d'être ce qu'elle est. La taiseuse ne comprend pas les hommes, et voudrait bien comprendre, alors expliquez-lui vous, si vous pouvez. La taiseuse ne sait pas ce que les hommes attendent d'elle. La taiseuse voudrait une grosse pierre à mettre dans son bocal, et elle en crève de ce manque-là vous comprenez ?
Dites-lui que vous comprenez...

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dimanche 16 février 2003 à 19h00
*Proposition (indécente ?) *
Toi, moi, un autre lieu, un autre soir.
Rien que nous et les étoiles.
Pas un rendez-vous, juste une rencontre au détour d'une rue.
Interdiction de parler de lui, même deux secondes.
Interdiction de prononcer son prénom.
Juste toi et moi.
Parce que je ne te l'ai pas encore dit, mais j'ai passé une bonne soirée à tes côtés. C'est juste que c'était pas le bon moment pour moi, voilà, c'est ça.
Je ne boirai même pas, pour la peine.
Pas une goutte.
Je boirai juste tes paroles.
Je ne te demanderai rien.
Juste d'être là.
Seule condition que j'impose, ne pars pas en me disant "à bientôt peut-être". Je n'aime pas les peut-être...
La femme propose. Tu disposes ?
Tu n'es pas obligé.
Moi non plus d'ailleurs.
Mais j't'l'dis quand même, j'aimerai qu'on se revoit.


Valà, j'avais comme qui dirait écrit cette petite bafouille cet aprèm. Mais le sens reste le même quelques heures plus tard... J'le publie juste pour tes archives en fait ;))

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lundi 17 février 2003 à 10h30
*I will survive... Ou quelque chose dans le genre...*
Lundi matin, matin gris, matin chagrin.
J'aurais donné tout ce que je possède pour ne pas avoir à me levée ce matin. Une regard inutile sur le calendrier ; mais oui, mais oui, nous sommes bien le 17 Février. Voilà. Ca fait mal et ça délivre à la fois, drôle de sensation. J'aurais envie de pleurer, faut pas que j'y pense trop fort, faut que la journée se déroule comme une bobine de laine, comme une bobine de fil. Le long fil rouge de la tragèdie. Appellez-moi Antigone, j'aimerais mieux mourir que renoncer.
Ma mère : " Ah tu as vu quel jour on est aujourd'hui ?". Groumph. Vieille sorcière, va. Hier soir, elle s'est pointée dans ma chambre en m'disant " Si tu avais toujours des contacts avec.. tu me le dirais ?". J'hoche la tête. Preuve que oui, d'accord, je mens à ma mère. Mais c'est pour pas la blesser, pour pas lui dire que oui, il m'a écrit, que oui, il m'aime encore, que oui, oui, oui, il pense à moi. Ca la tuerait ma mère... J'suis pas une fille cruelle. Alors je dis non, non je n'ai pas de nouvelles, il est peut-être mort, on s'en fous. Mais à qui je mens là ? Non, je m'en fous. Aujourd'hui est un jour de plus sans lui, mais pas n'importe quel jour du reste de ma vie... Un 17 Février.
C'est sournois un 17 février. Comme une intraveineuse. Comme un coup de fusil dans le dos. Ca vous surprend, ça fait mal, et puis on voit des étoiles et la douleur s'atténue un peu. Ca vous prend sans prévenir, comme une mauvaise grippe. Je suis pourtant vaccinée, mais pas sécurisée pour autant.
Répètons tous en choeur, aujourd'hui est un jour comme les autres. Pas le jour qu'on avait prévu pour nos fiancailles. Non, non. Aujourd'hui est un joli lundi, un lundi ciel gris, et je vais devoir dire à mes amies "Non non, je ne pense pas à lui, du tout, du tout'. Autrement, je vais leur pourrir la journée avec mes idées à deux balles sur les z'hommes.. Non merci.
Ma soeur : "Héééééé, bon anniversaire ! Euhhh de mariage j'veux dire !!". La p'tite garce. Elle le détestait elle aussi. Comme on peut détester le mec de sa soeur, c'est tout simple. Elle n'éprouve aucun remords à me parler de lui, elle. Qu'elle tombe amoureuse une fois, et après on en parle. Reviens-me voir quand tu seras grande, poupée.
Aujourd'hui, je veux vivre. Pas me monter la tête avec des "si". Déjà trop donné, merci bien. On va dire que c'est comme ça la vie, que je n'ai que 20 ans et toute une vie devant moi, gnagnagna, mais cette vie-là, c'est avec lui que j'aurais voulu la passer.

Vivement le 18 Février. Pourquoi ? Juste parce que ce ne sera pas le 17, voilà pourquoi.
Il aurait mieux valu qu'il se taise. Qu'il ne dise pas qu'il m'aime encore et qu'il pense à moi comme un fou. Qu'il ne m'écrive pas toutes ces choses qui me rendent moins fortes. Qu'il ferme sa gueule, voilà, c'est ça. Mais c'est un homme, hein. Il voulait voir où j'en étais de ma vie, mission accomplie.

Vivement le week-end prochain. Je veux penser à tout sauf à lui. Il n'y aura pas de chaise vide à côté de moi. Juste mes vieilles copines (euhh, vieilles...) et la famille. Je ne penserai pas une seconde à lui, sauf quand mon cousin me prendra par le cou en me disant "Alors ma belle, toujours célibataire ??". Faudra que je lui explique la théorie du bocal à lui aussi. La grosse pierre. Faudra que je lui explique, oui. Il va bien falloir continuer à avancer dans cette putain de vie....

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mercredi 19 février 2003 à 22h01
*Et on fête quoi, déjà ?*
Une once de colère. Les gens m'exaspèrent. Enfin, pas tous les gens, juste ceux (celles, en l'occurrence) qui se prétendent être mes amies. Comme prévu, je téléphone ce soir à tous mes invités pour vérifier que tout le monde vient samedi soir, à ma petite soirée d'anniversaire, au lieu et à l'heure prévus.

Je laisse un message sur le répondeur d'Agnès : « Coucou ma puce, c'est moi ! Je t'appelais juste pour vérifier que tu venais bien samedi soir avec ton chéri à ma petite soirée ! Envoie-moi un texto pour confirmer, ou rappelle-moi ! Bises.. »
Une demi-heure plus tard, un texto de cette chère Agnès : « Oups, désolé, je ne me souvenais plus mais j'ai autre chose de prévu. Ne sois pas fâchée, ce sera pour une prochaine fois ». Traduction, tu m'emmerdes avec tes fêtes à la con. Je suis archi-dégoûtée. Elle pourrait au moins s'excuser, c'est le minimum. Non non, et bien tant pis. La prochaine fois qu'elle voudra me parler, c'est elle qui appellera.

J'appelle Alice. Premier essai, personne ne répond. Je re-essaye. Alice est dans sa voiture, entourée de sa nouvelle ribambelle d'amis -que des couples, bien entendu - . Obligée d'hurler dans son téléphone que non, finalement, elle ne viendra pas, que elle débauche à vingt heures et que elle doit faire ceci cela avec son copain. « C'est samedi soir, tu comprends » ajoute-t-elle. Ben non, sorry, je comprends pas, et j'ai les nerfs. Envie de gueuler ( non non tu me calmes Etoile..) ,de lui dire que merde, on est super copines quand même, qu'elle n'a pas le droit de me planter ce soir-là. C'est mon anniversaire, flûte, et ça fait au moins trois ans qu'on a pas bouffé ensemble.
On se connaît depuis six ans avec Alice, on était ensemble en seconde. C'était la seule fille à avoir 18 ans en seconde, c'est en partie pour ça que je l'aimais bien. Elle ne se prenait jamais trop au sérieux. C'était bien, tout ça. C'est loin maintenant. En terminale, on a été dans la même chambre d'internat.C'était la fête tous les soirs, on foutait notre petite zone, on se marrait bien. Et puis maintenant, elle me plante. Elle préfère probablement passer la soirée blottie dans les bras de son homme. Soit. Je comprends. Si, si, je comprends, j'ai l'habitude avec Alice : les mecs d'abord, les copines après. Elle a toujours fonctionné comme ça, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle va changer. Elle me demande à peine comment je vais, mais n'omets pas de me dire que elle, elle va bien. Bien sûr qu'elle va bien, elle a un mec, elle. Mais ton tour viendra, qu'elle me dit. Typiquement le genre de phrase que je déteste : Un de perdu gnagnagna ; mieux vaut être seule gnagnagna ; les hommes passent les amies restent... Mouais ! Nan y'a pas à dire, je suis déçue par son attitude. Je n'aime pas qu'elle oublie toutes ces fois où moi, j';ai été là pour elle, à la consoler des nuits durant parce que X ou Y l'avait quittée. Trop bonne, trop conne. Bravo ma fille, tu as tout gagné.

Du coup, cinq invités en moins à ma petite soirée. Et merde. Ou comment se casser le cul à organiser un super truc pour un résultat zéro. Cinq oui, car en plus d'Agnès et son mec, d'Alice et son mec ; il se trouve en plus qu'Auré bosse samedi soir jusqu'à 20h30 et qu'elle ne peut décidément pas arriver à minuit à ma fête. Elle est désolée, moi encore plus, mais elle s'excuse elle, au moins. Et puis avec Auré, c'est différent, on se voit presque tous les jours à la fac. Agnès et Alice, ça faisait longtemps, et puis j'aurais aimé connaître mieux les hommes de leur vie, et tout ça.

Voilà pourquoi je déteste organiser des trucs. C'est typiquement le genre de truc voué à tomber à l'eau mais qu'on s'obstine quand même à organiser. Ma mère et sa rengaine : « Vingt ans ça se fête gnagnagna ». Ouais, peut-être, mais des fêtes comme ça, je m'en passerais volontiers merci bien môman ! J'étais contre cette fête en plus, dès le départ. Ce qui m'a motivée, c'est l'idée de revoir plein de vieux potes, potes qui, au fur et à mesure que la date approche, annule un à un pour ceci ou pour cela. La prochaine fois, ce sera un resto entre copines comme l'an dernier, et basta. Pas de flonflons ni de champagne.
Décision prise, je ne fêterai pas mes trente ans ;)

C'était Etoile, en direct de son ordinateur limougeaud, un mercredi soir avec ces désillusions presque ordinaires. Ou comment reconnaître les vrais amis des faux.
Une Etoile en colère, Dieu que c'est beau comme il dirait mon pote Balavoine ! Dieu que c'est triste d'avoir 20 ans...

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jeudi 20 février 2003 à 22h10
*Bis repetita*
Je confirme : c'est la première et dernière fois que j'organise une quelconque fête pour un quelconque événement.
Chris a annulé. Elle non plus ne sera pas là demain.

Je comprends. Bien sûr. Je comprends toujours tout moi, même mes annulations de dernière minute, même les coups bas, même les « je suis désolée ». Je me demande juste jusqu'à quel point l'autre en face me comprend. Je sais bien que là, dans l'instant, je réagis comme une petite fille super gâtée. Tant pis pour ma gueule.
J'assume. J'assume ma candeur qui me pousse à croire que les gens que j'aime seront toujours là pour moi au même titre que moi, je suis toujours disponible pour eux. J'assume cette gentillesse qui fait dire aux gens que je suis une « gentille fille ». Gentille fille, les limites avec la conne sont très proches, et souvent, souvent, oui, souvent, c'est ce que je me dis, que je suis une gentille fille, certes, mais une conne.

Je suis en colère. Ca bouillonne dans ma tête comme pas permis. La prochaine fois, j'enverrai des faire-part... Un an à l'avance. Non d'ailleurs, il n'y aura pas de prochaine fois. Pour un peu, j'arrive à ressentir ce que vit Lucas quand je lui répète que non, je ne viendrai pas à son mariage. Il me semble que oui, nos deux vies sont très proches, finalement. Son mariage est le plus beau jour de sa vie, et sa meilleure amie de toujours ne sera pas là. Mes vingt ans ne sont pas le plus beau jour de ma vie, mais j'aurais voulu leur donner un sens, et mes amis ne seront pas tous là.
Chacun a ses excuses, et sa façon bien à lui de me murmurer qu'il est désolé. Chacun cherche son chat, et moi, je cherche le sens de toutes ces simagrées, de toutes ces pseudos festivités pour célébrer ceci cela. Je cherche le sens de ma troisième décennie qui a quand même, admettons-le, super mal commencé.

Cherchez ma meilleure amie. Et si vous la trouvez, en train de servir des beaux clients un samedi soir, en train de faire des sourires, ou derrière un évier à la plonge, rappelez-lui de me téléphoner, just because je suis là, moi. Petite, minuscule, face à mes déceptions. Face à mes envies de partager mes matins avec ceux que j'aime.

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vendredi 21 février 2003 à 23h23
*Nuit blanche avec Nolween*
Hier a été une journée de merde. Avec une copine de fac, que j'appellerais Nolween avec son accord (héhéhé !), on décide de se remonter le moral collectivement, vu que nos vies sont un peu galère en ce moment...
On décide de passer une nuit blanche, à l'endroit du même nom. Et on y reviendra, c'est certain...

On entre, trente paires d'yeux se figent sur nous. Moui, il est tôt, et nous sommes le seules filles. Forcément jolies, donc forcément regardées, convoitées et plus si affinités. Ce soir, c'est objectif "cherchons le mâle", sans se faire du mal. Nolween a comme qui dirait un copain, mais ce soir, c'est elle qui le dit, on oublie tout. Nos exs, nos futurs, nos potentiels, nos inaccessibles. On garde juste nos envies, juste elles. Ce soir, on agit en mecs, c'est décidé, et on mate tout ce qui nous tombe sur la main.

Le premier qu'on remarque, parmi cette horde de tee-shirts et de jeans, portera le petit nom de l'homme au tee-shirt blanc. Visiblement, cet homme-là sait s'y prendre avec les filles... Et pas qu'avec les filles d'ailleurs. Mais qu'est-ce-que ça peut faire que ce gars-là soit gay,vu qu'il bouge son corps comme un dieu. Teeshirt et jeans moulant, ce soir, on a droit à la totale. Ca ressemble à un striptease, sauf que le gars reste habillé. Malin l'animal, on bave comme des lycéennes à la vue d'une de ses tablettes de chocolat. Depuis l'autre bout de la salle, il nous fait des petits signes, genre je suis là pour vous les filles.

Soudain, deux individus interrompent notre délectation. Dans notre jargon de filles, on appelle ça des casse-couilles...
Ou des mecs bourrés. J'ai omis de préciser de que je n'ai bu que du Coca moi .. et une petite Despé de rien du tout, d'accord, d'accord.
L'un des deux est décidément grande tchatche. Le genre qui te saoûle en deux minutes top chrono...
Extrait d'une conversation en feu de paille :

- Et vous faites quoi en lettres modernes ?
- Ben... On étudie.
- Ah ouais.
- ....
( Genre je vous casse le moral à vous parler de la fac alors que vous êtes sorties pour vous changer les idées)
- Et vous faites quoi comme bouquins ?
- Euh ben par exemple on a fait Germinal y'a pas longtemps
- Ah ouais je connais
-...
(M'est avis qu'il connait surtout la version cinéma avec Renaud, ce qui est loin d'être la même chose..)
[....]
- Et Germinal, ça parle de quoi ?
Nolween : - De la mine...
Moi : - de la révolte ouvrière...
- Ben excuse-moi Jennifer mais... ( Ah oui, un détail. J'aime bien joué au caméléon, la nuit... Ce soir, ce sera Jennifer pour moi, et ma copine, ce sera Nolween. Comme les filles de la Star Ac', on le savait déjà, ouais ouais, merci les gars. )
T'as rien pigé au bouquin !!
- Hein ?!
Ch'suis interloquée..
- Soit tu as tout lu de travers, soit tu ne l'as pas lu du tout, ma pauvre fille. C'est pas du tout ça le sujet, mais alors pas du tout !!!
- ?...
Je rêve !! Y l'aurait p't'être fallu que je lui parler socialisme, naturalisme, ou je ne sais quoi d'autre ? Nolween est morte de rire, me tient par la main pour pas que j'm'énerve, trop tard, j'suis pas une diesel moi, j'démarre super vite ;)
- De toute façon ma pauvre Jennifer, tu vas te faire rétamer au CAPES vu comment t'es vulgaire et grande gueule ! T'as beau être super mignonne, jolie et tout, y'a pas que ça qui compte !!
- Erk erk erk. en fait je veux faire instit'
(Heureusement que je suis assise !)
- Ouais ben c'est le même topo, t'y arriveras pas, t'es pas trop pédagogue comme fille
- Et toi, tu crois que c'est comme ça que tu vas te débusquer une gonzesse ? Mmmh ?
[...]
Au bout d'un quart d'heure, ils se tirent. Ouf. Deux secondes de plus et il se prenait ma main dans la gueule celui-là ! Enfin, on est quand même mortes de rire devant le désastre... Y'a plus d'hommes, ma p'tite dame ! Y'a même plus de vraie drague où le garçon vous dit juste "vous êtes charmantes mesdemoiselles, je peux vous offrir un verre ?". Non, non, en 2003, l'homme s'assit sur NOTRE banquette, contre NOS genoux, sans demander la permission, et prend une cigarette dans le paquet de Nolween , l'air de rien. Et quand on le dégage poliment, il trouve le moyen de venir me prendre la main une demie-heure après pour que j'aille me frotter contre son corps. Non merci, j'vais peut-être me confiner dans mon attente de l'homme idéal moi, quand je vois les dêgats - lol.

Le reste de la soirée se passe dans la délectation du "je regarde mais je ne touche pas". C'est assez marrant de voir tous ces jeunes hommes sur la piste, de les mater, oui, car c'est bien de ça qu'il s'agit, et de faire des pronostics sur les capacités de chacun... Manquerait plus qu'on rote et on serait des vrais mecs, Nolween et moi ! - lol
Le jeune homme au tee-shirt blanc a continué de nous faire ses danses super sex jusqu'au bout, même après que Chris soiut venue nous rejoindre à minuit. Il a continué, et moi, moi, moi, j'voudrais bien juste aller toucher ses abdos, juste pour voir. Pauvre Jennifer, ça fait un bail que t'as pas touché un homme, hein ? ;)
J'avais aussi repéré un p'tit blond. J'aime pas spécifiquement les blonds, tiens, j'prèfère les bruns. Mais celui-là de blond, il était tout beau tout mignon, avec sa paille à la bouche. J'avais la flemme de me lever, ch'suis pas une dragueuse moi, j'aurais eu l'air toute bête à lui dire "Euhhh saluuuut euhhh j'te trouve super beauuuu euhhh". Ouais non, ça va, j'vais pas m'infliger ça, hein ! C'est trop mieux de regarder. D'imaginer.
Mouiiii. Et j'ai beaucoup d'imagination, moi....

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samedi 22 février 2003 à 12h45
*Attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer....*
Levée à 8 heures, hop ! hop ! hop ! J'ai la gueule en vrac même cinq heures plus tard.

Ce matin, c'est grads préparatifs. Faut dire qu'on attend une cinquantaine d'invités pour 18h et qu'on n'est pas, mais pas du tout, au point. J'ai donc passé ma matinée à faire des toasts. Avec ma mère qui ne sait pas tartiner proprement, et ma soeur qui se met du fromage dans les cheveux, et mon cousin qui installe la sono dans la salle des fêtes, et ma grand-mère qui fait de la mayonnaise maison paske "la Lesieur, c'est dégueulasse mes chéris ! ". Et moi qui chante, je leur casse les pieds, j'm'en fous, c'est ma fête aujourd'hui, nannn ?

Cet après-midi, on décore la salle avec deux amies de ma soeur, et va falloir que je monte sur un escabeau, et j'ai le vertige moaaaaa ! Ca va pas être simple encore cette histoire, je sens bien qu'il va falloir qu'on appelle un homme ou deux au secours...

Dans la série des annulations, ma cousine a quitté son copain hier... Un invité de moins, et un moral à remonter, because ça fait un peu trois ans qu'ils étaient ensemble, et même s'ils n'ont que 17 ans, ça fait autant mal, faut pas croire. J'ai un peu peur que ce soit larmes et mouchoirs ce soir... :-/

J'suis assez impatiente, finalement. Ca va me faire du bien de voir du monde, y compris certaines tronches en biais ;) J'vais pouvoir câliner mes cousins toute la soirée ! Et embêter mon autre grand cousin qui veut pas de nanas "paske ça sert à rien et qu'on est mieux seul". Pfffiooouut. Et puis ma cousine russe doit me chanter bon anniversaire en russe, et puis, et puis... Hé, oh, comment je m'habille au fait ?!

Bisous mes p'tits loups, à demain probablement pour le rapport... J'vous dirai si le frère de ma meilleure amie d'enfance est toujours aussi craquant que quand j'avais 10 ans... Manque de pot, il est gay. J'suis poursuivie par la malédiction ! ;) M'enfin, gay ou pagaie, il reste le seul gars potentiellement libre ce soir, hein !
Sinon, faut que je me rabatte sur mon cousin, et la famille, quand même, c'est sacré ! Quoique, au quatrième degré...

( J'ai un peu les hormones qui travaillent en c'moment... Pfff... Sept mois, merde, sept mois ! - lol C'est rien, ça va passer... )

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dimanche 23 février 2003 à 04h32
* A 20 ans... rien n'est impossible ! *
Non, non, vous ne rêvez pas, c'est bien du Lorie en intitulé ;) Je suis un peu déglinguée du cerveau, c'est pôooo grave !
J'ai été bien sage. Bien correcte. J'ai mangé proprement. J'ai pas câliné ni mon cousin, ni l'ex de ma cousine, ni le beau gay. Que dalle.
J'ai même pas bu.
J'ai pas raconté d'aneries.
(ohhhhh regardez comme son nez s'allonge ! )

C'était terrible finalement. Spécial, mais terrible ! Entre larmes, désespoirs, premiers baisers et chorégraphies en tous genres.... Entre Gin et champagne, entre les anciens amis et les nouveaux, entre coups de téléphone et toasts.
Rapport demain.
Quand j'aurai bien désaoûlé quoi....

Hep, devinez ? Y'a ma copine elle m'a offert des étoiles à mettre à mes zoreilles ! héhéhé ;)
Comme par hasard !

Dodo. Bobo tête moi, mais le pire dans tout ça, c'est que je reste lucide et que demain, je me souviendrai de tout.
Tout. Tout. Tout.
Pfff. Préparez-vous psychologiquement à un long texte sur les folies étoilesques !

Bonne nuit, pour le peu qu'il en reste.

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dimanche 23 février 2003 à 19h45
*Et si on se donnait rendez-vous dans 10 ans ?*
Pour mes 30 ans. Quand je serai aussi vieille que mon cousin Dada. Quand j'aurai un mari, et un travail, et même peut-être un petit bouchon qui m'appellera Maman de sa toute petite voix. Quand j'aurai compris que le Gin, surtout quand on a rien mangé depuis 8h30 du matin, ça saoûle dur. Même avec du Kas. Quand j'aurai pris 10 ans dans la gueule et que je me dirai "Voilà, c'était bien d'avoir 20 ans".

Eh bien, ça y est, j'ai réalisé. J'avais pas compris que j'avais 20 ans, j'avais pas bien saisi que ce jour-là était enfin arrivé. Et hier soir, j'ai revu mes deux amies d'enfance. J'avais revu Cindy cet été, on travaillait au même endroit, et du coup, on a repris contact et on s'appelle régulièrement. C'est une gentille fille, bien élevée, toujours souriante, un peu à l'opposé de moi, un peu candide aussi, une blonde aux yeux bleus. Ca m'a fait plaisir qu'elle vienne. On referme la boucle, on parle de "quand on avait 10 ans" et que j'étais la chouchou de l'instit', et qu'on allait manger des chocolatines chez Frédéric, et qu'on avait hâte de devenir des grands, de devenir des vieux même. Et que mes parents voulaient me fiancer avec Bernard, et que Cindy était un peu jalouse, et que Bernard a pleuré le dernier jour de l'année de CM2.
Ange était là aussi. Plus belle encore que sur nos photos de mômes. Magnifique, sublime, comme quand on avait 10 ans et qu'elle était ma meilleure amie et qu'elle venait dormir à la maison. Et qu'on se rendait malades à manger des grosses fraises en guimauve, et qu'elle m'apprenait ce que c'était qu'une guine, et qu'elle collectionnait les poupées de tous les pays, et qu'elle était mon Ange, et que j'étais son Etoile, et qu'on disait que rien, ni personne, surtout pas la vie, ne nous séparerait. Et puis, la vie se joue de nous, et on se retrouve à 20 ans, à se regarder et à se dire "Tu es belle". Tu es belle, mon Ange, même si tu es diaboliquement différente. Même si tu n'aimes pas DePalmas. Même si tu trouves idiot de fêter les anniversaires.

On regarde la photo que m'a offerte ma nounou, chère nounou, que je t'aime toi, avec tes rides et ton éternelle douceur. Que je t'aime et que je suis heureuse de t'avoir serré contre mon coeur, comme pendant toutes ces années où tu me récupérais à l'école à 16h. Que je t'aime malgré les bananes vertes que tu m'obligeais à manger, malgré la grendaine que tu me forcçais à boire, malgré le roudoudou que tu ne m'as donné parce que je n'avais pas dis merci assez fort. Que je t'aime malgré ces dix ans sans te voir, sans te parler, sans t'entendre.
Ange et moi, on regarde cette photo, et c'est là qu'on comprend. Au-delà des mots qu'on ne dit pas, on sait bien que voilà, on y est. On est grands là. Pas forcément aussi grands qu'on voudrait l'être quand la vie nous bouscule, mais grands quand même. Nos rêves sont là, sur du papier glacé. Des enfants prennent leur quatre-heures assis autour d'une table. Une petite fille est au premier plan, elle regarde l'objectif, avec toute son innocence et sa fraîcheur. Elle doit avoir 8 ou 9 ans, elle a encore les cheveux aux épaules à cette époque. A côté d'elle, sa petite soeur, avec ses grands yeux, qui la fixe. Au second plan, son amoureux Bernard qu'elle n'a jamais revu. Elle le trouve beau, mais n'ose pas lui dire. A côté de Bernard, Amélie, Chloé, et d'autres enfants dont elle ne se souvient plus.
Ange dit "Cette photo est magnifique". Nounou répond "Non, c'est vous qui êtes magnifiques". Elle ajoute, la larme à l'oeil "J'ai toujours su que la petite graine de fillette que tu étais finirait par devenir une superbe jeune femme". Et bien moi, je ne le savais pas. Je me regarde dans le miroir des toilettes, j'ai les joues rouges parce que j'ai un peu bu, je suis paillettée de partout, les yeux, la bouche, le corps, et je me dis "Voilà. T'as 20 ans".

Je suis contente. J'ai revu le frère d'Ange... Mon fantasme d'enfance, mon idéal. Garçon magnifique. Je pourrais le contempler des heures durant. Il n'a pas changé. Qu'il est 16 ou 26 ans, il reste magnifique, yeux bleus et bouche rieuse. Je me souviens de lui, peignant Ange au fusain, disant "Je ferai les Beaux Arts". Oui, il fera ça, il l'a fait, et il est là, ce garçon, devant moi, avec sa solitude et sa ressemblance avec Marc Lavoine. Je me contenterai de le contempler. Il restera une étoile, inaccessible. Juste parce que il aime les garçons, et que moi, je ne suis qu'une fille, et ça mes 20 ans n'y changeront rien. Je me contenterai de lui servir l'apéritif et de lui donner ma nougatine de pièce montée, en faisant un petit sourire. Il dit " Tu as le même sourire". Oui, toi aussi, et pas que le sourire... On se donne rendez-vous dans 10 ans, juste toi et moi ?

Et puis, mon cousin. Avec ses trente ans, son maillot OM, et ses blagues sur les femmes qui ne servent à rien, hormis à se satisfaire de temps en temps. Mon cousin et sa carapace. Mon cousin et ses câlins, mon cousin qui m'aime et moi qui l'adore, mon cousin qui en bon DJ, me passe du Lorie dans les oreilles tout l'après-midi. Mon cousin qui, hier soir, a craqué pour une autre fille que moi, Ange et la beauté qui émane d'elle. J'ai beaucoup parlé avec lui. De ce que ressentent les hommes, de ce que vient les roses l'espace d'un matin, de ce que je suis seule en ce moment, dans ma phase de transition. Mais mon cousin a des oreilles qui traînent partout.... "Et c'était qui le jeune homme qui t'a appellé tout à l'heure ?". Hein, de quoi tu causes, cousin ? Mon cousin a des idées bien arrêtées sur moi, et il dit " Voilà, c'est pas encore ce soir que je t'emballerais, cousine ! ". Pas non cousin, je suis pas encore assez saoûle, mais merci pour la proposition. Mon cousin fait pleurer ma soeur, parce qu'il se moque de ses faux-ongles et de sa robe léopard, et que ma soeur n'aime pas trop la plaisanteriE. Mon cousin calîne ma soeur, lui dit "Allez, fais pas la gueule, t'auras 20 ans un jour, toi aussi."

Ailleurs, un garçon de 18 ans a décidé de mourir d'ivresse parce que sa belle l'a quitté. Il ne voulait pas venir, parce que c'est l'ex de ma cousine et que ma cousine est venue aussi. Il ne voulait pas, mais il est là, à regarder cette fille superbe se trémousser sur la piste de danse. Leurs doigts se frôlent un peu, ils s'asseoient côte-à-côte à table, et se parlent comme des vieux potes. Il me glisse à l'oreille "Je vais mal". Et je le sais, et ce garçon m'offre sa détresse en guise de cadeau d'anniversaire, et ce garçon me sert contre ce corps quand il danse avec moi. Je n'ai pas l'âme d'une fille consolatrice, et je le regarde se noyer sans pouvoir l'aider, parce que il m'affectionne depuis longtemps et que je ne veux pas qu'il se fasse des idées sur ma tendresse. Il finit la soirée ivre mort, à dormir dans sa voiture. Et ma cousine passe la soirée à fumer du shit devant la porte d'entrée, leur destruction me touche, mais je n'ai pas les armes pour lutter. La mère de ma cousine se désole "Je l'aimais comme un fils". Et l'imparfait, ça veut dire qu'il est mort, c'est ça ? Ce n'est pas juste. Trop jeunes pour s'aimer, diront certains plus tard dans la nuit. Peut-être, mais ils sont allés au bout de leur rêve...

Autre désespoir de la soirée, ma tante fond en larmes dans mes bras, aux toilettes. Je suis déjà saoûle, mais trop peu pour de pas ressentir la douleur de cette femme que, disons-le, je n'aime pas. Ma tante est une mégère, elle n'aime personne, surtout pas moi. Elle fait des sourires mais nous tire dans les pattes bien souvent, et pas que par derrière, et pas que par hasard. Et ce soir, elle me touche. Je la prends dans mes bras, consciente du ridicule de la situation, deux personnes qui ne s'aiment pas peuvent-elles s'enlacer encore ? Avec mes mots, j'essaye d'apaiser ses douleurs. Femme en exil, Paris lui manque, son fils lui manque, elle n'aime plus son mari, son mari déprime et refuse de prendre des anti-dépresseurs, son fils va avoir un enfant avec une fille qu'elle n'aime pas, et les deux enfants nés d'une première union vont devenir fous. Et moi, à 20 ans, il faudrait que je lui dise "Mais la vie est magnifique ! " ??
Pas la force. Je cours chercher ma mère pour qu'elle, elle la console.

Plus tard, autre pause pipi, autre scène de toilettes. Ma soeur assise sur l'évier, sa bouche sur celle d'un p'tit blond. Le fils du voisin, 15 ans, avec qui elle a dansé trois slows un quart d'heure avant. Ma soeur est amoureuse. J'ai comme un pincement au coeur, mais elle est jolie quand elle sourit et qu'elle me glisse " J'ai son numéro de téléphone". Et je me dis que oui, décidément, il manque quelque chose à ma vie, une scène de toilettes, ou une bouche, c'est selon. Et tout ce qui va avec. Après, je pourrai mourir en paix, dans l'amour de l'autre. Je murmure à ma copine Marie, "voilà, la roue tourne". Marie sourit, elle peut sourire Marie, elle est encore avec son premier amour, et ça fait 6 ans que ça dure. Elle n'existe que pour lui, parle beaucoup de lui. Marie est magnifique ce soir, et racontera aux copines comment j'étais bourrée, d'accord d'accord. La maman de Marie est là aussi, comme celle d'Ange. Comme je me lamente sur le célibat auprès de mon cousin, la maman de Marie me fait remarquer qu'elle, avec ses 45 ans, elle est toujours célibataire. C'est encourageant, merci bien madame.

Le reste de la soirée, c'est des bisous sur mes joues.
Des chorégraphies de Las Ketchup en passant par la chenille.
Des frôlements de tissus.
Des musiques. Des visages.
Des cadeaux à ouvrir. Le discours à faire, mais là, j'étais pas en forme et j'ai juste balbutié "merci d'être venus". J'avais pas préparé de discours, mais on m'a appplaudit quand même.
Des enfants qui s'agrippent à moi. Ma petite voisine de 2 ans qui m'offre son serre-tête lumineux et danse avec moi.
Mon petit voisin de 12 ans qui interprète l'hymne hollandais à la trompette.
Marie qui fait des photos de moi.
Mon cousin qui met du Sinsemilia pour faire plaisir à Ange.
Moi et le Cahors, charmant petit Cahors que tu étais bon.
Moi et le saladier de salade que je me renverse dessus, frappée par le tir d'une sarbacane en plein visage.
Mes chaussures qui glissent à cause de la vinaigrette à salade que j'ai sous les semelles, et moi qui m'étale.
Des ballons, ceux que ma soeur a gonflé tout l'aprèsmidi.
Des enfants qui rigolent en éclatant les ballons.
Des gens qui insistent pour que je danse.
La piéce montée, et la nougatine que j'offre au frère d'Ange.
Le champagne, et les bulles, et le verre que je me renverse dessus.
Des rires. Même le mien.
Des coups de fil. Les absents qui pensent un peu à moi.
Des rocks endiablés entre la maman de Marie et un ami de mon père, célibataire, vont-ils conclure ?
Ange qui fait du charme à mon cousin.
Les copines de ma soeur qui ricanent.
Ma soeur et son nouvel amoureux, assis en bout de table, ils resent silencieux et osent à peine se regarder.
Et puis, des gens qui disent au revoir.
Et il faudra tout ranger demain...
Et on a tout rangé ce matin.
Et moi qui dit à Ange " Je t'inviterai à mon mariage". C'est con comme phrase, mais ça nous fait rire.

Et la vie, la vie, la vie qui passe et qui nous change un peu, souvent plus qu'on voudrait, parfois pas assez.
Et la vie, magnifique vie, si on ne garde que quelques heures et qu'on en fait une chanson...
Ma chanson.
Voilà, j'ai 20 ans.

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lundi 24 février 2003 à 01h40
*Conversation d'alcôve*


"Les choses dites sont moins incertaines que celles qui ne le sont pas. Mais pouvait-il seulement répondre, révèler abruptement son désir, et le ravissement, et l'immémorial dessein ? Dire tout de go : Nous sommes là parce que j'ai envie de coucher avec vous et que vous allez être d'accord. Ou bien être un peu chantourné et murmurer tout bas : Nous sommes là pour nous séduire, nous sommes là parce que vous me plaisez, parce que je pense à vous sans arrêt, parce que j'ai dû tomber amoureux et que je vous plais aussi, même si vous trichez en feignant de l'ignorer. Non, il ne pouvait dire ces mots. Ca ne se faisait décidément pas".

***

"Ils pouvaient tout se dire, elle était pleine de désirs, la voix d'alcôve lui remuait les sangs, et qu'est-ce que c'était que cette magie sinon un désastre, des secrets, des mensonges, des remords, des souvenirs, des brûlures, ils ne voudraient rien laisser perdre et elle serait malheureuse. Elle l'était déjà : torturée, coupée en deux. Elle ne voulait que se coucher contre lui, et elle en était incapable. Qui pouvait comprendre cela, ce mélange féminin de désir et de pudeur ? Elle-même en était piteuse et interloquée. Elle pouvait tout lui dire, et cependant pas encore la vérité de ce moment. Vérité sexuelle : j'ai envie de coucher avec vous, mais je crois que je n'oserais pas pour l'instant".

***

"Il la désirait, et cependant il y avait un au-delà de ce désir : une affinité qui lui était plus chère que l'attirance parce qu'elle était beaucoup plus rare. Et c'était dans ce sentiment de proximité, dans cette sensualité assouvie déjà par la parole, le sourire et l'attente, qu'il la contemplait. Alors, comme ils n'avaient soudain plus de sujet de conversation, ils se regardèrent en silence".


Alice Ferney - La conversation amoureuse.

Vous n'avez pas idée comment j'aime ce livre, et comment ces mots-là me parlent... Non, vous n'avez pas idée, ou si peu, si peu.
J'ai le coeur qui cogne dans ma poitrine... Et j'aime ça.

Bonne nuit mes p'tits loups

*

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lundi 24 février 2003 à 16h52
*P'tite soeur est amoureuse... <3 *
Vous le saviez, vous, que ma p'tite soeur était tombée amoureuse ?
Moi non plus, je savais pas...

Ma soeur rentre du lycée. Jette son cartable dans le couloir. Se jette dans le fauteuil et allume la télé.
Sourire en coin, bouche en coeur, étoiles dans les yeux. P'tite soeur a le coeur qui cogne fort, fort, fort dans sa poitrine, elle dit qu'elle va éclater. P'tite soeur a peur, mais cette peur est tellement jouissive que p'tite soeur se marre. P'tite soeur bouillonne d'impatience, elle s'en ronge les ongles, elle court dans la maison. P'tite soeur découvre quelque chose de nouveau, elle ne comprend pas très bien, elle sait juste que c'est nouveau, tout beau, tout magique. Elle sait juste qu'elle est heureuse, et que la vie est belle, couleur arc-en-ciel. P'tite soeur est amoureuse. Amoureuse. Amoureuse...

Ce soir, son nouvel amoureux doit l'appeller, il lui a promis samedi soir, et elle trépigne d'impatience depuis ce matin, à raconter son premier baiser avec ce garçon à toutes ses copines. Et elle m'explique que c'est un garçon génial, super drôle, qu'il a de l'acné, qu'il l'a embrassé dans les toilettes, longtemps, longtemps, qu'il lui a raconté sa vie, qu'il va l'appeller ..."Oui, il va m'appeller".

Un flash.
"Grande soeur, dis-moi, comment on fait les bébés ? ". Elle avait 5 ans, peut-être plus. Elle m'était tout le temps dans mes jambes, accrochée à moi comme une petite sangsue. Elle me vénérait, me piquait mes Barbie et leur tondait les cheveux au rasoir. Elle aimait qu'on joue à l'école, moi la maîtresse et elle l'élève. Après est venue la haine, et les chagrins d'une mère cisaillée entre ses deux filles. Ma soeur m'a longtemps détestée, c'est un fait. Et il est probable qu'une part d'elle me déteste encore. Et moi, j'ai toujours attendu le jour où elle viendrait vers moi, se mettrait sur la pointe des pieds et me poserait un bisou sur la joue. Ce jour n'est pas venu. Elle aime en silence, sans le dire, ni même aux parents, et surtout, sans jamais le prouver. L'âge ingrat, vous savez bien...

Je voudrais la câliner là, dans l'instant. La prendre contre moi comme quand elle avait cinq ans et qu'elle pleurait en hurlant que j'étais méchante. La câliner. Lui dire "profite, profite !". Profite de ce qui s'offre à toi, de ce nouvel amour, de ce nouveau visage. Profite de tes 16 ans... et profite de l'instant.
L'instant du premier chambardement, où le coeur s'emballe sans qu'on n'y comprenne rien, où plus rien ne compte hormis l'autre, le voir, le regarder, sentir qu'il est là, boire ses paroles, toucher sa main.
L'instant du premier frôlement, une main sur un poignet ou autour de notre taille. Et la terre qui défaille.
L'instant du premier regard dévorant, où les yeux de l'autre pénètrent en nous, comme pour y chercher un trésor. L'instant du premier baiser, où des lèvres inconnues se rencontrent, s'attachent, se lient.
L'instant du premier "je t'aime", où l'on croit mourir sur place foudroyé d'amour, où l'on voudrait mourir même tellement on a vécu dans l'attente de ce jour.
L'instant des premiers coups de fil, on ne sait quoi se dire tellement il faut parler, et faire rentrer l'autre dans son intimité, et rentrer soi-même dans l'intimité de l'autre, pour ne faire plus qu'un. Et la voix de l'autre qui bredouille, qui cherche ses mots. Toutes ses choses à se dire, et toutes ces choses à entendre.
L'instant du premier matin. Qui viendra plus tard pour p'tite soeur, et qui ne reviendra ensuite plus jamais puisque c'était le premier. L'unique, le plus magique, le plus troublant.

J'ai souvent dit ces derniers mois que je ne voulais plus, plus jamais, m'attacher à quelqu'un. Encore un raisonnement à la con, juste parce que j'ai été blessé à l'aile et que j'ai du mal à voler depuis. Il n'empêche... Je regarde ma soeur, qui regarde sa montre en attendant qu'il soit 18h, et je me revois, en décalé, un week-end de février, me jetant sur mon portable à la première sonnerie. La voix au bout du fil me murmurait "je t'aime", et voilà que j'ai presque oublié le timbre de cette voix d'ange.
Je regarde ma soeur et j'ai mal, mal de ce que je suis et de ce que je manque. Et de ce qui me manque. Je regarde p'tite soeur et j'ai envie de croire, encore, encore, toujours. J'ai envie, oui, je sais pas si j'ai la force mais l'envie est là, dans cette boule que j'ai à l'estomac depuis que p'tite soeur m'a dit " Je suis amoureuse"...

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mardi 25 février 2003 à 10h56
*Comme un froissement de draps*
Je me suis réveillée tôt ce matin. Bien avant que le réveil sonne ou qua ma grand-mère m'hurle qu'il est l'heure de manger. Formidable, ça fait des siécles voire des millénaires que ça ne m'était pas arrivé !
J'avais oublié de fermer les volets hier soir, et c'est le petit soleil de ce matin de février qui est venu me chatouiller les narines. C'était super agréable, hormis que ça m'a extirpée de mon joli rêve...
Il faudrait que tous les matins ressemblent à celui-là, tiens !Dans la pâleur d'un soleil de février. Le chant du coq en fond sonore. Et la sensation d'un jour nouveau à mettre à profit...

Vous savez quoi ? Ca fait deux mois aujourd'hui que je tiens ce journal. Rétrospectivement, je suis plutôt satisfaite du résultat. Je progresse de jour en jour dans le renouveau de mon moi. Et je pense relativement moins souvent à mon ex, et ça, c'est quand même super positif. Et puis j'ai rencontré des gens géniaux, valà, qu'on se le dise ! Globalement satisfaite donc ;)

...Eh bien puisque je suis debout, je vais donc aller faire travail mon neurone mathématique, moi. Histoire de ne pas me louper à mon concours dans... 4 semaines. Pffffiiiooout. C'est bientôt :-/ Et je ne serai pas prête, mais alors pas du tout, du tout. Faut que je me trouve un prof de maths, y'a urgence ! (Euh, un p'tit jeune hein, pas un vieux tout ridé avec de la barbe blanche... ) A bon entendeur .. !

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mardi 25 février 2003 à 14h17
*Portrait etc.*
Je me baladais sur le journal de Kat (dont j'aime le nouveau titre d'ailleurs... J'aime l'éphémère moi : les bulles de savon, les papillons, les arc-en-ciel, les nuages.. ). Je me baladais donc, et je trouve dans un de ses textes un lien vers une page qui m'interpelle . Et comme je suis curieuse, je me lance et je fais donc le fameux MBTI, de Myers Briggs, histoire de. J'aime bien tous les tests, genre calculer mon QI avec Castaldi et cette horreur de Mac Legsy. J'ai d'ailleurs obtenu 129, si ça vous intéresse, avec une grosse faiblesse en logique, hééé ouii. On ne se refait pas, que voulez-vous ! J'aime bien les tests des magazines féminins, ça m'fait hyper marrer, genre : "Etes-vous prête pour rencontrer l'homme de votre vie ?" que j'ai fait ce matin dans le magazine de ma p'tite soeur, un truc pour les ados boutonneuses. Ô stupéfaction, ô stupeurs, ô tremblements : ouiiiii je suis prête ! ;)) Bien sûr, on y croit tous...
J'avais aussi calculer mon QE une fois (Quotient émotionnel), j'avais obtenu un truc comme quoi j'étais hyper émotionneuse et à fleur de peau, comme si je ne le savais pas, hein... J'vous rappelle (enfin, non, je vous l'apprend) que je pleure encore devant Titanic ( ouiii, j'ai pas honte !) ou en lisant le Petit Prince !
Voici donc ce que m'apprend le MBTI, re-stupeurs, c'est assez vrai tout ça, mais s'il y a certains points sur lesquels je ne suis pas d'accord...

Portrait [INFP]
Lu sur http://www.chez.com/hz/questionnaire.html

Je suis donc une INFP ! Je savais déjà que j'étais un OVNI, voilà désormais une autre étiquette à me coller sur l'dos ! J'ai pas pu m'empêcher de rajouter quelques p'tits commentaires, en italique dans le texte ;)
I : Introversion N : Intuition F : Sentiment P : Perception

Les INFP sont avant tout des personnes d'idéal, chevalier(e)s de la Table Ronde à la recherche du Graal. (Chevaliers de la table Ronde, goûtons voir si le vin est bon... Non mais !lol ) Ceci n'apparaît d'ailleurs pas à la première observation où ils n'aiment pas dévoiler de leurs sentiments.
Les valeurs auxquelles croient les INFP leur sont strictement personnelles. Elles sont le fruit de leur propre recherche et non de dogmes ou de règles imposées de l'extérieur qu'ils ont en horreur et qu'ils peuvent même prendre un malin plaisir à contredire. Tout ceci fait que parfois l'originalité de leur démarche est ignorée et leur contribution sous estimée. D'ailleurs la reconnaissance sociale leur importe en général assez peu ; en revanche, ils aiment que leurs sentiments et leurs idéaux soient reconnus.
Les INFP ont l'esprit ouvert, imaginatif, flexible. Apprendre davantage, continuer à évoluer est pour eux une seconde nature. Cette curiosité jointe à leur exigence élevée d'idéal les rend souvent perfectionnistes. (Mouais, à qui l'dites-vous ! Tiens voilà, j'ai trouvé pile-face, c'est ça mon pire de pire défaut... Je suis perfectionniste :-/)
Un INFP soignera tous les détails d'un travail jusqu'à ce que chaque élément soit parfait et cohérent avec l'ensemble.
La souplesse des INFP trouve sa limite quand leurs valeurs fondamentales sont violées ou risquent de l'être, Ils peuvent alors se montrer intransigeants, voire rigides dans leurs positions tant ils tiennent à leurs idéaux. (... mouais... Mais mes idéaux foutent un peu le camp ces derniers temps... )
Les INFP apprennent bien quand ce qu'ils étudient à un sens pour eux, correspond à leur idéal, même si le domaine choisi n'est pas le plus adapté à leurs capacités. (Bah en ce qui me concerne, je crois que les lettres modernes sont bien bien adaptées à moi, et que je suis bien adaptée à elles... Je vois diffcilement ce que j'aurais pû étudier d'autre, quoique je voulais, en second choix, m'inscrire en socio à Bordeaux)
Le souci de l'idéal qui caractérise les INFP peut les amener à verser dans l'idéalisme ou même le fanatisme et à refuser de prendre en compte les éléments qui vont à l'encontre de leurs valeurs. Inversement, ce souci de perfection peut les amener à ne jamais conclure (mais euhhhh je veux conclure moi ! lol ) ; s'ils ne sont pas poussés par des délais impératifs les INFP peuvent ne pas terminer la phase de préparation d'un travail. Et si la phase préparatoire les motive fortement, l'application les laisse plus indifférents ; ils peuvent alors manquer de rigueur dans la mise en oeuvre.
Enfin dans leur recherche de perfection et d'harmonie, les INFP peuvent ne pas savoir dire non aux demandes qui leur sont adressées et se laisser manger (mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi... Et le pire, c'est que c'est vrai... J'me suis bien laissée bouffer par ma mère et ses principes à la con.. puis par mon ex, d'une manière un peu différente ceci dit), quitte ensuite à s'en vouloir, ou à être momentanément saturés par ceux qui ont abusé de leur temps.
La fonction inférieure des INFP est la raison logique, spécialement dans le monde extérieur. Cela peut se manifester principalement de deux manières différentes :une absence de logique, ou des blocages à certains moments dans le mode de raisonnement. Confronté à une logique abstraite l'esprit des INFP peut "patiner". Ce qui semble simple pour d'autres devient un obstacle difficilement surmontable pour l'INFP, ses facultés cérébrales, souvent très vives par ailleurs, semblant alors se bloquer. Un excès de logique, ou une hyperrationnalisation, L'INFP pourra ainsi développer des raisonnements compliqués auxquels il donnera une apparence de logique pour justifier ses valeurs subjectives ou bien il cherchera à avoir raison à tout prix. (rohhh ça va hein, je le sais que je manque de logique ! Je fonctionne à l'intuition moi, m'ssieurs-dames...)
Les INFP ont pour fonction tertiaire la sensation introvertie. Il est donc important pour eux d'être à l'écoute de leurs propres besoins, de leurs sensations intérieures. Ils auront là un contact concret qui leur signalera quand ils ont dépassé leurs propres limites et qui notamment leur indiquera quand il devient impératif de dire non.
Les INFP ont donc tout intérêt à prendre soin de leur corps, à veiller à leur alimentation, à leur hygiène de vie (valàààà, il faut plus que je boive autre chose que de la Vittel, c'est le test qui le dit, pas moi ! nanana ! ) ; ils peuvent aussi trouver les moyens matériels d'exprimer leur créativité artistique qui est grande, musique, peinture, danse, ikebana etc... (et le journal intime...)
Les INFP pourront ensuite aborder leur fonction inférieure, la pensée logique, particulièrement dans leurs relations avec l'environnement. Le sens concret et la précision qu'ils auront pu développer leur servira alors. L'informatique est par exemple un bon outil de logique formelle qui peut amener les INFP à exercer leurs facultés de raisonnement abstrait et théorique.

Les INFP dans la vie professionnelle

a) Contribution à l'entreprise
1. Font en sorte que chacun trouve sa place dans l'organisation.
2. Sont très convaincants en ce qui concerne leurs idéaux.
(chouette ! J'aime bien ça être convaincante !)
3. Rassemblent les gens autour d'un but commun.
4. A l'affût d'innovation pour l'organisation.
5. Mettent l'accent sur les valeurs de l'organisation.

b) Style de leadership
1. Sont des facilitateurs.
2. Préfèrent les rôles de leader plutôt originaux que conventionnels.
3. Travaillent de façon autonome à réaliser leurs idées.
4. Font plus de compliments que de critiques.
5. Encouragent les autres à agir selon leur idéal.

c) Environnement préféré
1. Là où se trouvent des gens agréables et engagés, axés sur des valeurs importantes pour les autres.
2. Atmosphère coopérative.
3. Qui permet de s'isoler.
4. Flexible.
5. Non bureaucratique.
6. Calme et tranquille.
7. Qui procure le temps et l'espace pour la réflexion.

d) Les INFP risquent de:
1. Tarder à finir un travail par perfectionnisme.
(moui enfin... Sauf les disserts à la fac, là je perfectionne nettement moins parce que ça m'emm.., voyez-vous ! )
2. Essayer de faire plaisir à trop de gens à la fois.
(.....soupir...)
3. Ne pas tenir compte des faits et de la logique de la situation.
4. Passer plus de temps à la réflexion qu'à l'action.
(Mouais... Et c'est comme ça qu'on se fait piquer les mecs sur qui on avait des vues !.. J'y vais ou j'y vais pas ? J'lui parle ou j'lui parle pas ? J'l'embrasse ou j'l'embrasse pas ?... Pfff ;))

e) Pour s'améliorer, les INFP gagneraient à:
1. Apprendre à composer avec la réalité plutôt que de chercher la réponse parfaite.
(Non merci ! Trop pas belle, la réalité de ce monde... )
2. Développer la fermeté et la capacité à dire "non".
(Héhéhé ! Mais j'en connais qui vont pas être contents si je leur dit NON ! Hein ?! lol)
3. Tenir compte aussi bien des faits et de la logique que de leurs valeurs personnelles.
4. Etablir et réaliser des plans d'action.

Les INFP en brefs

a) Valeurs
1. Idéalisme.
2. Respect des personnes.
3. Importance des valeurs de l'organisation.
4. Rêve de rendre le monde meilleur.
(Raaahhh... Comment c'est trop vrai ça !)

b) Organisation et méthode
1. Systèmes souples.
2. Procédures informelles.
3. Dynamisme organisationnel.

c) Style de management
1. Confiance dans les personnes.
2. Présuppose bonne volonté.
3. Respectueuse des besoins individuels.
4. Motivation fondée sur la recherche constante d'amélioration (meilleur produit, meilleure technique, meilleur service).

d) Relations avec l'extérieur
1. Grande flexibilité.
2. Décèle les évolutions et les opportunités à saisir, surtout si des personnes sont en jeu.
(Saisir l'opportunité.. Mmmmh, c'est intéressant ! )
3. Capacité d'adaptation aux situations et aux événements.
4. Ne montre pas facilement ses valeurs à l'extérieur.

e) Faiblesses potentielles
1. Difficulté à gérer les personnes non motivées.
2. Manque de rigueur dans la gestion a Peu efficace dans les grands systèmes complexes.

f) Types d'entreprises
1. Entreprises en création.
2. Entreprises à caractère social ou de protection de l'environnement.

Et valà, maintenant vous savez tout sur moi... Transparente comme de l'eau de source ou comme les verres en cristal de Môman...

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mercredi 26 février 2003 à 00h15
*Les envies de Chris*
Deux heures de téléphone avec Chris. C'est pas possible d'être aussi pipelette !! Comme quoi, il existe vraiment, mais vraiment, plus bavard que moi.
Chris voudrait que je lui raconte ma vie. C'est marrant, mais j'ai pas envie, tiens. Elle dit que je suis perturbée. Oui, possible, mais ça, c'est pas nouveau. La vérité, c'est que j'ai pas encore digéré le fait qu'elle ne soit pas là samedi dernier. Et l'autre vérité, c'est que j'ai moi aussi le droit d'avoir mon petit jardin secret, au moins de temps en temps.
C'est un fait : entre nanas, on a une fâcheuse tendance à tout se raconter. On se demande des conseils, on s'échange des numéros de téléphone, tout ça. Surtout Chris et moi d'ailleurs.

Chris a des envies...
Elle voudrait un amant.
Du sexe, du sexe, du sexe.
Elle voudrait un amoureux.
Des baisers, des bisous, des papouilles. Des câlinades et des mots doux sur un oreiller.
Elle voudrait qu'il soit son meilleur ami.
Quelqu'un à qui raconter ses trucs de filles. Quelqu'un qu'elle pourrait appeller vingt fois par jour, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Elle voudrait quelqu'un qui la fasse vibrer. Branchée sur du 220 volts.
Elle voudrait quelqu'un qui soit de Limoges. Autrement, c'esttrop compliqué.
Elle voudrait qu'il soit disponible: pas de femme, pas de mère possesive, pas de chien. Pas d'attaches, juste elle.
Elle voudrait qu'il la trouve jolie. Et qu'il lui dise. Tout le temps, tout le temps.
Elle voudrait un grand amour. De ceux qui durent longtemps.
Elle voudrait draguer le garçon qu'elle a remarqué au bowling. Mais elle n'osera jamais.
Elle voudrait qu'il soit un bon amant au pieu. Grimper au rideau dix fois par jour.
Elle voudrait des dîners aux chandelles, des cinémas en amoureux, des rendez-vous galants.
Elle voudrait qu'il lui offre des fleurs.
Elle voudrait du sexe. Encore et encore. C'est les hormones, ma puce. J'essaye de lui expliquer mes théories à moi sur la chose , c'est le printemps qui s'annonce, et le fait qu'on est seules depuis trop longtemps.
Elle voudrait se réveiller dans les bras d'un homme. Et moi donc, Chris, et moi donc...

Et toi, t'as envie de quoi ?, me demande-t-elle finalement après une demie-heure d'inventaire. Oh moi, c'est tout simple. J'ai juste envie de compter pour quelqu'un. C'est tout bête, je ne suis finalement pas une fille si compliquée que ça... Je demande même pas des fleurs, ni des diners aux chandelles, ni rien, ni rien. Juste qu'il soit là.

Chris veut me présenter un copain à elle. Potentiellement son futur. Histoire que je lui parle et que je donne ensuite mes impressions à Chris. Bof. J'lui ai dit "Fais gaffe, j'suis capable de te le piquer s'il est trop craquant", alors, du coup, elle hésite un peu. Elle veut aussi qu'on sorte samedi soir. Avec SES amies. Et moi qui croyait qu'on sortirait juste toutes les deux, je suis limite déçue pour le coup. J'ai plus trop envie d'y aller, elles sont un peu spéciales ses amies, dans le genre exubérantes et grandes gueules... Elle fera la gueule si je ne viens pas, c'est sûr, mais je m'en fiche assez là, pour le coup. Faudrait pas pousser le bouchon un peu trop loin, Maurice !
J'en ai marre d'être une fille gentille.
Mmmmh.
Marre d'écouter les envies des autres. Je préfère écouter les miennes, tiens.

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mercredi 26 février 2003 à 22h54
*Veuillez laisser un message après le bip sonore !*
BIIIIIIIP

"Ouais ben salut Auré, c'est moi. J'appellais juste pour savoir comment tu allais, et puis histoire de discuter un peu. J'espère que tu pourras me rappeller assez vite parce que.. Euh, t'es avec ton nouvel amant, là ??... Non, sérieux, j'ai besoin de parler à quelqu'un ce soir. J'ai un peu le moral en dents de scie, et ce soir, je suis dans le creux de la vague. Grande phase d'auto-questionnement sur où je vais et pourquoi j'y vais. J'ai peur Auré... Faut que tu me rappelles, merde !!.... J'ai peur de ce que je ressens, ou de ce que je pourrais ressentir, j'ai peur de ce que je suis ou de ce qu'on croit que je suis, j'ai peur de me louper à mon concours, j'ai peur de tout foirer, j'ai peur d'avoir fait une connerie magistrale en quittant mon ex, j'ai peur qu'il soit archi-mal et au fond du trou, j'ai peur de m'attacher aux gens, j'ai peur d'avoir 20 ans et d'être seule à en crever, j'ai peur de ce téléphone qui ne sonne pas, j'ai peur de m'être plantée sur Chris et sa foutue amitié, j'ai peur que l'ex de ma cousine soit amoureux de moi, j'ai peur de sourire, j'ai peur de ressentir, j'ai peur de te laisser ce message à la con sur ton répondeur, j'ai peur parce que j'ai besoin de quelqu'un ce soir, j'ai peur parce qu'il n'y a personne au bout du fil, j'ai peur parce que ma soeur a un chéri et que merde, je devrais pas être amère comme ça, j'ai peur de moi, et j'en ai marre, et j'en ai marre....
Allez, décroche, merde ! J'comprends pas bien pourquoi je suis toujours là quand les autres vont pas et pourquoi j'ai si peu souvent de retour. J'devais aller manger chez ma copine, tu sais, Elise. Elle devait m'appeller hier matin, et que dalle, va te faire voir ma fille ! Pas question que je décroche mon téléphone la première, tu vois ! C'est trop souvent moi qui appelle, trop trop souvent. Allez, déconne pas Auré, décroche...
Et puis, je suis en colère après Chris. Comme d'hab', tu vas dire. Comment elle m'a énervé hier soir, au téléphone, pendant plus de deux heures ! Et ceci, gnagnagna, et cela, gnagnagna, et ma copine machin et ma copine truc, et Sébastien, et Nicolas, et Nick, et un tel, et merdeeeeeee ! J'aimerai bien qu'elle me dise juste : Mais comment tu vas, toi ? Mais non, ce qu'elle a-do-re faire elle, c'est me raconter sa putain de vie de merde ! Et ses histoires de boulot à deux balles, les collègues qui se crêpent le chignon, et tel responsable qui saute telle collègue, et ... Enfin, tu vois, quoi. En plus, elle a hyper envie de rencontrer un mec, en ce moment. Comme si toi et moi, on avait pas envie.. Pfff... J'ai eu droit à tout le déballage de ses aventures avec son ex, tu te souviens, le gars marié... Elle m'a tout racontée, tout, tout. Sauf que j'avais pas super envie d'entendre ça, moi. Surtout que j'ai eu un mail de Daniel !! Tu le crois ça !!! Euh, oui... Daniel, c'est bien un pote de mon ex. On pense au même... Il me demandait comment j'allais et si j'avais changé de numéro de téléphone !! Genre mon ex essaye de me joindre. Les boules. Ca fait six mois depuis hier... Ok, c'est aussi pour ça que j'ai pas le moral. Six mois que je l'ai quitté, que je l'ai jeté. Six mois qu'on crève chacun chez soi. Le résultat est identique, on crève toujours autant. Avant, on crevait de trop s'aimer, et maintenant, on crève de trop se manquer. Putain... J'aurais tellement voulu que ça marche ! J'ai plus confiance en rien, Auré... J'ai tellement, tellement peur de m'attacher encore que je deviens transparente ! Limpide. Je suis là, à dire à l'autre : Regarde-moi, je suis faible. Et après, il faudrait que l'autre noue des liens avec moi ?? Non, non, je sais, j'en demande trop. J'me sens coincée. Complètement étriquée, comme le jour où tu réalises que tu ne rentres plus dans du 38 et qu'il faut désormais t'habiller en 40. Tu rentres le ventre, tu pries fort, mais ça foire quand même... J'ai super envie de faire des trucs. Genre d'aller boire un pot avec Chris, son futur et le mec qu'elle veut me présenter. Mais non, non. J'ai super envie de rencontrer des gens, d'avoir des frissons qui me traversent le corps, envie de suivre mes envies, justement, mais j'ai peur, putain, j'ai peur. Je sais pas comment on dit ça aux gens. Je sais pas. Je sais pas comment on fait comprendre autrement que par des mots, et c'est quoi ces mots sur un répondeur, qui va les entendre à part toi ?? Est-ce que les gens à qui j'ai envie de faire comprendre cette peur vont entendre ce message ? Non, non.
Pourquoi tu réponds pas ?? Je veux que mon téléphone sonne ce soir. Que quelqu'un s'inquiète, merde. Juste une fois, comme quand j'ai envoyé des sms pour dire "Je l'ai quitté" et que mon portable a sonné toute la journée !! ... J'suis claquée. J'ai l'air con, à causer à ton répondeur. Je sais. Mais je lutte contre cette petite voix dans ma tête, petite voix fatiguée de combattre, petite voix qui voudrait juste des choses simples et qui n'arrive pas à savoir ce qui lui arrive, ce qui chamboule son coeur.
On peut se voir Samedi ? J'ai encore plein de choses à te dire... Je t'embrasse Auré. Merci de m'avoir écoutée jusqu'au bout. Tu vois là, je me sens vraiment, mais vraiment mieux. Comme quoi, il suffit de peu...."

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mercredi 26 février 2003 à 23h32
*Programme anti-coup de cafard*
Pour vous, les filles ;)

1) Eteindre les lumières et allumer quelques bougies. De préférence, celles parfumées à la vanille, ça apaise. Ou de l'encens, à éviter si vous êtes sujettes aux maux de têtes.

2) Se louer notre film préféré en VHS et se le passer en boucle tout l'après-midi - j'ai récupéré Amélie Poulain en VHS, ce sera mieux qu'en DivX ! J'me ferai ça demain soir, affalée dans mon canapé en me goinfrant de lait concentré sucré ! Héhéhé -

3) Entâmer un paquet de chips, ou un bac de sorbet à notre parfum préféré, ou une tablette de chocolat. On est déprimées, on a droit !! Na !

4) S'affaler sur le canapé, avec plein de cousins super moelleux et une couverture sur nos pétons. Puis allumer la télé et regarder la première débilité qui nous passe sous les yeux, genre Les Feux de l'Amour ou le BigDil. Comme chez mémé, moouiiii.

5) Se passer le DVD de "Danse avec Mia Frye" et danser comme une banane seule devant sa téloche, histoire d'être au top la prochaine fois qu'on sortira.

6) Mettre le CD de Las Ketchup ou n'importe quelle niaiserie du genre et faire la chorégraphie, héhéhé. Autre possiblité, apprendre par coeur les paroles des chansons des WhatFor ! Ou n'importe quelles autres chansons aux textes vides !!

7) Se vernir les ongles, ceux des pieds compris. En rose fluo de préférence, la couleur redonne la pêche, c'est bien connu !

cool.gif Courir au kiosque le plus proche et acheter n'importe quel magazine fémimin un peu naze et le lire jusqu'au bout ! Y compris les articles où on vous explique que non, déprimer, c'est paaaas bien ! C'est tabou, on en viendra tous à bout !

9) Laisser un message de deux heures sur le répondeur d'un de vos amis, histoire de vous vider le coeur et de voir si l'autre ira jusqu'au bout. Ca marche aussi si vous avez envie de polluer le répondeur de quelqu'un que vous n'aimez pas .

10) Faire un tchat sur caramail en se faisant passer pour une parfaite néophyte complètement neuneu. Ou s'inscrire sur n'importe quel site de rencontres, genre meetic ou love@lycos et passer en revue toutes les annonces des mecs du coin.

11) Se faire couler un bon bain chaud, avec pleeiiiin de bulles, des pastilles effervescentes, des sels, et tout le bazar. Et y rester une grosse demie-heure. N'hésiter pas à rajouter un petit jouet en plastique, genre canard jaune, pour le fuuuun.

12) Faire un gigantesque feu de joie avec toutes les photos des multiples exs et danser autour en faisant l'indien. Attention tout de même à ne pas brûler les rideaux..

13) Refaire sa garde-robe en mettant dans un grand sac tous les vieux trucs qu'on ne mettra plus, genre le string rose que votre ex adorait ou le pull vert kaki que mamie vous a tricoté, et donner le tout à Emmaüs.

14) Se faire un masque de beauté, ou une coloration, ou n'importe quel truc qui fera que la prochaine fois qu'on se regardera dans le miroir, on se trouvera mieux.

15) Faire des tartes aux pommes, aux abricots, au chocolat, et se mettre de la farine plein les cheveux ! Et se délecter de l'odeur de la tarte qui cuit...

16) Faire des p'tits bateaux ou des p'tits avions en papier, et les faire descendre dans le caniveau ou les envoyer chez la voisine.

Toute autre proposition anti-cafard sera étudiée ;)

A éviter ABSOLUMENT :
a) Le coup de fil à l'amie toujours déprimée
b) Le film triste ou larmoyant.
c) Les chansons d'Hélène Ségara
d) Le coup de fil à l'ex
e) Regarder les photos de l'ex
f) Regarder les photos de tous les membres de la famille décédés
g) Se réfugier dans le whisky-coca.
h) Pleurer sur son sort... GIRL POWER !!!!

Ce soir, nous irons danser... Sans chemise, sans pantalon !!..
A p'luche mes p'tits loups !

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jeudi 27 février 2003 à 14h06
*Rangement de printemps*
Sous mon lit : une vieille boîte à chaussures rouge et bleue. Je crois que c'étaient des baskets qu'il y avait dedans, y'a un paquet d'années.
C'est ma boîte à méli-mélo, à souvenirs, mon capharnaüm rien qu'à moi, où j'entasse mes vieux morceaux de rêve.
Mes vieux morceaux de moi.

Mon agenda de l'année scolaire 1996-1997, la 3ème quoi. Je l'avais gardé parce que Lucas m'avait écrit je t'aime sur une des pages, et que c'était mon premier je t'aime, et que c'était son écriture, et que c'était beau. Après, j'ai déchiré la page. J'ai dû la mettre à la poubelle car je n'arrive pas à la retrouver. Mais l'agenda reste, avec les petits mots des copines, les big bisous d'E et C, mes deux supers amies de l'époque dont j'ai perdu la trace depuis. Y'a un petit mot de l'autre Christelle de ma vie, ma meilleure amie de collège. Je la vois quelques fois, on se dit à peine bonjour, vois comment on se gâche avec toutes ces années entre nous. Christelle était une fille extra, attentive, généreuse, elle fait du bénévolat maintenant m'a dit sa maman. Ce serait pas bête que je l'appelle, tiens. Tu vas bien, et toi ? .. A réfléchir. J'étais super fleur bleue quand même. Y'a des petits coeurs collés partout, et des cartes postales romantiques, de celles qu'on trouvait gratuitement dans les Ok ¨Podium de l'époque... Y'a aussi des paroles des chansons des World Apart. Erk, erk. J'étais fan... Complètement. Avec C, on s'arrachait les cheveux quand ils pasaient sur NRJ... Arf. Et j'avais des posters d'eux partout, partout, même un grandeur nature que je n'ai jamais su où mettre tellement il prenait de la place !!

Les petits mots qu'on s'échangeait en cours. Certains datent du collège, d'autres du lycée. Tiens, un mot où j'explique à Christelle que la maman de Lucas a dit "on va les marier ces deux-là". Arf. Si Coraline lisait ça... Je pourrais offrir ça comme cadeau de mariage à Lucas, tiens ! Maléfique, héhéhé.

Une lettre de moi, écrite pour Lucas, jamais envoyée. Je crois que c'était après notre première "vraie" rupture. Il sortait avec une certaine Mélanie.. Erk, j'aime pas les Mélanie !! dans cette lettre donc, j'implore Lucas de me laisser une seconde chance. Mouah, je suis pathétique ! Pardon, pardon. Erk. Ne jamais s'excuser quand c'est l'autre qui a déconné, mais ça, je le savais pas encore... Je croyais qu'il fallait ramper aux pieds des gens pour qu'ils reviennent.. Bah.

Une autre lettre pas envoyée. Où je m'énerve, tiens ! "La prochaine fois que tu me verras, ne me dis pas bonjour, ok ??". "Je veux plus entendre parler de toi". Mouiii, ça fait du bien quand je me fâche. J'aurais dû lui envoyer, celle-là ! ;)

Oh. Tragédie. Ma lettre d'adieu du jour où j'ai failli fuguer. J'avais 14 ans. Si jeune, si jeune. "J'ai besoin de liberté"... Oh mais tu en auras bien assez de liberté ma fille, quand tu seras grande. Tu en auras même tellement qu'elle t'encombrera et que tu chercheras à tout prix à te caser, pour ne plus être si libre... Y'a des larmes qui ont effacé l'encre. Je voulais vraiment me tirer, je crois bien.

Une vieille copie de Latin. Pourquoi je l'ai gardé ce truc, hein ? Ah si, derrière y'a des p'tits mots qu'on s'échangeaient avec A pendant le latin.. Là, je parle de G, mon meilleur ami d'enfance. On était ensemble en cours, tout le temps. Il l'était gentil, je l'étais bien, j'allais souvent chez ses parents, on faisait nos devoirs ensemble... Un jour, j'ai tenté de lui voler un baiser, sous le préau, après le sport. J'me suis pris un gros vent... Et il a arrêté de me parler. Et presque sept ans après, je le croise souvent à la fac, et il baisse les yeux systématiquement. Les mecs, j'vous jure..

La lettre où je dis à Xavier que non, je ne sortirai pas avec lui, pour rien au monde, tellement il est laid. Bouh. Sorcière, va ! Tu devrais avoir honte ! Quand je pense que ce pauvre garçon, lui, me fait encore la bise quand on se croise ... Et que je me suis jamais excusée d'avoir été odieuse et de lui avoir brisé le coeur... Cruellitude !

Les paroles de Titanic. My heart will go on... J'ai été traumatisé par ce film, je crois bien !

Les photos de mes exs. Inclus Lucas à quinze ans. Dis, tu veux m'épouser ? Il était beau, merde ! Il l'est nettement moins, maintenant. Il est vieux - lol. Et puis, Thomas, qu'il faudrait que je mette dans un cadre... Mon pauvre Thom.

Une lettre de mon ex cyber amant. Moui. Sa lettre d'excuse... où il se confond en excuses. La preuve qu'un mec peut avoir des remords, donc je garde. Et puis il a collé le timbre avec sa salive, tout ça... lol. Je me rappelle du coup que ça m'a fait de recevoir cette lettre. Je vivais mon grand amour paisible avec mon ex, depuis quatre mois, je n'avais plus de nouvel du cyber machin, et voilà qu'un matin, je reçois une lettre de lui. J'ai cru mourir. C'était un peu cruel de sa part, même si ça partait du bonne intention. Genre "coucou, je suis pas mort". Je n'ai pas répondu. Et je n'ai parlé à personne; surtout pas à mon ex, de cette lettre. In the boite à secrets...

Des vieilles surprises Kinder. Bah... J'suis un bébé encore ;)

Un petit ange en plastique que j'ai depuis toujours. J'avais une Vierge en plastique aussi, mais je l'ai égaré. J'y tenais juste parce qu'elle appartenait à ma grand-mère paternelle... Et je l'ai perdu depuis trois-quatre ans. Pfff.

Un petit crabe en plastique bleu, que j'avais piqué lors des vacances chez mon ex-belle maman... Pas bien !!

Un truc que je sais pas comment ça s'appelle, de ces machins qu'il y a sur les tables de restaurant avec un numéro pour que le serveur se répère. Le numéro 15, mon numéro porte-bonheur. Mon ex l'a piqué dans un restaurant délicieux, juste parce qu'on trouvait ça marrant qu'on nous est donné la table portant mon numéro fétiche...

Un miroir des années 50, avec au dos une photo de ma maman à deux-trois ans . Pas souriante pour un sou, la demoiselle !! C'est vrai qu'on se ressemble... Ca m'fait peur ;))

Un vieux répertoire téléphonique fait maison; avec tous plein de numéros de garçons !lol J'avais sûrement dû les payer pour qu'ils me les donnent, m'enfin...

Une lettre de So. De la fois où tu m'avais envoyé le colis avec des K7, tu te souviens ? J'ai tout gardé, héhéhé !

Un coquillage. On entend la mer dedans... Je crois me souvenir que je l'ai gardé pour cette raison...

Une lettre de mon arrière grand mère, de son écriture chevrotante.

Des vieilles photos de famille. Ma grand-mère maternelle au mileu, deux mois avant sa mort. Le dernier visage que je garderai d'elle : malade, le teint jaune, en robe de chambre, terriblement maigre, les yeux hagards, une perruque mal mise sur ses cheveux. Je ne me souviens plus de son visage d'avant. Comme quoi la maladie pervertit même le souvenir....

Une lettre de chance. De celle qu'on doit envoyer à 24 personnes sinon, un malheur s'abbatra sur nous... J'ai celle-là depuis 14 ans, mon grand-père me l'avait donné après l'avoir reçu pour me prouver la sottise des gens...

Valà. Une vie dans une boîte. J'suis assez conservatrice comme fille, finalement....

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vendredi 28 février 2003 à 11h37
*Le doux parfum d'un vendredi matin*
J'aurais bien été tentée par une grasse mat', moi, ce matin. Le nez sous la couette jusqu'à midi. Juste mes rêves et moi. Ou bien rester semi-éveillée et écouter les pépiements des oiseaux, et ne penser à rien hormis à ce nouveau jour qui se lève.
C'est même pas drôle les vacances, s'il faut se lever travailler. Surtout qu'au point où j'en suis, ce ne sont pas quelques heures de maths de plus qui vont faire la différence.

J'écoute Zazie ce matin. Je ne sais plus si je vous l'ai dit mais je vais à son concert dans quinze jours, avec une copine. Je suis pas fan , mais j'aime bien. J'aime assez pour m'offrir le luxe d'une place de concert, disons. Et puis ses textes sont magnifiques, quand même !
Allez, j'vous en chante une petite !

J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du coeur
Mais c'est toujours

Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse

A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé

On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi

J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés

J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps

J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir

On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi

J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau

J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin

Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va

On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi

Paroles et Musique: Zazie - La Zizanie, 2001


J'adore cette chanson ! Il devait être content, son namoureux ! Enfin moi je l'aurais été, à sa place ;) Je suis donc plus que ravie d'aller à ce concert, surtout que j'y vais avec ma copine que j'adoooore ! Faut pas que je dis trop de gentilles choses sur elle parce que je lui ai dit qu'un jour, je lui donnerai l'adresse de mon journal. Héhéhé ;)

J'ai terminé La Conversation Amoureuse hier soir. C'est toujours difficile de refermer un livre qu'on a aimé, on voudrait s'y replonger de suite pour retrouver la magie de la première lecture, on voudrait que tous les livres ressemblent à celui-ci. Parfois, on voudrait même que notre vie ressemble à celui-ci.
C'est comme quand on referme l'Alchimiste, de Paulo Coelho :On se dit que oui, ce livre a et va bouleverser notre vie, notre façon de voir les choses, voire même notre façon d'agir. Je ne pensais pas qu'un bouquin sur l'adultère me retournerait à ce point. Car c'est bien de ça qui s'agit, si l'on s'en tient au quatrième de couverture... Deux personnes mariées chacune de leur côté qui se rencontrent, au hasard d'un chemin.
La fille à principes que je suis déteste les livres où les messieurs trompent leurs madames. Détestent d'une manière générale les gens qui trompent leur moitié. Je n'ai pas peur de dire que oui, je pourrais tout accepter par amour sauf ça. Sauf ça. Mon ex disait que la vie me ferait changer d'avis. Je détestais qu'il me dise ça, je détestais parce qu'il a trompé son ex-femme, une fois, une seule certes, mais une de trop. Et que, on le sait toutes même si beaucoup le nient, un homme qui a trompé sa femme une fois serait bien plus tenté qu'un autre de la tromper de nouveau... Je déteste aussi les gens qui pardonnent. Je me gâcherai peut-être dans mes convictions, c'est possible, mais non, je ne pourrais décidément pas pardonner à un homme qui a caressé le corps d'une autre. Qui a aimé le corps d'une autre. L'ex-femme de mon ex a eu une petite fille avec son amant. Le comble de l'horreur. Et mon ex , lui, me disait "Il faut comprendre...". Eh bien, non, je ne comprennais pas, je ne comprends toujours pas qu'il aie pû pardonner et qu'il puisse considérer cet enfant comme sa fille. Ca dépasse mon énorme ouverture d'esprit. Juste parce que ça dépasse mes principes. Mes principes à deux balles qui me coûteront cher peut-être, mais que je ne suis prête à renier.
Or, ce livre a chamboulé mes principes. Touchée jusqu'à dans la moelle par la véracité des sentiments de la jeune femme à l'égard de son amant. Touchée, coulée.
Les mots sont là, magnifiques. Magnifiques comme l'amour qui nous est peint, de ces amours pour lesquelles on peut mourir, de ces amours que rien n'arrêtent, pas même un mari dans le lit conjugal. De ces amours qui nous mettent et la tête et le coeur à l'envers.

Alors elle dit : Aujourd'hui je peux vraiment savoir que je vous aime. Parce que je vous aime comme on doit aimer : dans le renoncement. Je vous aime sans vous avoir. Vous ne me donnez rien et je vous aime.

Et l'histoire s'achève tandis que les corps des deux amants se séparent. Et l'histoire s'achève, et me laisse un goût amer, comme l'Amant, de Duras. Comme toutes ces histoires dont on voudrait pouvoir re-écrire la fin, prendre la plume et changer le cours des choses... Et ils se retrouveront, un beau matin de printemps... Et ils s'aimeront encore, malgré ces années de tourments... Mais ils ne se retrouvent pas, juste dans l'imaginaire du petit lecteur.
Il faut recommencer au commencement du monde, au commencement du roman. Retrouver les sensations. Aimer comme Pauline aime, et voyez comme je m'attache à une femme adultérine. Oui, mais c'est un roman... La femme adultérine a beau être peinte sous son meilleur angle, celui de la femme amoureuse, elle n'en reste pas moins faible, à faire l'amour à son mari en pensant à un autre corps, à une autre peau, à la voix d'alcôve...
Voilà.

Cet après-midi, c'est vidéo. Je regarde Amélie Poulain. Je la re-re-re-regarde pour la dixième fois. Ce film m'émerveille. Au même titre que la Conversation Amoureuse : on regrette que ce soit déjà fini quand arrive le générique de fin ou la dernière page. Alors, on regarde encore. On recherche encore la même sensation, la cuillère qui casse la croûte d'une crè-me brûlée, le baiser papillon, le visage magnifique d'Audrey Tautou, et celui tout autant magnifique de Mathieu Kassovitz. On recherche encore la magie d'une rencontre qui bouscule un destin. On recherche encore un univers fantasmagorique, le Paris des années 40 , oui, mais nous sommes en l'an 2003, et ce Paris n'existe pas, n'existe plus, n'existe que sur une vidéo, que dans nos coeurs, que dans l'instant où nos deux petits yeux hébétés fixent l'écran.
Et Chris qui me disait " Bah moi, j'ai trouvé ça très banal, comme film. Un peu cucul, très gnangnan, un peu débile quoi..". Ma chère, nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs... Ne crâche pas dans ma crème brûlée !!

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vendredi 28 février 2003 à 15h51
*Les poules couvent souvent au couvent ( ou Quand Etoile tombe amoureuse d'un film)*
C'est un fait.
J'aime ce film.
La lumière se rallume, et je me ferai bien un petit replay moi. Juste pour le plaisir. Deux heures d'une vie peuvent tenir là, sur les images qui défilent sur l'écran.
Je me sens toujours infiniment bien après avoir vu ce film. Ca m'apaise. Ca m'ébourriffe. Une bouffée d'oxygène dans ce monde de brutes. Une pause dans cette course qu'est la vie. Des p'tits galets au fond d'une poche.

*Vous savez, la fille au verre d'eau ...Si elle a l'air un peu à côté, c'est peut-être parce qu'elle est en train de penser à quelqu'un.
*A quelqu'un du tableau ?
*Non, plutôt à quelqu'un qu'elle a croisé ailleurs. Mais elle a l'impression qu'ils sont un peu pareils, elle et lui.
*Ah, autrement dit, elle préfère s'imaginer une relation avec quelqu'un d'absent, que de créer des liens avec ceux qui sont présents.
*Peut-être même qu'au contraire elle se met en quatre pour arranger les cafouillages de la vie des autres.
*Mais elle ...les cafouillages de la sienne, de vie, qui va s'en occuper ?


Je crois qu'on a tous notre petit part d'Amélie, à diverses échelles. Notre petite part de rêve. Petite part que l'on peut choisir d'explorer, ou pas. Ceux qui choisissent aimeront Amélie, les autres n'aimeront pas...

Voilà, ma petite Amélie, vous vous n'avez pas les os en verre. Vous pouvez vous cogner à la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre c&#339;ur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien !

Vous n'auriez pas envie, vous, d'un baiser à la commisure des lèvres ?

*

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samedi 1er mars 2003 à 01h10
*Si on en parlait ?*
C'est le joli mois de Mars... Dans trois semaines, c'est le printemps ! La saison des amours !
Pour le coup, certains ont commencé avant l'heure. Notamment une jolie brunette qui me ressemble étrangement, quelques années en moins...

... P'tite soeur a rendez-vous avec son amoureux dimanche. C'est la deuxième fois qu'ils se voient, alors forcément, elle est toute émue. Elle ne sait pas ce qu'ils vont avoir à se dire, comment ça va se dérouler, s'il sera gentil avec elle.
Elle est là, avec ses grands yeux noirs, à me demander à moi, grande soeur, ce que j'en pense... Silence sur la ligne : "votre correspondant a raccroché, merci de renouveller votre appel".
J'ai déjà eu droit à toutes sortes de questions depuis qu'elle est petite, du comment on fait les bébés à c'est quoi une lesbienne en passant par comment on embrasse un garçon. J'ai toujours géré comme j'ai pu, avec plus ou moins de tact, de finesse, de douceur ; avec plus ou moins de pédagogie. Mais là, on attaque un domaine bien plus sérieux, et je bloque. "Dis, comment ça se passe... la première fois ?".
Pas question que je lui dise : attention, ne couche pas avec le premier garçon que tu aimes vraiment ; puisque c'est plus ou moins ce que j'ai fait . Et que P'tite soeur le sait... A éviter aussi les : on ne couche pas le premier soir; puisque j'ai donné aussi ...Deux heures après notre premier baiser... arff. Alors quoi, il faut que je lui dise de le faire si elle en a envie, à ce petit bout de nana qui découvre tout juste ce que c'est qu'être amoureuse ?! Et que ça va bien se passer ?!
Du coup, je préfère le silence. Les demi-mots. Et je ne suis pas fière de moi, vous savez... Parce qu'on sait tous combien il est capital d'en parler, que je dois le faire, parce que j'aime p'tite soeur, parce qu'elle me demande conseil à moi, à moi, et que je n'ai pas droit de rester silencieuse.
P'tite soeur dit : "De toute façon, je sais déjà tout ce qu'il faut savoir". Il faut dire qu'à l'école, on vous explique bien tout sur le préservatif, les contraceptifs, les MST. L'aspect préventif, quoi. Et le reste, hein ? Qui sait qui va lui dire à P'tite soeur si moi, je ne le fais pas ? Qui va lui expliquer ?
Ma mère ne le fera pas. Ne l'a jamais fait avec moi. Comme une sorte de secret, presque un tabou. Mon père ne le fera pas non plus. Lui prêtera une cassette porno tout au plus. Magnifique...
"Allez, dis-moi !!...". Et bien voilà.... Bon, je commence par quoi ? J'vais quand même pas ouvrir l'encyclopédie partie schémas du corps humains, si ? Si. M'enfin, c'est juste histoire d'avoir un support visuel...
Au final, deux heures de conversations à bâtons rompus. le pourquoi du comment. S'il te demande et que tu n'as pas envie, tu dis non, surtout, hein ?!... Il faut que tu soies sûre d'être amoureuse... La première fois n'est bien que si c'est avec quelqu'un qu'on aime, et surtout, que ce quelqu'un vous aime aussi... Et puis dès fois, c'est raté aussi, la mienne était ratée si tu veux tout savoir, alors, tu vois !... Mais c'est pas grave, hein, pas grave du tout.
"Dis, grande soeur, je peux poser une autre question ? Tu regrettes pas ta première fois, toi ? J'veux dire, t'es plus avec lui.." Pas de regrets, petite soeur. Jamais. Du moment que dans l'instant, tu étais heureuse. Du moment que c'était un acte d'amour. Et même si tu sais que tu n'auras plus jamais ta virginité à offrir à quelqu'un, il te restera toujours mille autres choses à partager...
P'tite soeur sourit. Me glisse un baiser sur la joue, et dit "Merci". Je suis épatée, les gentillesses sont si rares venant d'elle... J'ajoute "Si tu as d'autres questions, je suis là. Tu m'appelles quand tu veux. Et je serai heureuse d'être au courant, si jamais ça devait arriver...". Elle hoche la tête, dit "Pas Dimanche, c'est trop tôt, mais ça arrivera... Et avec LUI".
C'est beau, un premier amour.. Mais les suivants ne sont pas mal non plus ;)

Bonne nuit mes p'tits loups !
*

P.S : Demain, je repars sur Limoges. En fin de matinée, probablement. Shopping avec Chris et rencontre de son futur mec. Erk, erk. J'suis prête psychologiquement !
Tout ça pour dire que je ne vais pas écrire pendant une semaine, remarquez comme je suis gentille de prévenir mon lectorat ;) J'vous embrasse.
Que votre mois de Mars soit joli, joli. Salade de fruits !

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dimanche 9 mars 2003 à 15h32
*Tant de fois j'ai tenté d'aller toucher les étoiles...*
... Que souvent en tombant, je me suis fait mal.

Voilà. Je suis là et il faut donc que j'écrive, que je crache mes mots et mes douleurs, et mes douceurs, attirée que je suis par ce grand écran d'ordinateur qui ne peut pas vivre sans moi, ou alors c'est moi qui ne peut pas vivre sans lui.
396 messages dans ma boiboite à mails. Je devrais m'absenter plus souvent, comme ça me touche de manquer aux gens, même un peu. On se sent moins inutile, disons.

J'me sens un peu creuse, là, dans l'instant. J'aurais des milliers de choses à vous raconter, mais le coeur n'y est pas, ca bourdonne trop dans ma tête, j'ai pas assez dormi, je me suis levée trop tôt, j'ai oublié d'avaler mon café, je crois que je réfléchis trop. Moui, décidément, je réfléchis trop. Une fille, quoi. Je pense donc je suis. Et je pense que je devrais arrêter de penser. Et vivre, bon sang, vivre. Ca a l'air si facile quand on le dit, quand on l'écrit. Ca a l'air si facile quand on en parle aux autres. Ca a l'air si facile que c'est loin, très loin de l'être. Ca a l'air si facile que ça me déroute un peu, que j'suis un peu paumée, et pourtant, pourtant, vois comme ça pourrait être simple, vois-tu ?

Je suis fatiguée. Je voudrais m'arrêter d'avancer. Mais si je m'arrête, je réfléchis. Et décidément, non, je ne veux plus réfléchir. J'vote pour une ablation de mon pauvre cerveau de fille, qu'on me l'enlève vite fait-bien fait, sans anesthésie, et qu'on le donne à une blonde, tiens. Vous pouvez me prendre mon coeur aussi, si ça vous dit. Il est un peu moche et usé, il sert plus trop à grand-chose, mais je vous le donne quand même ; peut-être que vous saurez vous en servir vous, vous en servir mieux que moi.

Non, je ne t'aime pas. Ca pourrait, mais non. Trop bien comme ça. Même si ça ne m'empêche pas d'être une chieuse. J'ai ça dans la peau, hein. J'aime juste nos nuits et nos matins. C'est tout con, c'est tout nouveau pour moi, ça me fait un peu flipper mais rien de bien grave en somme. Rien qui ne justifie ma tronche en biais, ma gueule des mauvais jours. Rien qui ne justifie mes réactions à la con. Et dire que tu n'étais pas assez bourré pour ne plus t'en souvenir aujourd'hui...
J'te demande rien, en fait. J'ai sûrement l'air comme ça, mais c'est juste parce que je me cherche un peu en ce moment, et que j'ai du mal à me retrouver, et à me reconstruire, et à me reprendre en main, et à renaitre plus jolie, plus étoilée. J'demande même plus rien à la vie, d'ailleurs, parce que plus on réclame et moins on reçoit, je sais, je sais. Ou alors si, je demande juste à exister, c'est déjà formidable ça, d'exister, oui, je demande à exister dans les yeux des autres, même quelques fractions de seconde, et se sentir vivante comme jamais.

Voilà. Les étoiles sont transparentes. Dès fois, elles voudraient ne plus l'être, mais elles ne savent pas comment faire. Encore une fois, elles n'ont pas le bon manuel. Les étoiles sont transparentes et nues comme des vers, ou comme des escargots sans leurs coquilles, c'est selon.
Les étoiles brillent, aussi, de temps en temps. Et de temps en temps, elles trouvent la vie jolie, même si souvent, elles répètent à qui veut l'entendre que la vie est un peu moche, et que ça fait un peu mal, et que la vie, c'est la vie, et qu'on en a qu'une et qu'une seule, et qu'il faut profiter de tout, de chaque instant, même de la douleur, tiens, de la douleur d'être au monde, et d'être seule étendue dans le gazon un dimanche après-midi de mars.

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dimanche 9 mars 2003 à 16h05
*Mes instants aussi...*
Moui c'est une bonne idée que ces 7 instants là, merci Aubépine, et indirectement merci Zikou ! ;)

Voilà donc mes miens, d'instants...
http://uninstant.com/7instants


Comment pourriez-vous réagir si on vous apportait la preuve que, sur un point précis, vous vous comportez en violation d'un principe que vous ne cessez de clamer ?
Mmmh, je suppose que je serais en colère après ma petite personne, comme souvent, et que je m'allongerais sur mon lit pour réfléchir à tous ces foutus principes que j'ai et qui de temps en temps, me pourrissent un peu la vie.

Quelle idée vous faites-vous du travail d'un syndicaliste ?
Euh, Hervé dans Caméra Café ??

Trouvez-vous nécessaire d'écouter l'antithèse d'un argument qui emporte immédiatement votre adhésion ?
Ca dépend de l'argument, héhéhé. En général, oui, quand même, j'aime quand les avis divergent, et j'aime quand les gens donnent leurs avis.

Quel le plus cruel sentiment que puisse éprouver un parent vis-à-vis de son enfant ?
La déception. Et c'est en fille ayant énormément déçue ses parents que je dis ça... Je le referais plus môman, j'te jure.

Quel est le moyen d'expression le plus adapté à l'expression d'un sentiment de rage ?
Euh, mordiller les touilleurs ?!

Comment définiriez-vous "la société" ?
Mmmmh.. La société, elle a que des problèmes ? La société elle a mauvaise haleine ?
Sinon, la société c'est ce qui empêche les gens de vivre leur vie comme ils l'entendent, de se promener nu dans la rue par exemple, ou d'embrasser en public un homme qui a le double de votre âge.

Relisez-vous les anciens posts que vous avez rédigé ?
Oui. Souvent. Je suis imbue de ma personne, vous croyez ? ;)

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dimanche 9 mars 2003 à 22h49
*Une étoile est née (.. Quand Etoile déborde d'affection...)*
Dimanche 2 Mars, aux alentours de 7 heures du matin, par une petite aube timide, est née une petite étoile brune.
Elle s'appelle Manon. Elle est belle comme un coeur.
Petit Poissons jeté en plein milieu du grand océan qu'est la vie, si tu savais comme je t'aime déjà, comme j'ai envie de te câliner, de te bisouiller, de serrer tes p'tites quenottes dans les miennes.
Jolie brunette, un jour, tu me poseras un bisou sur la joue. Bientôt, bientôt.
Que tu es belle, trésor, que tu es belle avec tes une semaine de vie, une semaine petite perle, la première semaine de ton existence. Vois comme le monde est beau, vois comme le monde est grand. Vois comme tu es minuscule, toi, toute minuscule, petit nez, petite bouche, petites boucles brunes, je deviens gaga de toi rien qu'en t'imaginant.
P'tite cousine. Voilà, je suis de nouveau la grande cousine. La grande cousine de 20 ans qui aurait tant voulu que tu naisses le 15, 20 ans après moi, 40 ans après ton père, dieu que ça aurait été magnifique ! La grande cousine que tu verras un mois par an au maximum, un peu les étés dans les foins et les coquelicots, un peu à Noël dans les paquets cadeaux et les rires. La grande cousine qui est en âge d'être ta mère, oui oui, ta mère.
Quand je te verrai, tu auras presque six mois. Presque grande. C'est un peu triste de vivre loin des gens qu'on aime, de tes frères, et de toi p'tit bout, et de toi. Ou alors, je vais craquer et prendre le premier train pour Paris, et venir poser un bisou sur ton minois d'ange. Oui, peut-être que je vais craquer, j'aime trop les bébés, surtout quand ce bébé là est ma petite cousine, la fille de mon parrain, la demi-soeur de mes deux amours de cousins que j'aime plus que tout au monde.
Vous, mes grands, vous... Vous regardez p'tite soeur et vous avez un peu peur. Peur qu'elle ne vous aime qu'à moitié puisqu'elle n'est que votre demi-soeur, mais elle vous aimera autant, autant, et même plus. Peur de ce petit bout si fragile, peur de la casser, peur de lui faire mal. Peur qu'elle vous prenne papa aussi. Peur de la prendre dans vos bras, peur de la casser, c'est exactement ça. Et vous la regarderez grandir avec cette même peur, la peur des grands frères et celle des grandes soeurs, une peur discrète mais si forte parfois : que rien n'abîme petite soeur, que rien ne la froisse, que rien ne la blesse. La protéger, toujours, même quand elle aura dix, quinze, vingt ans. La protéger en l'aimant fort, aussi fort que vous pourrez. Et alors le demi, ça ne comptera pas, ça ne rimera à rien. Vous n'oublierez bien sûr jamais que sa maman à elle n'est pas la vôtre, mais avec le temps, ça ne comptera plus autant, puisque sa maman vous aime aussi, fort, fort. Et que papa est là, à ouvrir ses grands bras, bien assez grands pour vous serrer tous les trois à la fois.
Voilà, j'avais envie de vous écrire à tous les trois ce soir. Mes p'tits trésors. De vous dire que je vous aime. Oui, je vous aime, terriblement fort, aussi fort que si vous étiez mes enfants. Je vous aime et je suis là, comme toujours, prête à vous réconforter à la première larme, à vous câliner à la première dispute. Vous me manquez... Vous me manquez fort.
Il y a presque douze ans, j'ai fait une promesse à un petit bébé de deux mois. Je lui ai dit comme ça, pendant que je le berçais: "Mon p'tit coeur, regarde-moi, serre ma main fort. Je serai toujours là pour toi, toujours. Pas toujours là physiquement, mais tu pourras toujours compter sur moi, toujours, pour toute la vie qui t'attend et pour toutes les vies à venir". J'ai pas trahi ma promesse, hein, mon grand ? Six ans après, je refaisais la même promesse à un autre petit bonhomme, un autre petit trésor tout aussi beau.
Voilà ma promesse pour toi Manon, la promesse d'un lien que rien ne détruira, celle de t'aimer et d'être là pour toi.
Je vous embrasse mes trois étoiles. A très vite...

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lundi 10 mars 2003 à 00h09
*Quand Etoile fait des tests... gnagnagna ! *
J'suis à fond dans les questions à deux sous, moi en ce moment, et je trouve celles-ci particulièrement bien tournées...

Lu sur http://blog.nonzone.com/

MERCREDIX IX
1/ Etes-vous parfois troublé en réalisant que le véritable nom de certaines entités (objets, lieux), bien que simple, n'est pas celui que vous lui donnez habituellement ? Exemples : sur les règlements du métro, il est bien précisé que le véhicule qui transporte les voyageurs est un train, et non, justement, un métro. Les McDonald's sont des restaurants, et le mot hamburger ne désigne en fait que le plus simple de leur sandwiches, et non toute la gamme.
Bah, ça m'arrive souvent ce genre de choses... C'est comme les auto-tamponneuses ou les auto-tamponnantes, ça fait des siècles que je me demande lequel des noms est le vrai de vrai ! Vous savez ça, vous ?

2/ Quel est votre revêtement au sol (urbain) préféré ?
Le goudron ! Héhéhé ! ;)

3/ Qu'est-ce qui, chez vous, est en double épaisseur ? (vous pouvez comprendre cette question comme cela vous arrange).
Les Kleenex, vu la vitesse à laquelle je les use. Fallait pas être si sensible, fallait pas ! En double couche aussi, mes incertitudes, que je tartine à tout bout de champ sur ce foutu journal ... Mmmmh.

4/ Avez-vous déjà, pour votre plus grande honte, employé de travers une insulte, ou en avez-vous écorché une ? Moi, par exemple, j'ai longtemps dit « va te faire reculer » parce que je ne connaissais pas le mot-clé (et de fait, j'étais bien en peine d'obtempérer).
Bah, je ripe souvent moi, mais j'insulte raremement. C'est super joli, "va te faire reculer", j'trouve ! Je la mets de côté !

5/ Quelle boisson vous refusez-vous à consommer dans un gobelet en plastique ? Trouvez-vous que, de manière générale, un gobelet en plastique influence réellement le goût ?
Je ne refuse jamais de consommer aucune boisson, vous diront certains ! lol Et c'est pas un gobelet plastique qui va m'arrêter, vous comprenez ! Encore que, le champagne dans le plastique, ça craint un peu mais vraiment très peu...

6/ Quel serait votre nom de super-héros ?
Euhhh Super étoile ? Mouiiii faudrait que je me creuse un peu plus, là pour le coup ! Tu manques d'imagination ma pauvre Etoile, pour une fois...

7/ Vous rappelez-vous clairement le jour, ou la période, pour faire plus facile, où vous avez arrêté de vous amuser avec des jouets ? Quel a été le premier substitut ? Hep, les geeks qui continuent d'acheter des figurines de Spawn... ne faites pas semblant de ne pas comprendre la question en répondant « j'ai jamais arrêté » ;-)
Je me souviens du jour où j'ai donné toutes mes Barbies à ma soeur, oui, oui, et j'ai beaucoup pleuré (en cachette, évidemment, hein !) parce que ma soeur leur a tondu la tête à cause que c'étaient les miennes !! :-/ Le premier substitut, mmmh, je réfléchis ... Passer des heures au téléphone avec mes copines ?? Euhh j'continue d'acheter des peluches moi, ça compte ?! ...

8/ De toutes les activités semblables à l'éclatement de plastiques de protection à bulles, au démembrement de trombones, etc... Quelle est votre préférée ?
Ah, l'éclatement des bulles, sans hésiter ! Et aussi le machouillage de touilleurs, de stylos bic, etc, ça rentre en considération, non ?

9/ Avez-vous un souvenir particulier (mélange de nostalgie, d'horreur, que sais-je) de votre ancienne MJC ?
Mmmh ?

10/ A l'époque des cassettes audio (pas totalement révolue, il paraît), repériez-vous une cassette particulière parce que vous aviez soigneusement marqué le nom de l'artiste dessus, ou parce que vous aviez presque autant de modèles (marque, durée, etc) que d'enregistrements ? (Ex : « Ah, l'album des Pink Floyd ? C'est la BASF verte. Non, pas celle-là, la soixante minutes »)
S'il y a bien un truc un seul que j'étiquette, c'est mes K7, celles que je me fais pour écouter dans ma voiture à cause que chez moi, on capte que des radios pourries..

MERCREDIX VII
1/ Quelle méthode utilisez-vous pas marquer la page d'un livre ?
Raaah je sens que certains vont hurler mais... Oui, je corne mes livres ! Honte à moi ! J'ai essayé toutes sortes de marques pages, même ceux à 30 euros, ben non, désolé, c'est pas mon truc, je préfère ma petite trace perso... Pas bien !

2/ Avez-vous déjà été tenté d'exposer un cadre acheté dans le commerce en laissant la photo-type fournie avec ?
Euh.. Nan.

3/ Existe-t-il chez vous un ensemble de choses que vous adorez classer ?
Mes livres. Par ordre alphabétique, ou par collection, ou par genre, je change tout ça au moins deux fois par an. J'entasse tous mes livres ( mes centaines de livres !!) sur mon lit, et en général il me faut deux jours et deux nuits pour remettre de l'ordre ;)

4/ On s'apprête à vous présenter à quelqu'un en ayant pris soin de vous dire : "Tu vas l'adorer, il/elle est vraiment comme toi. Même humour, mêmes goûts, tout...". Vous le sentez comment ?
Hyper mal, surtout si c'est Chris qui me le présente, tralala ! Et puis; des gens comme moi, ça n'existe pas de toute façon, siiiiiii ? Présentez-les moi quand même alors ! ;)

5/ Avez-vous un rituel d'endormissement ?
Un peu de lecture... Eventuellement écouter mon pote Barth sur Europe 2. Héhéhé.

6/ Pensez-vous que le prix Nobel de la paix doive récompenser l'action d'une personne, ou ce qu'on pense qu'elle est réellement ?
L'action.

7/ Piscine.
Et les maîtres nageurs ! Je craque ;p

8/ Aviez-vous une activité proche du poker dans la cour d'école (billes, pogs, etc) ? Si oui, quelle a été votre plus belle prise ?
Euhhh bah moi, je jouais à l'élastique, quoi ! C'est pas tellement comme le poker, si ?

9/ Vous êtes seul chez vous, le silence est total. Soudain, pour une raison ou une autre, vous prononcez une phrase. Quel est votre sentiment après cela ?
Bah, je parle souvent toute seule (on s'en doutait) vu que parait-il, j'ai un besoin énorme de communiquer... Alors non, pas de sentiment, je suis habituée !

10/ Dans quelles circonstances êtes-vous obligé de passer par le papier et le crayon, sans même imaginer pouvoir vous servir d'un ordinateur ?
Euhh pour faire la liste des courses ? Ou sinon, pour une lettre d'amour... Mmmhhh, ça me laisse rêveuse cette idée-là, tiens !

MERCREDIX VII
( Après j'arrête, c'est promis ! Mais c'est que je m'amuse, moi ! Dites-le, hein, si je vous saoûle ! ;))
1/ Y a-t-il un médicament que vous vous réjouissez de prendre ?
Les pastilles Strepsils au miel-citron. Désolé pour la pub...

2/ Une pirouette bien connue pour clore une discussion houleuse est : "De toute façon, toi, tu veux toujours avoir raison". Cela impliquerait qu'il existât des personnes qui, à l'inverse, veulent toujours avoir tort, ou, dans certains cas, se fichent d'avoir raison. Vous en connaissez ?
Euh j'suis pas sûre. Ca m'fait penser à Chris : "De toute façon moi j'ai toujours raison gnagnagna je te l'avais bien dit que ton ex était un naze gnagnagna". J'avoue, j'aime avoir raison, mais j'ai souvent souvent tort, et heureusement, hein!

3/ Etes-vous pris, à intervalles irréguliers, d'une fièvre qui vous incite à retrouver d'anciennes connaissances (sans qu'il y ait nécessairement passage à l'acte effectif) ?
Moi c'est plutôt la fièvre de faire des nouvelles connaissances... De rencontrer pleins de gens, tout ça. Même s'il y a certaines vieilles connaissances avec qui j'aimerais renouer, forcément...

4/ Voilà une question qui s'adresse à ceux qui ont fait un tout petit peu de musique. Est-ce qu'il y a un accord qui, seul et sur n'importe quel instrument, suffit à vous enchanter ? Pour ceux qui ne connaissent ni instrument ni solfège, pourriez-vous isoler une note ou un accord dans un morceau que vous aimez et qui, seul, vous fait imploser de joie ?
Si la sol sol la sol la si sol ? Fais dodo colin mon p'tit frère, la seule chose que je sais jouer au piano... Erk erk.

5/ Existe-t-il une époque qui, capillairement parlant, vous plonge aujourd'hui dans le remords le plus total ? Détails bienvenus.
Ohhh... Ma première coupe de cheveux à la garçonne, en première. Ou comment se faire appeller monsieur dans tous les endroits publics, ou comment se faire draguer par une fille en boite ( Ohhh mais t'es une fille !! Ohhh !!) ... Souffrance, quand tu nous tiens !

6/ La journée était magnifique ; un temps juste comme vous l'aimez, des surprises, de la joie... Et vous vous couchez amoureux(se) et plein(e) de projets pour le lendemain, d'autant plus attrayants qu'ils resteront sans doute à l'état de rêves. Avant de fermer les yeux, un personnage apparaît devant vous. Il est mince, élégant, et à part cette bizarre odeur de soufre, plutôt avenant. "Dis coco, ça te dirait de revivre cette journée encore et encore ? En l'oubliant à chaque fois, bien sûr. Allez, cherche pas, tu n'en revivras jamais de mieux. Alors à quoi bon vivre dans le souvenir ? Fais du souvenir ton véritable présent !". Pendant qu'il se transforme en marmotte, que lui répondez-vous ?
Non merci, jolie marmotte. Je préfère cent lendemains à un jour toujours identique, aussi beau que soit ce jour. Vivre... Pour voir ce qu'il y a de l'autre côté du miroir; pour voir ce qui nous attend demain.

7/ Décrivez votre manière de vous attaquer à un oeuf Kinder Surprise, depuis l'achat jusqu'à la fin que vous lui réservez.
Mmmh, mettre la boiboite dans le Caddie en douce, juste avant de passer en caisse. Une fois rentrée chez moi, me jeter sur l'emballage et tout arracher hyper rapidement. Casser proprement l'oeuf en deux. Regarder la surprise, héhéhé. Monter la surprise si montage il y a. Attaquer à pleines dents la première moitié de l'oeuf. Mmmh, comment c'est bon ! La deuxième, il faut la manger avec plus de douceur... Laisser le chocolat fondre sur la langue...
Bon, j'vais faire mes courses quand moi ?? ;)

8/ Vous avez une véritable corvée à accomplir, pas encore trop urgente (il vous reste quatre ou cinq jours). Toutefois, son exécution ne durera pas plus de vingt minutes. A tout casser. La repoussez-vous à plus tard ?
Ouiiiii. C'est comme ça que la vaiselle s'entasse dans l'évier...

9/ Quel mal voyez-voys à parler des gens derrière leur dos ?
J'potine (du verbe "potiner", raconter des potins) assez comme fille, c'est vrai, mais je dis rarement du mal, quand même. Ce que je déteste par contre, c'est que des soit disant amies parlent de ma vie à d'autres personnes que je ne connais pas ! ( Chris à une collègue à elle " Ma meilleure amie, elle avait un mec, il était comme si comme ça"... La collègue n'en a rien à faire, d'ailleurs..).

10/ Trouvez-vous reposant d'avoir un maître, dans quelque domaine que ce soit (plutôt que d'être soi-même le spécialiste d'un domaine donné, par exemple) ?
Non. Je préfère penser par moi-même...

Bon j'arrête là, moi, hein. J'ai mon neurone qui carbure trop, ça me fait mal partout partout ! Bonne nuit mes petits loups, demain est une journée importante pour moi ( toi seule Delwyn est au courant, chuuut) alors gardez vos petits doigts croisés, s'il vous plaît... J'ai vraiment pas besoin d'une tuile de plus, moi.
Jolis rêves à vous.

*

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lundi 10 mars 2003 à 20h03
*...Breathless...*
A bout de souffle. Je viens de me faire littéralement incendiée sur mon répondeur par Lucas, lequel me reproche en gros, d'avoir zappé son anniversaire et de ne lui téléphoner que quand je m'emmerde. Accesoirement, c'est vrai. C'est vrai que je l'appelle plus souvent quand ça ne va pas que quand ça va. C'est vrai que c'est souvent lui qui appelle, et moi plus rarement. C'est juste que l'idée de tomber sur sa nana me fait flipper, et comme ils n'ont qu'un portable pour deux, je préfère vraiment pas tenter le coup au petit bonheur la chance.
Ca n'excuse en rien le fait que j'ai oublié ses 21 ans. C'était quel jour, le 3 ? Ah oui, lundi. Je me souviens plus de ce que j'ai fait lundi dernier moi... Ah si, j'ai fait grasse matinée et j'ai passé l'après-midi chez moi, à causer avec Auré, à lui raconter mon week-end de folie, inclus l'affreux dimanche avec Chris, impossible à résumer en trois mots, hormis que je me suis retrouvée coincée au milieu d'une histoire de famille, deux soeurs s'entretuant pour un homme, marié qui plus est. Deux amies de Chris. Sale soirée, et du coup, je n'ai pas rencontré le futur de Chris, tant piiiiis.
Tout ça pour dire que Lucas est fâché. Je le rappelle, et évidemment, tombe sur la messagerie. Eh bien, j'ai trouvé plus nul que mon répondeur !!
"(...Bruit de fond, une vieille chanson de Céline Dion, quand je m'endors contre ton corps...) Bonjour mes chéris ! Vous êtes bien sur le répondeur de Coraline et Lucas ! (Cette fille a vraiment une voix de crécelle, erk erk !) Nous sommes très occupés en ce moment, nous ne sommes pas encore jeunes mariés mais nous passons quand même beaucoup de temps à nous câliner ! ( .... Argh....) Si vous voulez nous laisser un message, n'hésitez pas, c'est toujours un bonheur de savoir qu'on pense à nous ! (... re-argh !...) Si c'est pour une invitation au mariage, n'insistez pas, on a déjà envoyé les faire-part ( Oui ! cinq mois avant ! Y sont fous...) et on est complé ! ( rire de Coraline. La pôv' fille !) Si le message s'adresse à moi personnellement, je vous rappellerai. Sinon, vous pouvez raccrocher !!"
Arf. Grande respiration : Oui, bonjour, j'appellais juste pour avoir de vos nouvelles, et pour souhaiter un tardif bon anniversaire à Lucas... Euhhh.. Rappelle-moi Lucas. Je t'embrasse.
Coraline va être folle... Tant mieux, merde. J'en ai marre d'être la meilleure amie du silence et de l'ombre, moi.

Un jour, j'ai dit à Lucas... "Un jour, il y aura une autre fille entre toi et moi. Tu tomberas vraiment amoureux d'elle, et tu arrêteras de me voir". Phrase qui prend tout son sens aujourd'hui, que je suis clairvoyante parfois...
Toi aussi, un jour, tu rencontreras une fille et tu tomberas amoureux. Et toi aussi, tu arrêteras de me voir.

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lundi 10 mars 2003 à 21h56
*Bulles de savon*
Voilà ce que nous sommes, tous. Des bulles de savon. Ephémères. Et puis, un jour, on s'écrase contre le sol, et ça fait mal, très mal.
Il y a énormément d'étoiles dans le ciel ce soir. Ouvrez donc vos fenêtres, pour vérifier. On dirait une nuit d'été. J'voudrais bien savoir laquelle de ces p'tites étoiles je suis moi. Aucune. Aucune. Je ne suis pas une étoile, c'est une vérité ignoble, mais je n'en suis pas une. Je ne suis qu'une fille, et vous savez quoi, c'est déjà bien assez compliqué comme ça.

L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
et l'Homme a saigné noir de ton flanc souverain

Arthur Rimbaud, Poésies


Bonne semaine à tous. Ma p'tite Delwyn, j'espère que tu as eu mon mail. Garde tes doigts croisés, s'il te plaît...
J'vous bisouille.

*Etoile*

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mardi 11 mars 2003 à 00h38
*Si on se ressemble un peu... (Quand Etoile rencontre un berger)*
Pas possible que je me couche, il est trop tôt. Je télécharge Chimène Badi, pour me le repasser en boucle plus tard. En même temps, je lis les messages de mon ex sur ce foutu forum où on s'est rencontrés. Vicieuse que je suis... Je crois qu'il va pas bien. Je crois que ça ne me fait plus rien de savoir qu'il ne va pas bien. Il dit qu'il est en miettes. Il l'a toujours été de toute façon, même quand on était ensemble.
Le truc qui me tue : un post avec les paroles d'une chanson de Vincent Delerm, une chanson qui me parle, forcément... A Deauville un dimanche
Sous la pluie sur les planches
Elle s'avance à côté
D'un homme plus âgé
Il ne dit presque rien
A Deauville ce matin

Je dois aimer souffrir, en définitive, pour aller lire ces conneries là. Ca ne m'étonne pas qu'il aime Vincent. Quand j'ai écouté l'album, j'ai pensé à lui, je me suis dit qu'il devait adorer, qu'il le rangerait entre la compil de Cabrel et son cd de Jean-Louis Aubert.
Après ce quart d'heure sur le forum, je me décide à aller me balader sur n'importe quel site à deux centimes d'euros qui m'permettrait de rencontrer des gens.
Et comme un hasard n'arrive jamais seul, je découvre bouleversée une annonce qui m'interpelle :

"Berger cherche étoile pour éclairer ses jours et illuminer ses nuits".

C'était trop beau pour que je passe à côté. J'envoie donc un mail au jeune homme, mail hésitant, je me souviens plus trop comment on fait pour écrire quelque chose qui donne envie au garçon de vous contacter. Par un nouvel hasard formidable, le garçon est en ligne et me répond dans le quart d'heure. Je lui explique que mon petit nom, c'est Etoile, voilà, c'est un signe ! Le jeune homme a donc 24 ans et est de Toulouse. Relativement géographiquement proche, dit-il. On s'échange quelques mails. Ca tombe bien, je n'avais pas envie de dormir moi, et l'occassion fait le larron. Il me parle de son ex, encore un qui pense que les filles sont toutes des méchantes. Il est brun. Il a les yeux verts. M'enverra une photo dans la semaine. J'ai pas trop compris ce qu'il faisait dans la vie, mais j'ai pas posé trop de questions non plus, je voudrais pas passer pour une blonde ! lol.
Instant fatidique : Tu n'aurais pas une photo ? Je réponds par la négative. L'instant est très beau, je voudrais pas qu'il prenne peur ;P Quoique, t'as pas eu peur toi, pile_face, hein ? lol Rassure-moi ! En plus, j'ai des nouvelles photos maintenant, alors qu'avant j'avais que des archives de mon ex et moi. Là, j'ai scanné toutes mes photos d'anniversaire ! (Mémento pour le week-end prochain : envoyer les photos à mon cousin, à Marie, à qui d'autre ??).
Bref, je lui dis non, et refuse la sienne. Moui, parfaitement. Je lui explique que je trouve qu'on fusionne trop bien, qu'on verra plus tard pour les photos. C'est pas désagréable de voir qu'on peut causer avec des gens intelligents aussi, de temps et temps. Et pas qu'avec des gros bêtas.
Il faut qu'il dorme. Il travaille lui, demain. Moi aussi, remarquez. Il faut que je me lève à 6h30... Pfffioou. Je sais pas son prénom, tiens. Remarquez, je m'en tape. J'suis plutôt contente de cette soirée, au final. Ca m'a un peu déstressée, je vais mieux du coup.

Pfff, pourquoi que tout le monde y dort ? J'ai envie de parler moi ;P Ou de faire n'importe quoi d'ailleurs, hormis dormir ! Ca m'ennuie de dormir, surtout de dormir seule, tiens. Allez, debout les gens, il est encore hyper tôt !
Tss tss...

( A samedi mes p'tits loups ! Delwyn, t'auras qu'à m'envoyer un SMS quand tu auras eu mon mail - comme ça moi j'aurais ton numéro, et je pourrais t'envoyer un SMS en retour pour te dire comment ça s'est passé ! lol Tu me suis là ? Sinon, tu peux toujours appeller, n'hésite pas ;) En plus, je viens juste de changer mon répondeur, nanananère ! )

*

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samedi 15 mars 2003 à 15h57
*Tous des anges... Surtout elle !*
Connaissez-vous Roméo ? Pas celui de Juliette, non non, le vrai de vrai, celui à qui Zazie offre sa première partie...
Il est beau, Roméo. Et puis, il chante bien ce qui ne gâche rien. Moi, à mon balcon, je me la jouerais bien Juliette, du coup. Surtout quand il entonne de sa voix d'ange...
Petite conne
Nananananananana
Petite conne
Nananananananana

J'en suis un peu une, petite conne, non ? Eh bien alors, je décide que Roméo chantait pour moi hier soir, juste pour me séduire, juste pour voir les étoiles dans mes yeux, ok, c'est gagné, j'achèterai donc son album... Intitulé "Non, non, non". Moi je dis trois fois oui à Roméo, oui pour le suivre sur sa planète, oui pour sa voix adorable, oui pour ses textes vifs et bien aiguisés comme j'aime. En plus, le jeune homme est originaire de Limoges. Formidable, voyez-vous, et une soirée commencée comme ça ne pouvait être que magique...

Avant Roméo, il y avait eu la demi-heure passée dehors, à se geler, Marie et moi tremblants dans nos manteaux, le ventre vide (Ou quand Marie arrive en r'tard et qu'on a pas l'temps de manger et que gnagnagna, j'ai faim moi ! ). Devant nous, Adam et Yves. Un Adam chatain et un Yves brun, deux petits hommes comme on en voudrait toutes chez nous, jeans et tee-shirts moulants, sauf que voilà, on les voudrait pas gays, nous... Difficile de définir lequel je préferais, et si je prenais les deux, hein, vous croyez qu'ils voudraient de moi, juste pour un soir ? Passons, faudrait que j'arrête de rêver moi ! :p Après multiples discussions, on opte pour rester debout dans l'allée au milieu des gradins, pile-poil en face de Zazie, on était juste sous le projecteur : messieurs, si vous aviez repéré deux jolies brunettes un peu déjantées, cherchez plus, c'était nous ! Evidemment, on est restées debout pendant quelques heures, et j'ai affreusement mal aux pattes cet après-midi, mais le jeu en valait la chandelle, vraiment, on a eu du nez de rester dans cette allée !

Après les quelques chansons de Roméo, donc... La lumière se rallume. Pour se re-éteindre quelques minutes plus tard, la foule limougeaude se réveille et sort lentement de sa torpeur. Je vais pas tout vous raconter, vous savez. Je viens de lire sur un forum que Limoges n'était que le deuxième concert de province, et je m'en voudrais de dévoiler tous les côtés magiques de ce concert.
Zazie est belle, sachez-le. Elle a la voix un peu éraillée, surtout au début, mais elle gigote tellement qu'on oublie vite ce détail. C'est une vraie pile électrique, chorégraphies et humour compris. Au moins, elle, elle parle à son public, pas comme Hélène Ségara...
Zazie donne tout ce qu'elle a, et surtout, elle donne tout ce qu'elle est. Simplement. Elle se donne aux bras du public, elle se donne à nos mains quands elle monte dans les gradins et traverse l'allée, THE fameuse allée où Marie et moi nous nous tenions. Et voilà qu'elle est là, à trente centimètres de nous, et voilà que sa main serre la mienne, un rien de temps, dix secondes peut-être, puis celle de Marie, puis celle d'inconnus... Et voilà que j'ai vu Zazie de plus près que je n'ai jamais vu Gérald, et voilà que oui, aujourd'hui c'est décidé... Je suis fan de Zazie. Elle est plus belle qu'à la télé, vous savez...
2h30 de concert sans entracte. Une grande étoile que voilà.
Sourd, fais pas le sourd
Je te jure que l'amour en vaut la peine
Mais laisse ta main dans la mienne.

Je chante et j'ai d'ailleurs la voix un peu éraflée maintenant. J'aime ses textes, tiens. J'aimais déjà, mais en live, on ressent nettement plus les émotions, tellement que j'ai le coeur au bord des yeux, comme y dit mon pote Calogero, la larme à l'oeil, envie de larmoyer quand elle entonne au piano Voilà pourquoi je n'écris pas sur toi... Rassure-toi.. sans avoir omis de préciser que "dans la vie, parfois, on a des amoureux..". Oui mais parfois pas, et c'est un peu ça aussi, qui donne envie de pleurer, non ?
Fallait rester Zen , et je vous assure que l'on ne peut être que zen quand la lumière s'éteint, quand la jolie marionette fait trois petits tours et s'en va, après avoir transmis son message de paix, l'air de rien, comme un "Faites l'amour, l'amour, l'amour...".

Drôle d'oiseau dans le gris de Limoges. Oui, Zazie est un ange. Nous aussi, il paraît.
On t'aime, Zazaïe. On se reverra.
Et puis quelque part, quand je m'endors quelques heures après, il y a le petit ange sur mon épaule droite qui sourit, qui me murmure, au creux de l'oreille que j'ai la vie devant moi, la vie devant moi...

Dis-moi que j'ai le temps
de courir le monde
avant que le monde
ne soit mis à feu et à sang

Dis-moi que j'ai le temps
de trouver l'amour
avant que l'amour
ne soit plus qu'un rêve d'avant



La vie devant nous. Voilà ce que je veux garder de cette soirée avec elle...
La demoiselle est à Bordeaux ce soir. Si on était un peu fofolle, on y r'viendrait, hein, miss ?
Zeeeen.

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samedi 15 mars 2003 à 17h07
*Joyeux anniversaire, mon amour...*
Des mois après, il reste des traces de l'autre. Comme des dates sur un calendrier, des dates qui ne riment à rien mais qui comptent quand même. Qui comptent parce qu'elles ont comptées avant, quand nous ne faisions qu'un, qu'un tout, qu'un nous.
Je voulais t'écrire. Te rendre la pareille au "bon anniversaire" que tu m'as envoyé le matin du 15. Te dire "Oui, je suis vivante. Non, je ne t'aime plus mais je pense pourtant à toi, je pense à toi aujourd'hui parce qu'on est le 13 Mars et que tu n'aurais pas aimé que je te souhaite un bon anniversaire, que je te dise que tu ne vieilliras jamais dans les yeux de ta princesse, que je t'invite au restaurant et que je fasse comme ci c'était une journée différente. Tu n'auras pas aimé et je l'aurais fait, et tu n'aimeras pas cette lettre, je ne le sais que trop".
Je voulais t'écrire, et je ne le ferai pas. Ca aurait l'air de quoi, hein ? Ca rimerait à rien de te souhaiter quelque chose, à toi que j'ai brisé, peut-être, sûrement, à toi qui existes encore, qui a survécu à l'insurmontable, à toi qui me manques quand j'ai du mal à avancer, à faire comme si tout allait, à aimer d'autres gens. Un joyeux anniversaire, donc. Ces mots ne riment à rien, mais il fallait que je les écrive pourtant. Tu sais comme moi que plus rien ne rime à rien depuis qu'on vit l'un sans l'autre.
Tu me manques parfois. Et pourtant, si tu savais comme je respire sans toi, comme je me sens libre, libre, libre d'être et d'aimer qui bon me semble, libre de briller même dans une nuit sans lune. J'ai survécu, tu vois. Ma fierté tient dans ces mots-là, dans ma survivance, dans ces jours où je ne pense pas à toi, où je ne parle pas de toi, où je vis, tu vois, je vis. Et je vis bien sans toi, et j'avance bien sans toi, et j'apprends à conjuguer notre histoire à l'imparfait, à revoir ma copie comme on dit, à dire à Marie " Si je ne l'avais pas quitté, il ne l'aurait jamais fait", et je serais restée prisonnière dans ma petite tour de cristal.
Je sais tes douleurs et tes manques de moi. Je sais mes silences, j'ai changé de numéro de portable et même d'e-mail. Ce n'est pas une fuite, c'est une avancée, vois-tu la différence ? Je suis triste de savoir, je préfererais que tu aimes une autre peau, je préfererais cent fois. Je suis triste mais pas affectée.
Tu vois, j'ai pensé à toi ce 13 de ma vie. Mais c'était une pensée, juste ça, une pensée un peu triste certes, mais pas douloureuse pour un sou. Ca glisse sur moi et ça ne m'atteint pas, vois comme j'ai grandi... Je suis sûre que tu n'aimerais pas Etoile, tu la trouverais trop froide, trop inaccesible, trop brillante, trop lointaine. Vois comme j'ai grandi, chéri...

*

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dimanche 16 mars 2003 à 22h04
*Etre ou ne pas être... une XX ! (chromosiquement parlant)*
Chromosiquement parlant, voilà donc ce que nous sommes toutes, des XX. Deux fois un X qui symbolise pas grand chose, sauf qu'on est censé avoir les deux pieds bien ancrés dans le sol, et qu'on est censé lever souvent les bras au ciel dans nos exclamations et nos colères. Lever les bras au ciel, c'est un de ces trucs définis comme typiquement féminin, non ?
Un truc de nana... Voilà ce que nous sommes donc, à la page XX du dictionnaire des synonymes...
Des nanas, des gonzesses, des dames, des demoiselles, des princesses même parfois, des bonnes femmes, des meufs, des pouffes pour certains, des girls, des nénéttes, des miss, des puces aussi dès fois, des mistinguettes...
Cloisonnées dans nos rôles de mères, soeurs, amantes, amies, femmes, amoureuses, maîtresses aussi parfois, copines souvent. Trop souvent.
Un peu psychothérapeutes, souvent, souvent, consolatrices, tendres, dévouées, bienveillantes, présentes comme on peut plus souvent que comme on veux, un peu brunes, un peu blondes, et même dès fois rousses.
La peau blanche, les yeux rouges un peu souvent dans nos blessures, le sourire aux lèvres même quand la terre s'effondre, des étoiles dans les yeux quand un homme nous sourit.

J'ai reçu ta lettre hier.
Tu m'as fait chialer, merde.
Touchée, coulée ; si tu savais comme je te comprends... Si tu savais comme on se ressemble, toi et moi, comme on en est au même point dans notre foutue vie sentimentale pas si sentimentale que ça.
Détresse typiquement féminine, bien sûr qu'on ignore tout des hommes, de leurs véritables fonctionnements, de leur façon de penser si souvent en désaccord avec leur façon d'agir. Et plus évident encore, bien sûr que l'homme ignore tout de la femme, de ce qui nous fait avancer et... de ce qui nous fait reculer, fuir, les haïr même parfois.
Bien sûr, bien sûr. Evidemment qu'ils viennent de Mars et nous de Vénus, autrement dit, que eux font la guerre, et nous l'amour. Evidemment qu'aucun bouquin de psycho ne nous éclaire vraiment, ni aucun article dans Cosmo, ni aucun monologue étoilesque d'ailleurs.

Etre une nana.
Mettre des jupes et s'maquiller. S'faire belle pour des hommes qui ne nous regardent même pas, et quand ils nous regardent, c'est si rapidement qu' ils nous oublient bien vite.
Mettre du mascara. Et glisser des Kleenex dans son sac, au cas où on finirait en larmes les yeux dégoulinants de noir et qu'il faudrait se ruer aux toilettes pour camoufler tout ce désespoir.
Acheter des strings en pensant que le chéri aimera ça. Et lui qui vous préfère nue et qui arrache le précieux bout de tissu en moins de trois secondes.
Acheter des tas de fringues qu'on ne mettra jamais, pour séduire un potentiel futur fiancé qui ne restera que potentiel. Acheter un Levis taille 26 et se rendre compte qu'il nous boudine de partout, et qu'on ne ressemble à rien dedans hormis à un éléphant, un sac, une baleine, une vache, une tourte, appellons ça comme on veut.
Ne pas pouvoir attacher le dernier bouton du Levis, le vendre moitié prix à une amie plus mince que nous.
Attendre qu'il appelle. Et finalement, appeller la première, parce qu'il nous manque trop et qu'on ne peut pas vivre sans lui, mais lui vit bien sans nous pourtant.
Attendre qu'il vienne. Et il arrive en retard, s'excuse à peine, il y avait des embouteillages ou il a fini tard au boulot et n'a pas eu le temps de vous appeller.
Attendre qu'il vous propose quelque chose, n'importe quoi. D'aller boire un verre avec lui, d'aller diner avec lui, de danser avec lui. De le suivre en Papouasie ou où le coeur lui en dit.
Acheter Cosmo, lire l'horoscope et découvrir que cette année, on doit rencontrer l'homme de sa vie et puis même l'épouser, tiens.
Appeller sa meilleure amie et finir par carboniser son forfait téléphonique. Refaire le monde avec elle, parler de nos exs et de nos futurs, de nos études/boulots à la con, de tel brun ou de tel blond. Parler de sexe. Raccrocher et puis la rappeller parce qu'on a oublié de lui dire un truc hyper important.
Aller manger à McDo avec les copines. Rentrer chez soi et se sentir un peu seule dans notre grand appartement.
Aller boire une bière avec les copains. Et se faire traiter d'alcoolique. Etre une nana et ne pas tenir l'alcool, aussi. Mais aimer ça quand même, de temps en temps.
Mettre une jupe courte, et se faire siffler dans la rue, et se prendre une main au derrière de temps en temps, et gifler le malotru d'un violent revers du droit, et se faire traiter de salope, de pute, au mieux de poufiasse.
Se teindre en blonde. Ou en rousse. Et se refaire traiter de poufiasse.
Prendre les décisions à la place de l'homme. Et se faire traiter de petite conne par les copains de l'homme, et se faire traiter de manipulatrice.
Quitter un homme, et se faire traiter de salope. Et encaisser le coup, comme si on en était vraiment une alors qu'on essaye juste de sauver sa peau.
Se faire draguer par tout ce que la terre porte d'idiots, et regarder de loin les mecs sublimes sans oser les aborder.
Coucher avec un idiot de temps en temps. Et s'en vouloir à mort d'avoir céder à la pression hormonale.
Coucher avec un mec bien. Et s'en vouloir parce qu'on n'a pas su le retenir jusqu'au petit matin.
Tomber amoureuse d'un idiot. Et se sentir plus bas que terre quand on découvre que l'idiot a déjà une amoureuse, ou qu'il est marié, au pire.
Tomber amoureuse d'un mec bien. Et se sentir plus bas que terre quand on comprend que le mec bien ne nous aime et ne veut pas de vous dans sa vie, qu'il vous veut juste dans son lit.
S'en prendre plein la gueule au nom de celles qui ont brisé un homme avant vous. S'entendre dire "Je n'ai plus confiance en rien, surtout pas en les femmes" et hocher la tête en disant qu'on comprend.
Comprendre les hommes, ou plutôt essayer. Passer pour une gentille fille, et écouter tous les copains descendre les femmes en flèche, et rigoler à leurs vannes à deux balles.
L'écouter réciter son palmarès, toutes celles qu'il a eu dans son pieu avant vous, et se sentir réduit à néant. Essayer de trouver sa place dans le lot.
Se sentir conne. Quand celui qu'on attend ne vient pas. Quand celui que l'on n'attend pas vient, et qu'on lui répond "Non, ce n'est pas toi que je veux".
Se sentir conne. Quand on ne lit pas dans les yeux de l'autre ce qu'on voudrait y trouver. Quand on a parlé de lui aux copines en disant "C'est un gars génial" et qu'il ne vous rappelle pas.
Angoisser. Pour un rien, bien sûr. Des règles qui ont douze heures de retard, une facture que l'on a oublié de payer, une amie dont on a plus de nouvelles depuis trois semaines.
Angoisser, et se ronger les ongles pour se calmer.
Lire des romans à l'eau de rose, collection Harlequin et rêver, rêver que nous aussi, on vivra de ces amours particulières.
Rêver au prince charmant, à l'homme idéal. Critères pré-établis depuis nos huit ans, depuis Ken. Et puis comprendre que la perfection, c'est juste dans notre tête.
Relire les lettres de nos exs. Se sentir seule et avoir envie qu'un homme vous réconforte, vous câline, vous prenne dans ses bras. Juste ça.
Se poser des questions existentielles et ne pas trouver la réponse, même après des heures de réflexion.
Prendre un bain de mousse et laisser les idées noires au vestiaire, tout en sachant très bien qu'elles reviendront bien vite.
Chercher. Chercher ses clés de voiture, chercher la solution aux problèmes, chercher quelqu'un qui vous comprenne, chercher et ne pas trouver, et s'énerver.
Pleurer. Souvent.
Hésiter. Bien trop souvent.
Hésiter encore. Ne pas écouter la petite voix au fond de nous qui meure d'envie de coincer ce garçon contre le mur et de l'embrasser. Avoir de l'éducation. Ne pas dire au garçon qu'on ferait bien un petit bout de route avec lui.
Avoir mal à la tête. Surtout aux moments importants, genre premier rendez-vous ou entretien d'embauche. Avoir mal au ventre avant chaque événement.
Prendre rendez-vous chez la coiffeuse, se faire couper les cheveux à la garçonne et se rendre compte que non, ça ne nous va pas.
Donner des foutus bons conseils aux copines, et réaliser en même temps qu'on leur parle que nous, on n'en applique aucun.
Se goinfrer de Crunch sous prétexte qu'on pas le moral, et que les mecs, c'est tous des cons. Puis regretter quand on monte sur la balance.
Réfléchir avant d'agir. Et oublier son coeur au vestiaire pour ne plus écouter que son cerveau.
Se révolter, si peu souvent. Ni putes, ni soumises. Juste des femmes. Aux armes citoyennes...
Tomber amoureuse, encore. En crever, dès fois. Ou croire en crever et se réveiller encore vivante au petit matin, avec la douleur au corps qui nous empêche d'avancer.
Ne pas comprendre les hommes.
Ne pas comprendre les hommes, et se sentir incomprise. C'est écrit dans nos gênes. Et c'est désespérant, un peu trop souvent.

Valà miss. Tout ça pour te dire quoi, hein ?
Qu'il faut que tu continues d'avancer, même si tu sens la terre qui trembles sous tes pieds. Qu'il faut continuer d'exister, envers et contre tout, envers et contre lui s'il ne veut pas de toi. Que tu peux être heureuse sans t'embarrasser de l'indécision et de l'hésitation permanente de l'autre. Que tu peux choisir de lui laisser du temps, ou que tu peux passer ta route sans le prendre en auto-stop. Que c'est à toi de décider ta vie. A toi, rien qu'à toi, juste à toi.

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dimanche 16 mars 2003 à 22h46
*Brèves de comptoir ( Idées étoilesques en vrac, en désordre, en bazar)*
La première gorgée de ...
Coca vanille. Avez-vous goûté ? C'est ... Surprenant. Pas désagréable. Sûrement pas très diététique non plus, mais on s'en fiche. Donc, c'est bon. Ca a véritablement le goût de la vanille d'ailleurs, et avec du whisky ça doit pas être dégueu non plus :p

Pour So !
Ma pucette, je veux z'et j'exige le rapport de tes vacances dans ma boite à mails, pour que ça me fasse de la lecture vendredi soir quand je rentrerai ! Je veux tout savoir, tout, tout, tout, et surtout comment sont les British :p J'me sens un peu coupable de pas t'avoir envoyé un chouilla de mail ce week-end, mais j'ai été ultra-occupée et j'ai pas vu le temps passer :-/

Pour ma petite Delwyn,
Mea culpa. Encore une journée de carbonisée, et je t'ai pas appellé. Je voulais ce soir, là, tout d'suite, mais j'avais peur que tu soies avec ton namoureux (et je voudrais pas déranger, héhéhé). Ceci dit voilà, une chose promise est une chose dûe, je t'appellerai dans la semaine, promis, juré, craché ! ( Euhhh à moins que tu soies en ligne ce soir ?!)

Pour la petite Marie ke c'est même pas son vrai nom d'abord ,
J'ai préparé le mail avec les photos de mon anniversaire. Ch'te raconte pas comment t'es belle ! Euh moi aussi, bien sûuuuur ! biggrin.gif J'vais d'ailleurs les envoyer à So aussi, héhéhé. Ca va mettre des heures à arriver car c'est comme qui dirait un peu un gros mail avec plein de kilos-octets mais... Ché pas grave ! Ca me fait d'ailleurs un peu tout bizarre de savoir que tu lis mon journal maintenant, va falloir que je fasse attention à mon langage moi maintenant !
Oh et je n'ai pas trouvé de places pour Vincent Delerm, y'a pas moyen de négocier avec personne, je suis au bord du désespoir - lol

En vrac, ma soeur va quitter son amoureux.
Elle a des vues sur un autre garçon... Alexandre de son prénom. Charmant petit bonhomme, apparemment. C'est simple l'amour à 16 ans, pffffiooouu... Elle va même pas être triste quand elle va l'quitter. Trop facile.

En vrac encore, c'est la saison des amours pour mademoiselle Bunnie aussi, qui est particulièrement difficile à tenir ces jours-ci ! Genre je grimpe sur tout ce que je trouve :p J'ai dû mal l'éduquer, c'est pas possible autrement ! lol Du coup, je lui ai donné un gros lapin en peluche, un beau lapin rose, et c'est devenu son nouvel amoureux, na !

J'connais mes formules de maths. Mouais. J'ai mon neurone qui chauffe un peu, mais j'ai bien travaillé aujourd'hui, quand même. Entre un collier de pâquerettes, trois Chupa Chups, une partie de badminton avec ma soeur et une demie-heure de fainéantise dans mon bain. Je ne me sens pas prête pour ces foutus tests, je stresse à mort, j'ai bouffé tous mes ongles et tous mes touilleurs, mais ça va, j'maitrise !

J'ai pas eu de nouvelles du Berger de lundi soir. Juste un mail envoyé dans la semaine, trois mots crachés en brut dans mon Incredimail, et j'ai répondu bien sûr. Il n'a pas l'air d'être là ce soir, c'est un peu désert les dimanche soirs par ici, pfff, même pas drôle. Pour une fois que j'ai du forfait à bousiller, en plus ;)

Ah oui... J'allais z'oublier : Non non non, je ne raconterais point de croustillances (N.B : "choses croustillantes") dans ce journal ! Ne vous en déplaise ;) Deux hypothèses : soit il n'y aucune croustillance dans ma vie en ce moment et vous avez donc tout simplement fabuler ; soit il y en a effectivement mais j'préfère pas en parler parce que gnagnagna et gnagnagna. Héhéhé ! ;)

Voilou, je vous bisouille mes amours. J'vous envoie plein d'étoiles, pour qu'elles illuminent un peu vos ch'tites vies.
A bientôt peut-être, dans cette galaxie ou dans une autre, le week-end prochain si vous le voulez bien.

*

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lundi 17 mars 2003 à 01h37
*Merci les filles*
... Mmmh, oui, merci pour ce petit chat fort sympathique.
C'est un plaisir que de vous connaitre toutes ! Je remettrai ça quand vous voulez smile.gif

Bonne fin de nuit à vous ! Bon courage pour le boulot Tef ! biggrin.gif
Oh et.. J'ai rajouté quelques blagues sur mon forum pour Carole ! Non mais ;P

*

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vendredi 21 mars 2003 à 18h57
*Voulez-vous dériver avec moi ?*
Je suis un peu à la dérive.
Sauf qu'il n'y a personne sur l'autre rive.
Et que c'est un peu triste de dériver seule, surtout quand on ne sait pas vers quoi, ou vers qui, on dérive.
Alors voilà, je suis là, je vous écris depuis un triste vendredi de guerre, et je n'ai pas grand-chose à vous proposer hormis de me suivre dans ma dérive.
Prenez ma main, et suivez-moi. Si nous sommes deux, ou trois, ou quatre, j'aurai moins peur. J'aurai moins peur de couler, de piquer du nez au fond de la piscine dans mon p'tit pull marine, juste parce que je vous tiendrai la main, et parce que j'aurai confiance en vous. Et vous, aurez-vous confiance en moi ?.
Prenez ma main donc, et entrez dans ma petite vie d'Etoile. Entrez dans ma petite secte. Ca ne vaut pas grand chose, c'est même assez dérisoire, mais si on peut s'aider mutuellement alors... Si vous aussi, vous croyez qu'on peut encore sauver cette Etoile (!) alors oui, on va le faire, ou bien on va essayer, mais on va essayer ensemble.
Vous et moi. Réunis par ce putain de journal dont je viens de changer le titre, d'ailleurs. Et même, si vous voulez que je vous dise un secret, puisqu'on est intimes, je songe sérieusement à utiliser certains passages de ce journal, non pour le recueil proposé par Sylvain (quoique !), mais plutôt pour ce qu'on appellera une ébauche de roman. Juste une ébauche, certes, mais ça redonne un peu d'élan à ma vie de me fixer un but comme celui-là. Et puis je le dédicacerai aux membres de ma secte, vous quoi ;)
Il n'y a pas de frais d'entrée. Mais je ne cracherai pas sur quelques euros que vous pourriez déposer sur mon compte bancaire, me contacter si vous avez le coeur sur la main smile.gif
Il n'y aucune obligation d'assiduité. Mais ce serait bien si vous pouviez assister à quelques réunions-lectures publiques de temps en temps. De même, n'oublier pas de cliquer sur "imprimer le journal" avant que toute reproduction de l'Oeuvre soit interdite... Conseil d'amie.
Il n'y aucune obligation de durée. Si vous pouvez me passer de moi, allez-y donc, et arrêtez de me lire gnagnagna ! ;) Si vous voulez passer votre route, et bien passez donc, je ne vous courerai pas après, ce n'est vraiment pas mon genre.
La seule obligation, en fait, c'est de vénérer votre Etoile, gourou des temps modernes, jeune femme formidable dans laquelle chacun de vous se reconnait un peu, voire beaucoup. Oui, oui, adorez-moi, je me sens profondément seule dans ma quête d'Absolu, et la vérité, c'est que j'ai besoin de vous pour continuer à quêter.
Oui, oui, je m'aime à défaut d'aimer un garçon, c'est assez narcissique et c'est même assez con, mais ça me suffit pour avancer, après toutes ces années où je me suis détestée à vouloir en crever.

Aimez-vous le nouveau titre ? Création de votre gourou en cours de poésie francophone, avec l'approbation de ma dernière lectrice en date, Mademoiselle Marie qui est sur le point d'entrer dans la secte, d'ailleurs, en tant que membre permanent. Vous noterez que votre gourou a tendance à s'ennuyer ces temps-ci en cours. Que ça l'emmerde, pour employer le terme adéquat. Après avoir passé la semaine dernière à améliorer ses croquis d'escargots, votre gourou s'est mise aux étoiles cette semaine, des grandes, des petites, des jolies et des moins jolies, des qui me ressemblent et d'autres qui me ressemblent moins. Des étoiles plein partout, et même dans vos yeux.
Au centre des discussions de la semaine, mon petit texte sur les XX que j'ai gentiement imprimé, puis fait lire aux copines. J'exhorte les foules féminines, toutes se rallient pour dire que "Oui, c'est réaliste", alors voilà, je suis donc en train de réfléchir à une suite XX2. Je pense placarder mon texte sur les grands panneaux en liège de la fac, histoire d'ameuter les foules, encore un peu ;)
Au centre des occupations : potasser mes concours ( et je suis loin très loin d'être prête, il me reste 6 jours montre en main), téléphoner aux copines, conforter Emilie dans sa décision et l'accueillir dans le clan de ce que ses messieurs appellent le clan des "salopes", des filles qui quittent leur mec pour être claire.
Au centre des activités : trouver un mec, que dis-je , trouver un Mec Bien. Avec des majuscules. Le chercher, à la fac de Sciences, au bowling, au campus, sur le wap, sur Internet, partout, mais où est-ce donc qu'il se cache, c'lui-là ?! J'vous raconterai cette quête de tous les instants à un autre moment,...

Je vous bisouille, chers membres de la secte étoilée. Papillonnée. Starry skies upon your faces...

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samedi 22 mars 2003 à 02h15
*Etre ou ne pas être... une XX ! (oui, c'est bel et bien une suite que voilà !)*
...

Ne rien connaître à la mécanique (hormis comment on soulève le capot, et encore, on est fières de savoir ça), et s'en prendre plein les dents quand on demande (gentiement) à un (gentil) garçon de vous expliquer comment on change ceci et comment on vérifie cela.
Ne pas aimer le foot, ou le rugby, ou le tennis, ou la F1, ou tout ça réuni. Ne pas comprendre l'intérêt de tout ce remue-ménage, encore que la Coupe du Monde ait un peu bouleverser cette règle absolue : "Les filles n'aiment pas le sport. Les filles aiment juste les sportifs, surtout dans les vestiaires d'ailleurs."...
S'entendre répéter, depuis la prime enfance que "le masculin l'emporte sur le féminin", en grammaire, entendons-nous bien. On changerait bien cette règle-là, nous !
Passer l'aspirateur. Alors que ça nous emmerde autant que ça peut emmerder un XY, sauf qu'on a un minimum le sens de l'ordre et de la propreté, nous.
Ramasser les chaussettes sales de monsieur (C'est quand j'écris ça que j'me dis que finalement, ça a pas que des mauvais côtés le célibat !).
Ingurgiter des tonnes de publicité vantant ceci ou cela, avec des demoiselles à peine pubères hyper déshabillées et se dire que oui, la femme est un objet dans cette foutue société de consommation.
Entendre dire, au hasard d'une conversation, qu'une femme qui a plusieurs amants est une salope, tandis qu'un mec qui a plusieurs maîtresses ne fait que profiter de la vie.
Etre fidèle, et croire en l'autre plus qu'on ne croit en soi, et réaliser au final que l'autre s'envoie en l'air avec notre voisine/soeur/meilleure amie/ mère ( oui !!).
Détester les insultes, surtout les insultes gratuites.
Recevoir peu de compliments, si peu qu'on est obligées de s'auto-complimenter. Ou recevoir des compliments détournés genre qui ne nous plaisent pas du tout : "Qu'est-ce-que t'es douée en informatique, pour une fille !!" Erk erk.
Mettre des jupes et devoir serrer les cuisses pour que le gros malin du rang de devant dans l'amphi ne se baisse pas tous les cinq minutes pour ramasser un foutu stylo qui tombe (maladroitement) sans cesse par terre.
Ecouter des chansons à deux balles, genre Lalanne, et se dire que finalement, plus la chanson est con, plus on connait les paroles par coeur.
Chialer devant La Cité des Anges, juste parce que Meg Ryan meurt à la fin, et que merde, c'est pas juste !
Etre une pipelette. D'accord. Mais être capable aussi d'avoir des conversations intelligentes et censées, et être capables comme monsieur de donner son avis sur tel ou tel sujet.
Ne pas savoir faire de créneaux ni de manoeuvres compliquées. Et ne trouver personne pour nous expliquer ! Par contre, pour râler, on trouve du monde.
Avoir du mal à s'orienter dans les (grandes) villes, juste parce qu' au volant, on confond un peu la droite et la gauche. Et du coup, faire rigoler les messieurs à qui on raconte ça, alors que pour nous, c'est un vrai problème de fond !
Se sentir parfois obligée de demander de l'aide à un mâle, et se sentir franchement nulle pour le coup : "Dites monsieur, vous pourriez m'aider avec ma valise là ?...".
Avoir encore des séquelles de l'adolescence, du temps où on ne s'aimait pas.
Ne pas aimer sa tête dans le miroir un matin sur trois. Mais faire comme si.
Simuler. Ouiiiiii.
Devoir expliquer à monsieur que "Oui, les préliminaires, c'est important" alors que merde, il devrait le savoir depuis le temps.
Assister aux repas de famille et entendre Tatie dire "Alors ma jolie, pas d'homme dans ta vie ?". Ou pire : "Mais ma chérie, tu peux nous le dire si tu es lesbienne...". Ô désespoir...
Aller aux mariages d'autres nanas plus chanceuses que vous, les féliciter alors qu'en fait, on crève d'envie d'être à leur place. Regarder leurs nouveaux maris et se dire que merde, la vie est mal faite.
Devoir expliquer à un idiot que non, l'I.V.G n'est pas une nouvelle MST. Et que non, la pilule, ça ne protège pas du sida.
Avoir les mains moites à la plus petite émotion.
Avoir le coeur qui bat fort fort quand on croise un de nos anciens amoureux, et se sentir minuscule quand ce dernier vous adresse la parole et vous demande si vous allez bien.
Répondre que ça va bien. Toujours, même quand ça va pas si bien que ça. Sauver la face. Sourire.
Entendre dire que "Les cheveux longs, c'est bien plus féminin qu'une coupe comme la tienne !". Erk, erk. Et si on aime avoir les cheveux courts, nous ?!
Se connecter sur un chat passé minuit et être submergée de tous les côtés par plein de (jeunes) hommes en manque dont la première question est "ASV ???", la deuxième "Tu as une foto?" et la troisième "Tu as une webcam ?". Leur dire d'aller se faire foutre et passer pour une fille hyper vulgaire. On s'en fout...
S'asseoir seule à la terrasse d'un café et dans la seconde, être rejoint par un affreux jojo qui vous propose un verre alors que non merci, on préfère rester seule à ne penser à rien, fallait pas vous sentir obligée de me gâcher la journée m'sieur.
Avoir des drôles de fantasmes, et des drôles d'envies comme l'envie de fraises, envie qui ne prend pas que les femmes enceintes, j'en sais quelque chose !
Faire des drôles de rêves. Et ne pas trouver le sens de ces rêves même après moultes quêtes dans moultes bouquins d'interprétation des rêves.
Trouver que une telle a, effectivement, "un gros cul" et que flûte, le notre est mieux finalement, et se dire qu'on a aucune raison de complexer quand on voit cette fille.
Consoler les copines, et les conforter dans leurs décisions : "Mais oui, tu as bien fait de quitter cet imbécile, il ne te méritait pas, et puis je vais t'en présenter des gars biens moi" gnagnagna. Alors qu'en réalité, si on connaissait des mecs biens, on les garderait pour nous, non mais !
Se sentir marionnette dans le grand théâtre de la vie, et chercher en vain à comprendre qui tirent les ficelles. Un XY malintentionné, peut-être ?
Avoir envie de dire au garçon "Ecoute, il faut qu'on parle" et ne pas le dire, parce qu'on est consciente que cette phrase les fait fuir.
Avoir envie du garçon, et ne pas lui dire non plus. Ces choses-là ne se font pas... Surtout qu'avec notre chance, le garçon n'est pas disponible.
Etre poussée par une insatiable curiosité. Et demander à notre ancien amoureux " Au fait, tu as quelqu'un dans ta vie ?". Comme si ça pouvait nous consoler de savoir qu'il est seul... Et dès fois, ça console, oui. Et dès fois non, aussi.
Imaginer l'autre dans les bras d'une autre fille que vous. Et se rendre malade à cette idée-là. Vouloir l'exclusivité d'une personne, et se sentir emprisonnée par nos désirs.
Se sentir cloisonnée par l'autre. Attachée. Liée aux deux poignets. Et du coup, avoir du mal à avancer. Même quand on sait que l'autre avance très bien sans nous.
Entendre dire "Mais tu es obsédée par le sexe, ma pôvr' fille", dès qu'on place le mot pénis dans une conversation. Ou dès qu'on dit "Je suis une branleuse". Et alors quoi, on a pas le droit d'être un peu grossières de temps en temps ?!
Aller au restaurant avec un garçon et insister pour payer la note, et voir que le garçon fait un clin d'oeil discret au serveur genre "'tain de féministe à deux balles". S'énerver et lui expliquer que la prochaine fois, il ira diner tout seul. Ou avec sa mère !!
Essayer vainement d'expliquer au garçon que oui, on veut bien le faire à trois mais avec un second garçon, pas avec une pouffiasse décolorée :p
Etre fière de clamer que oui, on se saoûle la gueule de temps en temps, et que oui, dès fois on couche avec n'importe qui, et que oui, nous aussi on fait des conneries mais que c'est pas pour ça qu'on n'en reste pas une fille bien.

(To be continued ! Là, je suis trop naze..)

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samedi 22 mars 2003 à 02h51
*Petite dédicace à un garçon que j'aime*
Aimer les gens. C'est à la fois si difficile et si simple. Ca tient à si peu de choses, l'affection que l'on porte à une âme, à un coeur...

Voilà trois mois qu'on avait pas parlé ensemble, toi et moi. Parler pour se dire quoi ? Qu'on va bien, que la vie est chouette, que les études ça va, que tu as arrêté de fumer ? C'est bien, je suis heureuse pour toi. Je suis heureuse si tu t'en sors, et triste si tu ne t'en sors pas.
Je suis contente de t'avoir croisé ce soir. J'avais les mains moites, j'avais le coeur qui palpitait dans ma poitrine, si tu savais, j'avais mille choses à te raconter et puis je ne t'ai rien dit, et puis on n'a échangé que des banalités, des broutilles, de la poussière d'étoile, tu vois... Des mots sur un écran, comme toujours, et des petits smileys pour dire tous nos silences.
Je suis contente de ces quelques instants de vie partagés. C'est un peu comme avant, sauf que je ne suis plus folle amoureuse de toi. Sauf que tu n'es plus le garçon que je vois en rêve, sauf que tu n'es plus à ranger dans la catégorie fantasme, sauf que je ne t'aime plus, plus du tout. Que je me suis guérie de toi comme j'ai pu. Sans le vouloir vraiment. Mais guérie quand même. C'est un peu comme avant sauf qu'on a perdu notre belle complicité, qu'on n'ose plus dire les choses, que je ne t'ai pas posé la question qui me brûlait les lèvres... Et toi, tu as quelqu'un dans ta vie ?.... Oui, je n'ai pas osé. Parce que j'ai lu une petite bafouille de toi quelque part, bafouille où tu disais ta douleur et que cette douleur-là m'a fait mal. Oui, j'ai eu mal pour toi comme j'ai eu si souvent le mal de toi.
Ca fait trois ans, mon cher. Trois ans que tu as répondu à un message que j'avais laissé sur un forum, message banal d'une demoiselle un peu seule sur le net. Trois ans que on se connait, qu'on se cherche, qu'on ne se trouve pas. Trois ans que tu es dans ma vie, même si on reste des siècles sans se parler. Même si on ne reste qu'un pseudo dans la foule des autres noms, même si on a dû mal à communiquer quand on se retrouve face-à-face. Même si je ne saurais jamais ce que j'ai pû représenter pour toi, si tu m'aimais un peu au moins. Tu m'aimais, dis ? Si tu avais pû m'aimer le centième de ce que moi je t'ai aimé, alors je serai heureuse de le savoir. Heureuse de savoir que nous avons bien vécu la même histoire, avec nos deux perceptions bien différentes de la vie.
Je ne pensais pas ressentir à ce point un débordement d'affection pour toi. Ce n'est pas de l'amour, ce n'en est plus, c'est autre chose, autre chose de supérieur. De plus fort, de plus tenace, de moins physique aussi. Comme une certitude. Toi, oui, toi, tu es un mec bien. Tu es un mec bien. Tu diras le contraire, mais je m'en fous, tu me raconteras les conneries que tu fais et celles que tu as faites, mais je m'en fous aussi. Tu es et tu resteras quelqu'un de bien.
Et même si le temps nous blesse, il reste quelque part ton visage, magnifique visage tant de fois adoré, il reste quelque part ta trace dans ma vie. Il reste quelque part l'idée que la souffrance fait avancer, que même un mec bien peut vous décevoir et regagner un peu de votre confiance par la suite. Il reste l'idée que tu existes, quelque part, pas si loin.
Et tu sais quoi, mon cher pingouin? Le jour où je monterai à Paris, je veux qu'on se voit. Comme une première fois, celle qu'on a loupé. Je ne me jetterai pas sur toi, j'ai changé, tu vois, mais j'ai comme envie de te prendre dans tes bras. Une première et unique fois. Etre ton amie.

(Pour toi, mon grand... Qu'il est dommage que tu ne lises pas ce journal, finalement... Merci pour cet instant. J'suis archi-romantique, archi-tendre et un peu naze sûrement, mais le message est passé... Avec toute mon affection... )

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samedi 22 mars 2003 à 15h01
*Yes I've lost my mind..*
Valà. On est Samedi, et dans exactement 7 jours, à l'heure qui l'est, Marie et moi on sera sur le retour, dans la p'tite Twingo, à s'dire : "Et toi, t'as répondu quoi à la question 15 ? Moi j'ai mis A ".
On sera probablement désespérées, au bord de la crise de larmes ou de la crise de nerfs, un peu soulagées que ce soit passé mais terriblement déçues de voir que non, nous n'étions pas à la hauteur.
Je ne suis pas prête. Pas prête pour ce foutu concours. Et je ne le serai pas d'ici samedi. On a beau se dire que oui, on connait tous nos théorèmes et nos formules par coeur, que oui, on sait ce que c'est qu'une périphrase et une litote, que oui , on sait que V = T x H, on se sent toujours aussi incapables.
Je stresse à mort. Toujours. J'ai l'habitude, depuis tout ce temps. J'ai même plus d'ongles tellement je stresse.
Et puis il y a tous ces gens qui vous disent " Fais confiance à ta bonne étoile"... Sauf que ce n'est pas ces gens-là qui veulent rentrer à l'IUFM en septembre. Sauf que ma bonne étoile en a peut-être marre de me servir. Sauf que je me suis jamais plantée et qu'il faut bien que je me plante un jour.
C'est terriblement cette impression si fréquente de jouer sa vie. Jouer sa vie sur un QCM à deux balles, franchement Etoile, t'as placé la barre un peu haute pour le coup.
Le pire, c'est cette idée qu'on a, Marie et moi, de perdre notre temps. Qu'on ne sera pas prises cette année, et que ça sert à rien de se chauffer le neurone mathématique comme ça. Et que l'année prochaine, il faut qu'on s'inscrive en maitrise. Et que merde, quand je vois la tête des nanas, j'ai vraiment pas envie, mais vraiment pas...
Dites, vous penserez à moi samedi matin ? Il me faut plein d'énergies positives, plein plein. Déjà, il faut pas que je me perde pour aller à Poitiers, et avec mon sens de l'orientation, c'est pô gagné ! ;) A propos, je ne serai pas là le week-end prochain. Comme j'enchaîne sur Limoges le samedi suivant, il est plus raisonnable que je passe le week-end là-bas, loin de la pression familliale ("Mais tu penses avoir réussi ou paaaaas ?"... ).
Allez j'm'y remets. Perte de temps. Quand je pense que je pourrais bronzer en bikini dans ma pelouse (:p) ...

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dimanche 23 mars 2003 à 00h48
*La madeleine et moi (Quand Etoile répond à un vrai questionnaire, celui de Proust...)*
Je ne suis pas fan de Proust. Faiblesse pour une étudiante en lettres, il faut d'ailleurs éviter de prononcer des phrases types "Je n'aime pas particulièrement Proust " à un oral, surtout quand c'est la rousse mannequin de professeur que vous avez en face de vous...
Il n'empêche, j'ai lu quand même un peu de Proust, bien obligée. Et j'aime la madeleine. J'aime Combray en fait, et A l'ombre des jeunes filles en fleurs. J'aime les longues phrases aussi, vous l'aviez remarqué, sauf poussé à l'excès...
Tout ça pour dire ?... Mmmh?!
Ah oui, je me souviens ;) Je viens de découvrir un journal fort sympathique pour le peu que j'en ai vu, celui de Choé pour être précis.
Et comme Choé, je me lance donc dans le fameaux questionnaire de Proust, vu que, c'est un fait, je suis en plein dans ma période questionnaire en ce moment... Héhéhé.

Quel est pour moi le comble de la misère ??
Finir vieille fille ?!? Et plus sérieusement, ne pas avoir un toit au-dessus de sa tête.

Où aimerais-je vivre ?
Sur un nuage. Ou dans une bulle. Sur la Lune, éventuellement. Et plus sérieusement encore, n'importe où pourvu que ce soit avec les gens que j'aime. Dans mon idéal, en Italie.

Mon idéal de bonheur terrestre ?
La paix, bien évidemment. Belle utopie...

Pour quelles fautes ai-je le plus d'indulgence ?
Les fautes de goût vestimentaire.

Quels sont les héros de roman que vous préférez ?
Comme Choé, moi j'aime Roméo, celui de Shakespeare. Et puis j'aime Julien Sorrel aussi, je le trouve attachant. J'aime beaucoup Alice aussi, d'ailleurs ! Et puis Cosette ...

Quel est mon personnage historique préféré ?
Jeanne d'Arc.

Mes héroïnes favorites dans la vie réelle ?
Ma grand-mère. Les femmes qui ont le courage de leurs opinions. Et pas forcément que celles que l'on voit à la télé.

Mon héroïne dans la fiction ?
Cassandre. Celle de Wolf.

Mon peintre favori ?
Matisse.

Ma qualité préférée chez l'homme ?
Il faut vraiment n'en garder qu'une ? Pffff ;) Ok, la sincérité alors.

Ma qualité préférée chez la femme ?
La spontanéité. Avec moi vous z'êtes gâtés ! lol

Ma vertu préférée ?
La fidelité, c'est une vertu ? lol Bon, la sagesse alors.

Mon occupation préférée ?
Lire. Et rêvasser.

Qui aurais-je aimé être ?
Moi-même, ça me suffit.

Le principal trait de mon caractère ?
Principal, principal... Dreameuse. Voire utopiste, limite.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?
Leur honnêteté à toutes épreuves.

Mon principal défaut ?
Perfectionniste.

Mon rêve de bonheur ?
Rencontrer LA personne et fonder un foyer.

Quel serait mon plus grand malheur ?
La mort de grand-mère.

Ce que je voudrais être ?
Une étoile.

La couleur que je préfère ?
Le violet. Et le bleu.

La fleur que j'aime ?
Rose rouge.

L'oiseau que je préfère ?
L'hirondelle... Qui ne fait pas le printemps, mais y contribue !

Mes auteurs favoris en prose ?
Paulo Coelho (ai-je besoin de le re-dire !), Faulkner, Kundera, Nabokov (Lo-li-ta... Lumière de ma vie...) et puis, et puis... Plein de gens.

Mes poètes favoris ?
Verlaine, Rimbaud, Eluard, Apollinaire, et puis Baudelaire aussi un peu. Et Veronique Tadjo, une découverte toute récente.

Mes héros dans la vie réelle ?
N'importe qui, pourvu qu'il aide son prochain.

Mes héroïnes dans l'histoire ?
Jeanne d'Arc, on a dit ! ;)

Mes noms favoris ?
Léda, Manon, Axel, Léandre, Léna, Elisa, et pis toute une liste faite depuis mes douze ans pour mes futurs enfants :p

Ce que je déteste par-dessus tout ?
la connerie humaine. La busherie. Et mettre les gens dans les cases, comme dirait VincentD...

Caractères historiques que je méprise le plus ?
Pff. Les guerres. Evidemment.

Le fait militaire que j'admire le plus ?
Pfff. Quelle colle !

La réforme que j'admire le plus ?
Le droit de vote pour les femmes. Non mais, ohh !

Le don de la nature que je voudrais avoir ?
Pouvoir entendre les arbres me raconter leur histoire..

Comment j'aimerais mourir ?
Dans les bras d'un homme.

Etat présent de mon esprit ?
Cotonneux.

Ma devise ?
Croire en ma bonne Etoile...
Et le proverbe chinois cité par Zazie : "Si tu cherches ce que tu ne trouves pas, alors... Tu ne trouveras pas ! " ;))

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dimanche 23 mars 2003 à 12h15
***** 100ème... Petite bafouille à mes lecteurs *****
C'est quand même un peu spécial, la 100ème de quelque chose. Les gens aiment bien fêter les centenaires, la mort de Zola tenez par exemple en 2002, ou mieux, le centenaire de l'éruption de la montagne Pelée, en 2002 aussi. Toutes les occasions font le larron, et font du pognon.
Comme j'ai peu d'espoir d'atteindre réellement le centenaire, vu que je vais mourir brûlée sur un bûcher pour "étoilerie" d'ici peu, je décide, moi, de fêter mon 100ème texte.

Plusieurs idées me sont venues pour faire de ce 100ème texte une pièce unique, rare, exemplaire, émouvante au maximum... Euh, à mon image, quoi :p

J'avais pensé, vaguement, vous transmettre un message de paix en ces temps de misère. Perte de temps. Il vaudrait mieux que j'aille m'immoler sur la place de l'Etoile plutôt que de rester dans mon utopie du Faites l'amour, pas la guerre. Ca vaut tellement un peu, un geste d'amour, dans ce monde de barbares.

J'avais aussi songé à un très joli texte que m'as transmis une amie, qui dit, en quelques mots, que la vie n'est que recommencement. Mais un jeune homme m'a dit sur MSN hier soir qu'il vaudrait mieux quelque chose de mon cru pour cette 100ème, et il a raison... Si toutefois vous voulez lire ce petit bout d'espoir, il se trouve ici :
http://www.catho.be/namur/cdp/TextesSpirituels/Recommence.htm
J'ai trouvé ça joli. Une belle leçon.

J'avais également songé à écrire une bafouille différente des 99 autres. Différente dans la forme, genre en alexandrins ( oui, j'aurais pû faire ça !) ou genre vague imitation de Céline, ou en chanson, tiens, plutôt Rock'n'Roll, je n'ai qu'une seule, qu'une seule vie. Différente dans le fond aussi, comme vous parler de mes fantasmes tiens, ou de mes croustillances, ou de n'importe quoi qui plairaient aux garçons composant mon lectorat. Mais non, désolé messieurs. Ce sera pour une autre occasion, un autre anniversaire. Restez donc dans l'idée que je suis une jeune fille bien élevée et sage ! :p

J'aurai pû aussi vous dresser une liste comme j'aime bien faire. Liste de n'importe quoi, mes films préférés, mes livres préférés, mes chansons préférées. Liste de tous les garçons qui n'ont jamais voulu de moi et qui s'en mordent les doigts depuis. Liste de ceux qui ont bien voulu de moi et que j'ai fait souffrir. Liste des personnes qui comptent dans ma vie. Liste des moments noirs de mes 20 ans de vie. Liste de toutes mes envies, de tous mes rêves, de tous mes espoirs. Liste de tous mes défauts, non non, ç'aurait été trop long, ou liste de toutes mes qualités, nettement plus brève. Liste des mots que j'aime, et de ceux que je n'aime pas.

J'avais aussi songé à organiser une petite fête virtuelle, pour l'occasion. Avec confettis et chapeaux pointus, turlututu. Avec jupes courtes obligatoires pour les filles. Et messieurs masqués sous des loups. Avec un beau strip-teaseur aussi, tant qu'à faire. Une sorte d'enterrement de vie de ... jeune fille ? Ou de jeune Etoile, tiens ! Mais organiser une fête, c'est compliqué, il faut du temps, des sous et de l'énergie, et puis j'aurai trop peur d'omettre un invité ou deux qui m'en tiendraient rigueur. Et puis ça m'obligerait à picoler et là, c'est pô sérieux ! :p

En conclusion, j'ai donc décidé de vous dire "merci". Un joli merci tout simple, en un mot. Pas de frou-frou, pas d'éclaboussure. Juste le bruissement d'ailes du papillon. Juste des mots.

...Merci pour ses presque trois mois sur journalintime. Drôle de cohabitation, comme disait Capucine, on se sent vite chez nous et les autres coloc' sont drôlement chouettes ! Ca ressemble à l'internat, un peu. Sauf qu'on ne voit pas plein de nanas se trimbaler à demi-nues dans les couloirs. Sauf qu'il n'y a pas de couvre-feu et qu'on peut laisser la lumière allumée après 22h30. Sauf qu'il y a des hommes, interdits dans ce foutu internat, héhéhé.

...Merci à Sylvain de nous offrir cet espace. Les cases vides à remplir avec nos espérances et nos désespoirs. Comme un grand désert au milieu duquel on peut construire notre palais. Un désert infini. Ecrire un journal intime en ligne est une drôle d'aventure, une drôle d'entreprise, un peu risquée aussi parfois, mais une entreprise qui vaut le coup et que je n'aurais jamais tentée sans ce site, alors merci.

...Merci à ma poignée de lecteurs. Vous êtes mes étoiles, vous savez? Merci pour les mails, les gentils mots dans le forum. Merci à ceux avec qui je converse sur le chat/sur MSN, vous vous reconnaitrez. Merci pour votre gentillesse, merci de réagir à ce que j'écris, merci de me rouspéter de temps en temps aussi. Merci de ne pas vous lasser de ma pauvre personne, de mes pauvres complaintes, de mes pauvres changements d'humeur, de mes pauvres utopies. Merci pour le courage que vous me donnez, avec vos mots...

...Merci à ceux que je lis et qui rendent mes jours (et mes nuits, en l'occurence) un peu plus étoilées et souriantes. Merci pour votre bonne humeur qui inonde l'écran. Merci pour vos chagrins, aussi. Merci donc à toutes mes lectures : Delwyn, Kat, Daphné, Lou, Aubépine, Carole, Illusion, Tef, Capucine, Cassandra, Cyril, Matt, Sooz, Anya, Tamy, Cel, Paméla et... ô my God, j'oublie du monde là, non ?!! Désolé... Euh, envoyez-moi un message si j'vous ai oublié ;) Oula, j'arrive pas à croire que je lis tous ces journaux, moi :p

...Merci à la personne qui m'a dit, ou écrit, qu'Etoile réaliserait ses rêves. J'en suis moi aussi persuadée.
Le temps n'appartient à personne
Ballet d'étoiles insaisissables
Instant présent, tu es l'essence du voyage.

Vertige, Mylène Farmer


...Merci aux quelques personnes de ma vie privée qui lisent ce journal et qui ne me jugent pas. Merci de me prendre comme je suis, même si c'est terriblement difficile, j'admets volontiers. Merci de savoir lire entre les lignes, quelques fois.

On se croirait à la remise des Oscars. Nominée dans quel prix ? L'Etoile de l'année, ça vous va ? Je serai assez fière...
Voilà. Pas tellement unique, mon 100ème, mais je ne vous avais pas dit merci, vous savez, et maintenant, c'est chose faite.
Pour la 1000ème, j'fais un strip-tease !
:p

Pour finir ce soliloque, un petit proverbe anonyme...
"Si tu pleures trop parce que tu as perdu ton soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles."
A méditer :p

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dimanche 23 mars 2003 à 17h11
* Quand la terre tremble et que la vie s'effondre... *
Saviez-vous, vous, qu'un homme peut tout perdre en trente secondes ? C'est une chose tellement évidente qu'on l'oublie. Et quand cette évidence ressurgit, ce n'est que dans la douleur, la peur, les pleurs.

Depuis 14h, la terre tremble, la terre pleure, la terre saigne. La terre souffle le feu.
Quelque chose d'infiniment fort fait battre communément les coeurs d'un petit village de 500 habitants. Quelque chose de terriblement cruel, aussi. Un élément de la nature que l'on ne comprend pas, qui nous échappe, insaissisable. Le feu...
Le feu aux poudres. Un feu de pailles.

Mon voisin vient de perdre trente ans de travail. Trente ans de vie évacuées en fumée. Trente ans de travail réduit à néant par une braise, braise que quinze pompiers tentent en vain d'éteindre depuis près de trois heures.

S'il est un métier que j'admire, c'est celui de Papa et de ses compagnons de galère. Il est agriculteur, mon Papa. Il a travaillé toute sa vie sur un lopin de terre pour quatre sous, comme son grand-père. Il a bien souvent eu les ongles noircis par la terre et la peau noire d'avoir trop travaillé au soleil. Il ne s'offre que cinq jours de vacances par an. Il fait des manifestations pour pouvoir survivre. Il est un peu résigné, Papa. Sa vie, ce n'est pas que sa famille, c'est aussi ses terres, ses bêtes, ses céréales, son patrimoine. Et voilà que Papa pleure, ce soir.
Papa pleure parce que son voisin et lui sont semblables. Des pauvres paysans dont la vie ne tient à rien, dont la vie peut être détruite par une tempête, un orage, une pluie de grêles ou un court-circuit qui met le feu.
Papa pleure parce que le voisin pleure et qu'on ne sait pas quoi lui dire pour apaiser ses larmes. Sa grange est en train de brûler et les flammes illuminent l'horizon. Des années de travail sont là. Quelques cadavres noircis de vaches. Des boules de paille carbonisées. Des murs effrités. Une famille à l'agonie. Un enfant mort de peur. Un agriculteur qui signe son arrêt de mort.

Alors, on tend la main. On se mobilise. Grande chaîne de solidarité. Vingt personnes ou plus sont là, des voisins, des amis, des nouveaux venus dans la région, des paysans, des vieux, des enfants. On propose d'aider à nettoyer les restes, à la pelleteuse. On propose de garder le petit-enfant qui a six ans et qui est choqué, parce que c'est lui qui a lancé l'alerte le premier. On propose une bière aux pompiers, et on lit la détresse humaine sur leur visage. On propose d'aller chercher les vaches qui, dans le bruit et la fureur, se sont éparpillées autour de la ferme. On console, on prend dans ses bras. On leur dit que peut-être, l'assurance remboursera. Un peu, pas trop. Et à la douleur s'ajoute la dette à venir.

Je suis triste. Triste de voir Papa revenir, le visage couvert de cendres. Triste de ne servir à rien en de telles circonstances. De se sentir inutile. Triste d'entendre sans cesse les sirènes de pompiers, d'allumer la radio et d'écouter l'animateur dire : "Un gigantesque incendie vient de se déclarer dans la région de... Il n'y a pas pas de blessés, mais l'on dénombre quelques cadavres d'animaux... Plusieurs casernes sont mobilisées et une grande chaîne de solidarité s'est organisée...".
Triste à l'idée que si le petit garçon n'avait pas eu envie d'aller jouer au ballon, le feu aurait sans doute pris à la maison, éloignée de 100 mètres à peine. Triste de penser que s'il avait fait nuit, ils seraient peut-être tous morts...
Lasse de compter les aller-retours de pompiers qui vident les grandes citernes d'eau et passent à 120 km/h sur la petite route devant chez nous, faisant trembler les murs. Leur pinponpin répond au chagrin.
Et puis ce téléphone qui sonne : "On a crû que c'était vous....". Merci, c'est bien gentil, mais c'est bel et bien eux, et ça fait toute la différence...
Ma tristesse à moi n'est rien quand je songe à la leur.

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lundi 24 mars 2003 à 01h24
*... Message personnel...*
Répétez z'après moi :

Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs.
Je n'aime pas les répondeurs !!!!!


Et merde !
Z'avez compris, ou j'recommence ?!
Mmmmhhh ?!
(Le tout, c'est de savoir si le personne concernée aura compris, elle.. lol)

Bonne nuit mes étoiles.
Le feu est éteint. Et je suis morte de fatigue. Et stressée à mort. Et le répondeur, là, ça n'arrange pas mon cas :p
Bisouilles

*

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lundi 24 mars 2003 à 14h57
* La peur au ventre *
Mais évidemment, que je suis qu'une pétocharde. Une foutue trouillarde. Tu as raison, comme toujours.
La vie me fait peur, parfois. Quand les étoiles s'éteignent une à une dans le ciel et que je me trouve plongée dans le noir. Quand j'hurle et qu'on ne me répond pas. J'ai peur d'arrêter de briller un peu trop vite...
J'ai peur que mes angoisses post-traumatiques reviennent, maintenant que je me sens mieux. Maintenant que même trois mots de lui (Mais je t'aime. Putain que je t'aime !, ou encore..... Pourquoi elle n'appelle pas, merde ! Mais qu'est-ce qu'elle fout cette conne?! ) ne font que me toucher sans me transpercer. Le plus dur est derrière, mais il ne fait pas bon se retourner...
J'ai peur de ces peurs sournoises. Peur que la vie m'échappe. Peur de toi, aussi. Et puis peur de moi, dès fois. Peur de me planter, je sais.

...Les mains tremblantes, j'ai ouvert l'enveloppe. Ce n'est qu'une convocation, merde, un imprimé parmi tant d'autres, alors pourquoi j'ai peur comme ça, hein ?! Pourquoi que je flippe tout le temps pour des riens, hein ?! Ce n'est qu'une convocation, et en plus, j'ai ma bonne étoile avec moi, je suis convoquée à Vanteaux, pas à l'autre bout de la ville comme Marie. Je connais les lieux, avantage certain. Je connais l'amphi, chaque siège de cet amphi. Je connais, et puis, j'ignore tout. Je ne joue pas ma vie samedi, flûte. Je ne joue rien, mais la vie se joue bien de moi, elle.
Je referme l'enveloppe. La glisse dans mon sac. Referme mon sac. Et puis, je prends mon vélo et je grimpe la colline pour aller voir mes voisins, ceux dont la vie a brûlé. Je leur dit "Bonjour, vous allez bien ?", et le démon sur mon épaule gauche me lance "Putain, t'es conne de demander ça ! ". Ouais, et il a raison en plus. C'est moi qui vais bien dans l'histoire, et eux qui vont mal... Pas juste.

Jour - 5. La pression monte. Pression parentale : "Mais ma chérie, tu as toujours tout réussi...", oui, justement. Et si j'en avais marre de ce décalcomanie à deux balles, d'être une fille douée, douée pour tout sauf pour gérer sa vie. J'suis une handicapée sentimentale, un peu. Et ma mère ne se gêne pas pour me rappeller que oui, j'ai déconné. Sauf qu'on ne parle pas de la même connerie, elle et moi...
Samedi, à 12h, quand on sortira de ce foutu concours, le téléphone de Marie sonnera. Au bout du fil, son amoureux. Qui la réconfortera. Et moi, je laisserai mon portable éteint. Le silence me fatigue trop ces temps-ci. Il va falloir que je me remette à parler à voix haute, si ça continue.

Je vais m'allonger dans l'herbe. Et puis, attendre.
Attendre que le vent m'emmène, attendre que les heures s'égrenent. Et puis, relire mes formulaires mathématiques. Pour se donner un minimum bonne conscience... Grrrr.
C'est quand même bon d'être chez soi un lundi après-midi. Dans vingt minutes, le cours auquel je devais assister va commencer. Il y aura une place vide de plus dans l'amphi. Tant mieux.
Marre d'avancer comme un mouton.
Je choisis d'être une chèvre :p
Ap'llez-moi Biquette...

*

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lundi 24 mars 2003 à 15h27
* Epaule gauche, épaule droite *
Ca s'passe comme dans les dessins animés.
Comme dans les bons vieux cartoons. Du Tom et Jerry version Etoile.

Epaule droite : un ange. Magnifique. Il ressemble à Matt Damon, c'est un petit blond au visage pâle et aux yeux bleus. Avec une auréole dorée, et deux ailes très très blanches, lavées avec Ariel. Toujours très positif, l'ange. Il est persuadé de la magnificience de la vie. Il aime écouter Voulzy les après-midis de Mars. Il croit en l'amour, en la sincérité, en l'Idéal. Il croit surtout en la vie, et répète tout le temps que la vie est belle. Il a un stock de jolis phrases, de mots réconfortants, de tendresses, de douceurs. Il aime la poésie, les roses rouges, le romantisme, la peinture et la musique. Il se souvient des bons moments, et les raconte comme un troubadour, en musique. Il aime le printemps, le soleil, les petits oiseaux, la nature. Il aime me voir sourire, aussi. Et il aime quand je chante. Il aime quand je sors et que je rencontre des garçons. Il adore quand je tombe amoureuse, aussi. Il a une jolie voix toute douce, et il a confiance. Confiance en moi.

Epaule gauche : un démon. Il ressemble à Ben Affleck. C'est un grand brun ténébreux, bien bâti, on dirait un vigil devant une boîte de nuit. Avec une grande cape noire et rouge, et deux p'tites cornes sur la tête qui clignotent quand il se fâche. Il est la tentation, le vice, le mal. Il est mon côté pile, obscur, noir. Toujours très négatif, le démon. Il ne croit en rien, sauf en la destruction. Sa phrase préfèrée : "Tu n'es qu'une conne". Ca le fait ricaner. Il aime à me dire que les hommes sont tous des pourris, et dispose d'une foule d'arguments pour m'en convaincre. Il sélectionne mes souvenirs pour n'en garder que le pire. Pour ne garder que les douleurs et les pleurs. Il aime bien dire du mal des gens que je fréquente et les mettre dans des cases : prétentieux - stupides - laids. Il écoute du rap, du NTM, du Eminem. Ca aussi, ça le fait ricaner, surtout quand j'éteins la radio exaspérée. Il n'emploie jamais de jolies phrases, il a un langage un peu vulgaire, prononce des mots obscènes qui feraient rougir une religieuse. Il aime me pousser vers des hommes cruels, il jubile quand je souffre, quand je m'attache à un idiot. Et quand je m'attache à un mec bien, il me murmure des horreurs sur lui, et me fait perdre confiance. Il n'a confiance en rien, sauf en lui.

L'ange et le démon ne s'aiment pas.
Ils ont appris à vivre en colocation. Comme un couple lassé de leur vingt ans de mariage et qui ne sépare pas à cause de leur enfant, moi en l'occurence.
Le démon provoque sans cesse l'ange. Lui dit : "Tu vois, tu t'étais planté... ", et ricane. L'ange sourit. J'aime quand l'ange sourit.
L'ange : - Appelle, qu'est-ce que tu as à perdre ?
Le démon : - Pfff... Laisse tomber. C'est pas un mec pour toi.

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mardi 25 mars 2003 à 00h12
* Quand Etoile péte un câble...*
Marre.
J'ai travaillé tout l'après-midi et j'ai le cerveau en compote. Compote pomme-banane, celle de chez Andros évidemment, ça a le mérite d'être fort de fruits !
J'ai donc bossé comme une follasse, angoissée jusqu'à la plus petite parcelle de mon cerveau. Ne rien oublier, surtout. Et puis, ce soir, je déconnecte tout ça et je laisse la pâte reposer pendant une bonne douzaine d'heures.
Soirée MSN. Plein de mes camarades mâles en ligne. J'aurais au moins gagné ça, hein ?! Grande conversation avec Cyril. Mouahhh. Un brun ! Re-mouaaahhh. Agréable soirée, j't'remercie jeune homme smile.gif
Et puis l'ex cyber-amant est en ligne aussi. Il ne me répond pas. Faut me le dire si j'dérange, soyons bien clairs. Décidément, j'dois avoir des problèmes de réception en ce moment. Soit j'suis vraiment conne, soit j'ai du mal à saisir les évidences.

J'suis un peu paumée. Je comprends pas. Il va vraiment falloir que tu m'expliques, tu sais. Que tu poses cartes sur table, côté face. Moi pas comprendre ce qui se passe, et moi pas aimer ça. J'te demande juste d'être clair avec moi. Juste une fois, et après on n'en reparle plus. Voire plus jamais, si tu ne veux plus me voir. Suffit de dire les choses comme elles sont.

Voilà, j'vous embrasse mes étoiles. A dans une quinzaine de jours, si vous le voulez bien. J'sais bien que ça va être dur, tout ce temps sans moi, mais vous survivrez. On arrive très bien à se passer de moi.
Pensez à moi samedi. Et le samedi d'après. J'ai besoin de pensées positives, énormément. Pliiiiiiize. J'vous en supplierai presque, si j'osais...
Dormez bien. Et si vous ne trouvez pas le sommeil, ouvrez la fenêtre et parlez aux étoiles. Peut-être que, si vous êtes mignons, l'une d'entre elles vous répondra...

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mardi 25 mars 2003 à 00h23
* Amis du Verseau, bonsoir ! *
J'aime toutes ces idioties de profil astral. Rassurant, réconfortant. Et pourtant, j'veux pas mettre les gens dans des cases...
Dans la lune que je suis (dixit Cyril), je suis assez tentée par l'astrologie. Pas la voyance, attention, ni les horoscopes. Mais l'influence des planètes, ça, c'est certain...

Voyons donc aujourd'hui c'qu'ils nous disent sur les petits Verseaux...

VERSEAU
21 Janvier - 19 Février
( J'ai trouvé ceci sur... http://astral2000.free.fr/ 'tite ligne de pub, ils me remercieront !..)

Les dominantes planétaire du Verseau
Jupiter tient dans votre thème le rôle de planète dominante. Cette dominante Jupitérienne appartient aux personnalités chaleureuses, avenantes, amoureuses des plaisirs concrets. (Chaleureuse, pour une Etoile, ça tombe plutôt bien, hihihi)
Jupiter accentue votre sociabilité naturelle et fait de vous un être extraverti. (Extra, je veux bien, mais extravertie, ça, c'est complètement out ! J'suis pas intravertie non plus d'accord, mais quand même, ch'suis timide... Comment ça, j'ai pas l'air ?? )
Vous devez simplement prendre conscience du fait qu'aux yeux de certaines personnes, votre "présence" exubérante peut sembler envahissante. ('tain, on me le fait bien comprendre que je suis envahissante.. M'ci...)
Méfiez-vous, en outre, d'une tendance à...prendre du poids! (Arfff, comme si tous les Verseaux étaient des empâtés ! lol)

Vénus tient dans votre thème le rôle de planète dominante. Cette dominante Vénusienne vous fait vivre au rythme de vos sentiments. ( J'l'avais pas r'marqué... Snif.) Vous êtes, avant toute autre chose, un "affectif" qui a besoin de plaire, de séduire, d'être aimé et apprécié, et s'épanouit dans une ambiance confortable. (Oui, oui, aimez-moi, foule en délire ! )

La personnalité du Verseau
Vous avez un comportement particulièrement sociable. Ce qui compte pour vous, c'est de faire partie d'un groupe, de vous y sentir accepté et intégré.( Journal Intime, ça compte ? Yeah. ) Pour y parvenir vous utilisez votre charme (!!!!), votre dynamisme(!!), et vous vous montrez très chaleureux. L'inconvénient majeur qui en découle et que l'on vous reproche parfois un manque de discrétion et de réserve. (Ah !....)
Votre tempérament est dominé par un idéalisme ennemi des limitations. (C'est marrant comme ce terme d'idéalime revient sans cesse sur le tapis, quand même...) Désireux de voir votre liberté et votre indépendance respectées, vous respectez celles des autres et vous vous interdisez en général d'intervenir dans les choix de votre entourage. (Exact, mon cher Sherlock !) Attention à ce que cela ne dégénère pas en laxisme ou en indifférence...
Ce qui vous intéresse et vous motive, c'est le progrès, sous toutes ses formes, mais en particulier sur le plan humain. Et votre énergie latente se mobilise lorsque vous rencontrez une situation bloquée...en fait vous aimez, sans cesse, vous confronter à de nouveaux défis, et la routine vous rend morose et amer. (J'aime les confrontations, mouiii :p Allez, confrontons-nous quoi !! :p)
Votre Soleil et votre Ascendant se situent dans des signes qui ont un certain nombre de points communs. C'est l'indice d'une harmonie intérieure, d'une facilité à vous accepter tel que vous êtes et surtout à vous faire accepter de ceux qui vous intéressent. Cette structure développe considérablement votre indépendance et votre besoin de liberté.
Toute contrainte, en particulier si elle est issue de lois ou de principes traditionnels, équivaut pour vous à une prison, et vous ne rêvez que d'en faire sauter les barreaux. (Diego, derrière sa fenêtre, s'endort...) Naturellement, vous vous comportez sans trop tenir compte des règles sociales restrictives, cherchant un appui du côté de ceux qui vous ressemblent. (Et comme personne ne me ressemble, je suis plutôt mal barrée !! .. lol)
Vous devez savoir que tout cela peut avoir pour effet final de vous marginaliser et de vous couper d'autrui...alors que vous êtes éminemment sociable et ouvert. (J'me suis toujours imaginée finir hermite, dans une forêt de Dordogne... Il faut que tu respires... nous dirait Mickey !)

Uranus en aspect de votre Soleil vous apporte indépendance et créativité ( et inspiration à écrire des niaiseries, non ?) ...mais vous vous sentez parfois impuissant, malgré tout le désir que vous en avez, à manifester ce que vous avez d'unique ou d'original. Il y a au fond de vous une révolte, une rébellion qui grondent sans exploser, peut-être parce que vous craignez le "choc en retour". (J'aime bien cette image...)
Vous devez savoir qu'extérioriser cette révolte est indispensable à votre réalisation...et qu'il ne tient qu'à vous de maîtriser ses côtés excessifs et incontrôlés, afin de la rendre positive.

L'influence de Neptune ajoute à votre personnalité une réceptivité, une plasticité étonnantes, qui amplifient votre adaptabilité mais vous exposent aussi à toutes sortes d'erreurs. Vos vérités, vos convictions ne correspondent pas toujours à la réalité, et en conséquence vous vous retrouvez souvent dans une situation de décalage par rapport à autrui.(Ca s'appelle être une utopiste, ma p'tite dame, et croire que tout le monde y l'est gentil...)
Cela peut être du à un problème d'identité lié au fait que votre enfance a manqué des structures nécessaires à l'élaboration d'une identification équilibrée aux modèles parentaux. (Arfff ! Dans les dents, les parents, dans les dents ! Les pôvres vieux... )

La sensibilité du Verseau
Vous avez une sensibilité vive, instinctive, épidermique, assortie de sensations intenses et immédiates. Il y a en vous quelque chose d'impatient dans la conquête et la satisfaction des besoins, mais vous vous lassez parfois aussi vite que vous vous êtes enthousiasmé. (...)

Les capaçités intellectuelles du Verseau
Vous avez un esprit inventif, libéral et réformateur. Ce qui vous intéresse, c'est défendre des conceptions nouvelles, originales, sortir des sentiers battus de l'intelligence. (Mouais !! Aux armes...) Vous êtes soutenu dans cette recherche par une grande ingéniosité, mais il arrive que vous ne teniez pas suffisamment compte des nécessités. En outre, votre refus du fanatisme et des engagements intellectuels peut parfois tourner à la désinvolture.
Mercure étant (aussi) en aspect d'Uranus, votre esprit va volontiers à contre-courant des modes: vous souhaitez renverser les vieux principes pour leur substituer des conceptions plus originales ou dynamiques. Mais cette rébellion engendre une tension nerveuse et mentale. (Détendez-vous ma petite Etoile... Je vais vous faire un message pour vous relaxationner...)
Mercure étant (aussi) en aspect de Neptune, votre réceptivité s'en trouve accentuée, parfois au détriment de votre lucidité. Vous devez vous défier de certaines influences troublantes et utiliser votre intuition pour faire émerger la vérité.

La vie sentimentale du Verseau.
Capable d'une étonnante fidélité ( trop même, parfois...), doté d'une grande profondeur de sentiments, vous aspirez à des relations durables, susceptibles de défier l'usure du temps. (J'aspire juste alors, parce que pour les inspirations-expirations, c'est pas trop ça en ce moment...) Mais vous êtes méfiant, vous avez peur d'être déçu(....), trompé, ou de vous tromper, ou de n'être plus aimé...ce réflexe de crainte devant les engagements vous conduit parfois à une froideur, une indifférence qui ne sont que les remparts de votre angoisse. (Tout s'éclaire ... lol)De ce fait il vous est souvent difficile d'exprimer vos sentiments.
L'aspect qui relie Vénus à la Lune éveille en vous des désirs contradictoires: d'un côté vous avez besoin de sécurité, et craignez tout ce qui pourrait lui nuire; de l'autre vous aspirez à des passions intenses... (Bien résumé... Toute ma contradiction tient dans trois dernières lignes...)
Il se peut que vous viviez cette ambivalence au travers d'une vie affective instable (Merci de me le rappeller...), en étant sans cesse tiraillé entre des situations ou des personnes satisfaisant l'un de ces besoins au détriment de l'autre; il est également possible (c'est plus courant) que vous fassiez un choix qui vous brime et que cela se traduise par une sensation d'insatisfaction.
L'amour vous engage en totalité et vous n'envisagez pas de dissociation entre sentiment affectueux et attirance physique. Cela fait de vous un être profondément "normal"! ( Chic ! chic ! ) votre sexualité est donc saine, équilibrée et naturelle.
Vous aimez avec rigueur et sérieux. Peut-être vous a-t-on appris, dans votre enfance, à discipliner les élans du coeur? quoiqu'il en soit, vos sentiments sont lucides, raisonnables, ou bien lorsqu'ils ne le sont pas vous les obligez à le devenir. Bien entendu, vous n'envisagez aucune relation amoureuse sans engagement de fidélité. (Bien entendu ! )
Attention, cet aspect nuit à la détente amoureuse et sexuelle, vous risquez donc sur ce plan d'être parfois réservé ou inhibé: vous vous "livrez" difficilement.(Arffff... Sauf quand c'est le printemps alors ! lol :p ô l'aut', comme elle est ! :p)

Cet aspect planétaire vous sensibilise au rythme saturnien: l'âge de 29, 30 ans risque donc d'avoir été déterminant pour votre devenir affectif.( Formidable... Encore dix ans avant de me marier... J'suis DEGOUTEE ! lol J'serai toute fripée sur la photo de mariage euhhh ! )

Vous concevez l'amour de façon très idéalisée et avez tendance à mettre la personne aimée sur un piédestal, en vous y dévouant corps et âme... (Utopie, encore...)Cette capacité à créer l'osmose fait de vous un être particulièrement séduisant (m'ci ! ), mais elle vous expose aussi à tomber de haut le jour où la réalité reprend ses droits. (Et ce jour-là, ça fait une drôle de sensation, vous savez... J'ai déjà donné, merci.)
Vos sentiments sont intenses, passionnés et vous ne pouvez vous satisfaire de relations banales. Vous recherchez dans le lien amoureux une complicité totale, une authenticité absolue (Une fusion... Oh oui, fusionnons ! :p), qui seules sont susceptibles de vous faire oublier une vérité dérangeante induite par votre lucidité: les contes de fée, dans la vie, c'est rare! (Gnark gnark gnark... )
Très magnétique, vous exercez sur les autres un net pouvoir de fascination.

Les capaçités d'action du Verseau
Vous agissez de façon logique, froide et rigoureuse, sans vous laisser influencer par des éléments extérieurs à votre but. Votre efficacité est soutenue par la maîtrise de vos énergies, la concentration(!!!), la persévérance, et vous vous fixez des buts à longue portée. C'est dire qu'il est acrobatique de prétendre vous détourner d'un objectif!
L'aspect qui relie Mars à Saturne vous aide à agir de façon circonspecte et réfléchie. Vous abordez les obstacles avec une détermination patiente qui vous permet en général d'en venir à bout. Mais cette façon de toujours subordonner votre action à la raison nuit à votre enthousiasme, donc à votre capacité à entraîner les autres: vos doutes sont plus contagieux que votre énergie. (... Ben j'dois vous avoir drôlement contaminées alors... Pardon. Excusez-moi m'sieurs-dames. Je le referai plus, promis !)

Ben dites-moi !! Si c'est pas du profil, ça, quand même ! :p

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samedi 5 avril 2003 à 20h27
*Du fin fond de mon terrier...*
Notions de base :

Moral, sur l'échelle de Richter : 1, approximativement.
Tension : 5.3 maximum.
Température corporelle : 35.2° le soir.
Energie : - 2500 volts.
Corps : Chamallowesque. Jambes flagada et yeux clignotants.
Cerveau : Chamallowesque aussi. Purée de carottes, bouillie pour bébé.
Motivation : Zéro.
Démotivation : Totale.
Attentes : Niet.
Fatigue : Pas mesurable, pas racontable.

Valà quoi. Et encore, je condense.
Et puis nan, puisque j'ai le temps, j'va quand même vous raconter mon samedi matin...

Ca ressemble à une mauvaise blague. Un canular de 1er avril. Genre de canular qu'on fait à sa mère pour la faire chialer. Sauf que c'est pas un canular, c'est la vraie vie de vraie, celle qui pardonne pas, celle qui n'excuse pas le "je rigole, poisson d'avriiiiiil !".
Etoile face à son destin, c'était ce matin. Elle avait pas dormi de la nuit, elle tournait au café depuis sept heures du mat', et elle grignotait des sucres arrosés d'eau de mélisse pour éviter de tomber dans les pommes. Elle avait chipé une cigarette à sa copine, et elle se la fumait lentement, savourant chaque taffe, la bouffée de la non-fumeuse qui n'aime pas trop les cigarettes mais qui a besoin d'un truc pour se passer les nerfs. Elle allait à la fac bouffée par le stress, sa chère petite fac, dans son cher petit amphi. S'asseoir place 94, en bout de rangée. Mâchouiller son crayon trois heures durant, et calculer des volumes, des échelles, des probabilités. Et puis rien ne s'est passé comme on lui avait dit. comme elle l'avait prédit. C'était pas facile, et puis tant mieux en fait, parce qu'Etoile aime bien quand la route fait des virages. Sauf que les virages en épingle à cheveux, c'est dangereux. Mortel parfois. Sauf qu'on ne joue pas, et que seuls 160 personnes seront retenues parmi les 1500 candidats. Et pas elle. Les dés sont pipés.

On tend une liasse de feuilles. Etoile se fait remarquer parce que ses yeux ont convergé vers les questions sans faire exprès, alors que c'est interdit. La madame en orange se fâche, Etoile déconne avec sa copine Carine, on dirait presque qu'elle est détendue et qu'elle s'en fout. En fait, Etoile bouillonne d'impatience, ça fait juste deux ans de sa vie qu'elle prépare ce concours, et celui de la semaine dernière l'a laissé sur le carreau, en vrac et insatisfaite. Alors notre Etoile se dit que c'est là sa seule chance, elle la tient entre ses dix doigts, son coeur va exploser dans sa poitrine tellement elle a attendu cet instant.
Il est 10h. Ca commence. Ca fait peur. ca donne un affreux vertige, et sa tête bourdonne. Etoile a envie de sauter dans le vide, de rendre copie vierge et de devenir factrice. Ca fait peur, toute cette faiblesse qu'elle trouve en elle, qu'elle découvre même.
Elle attaque par le français, là, il fait vraiment qu'elle déchire tout. Qu'elle montre que oui, c'est une vraie littéraire. Qu'elle sait faire. Etoile avait révisé plein de choses. Les complétives, les subjonctifs imparfait, les zeugmes, les prosopopées. Et puis sur le papier, un texte de 5 pages. Lire et décortiquer, quand ses yeux clignotent et n'envoient pas le message jusqu'au cerveau. Des questions faciles, ça réconforte un peu. Quelques gamelles aussi, des cafouillages, des hésitations, des blancs, des doutes, il fallait cocher A, pas C. Flaubert a bien écrit Bouvard et Pécuchet. Et là, c'est un superlatif ou un comparatif ? Et puis "histoires", ça ne prend pas de -s. En 45 minutes au lieu d'1h30, Etoile boucle l'affaire. Un sourire en demi-teinte, ce n'était qu'un petit pas, il reste 20 questions de maths.
Cerveau en bouilli, mains moites, Etoile repense à tout ce qu'elle a lu et relu, et appris par coeur ces derniers mois. Volume de la boule, nombres premiers, échelles, valeur approchée de pi, vitesse, hectares. Et pourquoi que tout ça s'embrouille dans sa tête comme ça ? Et pourquoi qu'il n'y a pas tous ces problèmes qu'elle saurait faire, le tiers de 3 à la puissance 21, la diagonale du cube, la vitesse du TGV, combien lme petit chat boit de litres de lait en 4 jours ? Pourquoi qu'il n'y a que des divisions à poser, des fractions, des puissances à gogo, et combien que ça fait 15 x 15 déjà ? Et cette probabilité, là, elle voudrait bien lui tordre le cou mais ça ne vient pas.
Le temps, le temps. Vite, vite. On se croirait dans Fort-Boyard, Etoile veut pas restée prisonnière dans la cellule alors elle se dépêche, zappe l'exercice 4, saute au 8, revient sur le 7, coche A et puis réfléchit que non, c'est C, les diagonales du carré ont même longueur. Et celles du losange ? Et puis Thalès, et CE qui mesure 10.5 cm, pas 10.4, c'est pas pareil vous savez. Et l'aire de la partie grisée, là, c'est y²-x², vous croyez ? Pas le temps de calculer, il reste 15 minutes et déjà, des sièges grincent.
Et puis le temps suspend son vol. On demande de lâcher les stylos. Etoile a envie de chialer. Plein d'autres gens aussi, elle voit leurs mains tremblantes, leurs visages blancs, leurs yeux rouges mais ça réconforte pas pour un sou. La main moite, elle pose sa paraphe après son nom sur la feuille d'émargement.
Voilà.
Sa copine Carine qui a passé les deux concours avec elle fait la gueule aussi. Elles voudraient bien se tomber dans les bras en chialant, comme des pauvres connes, mais elles sont trop dignes et préférent déconner plutôt que d'affronter une vérité trop laide.

Pas à la hauteur mesdemoiselles, revenez l'an prochain.
Ca fait mal. On connaissait l'évidence, toutes, on savait qu'ici ou ça passe ou ça casse, mais on gardait espoir, un minimum. On gardait une petite flamme dans les yeux, un bout de ficelle auquel on s'accrochait. Puis on a lâché prise. Et le pire dans tout ça, c'est que même si j'avais bossé 10, 100, 1000 fois plus, ça n'aurait rien changé. Faudrait pas avoir de regrets, en théorie. Et recommencer.

Et puis Maman : "Mais tu l'auras l'an prochain, va...".
Oui, mais l'an prochain, c'est l'an prochain. Et il faut que continue quand même. Et j'ai pas envie. Pas envie de maîtrise de lettres modernes. Une deuxième licence. Et puis trouver un mi-temps quelque part. Et puis retrouver la foi, et ça, ça risque de prendre son temps...

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samedi 5 avril 2003 à 20h32
*Pitit sondage ( pour vous, messieurs... et accesoirement mesdames, si ça vous dit :p)*
Mmmmh, voyons voir...
Qu'y-a-t-il de plus sexy et joli à regarder et séduisant et tout ça entre...
1) Un joli piercing du nombril, quelque chose de discret, sur un ventre type Taillefine 0% de complexe ?
2) Un petit tatouage au dessus du rein droit, genre une ravissante petite étoile ?

:p
Réponses sur mon forum, siouplé ! C'est pour la bonne cause, c'est pour faire avancer la science...

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samedi 5 avril 2003 à 22h39
* Big Bang ( A propos de ce que l'on appelle communément une " meilleure amie")*
Big Bang.
Ma meilleure amie est définitivement un Big Bang à elle toute seule.

Au premier Big, elle tombe sous le charme du garçon. Dit qu'elle le trouve magnifique, et que ce qui brille là dans le noir, ce sont ses yeux noirs. Dit qu'il doit faire l'amour comme un dieu, avec le corps qu'il a. Dit qu'il a de l'humour, et qu'elle aime bien ça, et qu'elle aimerait bien sympathiser avec lui. Je lui réponds : "Ben vas-y, ma grande, fais donc connaissance !". Elle se marre. Moi pas trop, et dans ma tête, je me dis :"Ca y est, c'est parti, elle va me saoûler tout' la soirée...".

Au deuxième Big, le lendemain, elle fait la gueule. Dit que ce n'est pas rigolo de savoir que moi, j'ai fait l'amour la veille, et pas elle. Je lui réponds qu'il fallait pas poser la question, et que dans ce cas-là, je ne lui aurai pas donné la réponse et qu'elle n'aurait rien sû et qu'elle n'aurait pas été frustrée. En profite pour lui glisser avec acidité que mardi soir, sur M6, ils vont parler du clitoris dans Sexualité, si on en parlait. "Tu devrais regarder ça toi qui...". Elle ne rigole pas. Moi, si. Vengeance à retardement.

Au troisième Big, mardi, je décide de lui faire un poisson d'avril. Un truc bien rigolo où je lui annoncerais que, après notre conversation de dimanche, j'ai longuement réfléchi et que tout compte fait, j'ai bien envie d'un truc à trois avec une jolie fille et un bon amant, et que ça serait bien si cette fille c'était elle, parce qu'on se connait depuis toujours, et tout et tout. Et puis, je renonce à l'idée, elle pourrait ne pas comprendre que c'est une blague, et je veux pas d'embrouilles avec elle, moi ! Pas de poisson cette année, ça évitera qu'elle se fasse des gros scénari ...

Au premier Bang, elle annonce presque publiquement qu'elle est clitoridienne. Formidable. On est super contents pour elle. Faudrait p't'être que je lui explique que non, étaler son peu de vie sexuelle devant un individu mâle que l'on ne connait que très peu, ce n'est pas "cool", que c'est même plutôt nul et que de toute façon, tout le monde s'en tape de savoir que son ex était un garçon rapide en besogne.
Le lendemain soir, elle me dit "J'étais bourrée". P't'être, ou p't'être pas. Je lui répond "Assume", et elle, elle ne rigole pas.

Au deuxième Bang, elle m'annonce entre deux potatoes et une bouchée de McDeluxe qu'elle est un peu jalouse. Jalouse de quoi 'tain ?? De ma vie de merde ?? Je suis scotchée. Jalouse de quoi alors, hein ? De mes rendez-vous avec mon amant, c'est ça ? Ca me scie, je digère pas. Jalouse de moi. Arf, arf.

Au troisième Bang, je réalise que j'ai une drôle de meilleure amie.
Qu'elle ne se fera jamais à l'idée que je suis différente d'elle. Qu'elle ne se fera pas non plus à l'idée que oui, effectivement, moi je sais ce que c'est qu'un couple et que la passion dévorante, et qu'elle, ses passions, c'est toujours à sens unique. Qu'elle ne supporte pas l'idée que je suis restée avec mon ex un an et demi pendant qu'elle collectionnait les plans foireux à deux balles. Qu'elle n'aime pas quand je suis en agréable compagnie et pas elle. Qu'elle n'aime pas qu'on me raccompagne chez moi alors qu'elle rentre seule câliner son chat.
Qu'elle n'a pas d'autre vraie amie que moi, en somme. C'est à la fois dramatique et jouissif. Dramatique parce que j'ai parfois l'impression de me dévouer, de m'écraser pour ne pas la blesser (et pourtant, elle sait bien me blesser, elle..), et que dès fois j'aimerai lui dire "Chris, tu fais chier". Et puis jouissif, par égoïsme, parce que c'est quand même une chouette nana, vivante et présente quand j'ai besoin d'elle, une bonne pâte, avec son p'tit caractère, et que les autres ne savent pas ce qu'ils perdent. Il faut juste apprendre à la connaître disons. Et j'avoue, je suis un peu méchante avec elle dans ce journal, ou quand je parle d'elle à mes autres amies. Mais c'est qu'il faut que je passe mes nerfs, vous comprenez...
Ce n'est pas très gentil, et je serais horriblement vexée si elle médisait de moi comme ça, bien que je suis sûre que ce soit le cas.

Mea culpa.
J't'aime quand même fort fort bichette.

*

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dimanche 6 avril 2003 à 00h08
* Quand Etoile interroge les tarots... *
J'aime bien les tarots.
J'ai une copine qui m'a tiré les tarots samedi dernier, de sa main d'ange. Ma copine Coco, voisine d'immeuble, qui vit avec son rat :p J'étais un peu dans les vappes, alors je me souviens plus trop de ce qu'elle m'a dit... Ah, si. Que sous le masque du fauve dormait un petit animal fragile... Allez comprendre :p Et puis de faire attention à mes finances aussi, et accessoirement, à mon coeur. Mouais, merci m'dame, j'y penserai.
Ce soir, j'interroge les tarots sur MSN femmes. Ca me fait rire. Et puis bon, ça m'occupe aussi en attendant de dormir. Question sur le domaine professionnel, pour une fois, genre "est-ce que j'ai une chance, même toute petite toute riquiqui toute minuscule, d'avoir un de mes deux concours ?".

Première carte , mon état d'esprit.
Mon étonnement est grand. Car avec ma chance, c'est la carte de l'Etoile qui sort, et ça, c'est plutôt positif ! Et plutôt hasardesque, aussi, donc c'est doublement positif.
"La situation professionnelle s'améliore... L'étoile est une carte très positive. Elle évoque un soutien céleste (astrologique), une source d'inspiration et de bonheur. Il est probable qu'un événement inattendu survienne et vous apporte des éléments très constructifs. D'ailleurs, vous parviendrez à saisir vos chances, car l'étoile est aussi la carte de l'intuition, de la clairvoyance. Sans doute saurez-vous mieux que d'autres percevoir ce qui, autour de vous, peut s'avérer indispensable à la réalisation de vos projets. Parallèlement, une aide viendra de l'extérieur, facilitant et renforçant vos propres démarches. Cette carte incite à suivre son imagination, à croire en ses chances. Abandonnez-vous à vos inspirations du moment, laissez-vous guider par une intuition juste des êtres et des choses! La foi soulève des montagnes... "
Franchement, si c'est pas magnifique, ça ! *sourire* Décidément, cette étoile alors !...

Deuxième carte, mon entourage.
Oula, ça se gâte sévère mes z'enfants ! Le diable... Gnark gnark. Méfiance, méfiance.
"De sombres influences gâchent quelque peu l'ambiance de travail! La carte du Diable souligne les dangers d'un comportement égoïste et machiavélique. Prudence... Le Diable, de prime abord, est séduisant! Il se révèle toujours paré d'une fausse respectabilité, masquant sournoisement les dangers qu'il porte en lui. Et, au fil du temps, les problèmes surgissent. Cette carte met donc l'accent sur l'existence de pièges et de périls cachés, invisibles au premier regard. Plus que jamais, la prudence s'impose, même et surtout si les propositions qu'on vous fait semblent alléchantes. Toute médaille a son revers, et le Diable fait toujours payer les espoirs illusoires et éphémères qu'il fait naître! "

Mmmh, troisième carte, le présent.
La roue de Fortune ! Waouh.
"Une mutation professionnelle est probable. La Roue de Fortune évoque en effet le changement: cette carte rappelle que la chance tourne sans cesse, qu'elle élève le faible et abaisse le fort. Le temps qui passe modifie inexorablement nos destinées. Aussi, la roue annonce une mutation, une modification en profondeur de la situation présente. Il y a dans ce climat quelque chose d'implacable: "on n'y peut rien!", et la volonté a peu de prise sur les événements. Le sens de cette carte n'est en soi ni positif ni négatif: on peut parler d'inversion de la situation. Ce qui semblait aller de soi peut poser problème. Ce qui en revanche était source de tracas ou de problème peut trouver une issue favorable. Ce peut être un coup de chance, une rencontre salutaire ou une opportunité inattendue qui ouvre de nouveaux horizons... La roue de fortune, c'est aussi la chance qui parfois nous sourit. "

Et enfin, quatrième, le futur !
(Roul'ment d'tambour....) Le Soleil! re-waouh.
"Dans tous les domaines, mais surtout sur le plan socio- professionnel, le Soleil est une carte éminemment positive. Elle nous rappelle que le bonheur est contagieux! Et nous dit qu'une volonté positive rayonne autour de vous, induisant un processus fortement constructif. Vous parviendrez à donner une impulsion nouvelle à vos projets, gardant en toutes circonstances le sens de l'équilibre qui force les réussites. Sans niaiserie, sans arrière-pensée, vous conduisez votre barque de manière juste et chaleureuse. Et vous n'êtes pas seul! Le Soleil met en scène deux personnages (des jumeaux) se tenant par la main. Une collaboration fructueuse est probable, soutenue par une très saine approche de la vie: l'optimisme est de mise dans ce climat idyllique. Pourvu que ça dure! "

Ben dites-moi, si avec tout c'bazar j'ai pas mes concours, hein, j'm'appelle plus Etoile moi ! :p
Bonne nuit mes amours,

*

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dimanche 6 avril 2003 à 17h30
* Cérébralitudes *
Maman, que c'est fatiguant d'être une fille cérébrale. Cérébrale et compliquée. Compliquée dans ses excès.
Excessivement gaie, excessivement triste, c'est là que j'existe.
J'ai mal à la tête, Maman, tu peux me préparer une aspirine ? Que je me noie dans mon verre, dans mes bulles.
Faut que je change de peau, comme il dit Francis Lalanne dans sa nouvelle chanson, comme un serpent, comme un oiseau. Bah, trop compliquée. Je voudrais plutôt être réincarnée. En Tortue Ninja, Donatello de préférence. Pizza et force. Force et pizza.
Trop sensible. La douleur des autres me blesse trop. Des lames de couteau qu'on me glisse sous la peau. Intra-veineuses. Pas drôle, pas drôle.
Mais non Maman, c'est pas du sang que tu voies là, c'est juste des larmes. Des larmes de rien, c'est les oignons, c'est rien du tout. C'est le livre que je lis, la musique que j'écoute. Pas la vie, pas l'ennui.
Je suis trop lasse.
Je me prélasse dans mon transat, jardin calme. Il fait froid, j'opte pour un pull.
Fille d'Avril. Difficile. Pas question de me découvrir d'un fil, ni mon coeur ni mon coeur, c'est comme ça.
Printemps ordinaire. Et les papillons, et les oiseaux, piou piou. Et le soleil, et la pelouse. Et les jonquilles. Et l'après-midi où lui et moi on a fait l'amour dans ce jardin pendant que les parents étaient partis en virée. Et Cédric Atlan dans mes z'oreilles, selon lui, c'est dans l'ordre des choses... J'préfere le désordre.
Définitivement. Y compris le désordre dans ma petite tête de fille. Il faut que je range. Et que je passe la serpillère.
J'ai rêvé de lui cette nuit. Faudra t'il qu'il me poursuive encore longtemps ? Fous-moi la paix merde. Dégage. Tire-toi. Même de mes rêves, surtout de mes rêves.
J'étais dans une ville inconnue. Lui sur le trottoir d'en face. Moi aimantée, attirée vers lui. Surprise de retrouvailles hasardeuses. Ses mains sur mon visage, sa voix qui dit "tu es jolie". Je te remercie, toi, tu as vieilli. Et puis nos corps qui se mélangent, et l'évident constat : je n'aime plus le goût de sa peau. Il me dégoûte même. Je lui dis : "Je ne veux plus te revoir". Il dit "Pourquoi ?". Je dis "Parce que tu n'existes plus." Il prend son manteau et s'en va. Me laisse seule dans une chambre d'hôtel sordide. Mais il existe encore, en vérité. Et j'ai eu son visage dans ma tête hier quand je regardais les filles venues passer le concours accompagnés de leurs amoureux. J'ai pensé connement que lui serait venu aussi, qu'il n'aurait pas loupé ça. Belle connerie, je n'ai pas besoin de lui. Et Carine qui disait, c'est ça d'être seule.
Seule, seule, seulement je n'aime pas cet adjectif.
Seule face à moi-même.
Evidemment.
Et le texto de Lucas : "J'espère que ça a marché, j'ai pensé à toi". My God, si ta nana savait ça... Elle peut bien tout te prendre, elle n'aura jamais ta liberté de pensée. Ouf, sauvé.
Aspirine.
Papier, crayon. J'ai envie d'écrire une chanson d'amour qu'un musicien gratterait sur sa guitare ensuite.
Et Chris qui est jalouse de moi.
Je n'arrive pas à me faire à cette idée désolante.

***********

Quart d'heure poésie.
C'est joli, et ça ne gâche rien.

LE VOYAGE DE L'ETOILE (extraits)
Nadine Fidji

La femme
Mourir ?
Mais nous avons promir de bâtir des mondes
et d'accoucher avec l'aurore des moissons embaumées.
Comment peux-tu, avec l'aube et la foi,
penser à mourir ?
Nous ne changerons pas hélas
le cours de ces vents répugnants
mais je sais qu'il sortira des champs
le temps d'un germe nouveau.
Le temps qui vient et qui s'en va
se déploie autour de nous
afin de souder nos deux mains
et la mort si cruelle soit-elle ne saura défaire ces liens.

[...]
Vois l'étoile émerger de la nuit
elle est l'esprit de l'âtre qui veille à la tiédeur du sang.
flamme de la saison fidèle que la terre a perdue,
elle force les angoisses que provoque les loups blancs
qui hurlent depuis des âges entre les bambous et les steppes.

[...]
Viens,
je connais l'espace qui se confond aux songes
et qui appelle à la paix dans un dernier naufrage.
Il te faut boire la vie avec force.

[...]
(Faut que je fasse un exposé sur cette madame... Courage, ma fille.)

Pelouse, me revoilà.

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lundi 7 avril 2003 à 02h27
* De l'inconstance des garçons ... *
Aviez-vous remarqué, mesdemoiselles, combien ces messieurs sont inconstants, et changeants, et lunatiques, et tout ce qui s'en suit ? Et après c'est nous qu'on s'en prend plein la gueule, c'est nous qu'on a mauvais caractère, c'est nous qu'on sait pas ce qu'on veut !!
Non, non, je vous le dis moi, il n'y a pas plus indécis qu'un garçon.
Un jour, ils disent oui, et le lendemain, ils décident que finalement, c'est non.
Vous leur offrez la lune, ils demandent les étoiles.
Vous leur proposez ceci, ils répondent qu'ils préferent cela.
Dieu que c'est compliqué un garçon !
Petit tour d'horizon succint, et j'en oublie, et j'en oublie....

Le garçon A rouspète quand il tombe sur votre messagerie, mais coupe son portable à 22h, comme ça quand vous vous appellez, vous êtes obligée de laisser un message sur son répondeur à deux balles, et lui forcément, il trouve ça jouissif et aaaaadore se faire désirer.

Le garçon B ne donne pas de nouvelles pendant deux mois. Vous vous dites qu'il est mort. Et voilà qu'il écrit pour voir comment qu'on va, en passant. Foutage de gueule le plus complet.

Le garçon C vous explique qu'il voudrait bien rencontrer la perle rare, mais que, en définitive, les engagements, ça le fait flipper, alors que les aventures ça lui convient mieux. Le sexe, le sexe.

Le garçon D est amoureux de la fille W. Mais attend qu'elle fasse le premier pas parce qu'il ne veut pas se manger la façade, et après dit que les fillles sont toutes des trouillardes.

Le garçon E voudrait une aventure d'un soir purement sexuelle. Mais trouve ça trop risqué et prèfère les vidéos pornos. Bravo, avec ça, le monde va avancer.

Le garçon F est homosexuel. Quoique, il n'est pas sûr, il hésite encore et se demande "Ca a quel goût déjà une fille ?".

Le garçon G voudrait quitter le domicile parental. Mais vivre seul, ça l'emmerde, et le repassage aussi. Et puis des pâtes à tous les repas, ça ne lui dit rien.

Le garçon H préfère les blondes. Mais sort qu'avec des brunes parce que c'est moins con et que ça a plus de conversation.

Le garçon I a envie d'aborder la brune au comptoir. Mais préfère picoler avec ses potes plutôt que de bouger son cul, la bière c'est mieux on a dit.

Le garçon J prèfère les spaghettis aux coquillettes. Mais les coquillettes aux tortellini. Faudrait qu'on lui explique que c'est exactement la même chose.

Le garçon K voudrait des enfants. Mais c'est chiant un môme, ça braille tout le temps, alors finalement, il va mieux réfléchir.

Le garçon L collectionne les aventures sans lendemain et ne rappelle aucune des filles avec qui il couche. Mais dit à son pote K que la vie de couple, ça lui manque.

Le garçon M met des petites annonces sur Internet pour trouver la femme de sa vie. Mais ne veut pas aux rendez-vous fixés et dit à qui veut l'entendre qu'Internet n'est pas une agence matrimoniale.

Le garçon N n'aime pas les quenelles que lui a préparé sa petite femme. Mais mange quand même parce que merde, il crève de faim.

Le garçon O s'estime membre des MBs (Mecs Biens), mais fait plein de conneries sous prétexte qu'il est bourré. et que quand il est bourré, évidemment, il ne se souvient de rien.

Le garçon P recherche une amoureuse. Ne la veut ni trop grande, ni trop petite, ni trop blonde, ni trop brune, ni trop scientifique, ni trop littéraire, ni trop jeune, ni trop vieille, ni trop brillante, ni trop conne, ni trop belle, ni trop laide, ni trop bavarde, ni trop muette, non lui en fait, ce qu'il veut, c'est qu'elle habite près de chez lui.

Le garçon Q est branché sur MSN. Quand vous lui dites "Coucou", il réplique qu'il n'a pas le temps ce soir, qu'il est désolé, blablabla blablabli . Ben fallait pas te connecter alors, mon grand !

Le garçon R préfère regarder le foot avec ses copains qu'aller manger au restaurant avec sa chérie pour son anniversaire. Quand elle rentre, il lui dit "tu t'es bien amusée, chérie ?" et regrette de ne pas avoir été avec elle pour la surveiller quand elle raconte qu'un garçon au bar lui lançait des oeillades.

Le garçon S a demandé son amoureuse en mariage. Demande conseil à tous ses potes, histoire de vérifier. Puis flippe comme un malade en se disant qu'il est trop jeune pour un engagement comme celui-là. N'ose pas le dire à la fille et envoie les faire-parts. Plus tard, il prendra une maîtresse.

Le garçon T attend que la fille E l'appelle. Se dit qu'il est irrésistible et qu'elle est folle de lui. Engueule la fille si elle ne l'appelle pas. Mais n'appelle pas en premier, il a sa fierté, faut pas déconner.

Le garçon U aime se vautrer dans le canapé en mangeant des chips et en buvant de la bière. Si sa femme s'asseoit malencontreusement à côté de lui, c'est une faignante.

Le garçon V aime les plats cuisinés de Maman et de sa petite femme. Mais prétend que c'est dégueu, par pur fierté masculine, et que oui, ça se mange mais que vraiment, c'est parce qu'il n'y a que ça dans le frigo.

Le garçon W dit que les femmes sont vulgaires. Mais quand lui met la main au derrière de l'une d'entre elles, ce n'est pas vulgaire peut-être ?

Le garçon X hésite entre la chemise jaune poussin et la chemise bleu ciel. Se regarde dans la glace. Laquelle lez met le mieux en valeur, mmmh ?

Le garçon Y a bouffé son chromosome X. Désolé mais j'arrive au bout de mon inspiration, et je ne suis qu'une fille, je n'ai qu'un petit cevreau de fille, ce que ces messieurs n'hésiteront sans doute pas à me rappeller demain matin en me disant que eux ne rentrent dans aucune de ces cases. Tant mieux, c'était pas fait pour, rassurez-vous.

Le garçon Z est un drôle d'animal. On le déteste et on l'adore, on le maudit et on le charie, mais en fait, la terrible vérité, c'est qu'on ne peut pas se passer de lui.

Pour plus de renseignements, je vous renvoie au texte de Kat qui mériterait d'entrer dans les annales tellement c'est du vécu, ressenti, et... Réfléchi ! http://mon.journalintime.com/kat/2542

Voilà. Soit j'écrivais mes conneries à deux balles sur les hommes-qui-ne-savent-pas-ce-qu'ils-veulent-alors-que-nous-les-femmes-si, en espérant que personne se sentira trop concerné (quoique...lol), soit j'écrivais :
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
Et j'en f'sais un copier-coller à la centaine , genre ! ...
(Oh, et pis merde, tiens !)

LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!
LAICECARGOT EST UN GOUJAT - IL NE DIT PAS BONNE NUIT A ETOILOUNETTE !!!

Non mais oh, t'as pas cru que j'allais me laisser faire pare une cagouille que j'pourrais écraser d'un coup d'taloche ?!! (Nan Kat elle a dit : C'est vilain de tuer les escargots, et puis ça colle sous les chaussures)

Et puis pour finir, une petite fable dont je trouve la morale toute mignonne...
D'ailleurs Laice, t'aurais pû m'dire merci, flûte ! :p

Un escargot et une tortue
Se promenaient dans la rue.
Quand tout-à-coup la tortue aperçut
Un énorme Zébu.
Le zébu n''avait pas d''amis,
C''était le seul défaut
De sa vie.
Alors celui-ci demanda à la tortue
Et à l''escargot
Qui avaient très peur de lui:
«Voudriez-vous que l''on devienne amis ?»
La tortue répondit:
« Moi, amie avec un zébu...?!
Ha ! ça non !!!
Il n''en est pas question !»
L''escargot ne disait rien.
Et le zébu était très triste.
Il continua son chemin
Àla recherche d''un ami.
L''escargot demanda à la tortue:
« Pourquoi as-tu refusé qu''il soit notre ami ?»
La tortue répliqua:
« Si j''avais accepté
Il nous aurait emmenés
Chez d''autres zébus
Et ils nous auraient mangés tout crus.»
L''escargot ne dit plus un mot.
Il emprunta le chemin qu''avait pris le zébu
Afin de lui dire
Qu''il voulait bien devenir son ami.
Quelques jours plus tard,
L''escargot retrouva le zébu
Et ils devinrent amis.
On ne voyait plus la tortue
Se promener avec l''escargot.
On voyait plutôt un zébu
Qui avait enfin trouvé un ami.

Moralité:
En cherchant,
Même si on est lent
On trouve toujours.

Retenez la morale, elle est jolie. Apprenez-la par coeur même, demain, je vous ferai réciter.
Bonne nuit.
Réactions antipathiques plus que bienvenues dans mon forum. Messages d'amour également :p
Et puis si vous êtes arrivés à la fin, j'vous embrasse dans le cou, là où ça vous fait des chatouilles :p

*

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lundi 7 avril 2003 à 15h33
* Maman a tort ! *
Coup de fil de Môman sur mon portable. Elle dit "Tu n'es qu'une branleuse, ma fille ! ". Oula, je n'aime pas cet adjectif moi, surtout dans la bouche de Môman, ça fait vulgaire.
Bah j'travaille Môman, tu sais. Faut que j'ai la mention à ma licence pour obtenir 12 points de plus dans mon dossier d'IUFM. Même si j'suis pas prise, j'aurai mes points pour l'an prochain, ça s'appelle être prévoyante.
En théorie, j'ai trois dossiers à boucler pour début Mai, et un exposé. Et après on va me dire qu'en lettres, on ne fout rien. Ca m'fait bondir ça !
Dossier 1 - poésie francophone. La barbe. Envie de faire un long soliloque sur l'intimisme féminin, la voix de la femme noire qui s'èlève. Risque : déplaire au prof qui ne jure que par Séghar et Césaire. Pas envie de faire un truc cent fois déjà fait et re-fait, mais pas envie de trop me démarquer non plus.
Dossier 2 - ce foutu rapport de stage. Stage effectué en Septembre 2002, une semaine à l'école primaire de mon patelin. Le cul sur une chaise au fond de la classe, il zppelle ça de l'observation. Observation des mômes, ça c'était bien. Observation des comportements. Observations sur le thème "Les règles de vie". Thème merdique, et je me retrouve à rédigérer un rapport de 10 pages où je n'ai strictement rien à dire de plus que l'an dernier lorsque j'ai réalisé mon dossier expliquant le thème choisi. En plus, j'étais vraiment pas en forme en septembre, coeur en miettes et tête en vrac, alors par moment, mon esprit se déconnectait de la salle de classe.
Dossier 3 - didactique du français. On est même pas à l'IUFM que déjà on nous explique comment enseigner. Une jolie foutaise, bravo la fac. Là pareil, rien à dire, ou à écrire. 11 000 caractères. Thème " La poésie au cycle 3". Trop vaste. Je vais étudier la fable de l'escargot tiens. C'est pas du Prévert, mais presque, hein.
Exposé - Ovide. Waouh. Et plus particulièrement la Médée d'Ovide, manuscrit perdu et faut kon en cause. Et puis Les Amours, les Héroïdes, et tous ces machins. J'suis censée bosser avec Auré. Faut qu'on se voie pendant les vacances, autrement dit je vais remonter sur Limoges rien que pour ça, super cool.
Partiel demain à 13h. Groumph. Je sais tout ou presque, ça va, comme quoi de trouver un prof super sexe ça aide à assimiler des conneries, hein !

Maman a tort. Je suis pas une branleuse.
Je suis même très sérieuse.
Je n'aime plus les lettres modernes et pourtant, je résiste.
Je déteste les pouffes de ma promo et je ne leur fait plus de sourires, ni de cadeaux.
Je ferai pas maîtrise. Ni une thèse sur les contes de fées.
Je ferai une licence de sciences de l'éducation.
Avec Marie.
Même si c'est dépottoir poubelle et plein de pouffes aussi.
Même si Maman est désespérée.
C'est ça ou je brûle tous mes livres.
Parce que merde, je croyais qu'en lettres modernes, on faisait des lettres. Et de la littérature. Ben non, voyez-vous, on fait de la merde.
Et on s'emmerde.

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lundi 7 avril 2003 à 15h42
* Minute poétique *
Il n'y a qu'une seule histoire d'amour que
Nous habillons et déshabillons avec nos mots
Et nos espoirs, une seule vraie saison de coeur
Où l'univers peut éclore, un seul moment de
Grâce pour renaître et reconstruire le monde
Envers et contre tout.


Veronique Tadjo.

Si c'est pas joli, ça...

*

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lundi 7 avril 2003 à 20h32
* Les vieux secrets...*
Dans la Famille Etoile, il y a plein de vieux secrets.
Des non-dits. Des silences. Des gros blancs.
On ne sait pas pourquoi mon grand-père est parti quand mon père avait 17 ans. On ne sait pas d'où ma Tante détient son argent. On ne sait pas pourquoi le petit Thibault ne parle jamais.
Mais ce que l'on sait le moins encore, c'est pourquoi Maman Etoile et Etoile ne se comprennent pas, ne dialoguent pas.

Maman Etoile, un lundi soir d'Avril, rentrant du boulot (héhihého) et trouvant sa fille dehors en train de bailler aux corneilles : - Mais qu'est-ce-que tu as, à la fin, à tirer une gueule comme ça et à ronchonner tout le temps ?
Etoile, d'une voix fatiguée et limite exaspérée parce que Maman ne lui a même pas dit bonsoir : - Mais rien.
Maman Etoile, air énervé, elle a dû avoir une sale journée au travail : - Ne te fous pas de ma gueule ( Oui, elle parle comme ça Maman !), je le vois bien que tu n'es pas dans ton assiette...
Ca y est, je vais avoir droit à la conversation-interrogatoire du siècle. Youpi. Alleluia.
- Tu es malade ?
NON.
- Tu stresses pour ton partiel de demain ?
NON.
- Tu as un nouveau chéri ?
NON.
- Tu es amoureuse ?
NON.
- Tu peux m'en parler sinon...
Si je te dis que non. Fais pas chier, m'man.
Claquage de porte.
Elle peut bien dire que je suis insupportable si elle veut. D'une, c'est vrai. Et de deux, je déteste avoir à justifier mes humeurs. Et de trois, je déteste qu'on me tanne quand je n'ai pas envie de parler.

Depuis des années, je suis convaincue que ma mère a été flic dans une vie antérieure. Ou pire, membre de la Gestapo. Elle a en elle le vice de la curiosité poussée à l'extrême. Appelle deux fois par jour pour vérifier si je vais bien, et qu'est-ce-que tu as mangé ce soir, et tu n'as pas oublié de passer à la pharmacie, et as-tu fait ton plein, et c'était bien ton cours de maths, et pourquoi tu étais branchée sur messagerie tout à l'heure, et qui c'est ces gens avec qui tu sors les week-ends sur Limoges, c'est des amis de Christelle, et pourquoi tu ne rentres pas vendredi soir plutôt, et fais attention à ton forfait Wanadoo, et attention, tu n'as plus d'argent sur ton compte, et as-tu pensé à payer le loyer, et pourquoi tu t'es couchée si tard hier soir.
Parce que. Parce que. Parce que.
Forcément, le mélange des genres entre l'indiscrète et la taiseuse, ça fait des étincelles. On s'rouspète souvent, Maman et moi. Et on s'câline rarement, aussi.
On n'a jamais appris la tendresse toutes les deux. Ou on l'a appris, mais quelque chose l'a tué, et ce quelque chose là, c'est justement nos vieux secrets.

Nos vieux secrets, avec Maman, reviennent sans cesse se glisser dans nos chamailleries. Nos vieilles douleurs sont sournoises, malignes. Maman a encore des reproches à me faire, et moi, et moi ?

Ado, je m'en suis pris plein la gueule. Le jour où à 12 ans, j'ai consolé mon père quand j'aurai voulu que lui me console, que j'ai mis mon bras autour de sa taille et que j'ai marché à côté de lui derrière un cercueil, sans verser une larme. Maman m'a glissée à l'oreille : "Tu es grande, prends soin de ton père". Mais je ne l'étais pas, je ne comprenais pas le sens de ce qu'on m'imposait. Alors je le suis devenue. J'ai joué mon rôle jusqu'au bout.
Il faut que tu soies gentille avec petite soeur. Parce que petite soeur a un complexe d'infériorité et ne s'en sortira pas sans ton aide. Ne pas dire "Maman, j'ai eu 15 en maths". Dire à petite soeur qu'on l'aime quand elle nous arrache les cheveux et nous met des coups de pieds. Aller avec elle chez le psy, et s'entendre dire "Mais c'est de votre faute...". Culpabiliser. Vouloir devenir une cancre pour qye petite soeur s'en sorte. Vouloir devenir une autre pour que Maman nous aide à réviser nos verbes irréguliers d'anglais. Mais Maman n'a pas le temps, tu es grande chérie, débrouille-toi, il faut que je fasse travailler ta soeur.
Etre gentille avec Papa. Faire des câlins à Papa qui se retrouve orphelin. Aller à l'hôpital avec Papa, donner à manger une soupe aux légumes à une grand-mère mourante, consoler Papa, et moi qui me consolera ?
Maman comprenait pas que je n'étais pas à ma place. Jamais. Trop jeune en cours, pas assez chez soi. Décalée, décalée. Où aller et coment y aller ?
Maman ne comprend toujours pas. Se demande encore pourquoi je raisonne comme ça quand je n'ai que 20 ans. Me trouve trop adulte parfois. Trop souvent. Voudrait que je réfléchisse moins et que je fasse plus de conneries.
Et mon cousin Dada qui disait : "Il aurait fallu qu'elle ait une adolescence, cette petite..". Maman : "Si tu écoutes tout ce qu'elle te raconte...".

A 15 ans, grande décision de ma vie. J'envoie, sans en parler à Maman, une dérogation au rectorat pour être acceptée à l'internat en seconde. A 50 bornes de mon patelin. Maman pleure, moi aussi, mais à l'intérieur. Ce n'est pas ce que je veux, mais il n'y aucune autre solution. Je vais mourir intoxiquée de tout dans cette maison. Intoxiquée du silence de Papa. Intoxiquée de la sur-présence de Maman. Intoxiquée de la cruauté de petite soeur.
Première année d'internat, l'horreur. Boule dans la gorge tous les soirs et impossible d'en parler, surtout pas aux parents. Larmes quand la lumière s'éteint. Cohabitation difficile. Apprendre un soir par le CPE qu'une dame a téléphoné, et qu'elle a demandé de vous transmettre un message. La voix du CPE, encore dans ma tête, des années après: Votre ami Thomas est décédé ce matin. Votre ami Thomas est décédé ce matin. Et Maman : "Pas question que tu loupes les cours, tu n'iras pas à l'enterrement". Comme je l'ai haï ce jour-là. Haï de ne pas comprendre ma douleur, c'était mon meilleur ami Maman, le premier garçon qui m'a embrassée, le premier garçon de ma vie, tu n'avais pas le droit, et j'ai mis par ta faute des années à faire le deuil.

Et puis, mon ex. Et Maman qui le détestait comme je ne pensais pas qu'on pouvait haïr. La colère d'une mère qui perd son enfant et qui n'a aucune arme hormis la violence psychologique. S'en prendre plein la gueule, se faire traiter de pute par sa propre mère, et se dire que oui, elle le pense. Une phobie énorme avant chaque vendredi soir où il me fallait rentrer chez moi. Une force intérieure plus forte que Maman, mais pas que ses mots. un amour plus fort que Maman, c'est peut-être un peu ça qui l'a rendu si beau.
Impossible de raconter ça aux copines. A personne. Mon amoureux pour seul détenteur de ma détresse. Victime et consolateur.
Maman et son avocat. Maman qui voulait faire un procès à mon amoureux pour détournement de mineur, alors qu'il n'y a pas eu détournement, puisque j'avais 18 ans et deux jours . Maman qui imprime les mails enflammés, pièces à conviction de la folie de mon amoureux. Maman qui garde mes lettres d'amour enfermées dans son bureau et qui en brûle ensuite une sous mes yeux désespérés. Maman qui ne me donne plus d'argent. Maman qui bave sur ma vie et salit tout. Maman qui croit bien faire dans ses excès, Maman qui fait mal et Maman qui fait peur.
Maman et Papa. Maman qui ordonne à Papa de me faire la morale, sinon elle le quitte. Chantage à deux balles. Et je perds mon père.
Maman qui monte la tête à petite soeur. Lui explique que les vieux de 40 ans, c'est tous des pourris. Que ce mec profite de moi. Que je suis folle, malade, intoxiquée.
Maman qui ne m'adresse plus la parole autrement qu'en commençant ses phrases par "Petite pute". Et qui appelle mon amoureux d'un terme plus joli encore, "le putassier".
Maman qui bousille tout. Et qui voudrait me faire porter le chapeau.

Et puis un jour, l'histoire s'arrête. Maman dit "Je t'avais prévenu". Maman qui demande pardon. Et moi qui pardonne. Mais qui n'oublie pas pour autant.
Je n'ai plus confiance, voilà l'horrible vérité. J'aime ma mère malgré tout ça, mais je refuse le dialogue. Trop de mal fait, trop de mal dit. Il me faudra des années pour diluer ça. Ou peut-être que je ne le diluerai jamais tout à fait.
Probablement que la meutrissure restera.
L'idée que je ne serai jamais une enfant parfaite.
L'idée que Maman m'a obligée à grandir trop vite.
J'ai pas toujours l'impression d'avoir juste 20 ans.

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lundi 7 avril 2003 à 23h52
* Drôle de soirée *
Auré au bout du fil.
De sa jolie voix, elle m'annonce qu'elle a un amoureux depuis hier soir.
Pas quelque chose de sérieux, mais le garçon est amoureux, et ils sont amis depuis longtemps.
Et il la touche, et il la fait rire. Ce garçon marque deux bons points.
Auré a l'air heureuse.
Je suis super émue. Les histoires d'amour des autres me bouleversent toujours un peu.
Et bien soit. Je reste donc l'unique célibataire du groupe. Des amoureux pour chacune. Ca me rend un peu nostalgique du temps où je crânais en disant aux copines qu'elles finiraient bien par trouver chaussure à leur pied, couvercle à leur pot, grosse pierre à ajouter à leur bocal. Car chaque moitié de pomme a son autre moitié, comme ils disent. Je faisais ma fière, c'est vrai. Qu'on est con quand on est amoureux ! On croit que rien ne pourra briser notre petit couple, on croit ce qui est écrit dans les livres et chanté dans les chansons, on croit avoir toute la vie devant nous, toute une éternité pour ne faire qu'un.
Et quand on perd sa moitié de pomme, on perd la moitié de soi. C'est difficile après de refaire confiance, de se projeter de nouveau dans une potentielle histoire d'amour.
Difficile, pas infaisable. Faudrait-il déjà en avoir envie.

Demain, Auré va me raconter les détails.
Les papillons dans le ventre quand leurs lèvres se sont croisés.
Je sens déjà que ça va me faire un drôle d'effet.
Pour un peu, je comprendrai presque Chris quand elle jalouse mes bouts de nuit avec mon amant.
Sauf que je ne suis pas jalouse.
Pas même envieuse. Pas même amère du bonheur que les autres étalent.
Juste émue. Chamboulée.

Je veux trouver mon autre.
Ma petite moitié de pomme.
Etre en adéquation avec l'autre.
Etre en fusion avec l'autre.
Il faudrait que je mette à chercher l'autre. Toute cette attente, ça me lasse. Et puis j'en ai assez d'avoir froid la nuit !!

J'vais faire comme ThibO (NDLR : Un garçon avec qui je tchatte de temps en temps sur le net, que j'adore et qui est gay comme un pinson ! ô désespoirrrrr), une liste de comment je veux que mon futur namoureux soit !
ThibO le voulait grand, sexy et homosexuel, pour résumer. Etoile, elle, le voudrait plutôt...

Ni trop grand, ni trop petit. Ni trop con, ni trop intelligent. Ni trop brun, ni trop blond. Bon amant. Ayant de la conversation. Supporter de l'OM. Ni trop bombe sexuelle, ni trop timoré. N'ayant pas trop d'amies filles. Aimant la dérive. Aimant les étoiles. Plutôt romantique. Ni trop masculin, ni trop féminin. Qui me laisse payer l'addition de temps en temps. Drôle. Un peu décalé. Un peu poète, un peu musicien, un peu artiste. N'ayant pas eu trop de filles dans sa vie. Sincère. Honnête. Avec de l'humour. Qui écoute Europe2. Qui aime Gérald De Palmas, Carla Bruni et Vincent Delerm. Qui m'appelle en premier. Qui m'appelle plusieurs fois par jour. Qui m'envoie des SMS. Qui m'offre des fleurs. Qui trouve ma cuisine bonne. Bucolique. Aimant les voyages et les découvertes. Ayant un peu le goût du risque. Courageux. Entreprenant. Avec les lèvres sucrées. Avec la peau salée. Avec les yeux étoilés. De n'importe quel coin de la planète. Branché sur Internet. Qui me résiste un peu. Un peu sauvage. Un peu râleur. Un peu emmerdeur.
Mais surtout, surtout, elle le voudrait amoureux d'elle, et ça, c'est pas gagné !

Sur ce... Bonne nuit mes papillons.
Jeudi, je saurai si je suis prise à Poitiers, au moins à l'oral. Si tel était le cas, j'emprunterai probablement l'ordinateur de Marie pour vous hurler mon bonheur. Si je ne dis rien, c'est que... :-/
Vendredi soir, je saurai si je suis prise à Limoges. Je vais voir les résulats directement à l'IUFM avec Coco. Pensez à moi pliiiiiz. Ensuite, je sors avec Coco et peut-être Auré. Avis aux amateurs :p
Je vous bisouille, et au week-end prochain !

*

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mardi 8 avril 2003 à 00h10
* Psssst, voyou !!! *
... J'avais envie de te causer. Z'êtes pénibles les garçons à jamais être là quand il faut ! (N'est-ce pas les filles..)

Ton répondeur m'emmerde vraiment, hein, mais je ne me laisse pas abattre... JE T'AURAI !! lol Un jour ou l'autre... :p Par surprise ! :p
(Avant 22h, Kat avait raison - lol)

En attendant, va falloir que vraiment TU M'APPELLES, toi ! C'est pas trop compliqué pourtant.
Je t'explique (prenez note, messieurs, tous autant que vous êtes) :
1) Tu te saisis de ton téléphone-très-joli-tout-neuf.
2) Tu vas dans ton répertoire, à la lettre E. Tu cherches Etoile et tu la trouves.
3) Tu appuies sur le bouton avec un téléphone dessiné dessus.
4) Valààà ça sonne, c'est bien, tu as gagné un Mars et un bisou dans le cou !
:p

Pfff - il faut tout leur expliquer à ces garçons, je vous jure !

(Là s'il n'appelle pas, il est IM-PAR-DON-NA-BLE !!)

Surtout quand plus demain j'ai partiel. Erk. Avec mon prof sexe, mais partiel quand même et ze suis pas à l'abri d'une défaillance intellectuelle !

Je ne vous souhaite pas bonne nuit, jeune homme ! (Et en plus, y ronfle ! lol)

*

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dimanche 13 avril 2003 à 15h18
* Superstar ! *
Oh mais oui, le verdict vient de tomber : moi aussi, je suis une superstar ! Et comme il n'est jamais trop tard...

Un rêve étrange
Qui me dérange
Un bout du ciel, j'ouvre les yeux, je me lève
Sans que rien autour de moi oh, oh, ne l'enlève

Des hommes étranges
Qui me dérangent
J'en ai rêvé, j'en ai touché sans les voir
A mon tour je me suis vu devenir

Superstar, oh oh...
A chacun sa gloire, oh oh...
Il n'est jamais trop tard, oh oh...
Superstar...


Mmmh, du Superbus. Chépas si vous connaissez, mais sinon, vous devriez. La chanteuse est un joli petit brin de fille, en plus. Un bisou dans le cou au premier (à la première ) qui me dit qui c'est la maman de la chanteuse :p
Et si vous ne trouvez pas c'est que vraiment... z'êtes nuls ! smile.gif

Bref. Revenons z'en à nos agneaux. C'est donc un fait établi depuis jeudi matin, dix heures trente : je suis pour de vrai une superstar, une super étoile, vach'ment intelligente et tout et tout !
10h30 - J'viens juste d'ouvrir un oeil. J'ai cours à 11h mais j'me suis encore couchée trop tard la veille. Tête en vrac et cerveau en compote. Portable qui sonne. Marie au bout du fil, voix surexcitée : "Y'a les résultats de Poitiers en ligne !!" Argh. Je crois que je vais faire un malaise, moi ! Question fatidique : "Ca a marché pour toi ??" et Marie sautillante m'annonce que oui, elle, elle est prise. Mmmmh. Ca, ça me fait vraiment plaisir pour le coup ! Quelques minutes plus tard, la pression à son maximum, Marie tapote sur son clavier les 6 chiffres de mon numéro de dossier. Je l'entends qui râle parce que c'est lent. Intérieurement, je suis au bord de la crise de larmes, et j'appréhende terriblement d'apprendre une sale nouvelle par téléphone.
"T'es assise ??
Euhhhh.Oui. (...en nuisette, en train de me geler, les fesses collées à mon siège paske si je me lève, j'tombe dans les pommes... )
Tu es priseeeeeeeeeee !!!!!!!
Nooooooonnnnn !
Siiiiiiiiiii !
T'es sûre ??? T'as bien vérifié ?? Vérifie encore, hein !
Ouiiiiii. Ton dossier est retenu !!
Argh. "
J'appelle Maman en larmes. Grande vague d'auto-satisfaction comme ça ne m'était pas arrivée depuis des années. Fière du travail accompli et de cette putain de volonté qui me pousse.

Evidemment, le plus dur reste à faire. Ils vont examiner mon dossier. Me mettre deux points pour ma scolarité sans virages ni dos d'âne. En rajouter un ou deux pour d'obscures raisons mentonnées sur les papiers qu'ils m'ont envoyés hier. Ensuite, si mon dossier est "correct" (avec des gros guillemets parce que leur correctitude à eux n'a rien à voir avec ce que moi, j'estime correct), j'aurai droit à un entretien. Personnalité jugée sur 16. Youpi. Evitons le "Moi je", le rongement d'ongles, le genou qui tremble, et peut-être que tout ira bien. C'est à voir. C'est fin Juin. J'ai un peu le temps de voir.
Et même si je foire au dossier ou à l'entretien, et bien soit. Je suis déjà hyper satisfaite d'en être arrivée là alors que je passais le concours pour la première fois. Toute première fois, toute toute première fois...

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule...
....
J'suis prise à Limoges aussi !
Et là, c'est carrément la fête ! Vu le niveau du concours, je n'avais vraiment qu'un tout petit espoir de voir mon nom affiché sur les grandes listes des candidats retenus.
Avec Coco, à 16h et des brindilles, on grimpe le boulevard direction l'IUFM. Il fait 5° dehors, les voitures bourdonnent de partout, il pleut des cordes, on est trempées et je bouillonne de partout.
Quinze minutes de dégoulinade plus tard. Mes yeux qui cherchent mon foutu nom de famille sur cette foutue liste... Et mes yeux qui le trouvent...Ca relève du miracle, que dis-je, du prodige ! Crise d'hystérie dans les bras de Coco. Genre je saute partout en criant. Genre j'appelle Marie pour lui hurler sur le répondeur qu'elle aussi, elle est prise. Genre Maman fond en larmes au bout du fil, bienvenue dans la famille mélodrame ! :p
Waouh.
Je suis sur le cul, il n'y a pas d'autre mot.
Hyper satisfaite de moi. D'être parmi les 583 sélectionnés pour l'examen du dossier. Consciente aussi que cela ne veut rien dire du tout, ils n'en prendront que 120 mais zut, j'ai une chance sur 5, c'est pas négligeable après tout. En plus, il n'y a pas d'oral à Limoges. Juste un examen du dossier...

J'ai donc fêté ça. L'occassion fait le larron, à ce qu'on dit. Vendredi et samedi, tant qu'à faire.
Et j'ai trop bu :p Enfin, non pas trop, je me souviens de tout, même pas drôle ! :p
Mmmmh.
Et levée à 10 heures ce matin, cinq heures de sommeil dans les dents. Obligation morale de prendre la route tôt pour manger en famille. Papa a sorti le cidre et Mémé a acheté un énorme gâteau au chocolat.
Papa sert l'apéritif : "Tu prends quoi ?
Euhh, P'pa... Je crois que j'vais rien boire là.
Oh, t'as trop picolé hier soir toi ! (rire de Papa. Non-rire de Maman)
Euhhh. Un peu.
Allez, je te sers un Pastis quand même !
:p
Les z'hommes et l'anis, tout un roman.

Bonne aprèm mes p'tits loups !
Etoile est en vacances pour 15 jours, ça promet des jolis moments, et des tas de lecture pour vous. Pour le moment, je m'en vais faire du vélo car HORRREURRRR malheur, j'ai de la cellulite, et ça, y'a pas à dire... Ca tue le mythe !
J'vous papouille.

*

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lundi 14 avril 2003 à 00h17
* Pureté, quand tu nous tiens...*
'Suis pure...
C'est pas moi qui le dit, c'est le test de pureté qu'on vient de s'faire avec Kat ! Cf. texte de Kat portant le même titre que le mien si vous voulez voir son score à elle, mais croyez-moi, c'est pas zoli-zoli tout ça ! :p
Moi, cha va...

J'ai obtenu un score de 101 - juste la moyenne, magnifique !Votre Score: 101
Pourcentage de réponses positives: 37%
Réponses positives sur les boissons: 39%
( Juste 39 ! Rhooo c'est bon, j'ai d'la marge les z'amis ! )
Réponses positives sur les drogues: 17%
Réponses positives sur le sexe: 43%
(Pfff, même pas la moyenne. Rien ne va plus ma petite Etoile... )
Commentaire: Juste supérieur à la moyenne. Tout ce qu'on peut dire, c'est que vous êtes sorti de chez vous quelques fois!
(Et on en voit les conséquences, merci !)

Bref, je suis et je resterai toute pure, toute mignonne, toute innocente pour encore quelques années... N'en déplaise à ceux qui veulent me pervertir :p
Nous avons trouvé ce petit test sur http://www.griffor.com/test/

Bonne soirée m'sieurs-dames !
*

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lundi 14 avril 2003 à 00h33
* Attention les yeux ! ( Quand Etoile teste ces messieurs) *
http://www.griffor.com/test/breast_test.php

Alors, alors, c'est quoi votr' score les mecs ?
A pas peur, c'est juste histoire de. :p

Score d'Etoile : 17/20
(Mouiii j'me suis un peu loupée par endroits..)
Score de Kat : 18/20
( Championne toutes catégories, la Kat! )

Si vous nous battez sans tricher, nous vous décernerons la médaille du fin connaisseur ! Les paris sont ouverts !

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lundi 14 avril 2003 à 16h47
* Petit bout de littérature... ( Quand Etoile redécouvre que la littérature est son seul amour)*
D'humeur liseuse aujourd'hui... J'attrape mon Antigone sur l'étagère. J'ouvre mon Antigone. Je re-lis mon Antigone. Je pleure mon Antigone, comme au temps de la première lecture. Si l'on reconnaît un bon livre à l'émotion qu'il suscite chez le lecteur, et bien Antigone est un livre fabuleux...

*CRÉON* Marie-toi, vite, Antigone, sois heureuse. La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. Retiens-la. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu'on grignote, assis au soleil. Ils te diront tous le contraire parce qu'ils ont besoin de ta force et de ton élan. Ne les écoute pas. Ne m'écoute pas quand je ferai mon prochain discours devant le tombeau d'Étéocle. Ce ne sera pas vrai. Rien n'est vrai que ce qu'on ne dit pas... Tu l'apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir, la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur.

*ANTIGONE murmure, le regard perdu* Le bonheur...

*CRÉON a un peu honte soudain* Un pauvre mot, hein ?

*ANTIGONE, doucement* Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?

*CRÉON hausse les épaules* Tu es folle, tais-toi.

*ANTIGONE* Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.

*CRÉON* Tu aimes Hémon ?

*ANTIGONE* Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit pas me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir prés de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre A dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon !

*CRÉON* Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.

*ANTIGONE* Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t'a seulement ajouté tous ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.


Moi aussi je... "Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir"...

Demain, nous lirons du Kundera.
Ou nous réapprendrons à apprivoiser les petits princes.
Ou nous redécouvrirons le goût de la peau de l'Amant, et comment ils se rencontrèrent sur le bac du Mékong... Ce qui me fait penser à Chris : "Toi ce que tu aimes dans ce film, c'est les scènes de cul". Non, pas vraiment, mais je n'essayerai pas de lui faire comprendre, peine perdue. Et puis le film, ce n'est qu'un film, tandis que le livre, ou les livres, c'est la vie. Je préfère l'Amant de la Chine du Nord à l'Amant, d'ailleurs. Ecriture plus vraie et plus découpée. Choix personnel, peut-être que lers vrais littéreux contesteront, m'en fous.
Et puis demain, je m'attaque à Florian Zeller. Un petit nouveau, tout jeune, beau comme tout, et sacrément intelligent et le pire dans tout ça, c'est qu'il écrit bien à ce qu'on dit. Ca s'appelle "Les amants du n'importe quoi", et vraiment, j'ai acheté le bouquin à cause du titre, comme une débutante, sans regarder le quatrième de couverture, alors je vais peut-être être déçue, mais qu'importe, pourvu qu'on est un peu de magie. Et la magie, je l'ai eu quand j'ai vu ce garçon à la télé, avec ses phrases bien censées et ses cheveux en vrac ... ( NDLR : Mercredi soir, "Ca se discute", très jolie émission sur les surdoués, et j'ai un peu versé ma petite larme même quand la jeune fille a parlé de la difficulté de s'intégrer, blablabla, j'vais pas vous reparler de ça encore une fois...)
Depuis, je me suis intéréssée à ce garçon. J'ai aussi acheté son premier bouquin, "Neiges artificielles", mais je ne le lirai que si l'autre me séduit. Sinon, je l'offrairai à une amie :p
Tout à l'heure, j'ouvre le bouquin, une idée comme ça, et je trouve cette phrase : "Il faut toujours viser le soleil, au pire on se retrouve dans les étoiles"... Mouahhh. Je vais forcément l'aimer, lui, et me demander comment j'ai pu vivre sans l'avoir lu.
Ca me fait toujours cet effet quand je découvre un nouvel auteur qui m'mets des papillons dans l'ventre... Et il enseigne à Sciences-Po, le bougre !

Oh, à propos, (non en fait ça n'a rien à voir mais..) j'ai trouvé une jolie citation d'Eluard tout à l'heure, alors permettez que je vous la susurre au creux d' l'oreille...

...Un rêve sans étoiles est un rêve oublié...

Autrement dit... Rêvez de moi, jeunes gens :p

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mardi 15 avril 2003 à 01h11
* A quoi tu penses ? *
J'avais un bon ami, Marc de son prénom, qui avait pour fâcheuse habitude de mettre fin à mes silences par des "A quoi tu penses ?" fort désagréables.
Dès que je m'égarais un peu au cours d'une conversation ou que j'arrêtais de parler pendant un court instant, son "A quoi tu penses ?" me rattrapait de plus belle.
C'était agaçant au possible.
Je détestais. J'avais toujours l'impression que ce garçon cherchait à creuser dans mon âme, à voir clair dans mes idées noires, à traduire mes brouillons pour en faire des chefs d'oeuvres. Je me sentais toujours un peu nue aussi quand il me fallait lui dire à quoi je pensais, justement. Lui répondre "A rien, enfin si, je me disais que...".
Ce soir, j'ai envoyé un mail à cet ami. On ne se voit plus trop ces temps-ci, notre dernier restau remonte à Septembre je crois, et j'ai fini le repas en larmes en annonçant que j'avais quitté mon amoureux. Sale souvenir. Je lui ai donc écrit une petite bafouille comme quoi que je tenais ce journal, en lui refilant le link, à lui qui traîne tout le temps sur le Net. J'ai reçu sa réponse à l'instant, pan pan le lapin, ça fait un peu mal mais ça fait rien...

Quand j'ai reçu ton mail, je me suis dit "Un journal en ligne, elle ?". Ca me semblait complètement dingue, et puis te connaissant, avec ton goût des belles phrases, je me suis dit que finalement c'était rien d'étonnant. Alors j'ai lu, j'ai meme tout lu. Je sais pas comment tu veux que je réagisse. Je te trouve un peu différente, Jxxx. Ca m'inquiète pas, j'ai passé l'âge de m'inquièter pour toi. Je trouve juste que tu surjoues. Tu fais comme si tu voulais tout dire et tu zappes pleins de choses. J'ai l'impression que tu ne vas pas juqu'au bout et ça me dérange. Je continuerai à te lire. Ca répondra peut-être à de vieilles interrogations qui trainent ici et là. Je t'embrasse.


Je surjoue, donc. C'est con que tu penses ça. Je me doutais bien que tu n'aimerais pas tellement, que c'était pas "ton truc" tous ces trucs hyper intimistes. Mais je ne te demande pas d'aimer, au final. Je ne demande à personne de m'acclamer, ni de me dire que ce que j'écris, c'est "cool". Je n'écris pas pour le prestige, ni pour l'amour du public, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que l'envers du décor, le côté non-intimiste de l'histoire. J'écris pour qui ? Pour moi. Pourquoi ? Parce que.
Bien sûr que j'ai changé. On a plus 15 ans, merde. J'ai beaucoup moins peur de la vie, et beaucoup plus envie de résister, aussi. J'ai beaucoup plus envie de vivre, même si vivre, c'est aussi se casser la gueule. Bien sûr que toi aussi, tu trouves qu'Etoile, ce n'est pas moi. Et pourtant, nous ne sommes qu'un prolongement l'une de l'autre, si tu savais à quel point...

Pour les blancs, tu as raison. Bien sûr. Je "zappe", et volontairement aussi de temps en temps. Mais c'est qu'à force de creuser, j'ai peur de mettre le doigt sur des choses pas si jolies que ça, des choses qui m'abîmeraient trop, qui me démoliraient trop. Bien sûr que je ne dis pas assez ces doutes qui m'assaillent, et que la vérité, c'est que le mariage de Lucas ça me rend malade, si c'est à ça que tu penses. Mais dis-moi, toi qui sait tout, quand bien même j'en parlerai, qu'est-ce que ça changerait ? Il va se marrier, c'est un fait, je m'y suis faite tant bien que mal et il faudrait que nos amis communs, toi compris, vous vous y fassiez aussi, merde ! Et puis quoi d'autre ? De quel autre silence voudrais-tu que je parle ? De mes putains d'angoisses de fille célibataire, des années passées à projeter nos vies, de toi et de ton "à quoi tu penses "? De celle que j'étais ? Non merci. De celle que je suis ? Oui, je préfère.

A quoi tu penses.
Ce soir, je pense à tous ces jours où j'ai eu envie de te dire que ta question m'emmerdait. Et où je ne l'ai pas fait parce que j'étais une trop bonne poire, trop gentille, trop bonne trop conne.
Je pense au jour où tu m'as dit que tu voulais sortir avec moi mais qu'il n'y aurait jamais rien entre nous parce que tu étais le meilleur ami du garçon qui m'était destiné, Lucas. Ca tombait bien, j'aurais dit non. Mais ça a longtemps ressemblé à un acte manqué.
Je pense à ton dix-huitième anniversaire, cuite mémorable où j'ai fini en culotte sur la table de ton salon, à me déshabiller devant tous tes potes et où j'ai eu la honte de ma vie. Soirée dont on me reparle encore des années après, et je me souviens encore du whisky de ton papa, du trente ans d'âge, mmmh.
Je pense au fait que je n'ai plus donné de nouvelles pendant les un an et demi où je suis restée avec mon ex et où j'ai arrêté de vous voir tous. Que j'ai vraiment été une conne de vous mettre en parenthèses, même Chris, même les autres.
Je pense à ce que tu viens de m'écrire, et qui me fait à la fois sourire et souffrir.
Je pense aux week-ends qu'on a passé à mettre en ligne mon site Internet, et au jour où tu m'as dit que j'écrivais bien. Aux cours de HTML et à la galère que c'était de travailler sérieusement avec toi.
Je pense à ce que j'ai laissé derrière, et à ce qui m'attend devant.
Je pense à ce que je n'écris pas, tu as raison, je ne suis pas 100% exacte dans mes narrations, et il y a des gros vides qu'un jour je comblerais. Un jour, mais pas trop tôt.
Je pense que je n'aurais pas dû faire lire ce journal à des gens qui me connaissaient d'avant, que je n'aurais pas dû mélanger mes deux vies ainsi. C'était trop risqué. Et ça m'oblige à me taire un peu dès fois.
Je pense que demain, je vais combler les blancs. Comme lister mes fantasmes, comme je disais à Kat hier. Creuser. J'entâmerai aussi peut-être un chapitre sur l'importance des amants quand on est célibataire, mmmh, je vais y penser.

A quoi tu penses, toi ?
...Pense à moi comme je t'aime, et tu me délivreras, tu briseras l'anathème qui me tient loin de tes bras...
Encore cette chanson dans ma tête...

Bonne nuit mes anges, c'est la pleine Lune non ?
Je ne pense qu'en période de pleine lune, habituellement...
*

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mardi 15 avril 2003 à 03h34
* Spéciale dédicace à... *
... Monsieur Hakunasn...
En compagnie duquel j'ai passé un fort agréable bout de soirée :p C'est sympathique de pouvoir te connaître un peu mieux ! 'Suis contente moi ! :p
Oula, bobo tête moi. Je voulais juste faire ce petit détour avant d'éteindre la lumière à cause que tu as dit qu'être cité dans mon journal, c'était un honneur smile.gif
Le véritable honneur, c'est d'être lue par de belles âmes...
En espérant que nos routes vont se re-croiser très vite, je t'embrasse petit courant d'air !

*
[insomniak niak niak.. jusqu'au bout de la nuit... une asprine, et au lit... bonne nuit mes p'tits loups]

FIN DE TRANSMISSION

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mardi 15 avril 2003 à 15h43
* Quand Etoile prend des bonnes résolutions...*
Si l'on considère que :

1) Il me FAUT une mention à ma licence pour obtenir 12 points de plus dans mes dossiers d'IUFM et qu'en conséquence, il faut que j'ai 11.5 de moyenne ce semestre

2) Je suis très à la bourre dans mon travail universitaire et je n'ai commencé aucun de mes dossiers ni fini aucun de mes bouquins ( mouiii mais c'est pas très palpitant non plus)

3) Maman m'a promis un gros lapin en chocolat si je travaille bien toute la journée ( la carotte qui fait avancer l'âne, qu'on appelle ça, et en plus, c'est une méthode efficace, même pour une grande seringue comme moi)

4) Il ne me reste plus que 40 jours avant la fin de l'année scolaire et donc plus que 40 avant les exams, aussi (argh.)

5) Je n'ai rien de mieux à faire, pas d'amoureux qui m'attend, pas d'amis à appeller, rien à écrire dans mon journal, pas envie d'aller faire du sport et pas envie d'aller me promener non plus

Oui, si l'on considère tout cela : Je décide de travailler !

Recherche pour mon dossier de didactique -
" Il y a 356 réponses correspondant à votre recherche".
Mouahhh, j'fais encore passer l'après-midi connectée moi ! Oui mais c'est pour la bonne cause m'sieurs dames :p
'reusement que j'ai récupéré plein de ramettes de papier, ça va imprimer fort tout à l'heure...
Mmmhh, une pointe de motivation me chatouille les narines.
Ca f'sait un bail !

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mardi 15 avril 2003 à 23h46
* Toi et moi... *
Sa voix au bout du fil.
Je lui souhaite un joyeux anniversaire. Elle est un peu émue.
Chris a 22 ans aujourd'hui.
Chris est grande et moi, bien petite.
On parle de ce week-end, je crois qu'elle est un peu en colère, mais ce n'est pas après moi qu'elle en a, alors ça va. On parle du week-end prochain, on va sortir en boîte pour fêter son anniversaire, et je n'aime pas les boîtes de nuits, mais j'irai quand même, et sans rechigner. Trop de pouffes, trop de mains baladeuses, pas assez de magie. Ca me fait penser à Confessions Intimes de mardi dernier, il y a vait une demoiselle de 20 ans qui cherchait l'homme de sa vie en boîte de nuit et qui ne comprenait pas pourquoi elle ne le trouvait pas. Affligeant.
On parle de quand on fêtait nos anniversaires à l'internat. Comment on remontait une bouteille d'alcool en cachette, et comment on se goinfrait de cochonneries achetées l'après-midi même au Monoprix pour fêter l'occasion. Des cadeaux à vingt balles qu'on s'offrait, et du bonheur que c'était de recevoir ces petits riens.
On parle de notre cuite mémorable pour ses 19 ans. La nuit où j'ai embrassé un magnifique marseillais dans la moiteur d'une boîte de nuit, où j'ai tenté de profiter du frère de Chris dans la voiture, où on a pissé dans un champ éclairé par la lumière des phares, et j'en passe.
On parle des garçons.
Des garçons dans les ascenseurs.
Ca la fait un peu rire.
Et puis, on se tait.
Nos promesses d'adolsecentes sont déjà un peu loin. On ne pensait même pas qu'on resterait en contact, je crois. On n'y réfléchissait pas, c'est arrivé comme ça. Des heures d'écoute, des heures d'engueulades, des heures de rire et des heures de larmes. C'est un peu ma soeur, finalement. Elle me connaît bien plus que je ne veux l'admettre, elle sait exactement où viser pour me faire mal, elle sait mes envies de mieux et mes envies de plus. Et je la connais mieux que personne, aussi. Je sais quand elle va dire non, je sais qu'elle va être bourrée avant qu'elle ait terminé son verre, et je sais quand un garçon lui plaît. Et je sais aussi quand un garçon ne lui plaît pas. Je sais ses vilaines manies, son bavardage incessant, son art et sa manière de me blesser parfois, comme quand elle m'a implicitement traité de pute. Je sais ses besoins d'attirer l'attention, ses besoins de parler de sexe à des gens qu'elle ne connaît pas, ses besoins d'extérioriser sa vie et ses ennuis quotidiens.
Je sais ses faiblesses. Ses envies de rencontrer le garçon et de tomber amoureuse. Je sais ses douleurs, les miennes et les siennes se confondent même quelquefois.
Et puis, je sais maintenant que rien ne nous séparera. On pourrait bien vivre à des milliers de kilomètres que cela reviendrait au même. Quelques garçons ont déjà essayé de se glisser entre nous, et d'autres essayeront, c'est certain, mais qu'importe. Ils peuvent toujours essayer, ils n'y arriveront pas.
Ce soir, Chris avait envie de me dire une chose importante. Elle avait peur de le dire. J'avais peur de l'entendre, aussi. Sa petite voix disait qu'elle ne voulait pas qu'il y ait de méprise entre elle et moi. Il n'y a pas méprise. Tout est très clair, limpide, évident.
Chris est soulagée, moi aussi. La question du sexuel ne s'était jamais posée entre nous. D'une, je n'y ai jamais songé, de deux, je ne mange pas de ce pain-là, même pas en rêves, et de trois, ce serait carrément incestueux. Il a fallu qu'un garçon vienne pour que la question se pose et nous dérange un peu.
Ce soir, j'ai eu ma réponse, confirmation de mes certitudes, Chris non plus ne veut pas goûter de ce pain là ( et surtout pas avec moi, ajoute-t-elle, ce que je confirme), et elle n'a pas aimé les idées du garçon, n'a pas trouvé ça drôle, n'a pas aimé ses tentatives de rapprochement. Moi pas trop non plus, en fait.

Pour finir ce chapitre sur ma Chris que j'adore, une petite chanson de Natacha St-Pier...

Toi et moi
On s'entend comme ça
Toi et moi
Ça ne changera pas
Tu verras

C'est toujours toi et moi
Quand plus rien ne va
Toi et moi
Dans tous les combats
On y croit

Tu es ma meilleure amie
Toutes les deux on a grandi
Avec nos petits secrets, nos peines
Les mêmes problèmes
On s'est fait comme toutes les filles
Des confidences à l'infini
On a fait des tas de rêves pour la vie

Toi et moi
On s'entend comme ça
Toi et moi
Ça changera pas
Tu verras

On s'est toujours suivies
De l'école à aujourd'hui
Même quand on a traversé les pages
De quelques nuages
Tout ce qu'on s'était promis n'est jamais tombé dans l'oubli
On ne s'est jamais quittées, jamais trahies

Rien n'a changé
Rien n'est fini
On a partagé
Et les larmes et les rires
Les envies
Et les regrets
Tellement de choses
Pas de blanc, pas de pause
L'amitié toujours nous réunit
Parce que c'était toi et parce que c'était moi, disait le
poète

Toi et moi...

Et comme le jour et la nuit
C'est le destin qui nous lie
Dans le vent et dans les turbulences
De l'adolescence
On a mélangé nos cris, tous nos espoirs et nos défis
On allumait le soleil après la pluie

Rien n'a changé
Rien n'est fini
On a partagé
Et les larmes et les rires
Les envies
Et les regrets

Tellement de choses
Pas de blanc, pas de pause
Parce que c'était toi et parce que c'était moi, disait le
poète
L'amitié toujours nous réunit

Toi et moi...

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mercredi 16 avril 2003 à 01h06
* Ecrit censuré *
Définir.
Mettre des gens dans les cases.
Ami. Amour. Amant.
Je déteste définir les choses, et pourtant..
Je préfère les trucs. Les machins. Les bidules. Les indéfinis.
Je déteste devoir donner une dénomination aux choses et encore plus aux êtres, comme si un amour ne pouvait être un ami, comme si un ami ne pouvait être un amour, comme si un amant ne pouvait être un ami.
Comme si les frontières existaient réellement et que le mélange des genres était quelque chose de malsain, d'anormal.
Je m'impose ces frontières.
Je colle volontairement ces étiquettes sur le dos des gens.
Délimiter le désir pour ne pas que ça déborde sur une affection qui n'aurait aucun sens.
Poser des noms sur les êtres pour qu'ils restent à leur place, à l'étroit dans leurs petites cases.
Combler les vides avec du sable. Parfois beaucoup de sable quand les vides sont énormes.
J'aime bien l'idée d'être le sable de quelqu'un. Je peux être ton sable, dis, je peux ?
Et puis, j'aime bien jouer avec le sable. Quand ça coule entre vos doigts, que vous tentez de le retenir mais que ça s'échappe quand même...
J'aime bien le mot "Amant". Ca fait très romanesque, très illégitime, et en même temps, très sexuel. J'aime bien l'idée d'avoir un amant, aussi. L'idée qu'il n'y a pas de limites avec un amant, que c'est beaucoup plus simple qu'avec un amour, du concentré et de l'instantané.
J'aime bien l'idée que je ne suis qu'une Amante. Pas maîtresse, c'est trop vilain comme mot, mais une amante, ça c'est joli. Toujours très romanesque. Un peu romantique, éventuellement.
J'aime bien l'idée que j'écoute enfin mon désir, un peu. L'idée d'une sexualité réservées aux nuits anisées.
J'aime bien le goût de la peau de l'amant, aussi. J'aime son goût de "Reviens-y", en somme.
J'aime bien faire des bisous dans le cou de l'amant.
J'aime bien faire mon emmerdeuse avec lui, aussi, histoire qu'il ne se trompe pas sur moi en pensant que je ne suis qu'une gentille fille.
J'aime bien le harceler au téléphone, de temps en temps. J'aime bien le déranger en plein travail, c'est mon côte emmerdeuse qui revient au galop.
J'aime bien l'idée qu'il y aura un prochain rendez-vous, et puis un autre. Qu'on se retrouvera chez moi, encore une fois.
Alors, heureuse ?
Oui, ça peut aller :p

Ah, j'allais oublier...
J'aime bien faire l'amour avant l'amant, aussi.

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mercredi 16 avril 2003 à 01h57
* Contre la fatigue passagère, mademoiselle Etoile, infirmière en chef, vous conseille... *
***************** ***************** LE REMEDE QUE Y'EN A PAS DE MEILLEUR SUR TERRE AU MONDE ENTIER MEME PAS DANS TOUTE LA GALAXIE DE LA VOIE LACTEE LA OU IL Y A LES ETOILES QUI BRILLENT TOUTES JOLIES... LE SUPER FANTASTIQUE MERVEILLEUX... EtoiKatcommentuvasbien ! ***************** *****************

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VOICI DES PREUVES !!!
Candidate n° 1 : Kat.
Se définit par son caractère volontaire et son humour à tout épreuve. Après une journée de travail (duuurre labeur), elle se connecte, au bord de l'épuisement physique et nereveux...
Candidate n°2 : Léda ( mmh, moi-même quoi.)
Se définit par le solgan suivant : "tape plus vite que son ombre, réfléchit + vite que windows" ( © Kat, tous droits réservés). Après une dure journée de réflexion, elle a la tête un peu en vrac et le cevreau en compote...
NON CE N'EST PAS UNE FATALITE !! NOUS POUVONS VOUS AIDER !!

Au début - 23:00
ZzzzZZZzzZzzz
Un peu mollassonnes les fifilles
... Et voici l'effet obtenu après absorption de nos produits ! MIRACULEUX !
katlibellule @hotmail.com dit :
un homme pressé!
Leda dit :
superstar lui aussi
Leda dit :
presse citron oui lol
katlibellule @hotmail.com dit :
lol
katlibellule @hotmail.com dit :
un presse citron aime-t'il ls casse bonbons?
Leda dit :
et ron et ron petit patapon ?
katlibellule @hotmail.com dit :
bonne question
katlibellule @hotmail.com dit :
et turlututu chapeau pointu?
Leda dit :
qui l'eut crû ?
katlibellule @hotmail.com dit :
pas cuit
Leda dit :
ohohoh
Leda dit :
moi je préfère saignant
katlibellule @hotmail.com dit :
le saignant c'est pour les feignants
Leda dit :
le trop cuit c'est pour les.. endormis ?
katlibellule @hotmail.com dit :
pour les cuisse tot!
Leda dit :
ouhouhouh
katlibellule @hotmail.com dit :
voilà le loup
Leda dit :
moi je préfère le blanc que la cuisse
katlibellule @hotmail.com dit :
y en a bien qui préfère pointer que tirer!
Leda dit :
ohoh moi je préfère me faire... sshhhh lol
katlibellule @hotmail.com dit :
normal hein
katlibellule @hotmail.com dit :
si tu avais préféré faire...


RESULTAT : Quelle énergie ! Quelle répartie ! Quelle bonne dose de rigolade ! Mmmhh, et encore, nous avons volontairement zappé les passages "apologie des hommes" et "apologie du sexe" pour ne pas choquer notre lectorat ô combien sensible.

VIENDEZ TOUS ACHETER NOTRE REMEDE !
PRIX DE LANCEMENT, - 50% : 150 € ! ET SI VOUS EN COMMANDEZ POUR TOUT VOS AMIS, VOUS RECEVREZ MEME UNE PHOTO DEDICACEE ! YAY !
Et qu'est-ce que c'est 150 euros pour une vie entière de joie et de bonne humeur ?!! Rien, tout à fait !
Contactez Kat pour les commandes, moi je m'occupe que de la pub.

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mercredi 16 avril 2003 à 17h56
* Au commencement, des artichauds *
C'est un matin ordinaire.
Un mercredi de vacances.
Le Leclerc est bondé de mères de famille et de leurs tripotées de mômes qu'elles baladent dans le chariot. On est venu là sans trop savoir pourquoi, une frénésie soudaine de fille un peu seule : claquer ses tunes.
L'instant d'avant, j'étais au rayon Littérature. Je cherchais n'importe quoi d'un peu émouvant, d'un peu palpitant, une histoire d'A ou de n'importe quoi qui s'y apparenterait. J'ai touché le dernier Camille Laurens. J'ai trop peur de ne pas aimé. Je me suis accoudée à l'étagère et j'ai commencé à lire. Du sexuel. Avec un titre comme "L'amour, roman", il fallait s'en douter. J'ai envie d'autre chose aujourd'hui, un auteur inconnu, et je pense à mon Florian Zeller qui m'attend sagement posé sur mon étagère supérieure. Lui, je me le réserve pour une soirée. Il y a Sophie Fontanel qui me regarde du coin de l'oeil, le livre m'interpelle, ça s'appelle "L'amour dans la vie des gens". Tout ce pognon que l'on se fait sur les sentiments, ça me dégoûte un peu, parfois. Parce qu'on pourrait tous écrire notre roman d'amour et qu'on s'en mettrait plein les fouilles. Même moi, et même vous. Je pourrais pas écrire un livre sur ma vie sentimentale, comme ils le font, eux. Et pourtant, je peux bien écrire ce journal, hein, et la nuance est subtile. Du coup, je me dirige vers les livres de poche. Mon porte-monnaie m'en remercie.
Mon nouveau livre s'appelle donc : "Tout le monde fait l'amour". Ecrit par Pascale Clark, je connais pas, personne m'a parlée de ce bouquin, au moins je ne serais pas déçue.
Du coup, aussitôt rentrée de mes courses, je me suis ruée sur ce bouquin. J'aurais terminé ce soir, probablement. La fille s'appelle Clara. Tout le monde fait l'amour, mais pas elle. Elle est en retard sur tout, même pour le premier baiser. J'aime l'écriture simple, incisive. Cette fille et son "comment font les autres". Ca me ressemble un peu par instants, j'aime assez.

Ensuite, je m'arrête au rayon CD. Chaque fois, c'est un drame. Je voudrais tout acheter, tout entendre, au moins pour essayer. Je cherche l'album des Superbus, la vendeuse avec sa voix mielleuse de fille en manque me répond "Désolé, on a plus...". La prochaine fois, enlève ton chewing-gum de ta bouche, chérie. "Mais il nous reste le single, si vous v'lez...". J'la remercie. Jolie arnaque que le single, mais j'ai trop envie de me passer cette chanson en boucle comme pour me convaincre encore une fois que je suis une superstar, moi aussi.
Je glisse le single dans le chariot.
Direction les nouveautés. Je veux Mélissa Mars. J'ai écouté des bribes de son album sur le net, et ça m'a fait un drôle d'effet. J'vous donnerai les paroles, à l'occasion. Il y a plein de gens qui n'aime pas. Ca fait déjà vu, peut-être. Son "Papa m'aime pas" rappelle la lignée de Mylène Farmer, c'est vrai, quand elle nous disait que, c'est un fait "Maman a tort".
Mélissa Mars fait fille dérangée, Lolita perturbée. Freud aurait adoré son absence du père qu'elle dit ne pas aimer mais à qui elle pense assez pour faire une chanson sur lui. Elle fait psychotique, névrosée, mais quand on gratte un peu, on se retrouve aussi dans ses mots et dans ses névroses, justement. J'adore "Chapitre moi". Et puis, "je fais peur aux garçons". On est deux, ma p'tite Mélissa.
Et puis si je vous aie un peu converti, vous trouverez tout ce qu'il vous faut ici : http://melissamars.artistes.universalmusic.fr/
Sinon, elle sera chez Ardisson samedi prochain. Histoire qu'on voie ce qu'elle a dans le cerveau.
Après Mélissa Mars, le dilemne reste énorme. Je ne peux qu'acheter deux cd's, j'étais partie sur Superbus et Mélissa, mais puisque Superbus ne veut pas de mes sous, alors je vais investir ailleurs...
Benjamin !! Moui, le nouveau Benjamin Biolay est sorti il n'y a pas très longtemps. Ca s'appelle "Négatif" et il paraît que c'est meilleur que le premier, mmmh. Seulement.. Voilà, le Négatif se trouve juste à côté de la "Pièce montée des grands toujours", et de donc de Thomas Fersen sur fond de vichy rose. Mon coeur balance, j'attrape Benjamin d'une main, et puis...
A côté de moi, un garçon écoute quelque chose au casque. Sur ses lèvres, des mots silencieux. J'essaye de lire sur ses lèvres. Je sais lire sur les lèvres, vous saviez ? Et même un peu dans les lignes de la main. Y'a juste les coeurs que je n'arrive pas à décrypter.
Je bouffe des yeux ce garçon. Il est dans son monde. J'aime les gens dans leur monde. J'aime ses yeux sombres. Un beau brun ténébreux. Probablement fou amoureux d'une jolie blonde, mais on s'en tape, je calcule pas. Je me glisse près de lui, fait mime de m'intéresser à l'album de Nolwenn, d'ailleurs il y a une chanson sur les étoiles apparemment, il faudra que je me penche sur la question. Je lève les yeux pour regarder quel cd il écoute. Ohhh. La désintégrale de Bauer. Je suis folle de Bauer. Je lui trouve un charme certain, et je connais par coeur tous ces titres, du temps où je chantais avec mon ex à la guitare. Pouah. Quand on chantait "Mens-moi", ou des trucs comme ça. Je sais chanter si je veux, il me faut juste une bonne intonation et des oreilles pas trop exigeantes, genre celles d'un amoureux.
Le garçon repose le casque. Attrape le cd de Bauer. Moi aussi. Au même moment. Nos yeux se croisent. Il me dit "Très bon choix", pour un peu, on croirait qu'il me remercie de l'avoir choisi, lui, plutôt que le blond sérieux qui écoute un autre album deux mètres plus loin. Je le regarde s'en aller, mon CD à la main. Je suis comme une conne au milieu de l'allée, les gens me frôlent et je ne les voie pas. Je ne vois que l'inconnu qui s'en va droit devant, vers les bandes dessinées. Et puis, il tourne à gauche. On se croirait au cinéma, et j'ai le coeur qui va me lâcher avant que j'ai bougé d'un mètre.
J'ai acheté Axel et laissé Benjamin au placard.

Quinze minutes plus tard, j'entâme la liste des courses avec ma grand-mère. Je suis étonnement gaie, grisée. Pain, chocolatines, gâteau d'anniversaire pour Papa et Maman ( ce qui fera l'objet d'un prochain écrit, parce que là, je parle juste de l'inconnu...), carnet d'esquisse ( ah oui, je me suis remise au dessin... dans un prochain texte également - lol), fusain, lingerie en promotion ( du blanc, pour ma pureté originelle), pizza, poisson, crevettes, Coca.
Il ne manque plus que les fruits et légumes et on pourra rentrer. Ma grand-mère a une envie d'artichauts. Je gromèle un peu, je n'y connais rien en artichaut, en plus je n'aime même pas ça, et le rayon est gavée de bonnes femmes tâtant pommes, poires et melons. Une énorme pile d'artichauts me fait face. J'en attrape un, en grogrant d'une toute petite voix " Pff, j'y connais rien en artichaut, moi...". Et puis la voix. Une voix. Sa voix qui me fait chavirer " Je vous aide si vous voulez...". Plus qu'une offre, c'est une proposition. Le beau brun se tient là derrière, il me regarde à moi, je vérifie bien qu'il n'y ait pas d'autres filles autour, et il me parle ! Je balbutie un truc un peu con, "Je veux bien, merci", et lui fait "quatre" avec mes doigts de main. J'ai la bouche sèche au possible, la langue ne claque plus et restée collée au pallais. Je suis collée à sa main qui glisse les légumes dans mon sac plastique. Je leur remercie, encore. Il dit "De rien". Il doit se dire que je suis une pauvre fille qui ne sait pas qu'un artichaut, c'est un artichaut, qu'ils se ressemblent tous, avec leurs petits coeurs. Je regarde son panier rouge. Le CD de Bauer y brille comme un trésor. Quelques conserves, petits pois carottes, haricots verts. Des surgelés. Un garçon seul, me dit le petit ange sur l'épaule droite. On se regarde fixement dans le brouhaha de la foule qui se presse. On se sourit à peine, je suis trop pétrifiée. Il rompt le silence, me montre d'un coup de menton ma grand-mère restée au rayon poissons en disant "Je crois qu'on vous attend". J'hoche la tête. Oui, mais moi, c'est toi que j'attend. Je pourrais lui glisser mon numéro de téléphone au creux de l'oreille. Je pouurais et je ne le fais pas.
Je me recule, lui dit au revoir, avec le sourire cette fois-ci. Il me regarde partir. Comme ça, c'est à chacun notre tour de fuir l'aventure. Je ne me retourne pas pendant trois secondes. Et classique, il n'est plus là quand je me décide à regarder les artichauts...
Grand-mère : "Tu es rouge, tu as chaud ?"...
... J'ai eu chaud au coeur, oui.
Qui a dit qu'avoir un coeur d'artichaut n'était qu'une expression ?

*

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jeudi 17 avril 2003 à 00h00
* Un mercredi soir, au clair de lune (Sonate pour piano) *
Ce soir, nous avons donc fêté les anniversaires des parents. Pratique et utile : l'un est né le 16, l'autre est née le 17. Chaque année, impossible d'y couper. Il serait difficile d'oublier.

Ca me saoûle, les anniversaires. Je n'ai plus la mémoire des dates, pas comme quand j'étais gosse. Avant, je connaissais Waterloo et Marignan, l'anniversaire de Stéphanie et celui du chien même, et maintenant que le disque dur a pété, j'ai tout d'effacer là-haut. Je me souviens juste de mon âge, c'est bien.

Papa a 51 ans.
L'an dernier, on avait fait une grand fête, le 20 Avril je me souviens, où l'on fêtait communément les 50 ans de mon père et les 80 de ma grand-mère. Vous noterez que dans la famille, on aime à se casser le cul pour organiser des trucs à la con, réceptions et tirelipipons (sur le chiahuhua).
Il y avait trente invités. Famille proche et amis des parents. Mon ex n'était pas invité. J'ai détesté. Les gens : "Et ton amoureux, il est où ?", avec cette petite tête en biais que prennent les gens lorsqu'ils simulent la compassion. "C'est toujours l'amour fou ?", sous-entendu : vous-ne-vous-êtes-pas-séparé-au-moins, et-même-que-tu-le-quitterais-ça-ferait-plaisir-à-ta-mère ! J'ai passé un repas horrible, à entendre ces gens couiner, gémir de leurs petits malheurs d'aigris de la vie. A me dire que lui avait sa place ici bien plus que tous ces gens.

Maman a 53 ans.
Maman est plus vieille que Papa. C'est peut-être un peu pour ça qu'elle porte la culotte, elle doit se sentir supérieur et plus forte. Ils se sont connus tard, ont fait des bébés un peu tard. Des fois, souvent, ils ont du mal à m'suivre. Qu'ils se rassurent, moi aussi j'ai du mal à me suivre, alors pensez-vous...

Ca fait longtemps qu'on allume plus les bougies.
Maman trouve ça idiot.
Moi, joli.
On a acheté un gâteau. Quand même.
Et des cadeaux. J'ai acheté un plateau en verre pour Maman, avec des étoiles dessus. Maman dit : "Tu aimes bien les étoiles". Maman croit encore que je m'appelle Léda. Faudra que je lui explique.
On a offert de la liqueur de banane à Papa. Dégustée de suite, et c'est sacrément bon.

J'écoute Mélissa Mars, en suçouillant une Chupa Chups au citron et en faisant des tresses africaines à mes bouts de cheveux courts. Trop la flemme de descendre regarder la télé. Ma matinée shopping m'a un peu claquée, physiquement et sentimentalement.
Je repense au garçon. A l'idée qu'il a dû se faire de moi. Fille seule, fille seule. Dire que je renvoie cette image-là, probablement... C'est un peu triste.

Même si tout nous sépare
Ce n'est pas par hasard
Que je croise ton regard
J'attends que tu te déclares

Apaisant. C'est la pleine lune dehors, et la nuit est magnifique. Vivement cet été que je puisse m'allonger dans l'herbe à minuit pour regarder les étoiles filantes.
Et faire un voeu.
Faire plein de voeux. Je ferme les yeux et je souffle les bougies.
J'veux juste que quelqu'un m'emmène découvrir son infini.
Qu'il aime les artichauts ou pas.
Même s'il aimait les salsifis, je voudrais de lui quand même, tiens.

Bonne nuit mes arcs-en-ciel.
*

***********
Citation du jour (merci au gentil garçon qui me l'a envoyé, même que vois pas pourquoi on m'envoie ça à moi sage comme une image ! lol)
Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement à faire
Montaigne
***********

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jeudi 17 avril 2003 à 02h55
* Petites insomnies entre amis *
Révélation : " Etoile is 46% gay ! Congratulations ! You've scored right in the middle and are a happy and well adjusted hetero babe ! "
lol
M'enfin, ces 46% là, quand même, d'où qu'ils viennent, hein ?! :p
Merci à Tef qui m'a donné le lien de cet excellent test en anglais siouplé.
http://www.channel4.com/life/microsites/G/gayometer/gayometer.html


Ce soir, je me suis promenée sur différents journaux intimes. Trouvé celui de Félicity et lu tout d'une traite. Dès fois, j'aimerai avoir plus de lecteurs. C'est mon ego qui parle, là. C'est du pur égoïsme et bouh, que c'est laid. Il n'empêche que l'idée est là. Mais après, hein ?
Et si, et si.. Et si LUI il tombait sur ce journal, un jour ? Je détesterais. Même si, même si. Je ne veux pas qu'il sache le grand vide béant qu'il a laissé en moi. Je prèfère qu'il s'en tienne à l'idée que je ne suis qu'une petite conne qui l'a zappé de sa mémoire en un tour de main. Je préfère qu'il pense que je suis heureuse avec un nouvel homme, plutôt qu'il apprenne qu'on s'est tellement blessés que je ne peux plus, que je ne sais plus aimer. Je voudrais pas que mon reflet se brise, dans le miroir. Je voudrais pas qu'il voit Etoile, dans ses faiblesses et dans ses manques, je voudrais pas qu'il compatisse un peu, je voudrais pas qu'il culpabilise non plus. Si j'ouvre ce journal a plus de monde, je cours plus de risques. Mathématique.
J'veux pas tenter le diable. Je le tente déjà bien assez, à donner ce journal à lire à mes potes et potesses, sans oublier l'amant, et même peut-être le cyber-amant, j'ai des doutes sur ce point. Un jour ou l'autre, on me ressortira un bout de ce journal en me disant, "Le ... , tu as écrit que blablabla". Et ce jour-là, je ferai moins la maline.
J'aurais peut-être pas dû tout mélanger.
On va pas tout reprendre à zéro, alors inutile d'employer le conditionnel. C'est fait, c'est fait.
Et puis, si je commence à écrire pour les lecteurs potentiels, je n'irai nulle part. Ce jeu-là ne m'intéresse pas, je suis pas écrivain moi messieurs-dames, je suis juste une pauvre Etoile qui brouillonne ses envies, et qui les brouillonne pour elle, pour elle avant tout.
Après, que j'ai 20 ou 2000 fidèles lecteurs, je m'en fous. C'est pas comme ça que je compte devenir célèbre, et j'ai pas envie de devenir un de ces croûtons de pain qu'on jette aux pigeons.
Et puis mes 20 lecteurs, je les connais. Je peux quasiment les nommer un à un, sauf toi, le lecteur anonyme qui te cache. Mais reste-bien caché, encore un peu s'il te plaît...
Et puis mes 20 lecteurs, ils sont fidèles comme des agneaux à leur berger. Je ne crois pas que 2000 puissent l'être autant. Après, on tombe dans la littérature populaire de masse, c'est plus que du Chapsal et du roman de gare, la barbe.
Après réflexion, pas d'intégration dans un quelqueconque groupe de diaristes ou de bloggueurs. Trop bien ici, je vous remercie. Noyée dans la masse, juste ce qu'il faut...

Je crois qu'un jour, je partirai comme je suis venue.
Sur la pointe des pieds. Comme on referme un livre. Je ne dirai pas même adieu. Ca se fera sans un bruit, comme un froissement de draps, sans chaos, sans fracas, sans que vous ne voyiez rien venir. La veille, j'écrirai un texte comme d'habitude, l'air de rien, et le lendemain, plus rien. Voilà tout. Comme si vous m'aviez rêvée, comme si vous ne m'aviez caressée qu'en fermant les yeux, comme si je n'émanais que de votre tête, une invention, une chimère, une douce utopie.
Le jour où je serai allée au bout de mes chemins,
Le jour où j'aurai creusée jusqu'au fin fond de mon âme, où j'aurai tout écrit de ce qu'il y a à écrire,
Le jour où j'aurai frôlé les sentiments humains de trop près, où j'aurai trop trempé ma plume dans le bleu de mes larmes,
Le jour où écrire deviendra plus une habitude qu'un plaisir, un besoin de vous satisfaire plus que de me satisfaire, où il me faudra trop chercher pour trouver un titre,
Le jour où Etoile n'aura plus de sens.
Si tant est qu'elle en est un.
Ce jour-là...
Pas demain. Mais un jour.
Inévitable. D'avance, pardon.

*

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vendredi 18 avril 2003 à 02h29
* Petite chanson, rien que pour vous...*
Ca s'appelle Poussière d'étoile. Comme par hasard..
La demoiselle qui chantait ça s'appelle Norma Ray. En 2000, je crois. Ele chantait aussi "Tous les maux d'amour / Guérissent toujours..."
Bref.
Journée trop banale pour que j'écrive, alors permettez que je vous chante une chanson...

Comme ces poussières d'étoiles,
Parsemées au gres du vent
Qui se bousculent emportées par le temps
On marche et puis on court
On fait des allers retours
On est tombé du ciel
Pour chercher l'amour

REFRAIN:
On est tous des poussières d'étoiles
Tombées sur la terre
Qui se réunissent et s'unissent
Depuis des millénaires
On est tous des poussières d'étoiles
Et je lis dans tes yeux
Que tu me ressemble et qu'ensemble
On ira loin tous les deux

Isolés dans l'espace
Comme des étoiles filantes
On est perdu quand le c&#339;ur se tourmente
Accrochés à nos rêves
Parfois on a la fièvre
Quand l'amour se finit


Voilà.
Ah, j'ai un secret...

J'ai croisé la route d'un ange... Et il m'a souri.

Bonne nuit mes étoiles !
*

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vendredi 18 avril 2003 à 04h17
* Quand Etoile s'endort...*
Un seul mot pour définir ces cinq dernières heures avec toi : Eblouissant.
Merci ...
(ohh, je peux même vous le faire en dialecte sénégalais... Dieuredief ;))

*

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vendredi 18 avril 2003 à 23h00
* L'amour de ma vie... *
Mmmh.
J'vous présente donc l'amour de ma vie...

Image


... Ma 'tite Bunnie !! (Non mais vous vous attendiez à quoi, hein ?!)

(Si avec un titre racolleur comme ça, j'attire pas les foules... lol)

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samedi 19 avril 2003 à 00h04
* La fièvre du vendredi soir ! *
Vendredi soir.

Je connais rien de plus pathétique que passer un vendredi soir seule chez soi, le seul soir où justement vous auriez eu envie de sortir, de voir du monde, et de vous mêler à une foule d'anonymes. Et pourtant, la casanière que je suis n'aime pas spécialement sortir, surtout quand c'est les vacances comme ça et que ça grouille de monde à tous les coins de rue... Je n'aime pas les bars bondés, je n'aime pas les boîtes de nuit, je n'aime pas la techno. Mais ce soir, j'aurais aimé...
Il faut que je change d'air.
Que je respire un nouvel air, justement.
L'air du large... L'air de rien.

J'ai envie de me tirer en week-end de Pâques, moi aussi !
J'ai envie d'océan. De grandes plages. D'eau froide sur les orteils.
La Rochelle.
Biarritz.
Biscarosse.
Royan.
Arcachon.
Et la Dune du Pyla. Gambader dans le sable, en avoir plein les godasses, et même un peu dans l'oeil quand le vent se lève. S'allonger sur le sable et regarder le grand ciel bleu dans toute sa pureté. Et faire l'amour sur la Dune du Pyla, rahhhh ! (j'm'égare.. désolé... lol). J'ai des drôles de souvenirs qui reviennent des fois, des trucs que j'ai rangé sous le lit et que je resors de temps en temps, juste pour dépoussièrer.
Histoire de pas oublier.
Table du salon. Fauteuil en cuir. Ascenseur. Chantilly. Miel. Mousse au chocolat. Sable chaud. Mer salée. Baignoire. Douche. Grenier. Je devrais faire un listing, car d'ici quelques années, j'aurais tout oublié...

Bref. Il faut que je mette les voiles demain. Dimanche au pire. Que je mette les voiles, destination inconnue, temps du séjour indéfini. Si j'pars tout de suite, j'peux être à Arcachon dans 3 heures. Manger des moules-frites. Aller au casino. M'asseoir sur le front de mer. Regarder tourner les chevaux de bois jusqu'à en être étourdie. Penser à notre séjour là-bas, en clandestins. Revoir ton reflet dans la vitrine d'un magasin de souvenirs. Acheter une Etoile de mer. Monter tout en haut de la Dune du Pyla, et puis dévaler la grande pente jusqu'à me jeter dans le bleu de l'océan.

Je crois qu'en haut de la dune, je suis plus près de mon étoile...
Je crois qu'en vérité, j'ai dû tomber sur Terre par inadvertance. Petite princesse. J'étais tranquille, sur ma planète, et un p'tit vent m'a foutue en l'air. Et m'a emmenée parmi vous, sur cette terre étrangère que mes pieds ne reconnaissaient pas.
Parfois, ma planète me manque. J'me sens exilée, oui, c'est ça, exilée. J'aurais voulu rester dans ma petite bulle, sur ma petite planète, en ces temps où je croyais encore à la sincérité de l'Homme. En ces temps où être seule chez moi un vendredi soir, ça ne m'emmerdait pas tant que ça.
Ma planète manque, on m'a coupée une jambe, on m'a arrachée le coeur, on a piétiné mes jolis parterres de fleurs !! Ca doit être pour ça que je scrute le ciel si souvent... Encore une fois, le ciel est magnifique, ce soir. Un ciel pour les amoureux, un ciel pour faire l'amour dans les dunes, justement.
Oula. Vacances ! Il me faut des vacances !

Un aller simple pour la Voie Lactée, s'il vous plaît...
Avec la carte 15-25 ans, of course !
Si ça vous dit de me rejoindre, je suis dans le compartiment 13...

Bonne nuit mes papillons,
*

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samedi 19 avril 2003 à 13h18
* Ce que vivent les roses, l'espace d'un matin...*
Ce matin, à 8h, j'avais un rendez-vous sur la dune des délices virtuels avec un bel inconnu.
Une bouteille de Baccardi dans une main, et une rose rouge dans l'autre.
Un peu de magie dans ce monde de brutes, c'est pas désagréable, c'est même plutôt tripant, on va pas cracher dessus.
J'aime les rencontres virtuelles. Les moments et les instants. Le contact avec les âmes. Et avec les étoiles...

Ca me fait penser à un petit morceau de Tout le monde fait l'amour, j'ai souligné le passage de la pointe aiguisée de mon crayon à papier quand je l'ai lu...

La boue ne m'effraie pas, j'ai trop longtemps cherché le marbre. J'étais faite pour une belle histoire, homérique, hystérique, pathétique, sensuelle, charnelle, inédite, magique. Une qui fait bien mal, retourne les tripes, consume les nuits, gomme la mort.
J'étais faite pour tutoyer les étoiles.


Je trouve ça joli, "tutoyer les étoiles"...
Vivement qu'un courant d'air m'emporte, je me sens l'âme voyageuse aujourd'hui. Etre réincarnée en papillon. Dans l'éphémère et dans l'envol. Voir le soleil de près et mourir l'instant d'après.

Demain, j'irai peut-être m'allonger dans les dunes... Sous la lune.

*

(P.S : Au courant d'air, je demande humblement pardon pour ma déconnexion intempestive.. Même pas eu le temps de te faire un bisou, pas biiiiien. Je t'embrasse donc, et te souhaite à toi aussi de tutoyer les étoiles, un jour...)

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samedi 19 avril 2003 à 18h53
* En direct des dunes...*
... Ou tout comme !...

Image


L'artiste préfère rester anonyme pour l'instant, vu la qualité pitoyable de son dessin- lol.
Elle reviendra vous voir quand elle aura appris à dessiner les palmiers !
Pour sa défense, je dirai que ça fait très longtemps qu'elle n'avait plus touché un pastel (car c'est du pastel, oui), au moins depuis un an et demi, et qu'elle a donc un peu perdu le peu de méthode qu'elle avait déjà.
Demain, elle se remet à la gouache ! :p

Bonne promenade sur les dunes à tous,
*

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dimanche 20 avril 2003 à 02h26
* On est tout simplement... Samedi soir sur la Terre *
Ce soir, on a décidé, avec la famille, d'aller faire une virée quelque part, en nocturne. A défaut d'océan, j'ai donc eu droit à ma petite promenade en bord de rivière, au soleil presque couchant.
C'était bien. Tout paisible. Quelques oiseaux, et nous, sur les sentiers caillouteux.
Ensuite, on est allé au restaurant. J'aime bien aller au restaurant. Me goinfrer. Boire du rosé. Et un Martini Blanco en apéritif. Je m'étais faite jolie, compliment de Maman: "Tu es rayonnante ! ". Mon Dieu, pour qu'elle me dise ça, ça doit vraiment être rare.. J'étais juste contente d'être avec mes parents, pour une fois, et avec grand-mère. 'Tite soeur est restée à la maison, elle préfère probablement une soirée téloche aux grandes discussions parentales.
Papa a choisi le restaurant. Ca s'appellait "Pêche Lune". C'est joli, j'trouve... J'y ai vu un 'tit clin d'oeil du destin ! On a mangé des trucs bien d'ici, comme des vrais touristes... Foie gras avec un énorme morceau de truffe, aiguillettes de canard sauce cassis, cabécou, et en dessert, un sabayon aux fruits rouges. Mmmmmh !
J'aime aussi observer les autres clients. Les couples illégitimes, c'est ce qui me fait le plus rire. Avec leurs envies de sortir de table au plus vite, pas le temps de prendre un café, payent en liquide et disent au serveur de garder la monnaie.
Derrière nous, des motards. C'est la Grappe de Cyrano en ce moment, un grand évenement pour les motards, ils font quelque chose comme 500 kms. Des jeunes motards encore en tenue. Nous demandent si on aime la moto. Etoile "Euh, oui, accrochée derrière..." Rire des garçons. Décidément, je suis une rigolote sans le vouloir, nous v'là bien.
A notre droite, trois hommes et trois femmes dans la trentaine bien avancée. A premièree vue, on pourrait croire qu'ils sortent en couple. En réalité, les garçons sont trois vieux potes célibataires divorcés, les filles sont trois nanas en manque de sexe ou d'amour, c'est à débattre, et un ami commun (absent) les a présentés. Ils ne se connaissent pas, n'ont rien à se dire. Très vite, le débat tourne autour du divorce. Complainte des filles qui en ont "marre d'être seules". La blonde voudrait un enfant, il serait temps qu'elle s'y mette, elle a déjà les seins qui tombent sous son dos-nu pailletté... Projection de Maman, à mon oreille : "Voilà c'qui risque de t'arriver ma fille ...". Grrr. Pas pressée, ça fait, j'ai au moins, pffffffiou, disons encore 5/10 ans avant de vraiment commencer à m'inquièter - lol.
Ensuite, ça parle de sexe. La blonde appuie ses deux coudes sur la table, buste en avant. Plus tard, le monsieur à lunettes prposera de la raccompagner, encore une qui ne finira pas la nuit seule. La brune plus timide joue avec sa cuillère à café, elle explique aux garçons que voyez-vous, "les hommes ne savent plus draguer", et même que ça la catastrophise ! Tout se perd, ma bonne dame ! Les garçons font plus raffinés. Ont un ton moins vindicateur quand ils répliquent que, selon eux, c'est davantage les femmes qui n'ont "plus le temps pour des histoires d'Amour avec un grand A". Bah, j'ai l'temps moi, épouse-moi toi s'tu veux !! lol Au final, deux finiront ensemble. Pour la nuit seulement, c'est comme écrit sur leurs visages. Ces gens-là respirent l'instabilité affective, je trouve ça tellement triste...
A force de chercher, ils doivent s'être construit une image un peu trop parfaite de l'âme soeur. Comme moi, mais moi j'ai 20 ans et tout le temps de déchanter... Pas sur que eux trouvent leur moitié de pomme, avec leurs petites minauderies, leurs regards qui se frôlent et qui se détournent, l'air de dire "Tu n'es pas assez bien pour moi / Tu es trop bien pour moi".
J'ai discuté avec Maman, un peu. Elle m'a demandée, entre deux bouchées de foie gras, si je voyais quelqu'un en ce moment. J'ai répondu "Voir est effectivement l'adjectif approprié. Mais ça s'arrête là". Pas envie de lui expliquer le reste, mais elle est contente d'avoir eu sa réponse à deux centimes d'euro. Jeu de mots de Maman pour toute réponse "Alors va voir ailleurs !". Ou comment une mère donne des conseils très judicieux, l'air de rien...
J'me laisse porter par le vent à partir de maintenant.
Et j'emmerde ceux qui sont pas contents.

(Bonne nuit à tous... )

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dimanche 20 avril 2003 à 15h54
* Noël au balcon... Pâques au tison ! *
Dans la série, j'ai toujours un proverbe à deux balles à sortir de sous mon manteau pour les grandes z'occasions...

Chercher les oeufs sous la pluie, c'est vraiment pas génial !
D'une, je me suis trempée pour glisser les oeufs au mileu des arbustes, les plus touffus que j'ai pû trouvé, histoire que les gamins cherchent un peu...
De deux, les gamins se sont trempés et je me suis faite enguelée par leur grand-mère...
De trois, Maman a oublié de m'acheter un second lapin au chocolat et bouh, j'ai rien à me mettre sous la dent hormis des petits oeufs en sucre qui sont censés être à la liqueur mais ne le sont pas tellement...Snif...
De quatre, les gamins m'ont appellée "grande cloche", et là... Rien ne va plus ! razz.gif

Mes petits cousins sont donc descendus de Paris pour quelques jours. Sont venus chercher leurs oeufs et puis sont repartis dans les cinq minutes. Un peu comme quand ils viennent récupérer leurs cadeaux de Noël... Tout est une question d'éducation. On a appris à ces enfants à être polis, oui, mais on a oublié l'option "savoir-vivre"... C'est un peu désolant.
Demain, le beau-père de Papa nous invite au restaurant. Décidément, tout le monde est d'humeur célébrative en ce moment... Discussion autour du pognon au programme, quelle réjouissance... Pouah. Et l'éternel : "Et toi ma grande, toujours célibataire ?". Non, je me marie en Juin. Comment ça, vous saviez pôoo ? Grr.

Ce matin, je suis allée traîner au marché de Pâques dans un village voisin. Les rues étaient vides, il pleuvait et j'avais oublié le parapluie. Evidemment.
J'ai vu le Papa de Fred. Un jour, je vous parlerai de Fred... C'était un drôle de garçon, celui-là. Il m'a dit : "Bonjour ma petite Etoile, ça fait plaisir de te voir par ici ! Ca faisait longtemps..." Oui, au moins un an. D'habitude, j'ai la flemme de me bouger les Dimanche matins... J'ai pas demandé des nouvelles de Fred. J'ai juste dit "Dites à Fred que je lui envoie le bonjour". Peut-être que lui m'enverra un fax, en retour...

La grande cloche vous salue. J'vais aller ding-donguer ailleurs, moi. Sous d'autres lattitudes.

*

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lundi 21 avril 2003 à 06h38
* Non, je ne me lève pas... JE ME COUCHE *
Proverbe du jour :
"Il y a mille façons de regarder une étoile, mais une seule de la voir : avec le coeur".
© Etoile & son 'tit courant d'air

Un drôle de petit voyage nocturne, encore une fois, mais cette fois-ci, on aura le bonheur de voir le soleil se lever sur les dunes...
Je te remercie, comme toujours...
T'es un ange :p
(Et je ne dis pas ça juste parce que je tombe de fatigue et que je n'ai plus tout ma tête à moi.. lol)

Les zoisieaux chantent.
Faut vraiment dormir, t'es sûr ??
;)

Bon p'tit déj' croissant-confiture-café à tous !

*

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lundi 21 avril 2003 à 21h54
* Le goût des autres *
Je les regarde, tous. Leur notion de "famille unie" me file un peu la gerbe. Il y a eu des divorces, des séparations, des décès. Il y a eu des petites et des grandes pertes, puis des rafistolages, des raccords. Puis d'autres sont venus, petits oiseaux rapportés, et l'on a continué.
On se regarde et on ne s'aime pas. D'ailleurs, on ne se déteste pas non plus. L'indifférence a pris le dessus sur les incertitudes, sur les preuves d'amour. Depuis bien trop longtemps.
Je m'en fous des tunes de Pierre. Paul. Jacques. Ca ne m'intéresse pas de savoir que mon cousin couche avec sa cousine par alliance. Ca ne m'intéresse pas de savoir combien Pierre a payé sa nouvelle maison, et comment il fraude, et comment il emploie des Portugais au nom de la rentabilité.
Ma grand-tante, en voix off : "Toi petite, tu ne peux pas comprendre ce que c'est que de perdre une soeur...". T'as raison, pauvre madame qui voit midi à sa porte, j'ai juste perdu une grand-mère moi, et j'avais juste 12 ans, et ça fait 8 ans que tu cherches à comparer nos peines respectives.

Je me suis retrouvée à mes 12 ans. Propulsée dans une maison où je n'avais pas mis les pieds depuis 8 ans. Paf, assieds-toi dans le canapé, sois jolie et souris.
Ma grand-mère est morte ici. Pas morte physiquement, mais morte psychologiquement. La petite mort. Comment on fait de quelqu'un de malade un légume, un poids que l'on se traîne à nos souliers.
Je n'étais jamais re-entrée dans cette maison, devenue celle de Pierre, le deuxième mari de ma grand-mère. On voit Pierre souvent, mais jamais chez lui. Trop de sang sur les murs, ça fait mal aux blessures.

Aujourd'hui, Pierre a tenu à ce qu'on aille chez lui. J'ai cru manquer d'air en montant les escaliers extérieurs. Trop de choses sont restées à leur place; les manteaux dans l'entrée, le frigo, la baignoire, des photos de Mamie au mur, le tapis rose. On voudrait pouvoir fermer les yeux, et on regarde tout; on scrute, on examine.
Dans le placard où je glisse ma veste, une vieille odeur de naphtaline. Toute mon enfance tient dans ce placard à la naphtaline, là où on venait se planquer quand on jouait à cache-cache avec ma soeur, ou quand on avait fait une bêtise. Cette odeur m'est insupportable, et pourtant je donnerai tout ce que j'ai pour pouvoir m'enfermer dans le plcard à naphtaline, respirer l'odeur et en mourir asphyxiée.
Ensuite, s'asseoir à cette table où on a tant mangé. Regarder la nouvelle compagne de Pierre, mal à l'aise dans son rôle d'oiseau rapporté. La trouver magnifique, dans ce qu'elle fait pour apaiser les douleurs des autres. Dans ce qu'elle fait pour essayer de comprendre l'insondable, ce qui ruine et ronge une toute petite famille comme la nôtre, hormis l'égo surdimensionné de ma tante.

Vieilles douleurs. A l'âge qu'ont ma tante et mon oncle, ils ne changeront rien à leur comportement. Ce serait à moi, à nous, de "les prendre comme ils sont" et de se modèler à leur image. Je ne suis pas d'accord. Je ne rentrerai jamais dans ce jeu-là, les combats vains ne m'intéressent pas.
Ils veulent vendre leur maison. Que mon père leur achète. Qu'ils crèvent, nous ne voulons pas de ce vieux tas de débris, non par fierté, mais parce que merde, on est pas des moutons.
Non, nous, on est juste une famille de cons !

*

( J'aurai dû appeller ce texte "Du bonheur suscité par les repas de famille, ou quand Etoile s'endort sur le canapé après le dessert parce qu'elle s'est couchée (un petit peu) tard et quand on demande à Etoile à qui elle envoie un SMS; ou quand Etoile déteste le goût des autres....")

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lundi 21 avril 2003 à 22h16
*Baby, look at me, and tell me what you see... *
Décider.
Deux clans : ceux qui décident, et les autres.
Longtemps, j'ai attendu de rentrer dans le case des décideurs, de ceux qui mènent leur vie comme ils le veulent. Longtemps, j'ai regardé les autres décider à ma place. Papa, Maman. Je les ai regardé faire de moi une petite fille à leur image, sois gentille et marche droit.
Un jour, j'ai commencé à dire NON.
Ca m'a coûtée, le premier non. Ca m'a valu la dénomination d'adolescente. C'était le jour de mes 12 ans, et j'ai attrapé l'Encyclopédie, article "adolescente". J'ai 12 ans M'man, maintenant j'ai droit de te dire que tu m'emmerdes.
Le premier non a été celui de l'âge ingrat. Tous pensaient que je cherchais la démarcation.
Mais je cherchais bien plus, je cherchais à décider de ma vie, bon gré mal gré.

Ce n'est pas ce qui a de plus facile, d'être une fille qui décide. Parfois, et même souvent, on se blesse les ailes. On quitte un homme, puis deux, puis trois. Ca devient systématique, presque. On s'inscrit à la fac, on prend un appartement, on achète une voiture. On ne se plie pas aux lois des autres, juste à sa propre loi intérieure.
Parfois, c'est facile de dire oui. Ca coule de souce, ça tombe sous le sens. Parfois, on sait qu'il faut le faire mais ça coince là, dans la gorge. Il n'y a pas d'autre alternative, pas d'autre issue. Pour rien, pour tout. Parce qu'on a envie de mieux et qu'on a touché le mieux du doigt. Parce qu'on ne rêve pas de ça et qu'il est temps de se regarder en face dans le miroir. Parce que c'est mieux, parce que c'est un autre que je veux.
Hier soir, Etoile a quitté son amant.

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mardi 22 avril 2003 à 01h48
* Quand Etoile passe le temps comme elle peut plus que comme elle le veux ... *
http://www.sexemoresexe.com/sms/index.php
Nooooon, c'est pas du porno, on se cAAAAlme ! lol C'est pour envoyer des SMS à vos namoureux/namoureuses qui change un peu de l'ordinaire... :p
En fait, je suis tombée là-dessus en faisant une recherche sur Florian Zeller qui a écrit quelques de ces SMS..
Petit penchant pour celui-ci : Je te préfère aux tisanes de ma mère, c'est dire si je t'aime ! lol
Vous me remercierez, un jour !

*

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mardi 22 avril 2003 à 19h02
* Ton histoire, c'est un peu la mienne aussi... (Quand Etoile confond sa peine avec celle des autres)*
Je lisais à l'instant les écrits de Delwyn. Petite boule dans le ventre, comme dimanche soir au téléphone quand on discutait de ça.
Je crois que chaque rupture me ramène à ce foutu jour où je n'ai plus voulu de lui dans ma vie. Je crois que chaque douleur me ramène à la mienne, si souvent enfouie, si souvent atténuée, que je ne ressors que quand le monde tourne mal, comme pour me convaincre que je suis responsable.
Ce n'est jamais facile de quitter quelqu'un. Ceux qui vous diront le contraire sont passés maîtres dans l'art du baratin, ou bien ils n'ont pas de coeur.
Ce n'est jamais facile de voir l'autre se plier à une décision que l'on prend nous. Ce n'est jamais facile d'entendre l'autre pleurer de tout son saoûl au téléphone, et de lui dire "Comprends-moi". Comprends-moi et prends-moi comme je suis, même si je deviens une horrible personne à tes yeux
Ce n'est jamais facile de tirer un trait sur les bons moments, sur les grands soleils, sur le goût du corps de l'autre, sur les émotions ressenties grâce à l'autre.
Ce n'est jamais facile...
Même lorsqu'on sait qu'il n'y a pas d'autre issue.
Que c'est inévitable.
Même lorsqu'on sait qu'on ne fait que sauver sa peau.
Etre égoïste, oui, mais pour survivre.
Même lorsqu'on sait que l'autre comprend.
Que l'autre sait nos douleurs.
Même lorsque c'est une décision commune.
Même lorsqu'on pense que ce n'est pas définitif.

Demain, il y aura d'autres gens à aimer. Des gens différents de l'homme que l'on vient de quitter. Des hommes qu'on ne pourra comparer à lui. Des hommes qu'on ne voudra surtout pas comparer à lui. Des hommes qui nous feront mal, et d'autres qui guériront les blessures. Des bons et des mauvais moments, avec un autre, pas avec lui.
Et lui, il aura d'autres femmes à aimer. Là réside l'horreur, l'idée d'un corps contre le sien nous est insupportable. Plus qu'insupportable, même. L'idée d'une femme mieux que nous, plus belle, plus compréhensive, plus féline. L'idée que cette femme est la femme de sa vie, et que nous, nous n'étions rien.

Et puis, on grandit.
Ca prend du temps, évidemment. Des jours et des nuits à pleurer. A se détester. A se maudire. A vouloir en crever. A chercher un sens à tout ça. A éviter les miroirs. A éviter les gens heureux. A éviter tout ce qui nous ramène en mémoire cet homme. A déchirer des photos. A brûler des lettres.
Lentement, le visage de l'autre devient moins présent.
L'indifférence prend le pas sur la colère.
L'apaisement survient.
On admet.
On relativise.
On comprend.
On comprend l'évidence : on peut être heureuse sans lui.
On comprend que oui, il en aimera d'autres. Mais que ce sera différent. Pas mieux ni pire qu'avec nous. Qu'il vaut mieux le savoir en compagnie d'une personne attentionnée que seul à en crever.
On comprend que l'autre restera toujours en nous, parce que c'était lui et que c'était nous, mais qu'on ne conservera que des bribes de lui, des instants, des rires, un joli souvenir.
On comprend qu'on vient de grandir, là, tout de suite.
De faire un pas de plus vers l'avenir.
Vers l'acceptation de soi.
Vers des lendemains meilleurs.
On comprend que devant nous, se trouve une page vierge de tout sur laquelle on peut, de nouveau, écrire une histoire...
Et qu'on est de nouveau prêt à aimer.

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mardi 22 avril 2003 à 23h08
* S.O.S d'une étudiante en détresse ! (Quand Etoile tente d'écrire une lettre de motivation pour entrer à l'IUFM mais que les mots ne viennent pas !!!) *
Feuille vierge.
Stylo Bic noir.

Cher monsieur-directeur-professeur de l'IUFM

Je serais vraiment multa contenta si vous voudriez bien de moi dans votre IUFM poour la rentrée 2003, car je suis une gentille Etoile qui voudrait bien devenir institutrice depuis qu'elle a deux ans, avant elle savait pas mais depuis elle sait.
I have med a drim, comme le noir là, vous savez, et mon drim c'est de devenir institutrice car c'est mon rêve.
J'aime beaucoup les enfants et les lapins aussi mais ça on s'en fout, d'ailleurs il paraît qu'il ne faut pas dépasser 20 lignes alors je vais essayer d'être un peu brève comme ça je vous ennuierai pas trop avec mes histoires de lapin. Je voudrais devenir une fonctionnaire de l'état de France pour montrer combien je suis fière d'appartenir à votre pays, d'ailleurs je n'ai pas voté Le Pen aux élections, il faut inculter des valeurs aux enfants et moi je peux les aider car je suis contre le racisme et la guerre, d'ailleurs je n'aime pas Bush mais j'aime bien le Prince Williams, je le trouve séduisant et il ressemble à sa mère, vous savez, celle qui est mort sous son pont.
Je voudrais avoir beaucoup plein de vacances aussi, car j'aimerai acheter une friterie à la dune du Pyla où mes cinq futurs enfants travailleraient au noir pendant l'été, et mon mari lui, il fera les frites. Ce sera une activité deuxième pour avoir plus de sous, car on m'a dit que l'enseignement ça ne valait rien et qu'on ne recevait pas beaucoup de sous à la fin du mois, alors il faudra bien trouver un autre travail vous comprenez et les frites, l'été, ça paye bien.
J'ai beaucoup d'intelligence, je serais heureuse de pouvoir transmettre toute mon intelligence à des enfants un peu bêtes qui ne sont pas très doués à cause que les parents de nos jours ne s'occupent plus trop bien des enfants car ils pensent qu'à s'envoyer en l'air. Aussi, en plus, je ne donnerai pas de leçons à apprendre par coeur aux enfants car moi je n'ai jamais rien appris à l'école et ça n'empêche pas que je suis une intellectuelle maintenant, on appelle ça une automobidacte, je dois ma culture à ùmes lectures et ausssi à Jean Pierre Fouco car je regarde tous les vendredis "Qui veut gagner des millions", et même qu'une fois j'ai atteint le million . Je lis beaucoup Marie - Claire et aussi Le Monde, mais des fois je saute des pages comme quand je comprend pas tous les mots ou qu'ils expliquent où est le point V parce que ça, je sais déjà, mon futur marti m'a bien expliqué tout. Et en plus, je comprends vite les choses.
Je serais très contente si vous vouliez bien de moi, parce que ça fait déjà huit ans que je vous écris tous les ans, et qu'à chaque fois, vous ne prenez pas mon dossier, c'est peut-être parce que je ne soigne pas assez ma langue alors cette annéz j'ai fait un effort de style et j'ai cherché les mots durs dans le grand dictionnaire, parce qu'il faut que je trouve un travail maintenant que je veux rien faire d'autre qu'institutrice.
Si vous me prenez pas, je pars en exil à pékin et toute votre vie vous aurez des remords à cause que je vais sûrement avoir la peneumonie et mourir dans de la douleur, au lieu de ça si vous m'aviez pris, je pourrais expliquer aux enfants comment on fait les bébés, parce que ça aussi mon futur mari il m'a bien tout expliqué.
S'il vous plaît, soyez gentils avec moi monsieur, je vous envoie mes salutations amicales gentilles.


Et plus sérieusement encore, si vous pouviez m'aider, ce serait fort aimable... Ca fait deux heures que j'y suis, et à part la stupidité du dessus, je n'ai rien écrit... S.O.S !!!

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mercredi 23 avril 2003 à 01h40
* Peut-être *
Ce soir, Etoile s'est noyée tête la première dans l'eau salée de ses chagrins.
Il faudrait qu'elle trouve une âme à qui confier son secret.
Elle va mourir étouffée.

Lucas et sa fiancée vont avoir un bébé.
C'est une fille, et il l'appellera Jessica.

Je ne suis pas certaine qu'il est droit de me faire ça...
De m'annoncer ça sur un répondeur, voix feutrée, ton réjoui.
Je vais être Papa.
Papa. Mon premier amoureux va être Papa.

Dans mon égoïsme primaire, cette nouvelle me rend malade à en crever. Pas question que j'appelle pour les féliciter.
Surtout qu'il le sait depuis quatre mois... Je sais pas pourquoi il a choisi ce soir plutôt qu'un autre.
Et pourquoi il a choisi ce pauvre prénom, ça n'a aucun sens.
C'est un con. Un pauvre con de mec, et c'est pas moi l'égoïste dans l'histoire, non non, c'est lui...

...
'Tite Etoile a du chagrin plein les yeux.
Quelle conne !

*

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mercredi 23 avril 2003 à 02h47
* Une fois de plus... MERCI *
Je n'avais pas trop la forme ce soir.
J'avoue.
Quelques SMS et une heure plus tard, ça va nettement mieux...
Merci à toi de me faire sourire 'tit ange.
razz.gif

Bonne nuit à tous.
Ce soir je me couche tôt - lol

*

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mercredi 23 avril 2003 à 14h08
* Petite larme (Quand Etoile écrit à Aubépine...) *
Aubépine.
Cette fille est une étoile. Un mythe à elle toute seule.
Comme vous, comme moi.
Réduit à notre petite image peaufinée de diariste. Dissimulé derrière nos mots.

Quand le miroir se brise, on est libre de partir.
Libre de choisir.
De s'imposer le silence.
Toi aussi, tu es libre petite Aubépine.

Je crois que le rôle du lecteur, c'est aussi parfois de se taire, quand l'autre prend la décision de partir. Ne pas vouloir forcément chercher à comprendre le pourquoi du comment. Accepter. Juste dire à l'autre qu'elle nous manquera, qu'on l'aime fort à notre façon.
Si elle est partie dans le silence, c'est aussi probablement parce qu'elle ne voulait pas avoir à s'expliquer. C'est parce qu'elle ne voulait pas de vos "Ne me quitte pas".
La liberté des uns commence où s'arrête celle des autres...

Si je devais partir, non, plutôt quand je partirai, je n'aimerais pas qu'on me supplie de revenir. Je n'aimerais pas avoir à vous rendre des comptes. Je voudrais juste savoir que j'ai compté pour vous un peu, et puis qu'on me laisse retourner à la vie.
Chut. Silence.
Rideau.
Pas de bis-bis.
Juste des applaudissements.
Dire MERCI.
Merci Aubépine, merci d'être ce que tu es.
Bon retour à la vie, ma petite Aubépine.

*

P.S : Je précise que ce texte a été mis en ligne avec l'accord d'Aubépine.

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jeudi 24 avril 2003 à 01h16
* Ca se discute (Et en fait, non, l'Amour, le vrai : ça ne se discute pas ! )*
De la différence entre le DIRE et le FAIRE.

Je me souviens d'une adolescente boutonneuse qui n'arrivait pas à trouver d'amoureux. Elle cherchait, trouvait, essayait ou n'essayait pas, laissait tomber. Elle s'imposait des critères à deux balles. Pas Craps, il sort avec Camille. Pas Sébastien, Vanessa l'aime. Une fois, Thomas l'a embrassé. Elle lui a mis une gifle. Juste parce qu'elle, elle avait une sorte de petit copain à l'époque, et que ce n'était pas honnête. Pourtant, elle avait envie des lèvres de Thomas, mais elle avait des principes.
Cette fille-là avait du mal avec les amours illégitimes. Les baisers en cachette. Les gens qui trompent leur femme. Les différences d'âge. Les différences tout court, même.
Elle disait " Pas moi ", et elle y croyait, en plus. Elle voulait quelque chose dans la norme, quelque chose de bien comme il faut. Du carré...

Un jour, elle a rencontré un homme. Pas un garçon de son âge. Pas un petit branleur de 18 ans. Un homme... Un homme qui avait 23 ans de plus qu'elle. Petite mine surprise du lecteur qui murmure dans sa barbe "23 ans, c'est beaucoup...". Elle, elle vous dira que non. Que toutes ces belles convictions se sont effondrées d'un coup. C'était lui l'homme de sa vie, et qu'il ait 41 ans ne changeait rien. Tout comme le fait qu'il est un enfant, et qu'il soit encore marié.
Elle n'a pas aimé cet homme pour l'âge qu'il avait. Elle l'a aimé pour celui qu'il était, dans sa globalité, comme on aime tout simplement. Elle l'a toujours regardé avec des yeux d'amoureuse, pas avec les yeux de ceux qui trouvaient leur histoire anormale.
A-normale, contre la norme, oui, bien sûr qu'elle l'était. Mais que c'était bon d'aller contre la loi, d'être plus forts ensemble, d'avancer ensemble contre le regard des gens qui ont oublié que le bonheur ne se calcule pas sur une carte d'identité.
Ils ne se sont pas séparés à cause de leur 23 ans.
Peut-être que s'ils s'étaient connus plus tard, ça aurait été différent. Ou peut-être pas, ils ne sauront jamais.

Ce soir, la demoiselle se dit que si c'était à refaire, elle le referait, plutôt deux fois qu'une. Avec la même intensité et la même conviction.
Elle a vu ces êtres amoureux à la télé. Elle les a trouvés magnifiques dans leur amour, dans leur renoncement, et dans leur avancement. Elle a même pleuré. S'est revue dans ce couple, avec leur 20 ans de différence qu'ils exhibent au public. S'est revue en se disant qu'elle a été sacrément heureuse avec cet homme, qu'il faudrait qu'elle lui dise merci...

Merci de m'avoir ouvert les yeux sur le monde.
Merci d'avoir chamboulé mes convictions de mômes.
Merci d'avoir été là au moment où il le fallait, et de t'être éclipser en silence comme tu étais venu.
Coco me disait un jour : "C'est fou comme tu es une fille ouverte". Je sais pas si c'est fou. Je crois juste qu'après avoir aimé jusqu'au delirium tremens quelqu'un qui ne rentrait dans la case du pré-établi "homme de notre vie", on ne peut que voir la vie des autres différemment. Et la sienne, bien sûr.
Plus rien ne me choque.
Sauf... Avoir une double vie.
Parce que je crois au pouvoir de décision. Pas à la lâcheté...

Très jolie émission.
Pourquoi renoncer à l'amour de sa vie ?
J'ai loupé la fin.
Dommage.
Et puis, comme la petite blonde, Stéphanie, je crois moi aussi qu'une vie, c'est aussi plusieurs Amours, avec un grand A.

Pour conclure ...
Citation tirée de l'émission de ce soir...

**L'amour est toujours devant vous. Aimez. **
André Breton

Bonne nuit mes papillons,
*

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jeudi 24 avril 2003 à 02h46
* Décidément, les mercredis... C'est de la folie ! *
Nota bene : Je devrais plus sortir souvent en ville, surtout en lunettes de soleil. J'ai noté que les hommes sont sensibles aux lunettes de soleil...

Mercredi donc, et je me fais à peu près jolie car j'ai rendez-vous au kiné. D'habitude, j'enfile plutôt un jeans et des baskets, mais comme je devais aller en ville après, j'ai décidé de faire un 'tit effort vestimentaire...
Preuve que tout effort paye : il y avait chez le kiné un jeune homme fort sympathique avec qui j'ai eu grand plaisir à causer. Etudiant en kinésithérapie à Montpellier, il est là en stage d'observation. Donc... Il observe. CQFD. Il cause, aussi. En vrac, on a parlé de l'IUFM, des lettres modernes, des manuscrits d'écrivains, du temps magnifique, de Limoges, de sa soeur qui est prof, de ma scoliose... Plaisir de la conversation...
Le jeune homme n'était pas désagréable à regarder, d'ailleurs. Brun. Décidément, j'ai un faible pour les professions médicales moi lol.

Ensuite, je rejoins ma mère en ville. Sur le trottoir, je me fais accoster par deux gars. 40 et 20 ans approximativement. Tentative d'approche des garçons en me faisant un simulé de croche-patte. Sourire de l'Etoile qui est une jeune fille poile plus que polisonne. Cinq mètres plus loin, j'entends dans mon dos un "Mademoiselle ?", et bien sûr, je me retourne. "On vous trouve très jolie". Euh, merci.
Ils rentreront bredouille de leur chasse à l'Etoile.
Je rentrerai satisfaite de ma chasse aux compliments...

Nota bene 2: Que font les hommes le reste de la semaine ??? lol
Je suis perplexe ;))

Bon.
Tentative de dodo maintenant.
Goooooooooo.

*

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jeudi 24 avril 2003 à 15h42
* Que font vos chats pendant que vous dormez ? *
Enfin la réponse !!!
.... Ils regardent les z'étoiles !...
Vous voulez une preuve ??

Image


Encore une fois, l'artiste préfère rester anonyme.
On la comprend quand on voit la tête de sa pov' Tour Eiffel ! lol
M'enfin... La critique est facile mais l'art est difficile..

Merci à l'adorable Kat d'avoir été source d'inspiration :p

*

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vendredi 25 avril 2003 à 00h00
* Euhhh ceci est un test qui n'a pas marché *
Bon les amis, c'est la catastrophe !
Je suis à minimum 30h d'hors-forfait. Arghhhhhh. Ca m'apprendra à passer mes
nuits à tchatter sur MSN et à surfer sur plein de sites débiles. Grrr.
Grande vague d'auto-énervement complètement justifié, d'autant plus que je
vais me faire assasiner par ma mère si elle réceptionne la facture avant moi
.. C'est ça quand on n'est pas encore indépendant financièrement...
Je pense donc que je vais m'abstenir de ji.com pendant quelques jours... Il
ne me restait que la solution d'envoyer mes textes par email, alors j'essaye
Ca fait pas partie des trucs que j'adore, mais tant pis, j'vais quand même
pas m'arrêter d'écrire pour CA. Même si CA est une catastrophe, lol.
En plus, autre coup de stress, je ne suis pas mais alors pas du jour à jour
dans mon boulot. Méga angoisse, je pense que je n'arriverai pas au bout des
objectifs que je me suis fixée. Et merde. Raahhh j'ai la rage ce soir !!
Enfin... J'ai bouclé mon dossier d'IUFM. C'est déjà ça. C'est parti en
recommandé cet aprèm. Ils ont mon destin entre leurs mains.. C'est plus "A
la recherche de la nouvelle star", mais ça y ressemble ;)
Je vous embrasse, et mon email reste à votre disposition pour un brin de
causette ( hors ligne lol)
Bonne nuit mes soleils...

*

P.S : Sylvain, peux-tu m'expliquer pourquoi le titre de mon texte c'était mon adresse e-mail et non le titre que j'avais mis en objet dans mon mail? Euhh ça serait gentil aussi que tu m'envoies la réponse sur mon mail, enfin ça ne presse pas, hein..
Merci ;)

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vendredi 25 avril 2003 à 12h33
* Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous *
"Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous" est une chanson qui fait un peu de moi une vieille chanteuse prête à se retirer de la scène pour l'utime fois, à son dernier spectacle. Tant pis.
Dès fois, les choses évidentes sont tellement évidentes qu'on oublie de les dire. Comme dire "je t'aime" à une Maman, comme dire "tu vas me manquer" à un amoureux qu'on quitte. Je veux pas oublier, pas oublier que sans public, sans lecteurs, le mythe Etoile ne vaut rien, pas un centime d'euros, rien je vous le dis. On a beau dire dans sa suffisance qu'on écrit pour soi, il y a des petits mots de lecteurs qui vous touchent...
Je voudrais remercier Matou, pour l'email que je viens de recevoir...
Ou comment les lecteurs décryptent mon âme...

Je me permets de copier-coller ce mail... Juste parce qu'il m'a touchée, je crois que c'est une raison suffisante.

Titre: Qui a vu l'emission:pourquoi renoncer à l'amour de sa vie?

Légende:

Elle en parle dans son journal, Elle. Elle a dit d'elle : tres jolie emission"...c'est presqu'un lieu commun ca... c'est pauvre, simplette--voire simpliste--comme conclusion.
Je m'attendais à quelque chose de bien plus elabore... une critique en bonne et due forme, mais la critique cinematographique n'etait pas le but de "Elle".
Elle, voulait simplement revisiter un episode de sa vie et regarder devant elle, regarder droit vers l'avenir, c'est tout.
Elle, mais c'est qui me direz vous? Ben, Elle c'est une rencontre inopinee, impromptue, inimaginable que j'ai faite sur la toile. Le nick, est justement l'anagramme du mot toile. J'aurais pu dire aussi son palindrome.
Le nick que "ELLE" s'est choisi m'est deja plus que familier (poussiere d'Etoile... suivez mon regard) pour l'avoir lu dans un profil. Ce nick a donc tout de suite attire mon attention pour cette raison, d'une part et, de l'autre, pour ce que j'appellerais sa "suffisance, son ostentation" pour avoir dit detester les "fotes" d'orthograhe (sic).
N'empeche que depuis huit jours, mes amis, je lis regulierement les articles de Poussiere d'Etoile. Je plonge dans son univers, dans son journal intime qui, en passant, n'a d'intime que le nom parce que livre au grand public.
Franchement, je le trouve plaisant, agreable a lire malgre... les fautes car, quoi qu'elle en dise, comme tout le monde, Etoile en fait. Mais qu'a cela ne tienne! je lis avec plaisir son bavardage precieux...avec ses joies, ses peines,ses deboires de jeune femme,ses espoirs et, bien sur, ses echecs en amour,
Parfois, j'aurais voulu mettre mon poing sur la gueule (non, c'est pas vrai je ne suis pas violent) de ceux qui lui ont fait du mal...
Ce journal, c'est un regard intime, une introspection candide, sans complaisance sur elle-meme.
Elle, je vous l'ai dit, c'est Poussiere d'Etoile... une femme dont je prends plaisir a lire la prose et le journal intime grace a la tele-portation (le terme est de Cleo).
Pas par voyeurisme, mais parce qu'elle a quelque chose a dire et qu'il est bien que quelqu'un l'entende.
Matou.

(Pour finir, je placarderai cette citation retrouvee dans son papier qu'elle dit avoir tiree de l'emission: L'Amour est toujours devant vous. Aimez !
Et si par hasard elle avait raison...Qu'en pensez-vous?

Matoucalin

PS:J'aime bien ce que tu ecris.


Le meilleur des compliments tient dans la phrase finale, le "j'aime bien ce que tu écris". Je n'ai pas besoin de fans, j'ai juste besoin de gens qui aiment. De gens touchés un minimum. Le reste, c'est tellement superflu. C'est comme mon "très jolie émission", une phrase toute simpliste oui, mais derrière, derrière, il y a autre chose, et c'est ce derrière qui compte, finalement.
Anagramme, c'est exact. Et dire que je n'y avais jamais pensé... E-toile, e-mail. L'Etoile de la Toile. Mouais, ça ouvre des possibilités. A explorer.
Quant à mes fautes, ahah, merci de me le faire remarquer :p Je croyais que ça vous avez échappés... Comme quoi, même la perfection à ses limites...
Sans complaisance. Merci, c'est le terme que je cherchais depuis longtemps et qui m'en brûlait la langue.

Voilà. Ce n'est pas si souvent qu'un lecteur m'envoie un mail. D'autant plus un lecteur qui a raison. Un qui a compris. Compris quoi, je sais pas, mais compris quand même...
Privilège ou pas, je réponds à ton texte sur mon journal, façon comme une autre de répondre, après tout.

*

P.S : Merci à la Marieke de Brel aussi :p
Très joli prénom/pseudo...

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vendredi 25 avril 2003 à 12h34
* Quand on demande à Etoile de se présenter *
Depuis quelques jours, j'entetiens une petite conversation avec un garçon sur love@lycos. On s'était promis de s'envoyer un long mail, le "tu fais quoi dans la vie", et c'est à moi que revient l'honneur de commencer.
Bon, j'espère que ce jeune homme a tout son temps, j'attaque donc par un "Bonjour, mmmh, par où vais-je commencer.." et soudain, petit diable sur l'épaule gauche me souffle "Mais quelle belette ! " ( NDLR : le petit diable aime bien m'affubler de noms animaliers..).
- Comment ça, "quelle belette !" ??
- Mais voyons, Etoile, le "tu fais quoi dans la vie", c'est ça !
( Il me montre l'écran de sa main rouge crochue)
Petit ange sur l'épaule droite réplique :
- Non, non, je vois où tu veux en venir , diabolique que tu es !! Tu veux qu'elle fasse lire ce journal à cet inconnu, et puis quoi encore ?!
- Pourtant, c'est plus simple. Tu lui dis "Tiens là voilà ma vie, démerde-toi, fais-en ce que tu veux, même des boulettes de papier pour allumer ta cheminée, si ça te dit". Et le tour est joué...
- Non, non, ce n'est pas raisonnable.
(Il est raisonnable, l'ange... Trop des fois)
- Raisonnable ?? Mais est-ce qu'Etoile est raisonnable, elle ? Non, non ! Depuis des lustres, elle fait dans l'excès, dans l'impulsion, dans la dé-raison, justement !
- Tu plaisantes, j'espère, il n'y a pas plus réfléchi qu'elle !
- Attends, même une casserole réfléchit plus qu'Etoile ! ...
- ...

Bon, je ne les écoute plus. Comme toujours, chacun a un peu tort et un peu raison.
C'est pas plus bête qu'autre chose. Juste une énorme porte ouverte. Oui, mais au moins, le garçon ne pourra pas dire que j'ai oublié de lui dire ceci ou cela... lol
Je l'espère courageux...

Bienvenu à beau rêveur dans l'univers mythique d'Etoile ;)
Tu as droit de sauter des chapitres, je te rassure, lol.

*

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vendredi 25 avril 2003 à 23h47
* Sorry seems to be the hardest word...(Quand Etoile se met à genoux pour demander pardon)*
Je crois qu'il est important d'admettre ces erreurs, de temps en temps. Je crois même que je ne le fais pas assez. Je me disais ça en entendant la reprise d'Elton John, Sorry seems to be the hardest word, je me disais justement, il faut que j'écrive mes pardons aussi...
Je vous préviens, cher lecteur dévoué, ça va être long, parce que j'ai commencé cet après-midi et que je m'y suis remis ce soir ... Et surtout, parce que j'ai beaucoup de choses à me faire pardonner (et encore, j'en oublie).

Je demande pardon au lecteur, donc, en premier lieu.
Je demande pardon à ma grand-mère pour avoir été si souvent une petite teigne dans mon enfance quand bien même elle me couvait du regard, jusqu'au jour où j'ai compris qu'elle est l'être qui compte le plus au monde pour moi et que c'est un ange.
Je demande pardon à mon défunt grand-père qui me manque si souvent, je lui demande pardon pour tous ces récits de guerre que je n'ai pas écouté, pour cette douleur d'homme meutri que je n'ai su saisir que trop tard, pour toutes ces fois où j'ai laissé mes parents lui faire des reproches, pour n'avoir pas compris qu'on peut aimer les gens sans être démonstratif.
Je demande pardon à ma défunte arrière-grand-mère, pardon pour toutes les fois où je t'ai chipé des pots de confiture de fraises, pardon pour toutes les fois où je t'ai raconté des petits mensonges pour assouvir ta curiosité, pardon d'avoir été trop jeune pour me battre contre ces connards qui ont fait de toi une larve dans une maison de retraite, pardon d'avoir fermé ma gueule sous prétexte que je n'avais que 15 ans.
Je demande pardon à mon défunt arrière-grand-père, pardon de n'avoir pas eu le temps de connaître mieux ta vie, pardon de ne pas avoir pleurer à ton enterrement, pardon de n'avoir jamais voulu que tu m'apprennes la patois, pardon d'avoir laissé les mêmes connards t'enlever de ta maison où tu vieillissais paisiblement, pardon de ne pas t'avoir aidé à vieillir jusqu'à cet an 2000 que tu rêvais tant de voir.
Je demande pardon à ma défunte grand-mère, pour avoir été trop petite et trop grande à la fois, pour avoir détester ton second mari, pour ne pas donner tous les ans 100 euros à la ligue contre le cancer, pour ne plus supporter l'odeur de la naphtaline.
Je demande pardon à mon père, pardon pour mes silences et pour mes questions, pardon de te faire pleurer quand je te demande pourquoi tu ne reprends pas contact avec ton père, pardon de ne pas avoir le même amour de la terre que toi, pardon pour ce métier d'agricultrice que je ne ferais pas, pardon pour ce mari agriculteur que je n'aurais vraisemblablement pas, pardon d'être une fille, en somme.
Je demande pardon au père de mon Papa, pour ne pas avoir le courage de t'appeller alors que j'ai ton numéro, ou de t'écrire alors que j'ai ton adresse, pardon de te laisser sans famille.
Je demande pardon à ma mère, pour nos disputes qui vont trop loin, pour l'avoir tant haï quand elle voulait me séparer de mon ex, pour l'avoir insulter, pour m'être tirée de chez moi un jour, pour lui avoir menti, pour ne pas avoir confiance en elle, pour ne pas être fan de Claude François, pour vouloir aller vivre à La Rochelle si loin d'elle, pour vouloir prendre mon envol.
Je demande pardon à petite soeur, pardon d'être une mauvaise grande soeur de temps en temps, pardon de t'avoir déçue et blessée dans le passé, pardon d'avoir été ce modèle de comparaison pendant toute ton enfance, pardon ne pas trouver les mots pour te définir ce qu'est c'est qu'un orgasme, pardon de savoir répondre aux questions de Foucault à ta place, pardon pour toutes nos disputes de mômes.
Je demande pardon à ma Bunnie pour la faire voyager en voiture alors qu'elle n'aime pas ça, et pour ne pas lui donner des carottes plus souvent.
Je demande pardon à Chris, pardon de me mettre si souvent en colère après toi, pardon de te faire dépenser un pognon fou en factures téléphonique, pardon de t'avoir dit que ton ex était un salaud même si je le pensais, pardon de ne pas venir plus souvent chez toi, pardon d'avoir eu des vues sur ton frère un soir où j'étais saoûle, pardon pour nos disputes d'internat.
Je demande pardon à Marc, pour le texte où je parle de lui.
Je demande pardon à Lucas, pardon de haïr ta copine, pardon d'avoir refusé de venir au mariage et que ta fille porte ce prénom, pardon de ne jamais avoir cessé de t'aimer totalement, pardon de ne pas décrocher quand tu tentes de me rappeller vingt fois dans la soirée, pardon pour nos vieilles blessures, pardon pour avoir refusé de coucher avec toi, pardon pour toutes ces fois où je te traite de con.
Je demande pardon à mon ex, pardon pour cette souffrance, pardon pour notre rupture trop violente, pardon de ne pas avoir tout claqué pour te suivre quand je croyais encore en toi, pardon pour notre première nuit ratée, pardon pour mes petites scènes de jalousie, pardon pour mes excès de tendresse et mes excès de tout.
Je demande pardon à Nico, pour avoir cru que toi et moi, c'était différent.
Je demande pardon à Xavier, pour toute cette indifférence et cette souffrance que je t'ai fait subir.
Je demande pardon à Vincent, pour ne pas avoir saisi le message.
Je demande pardon à G., mon ancien meilleur ami, pardon de t'éviter dans les couloirs de la fac, pardon pour la fois où j'ai dessiné un coeur sur une table de la salle 406 du collège et où tout le monde a su que je t'aimais.
Je demande pardon à Yannick, pardon d'avoir arrêté de répondre à tes mails à une époque de ma vie où ça n'allait pas trop.
Je demande pardon à tous mes anciens amis du Net, pardon d'avoir rompu avec vous quand j'ai rompu avec lui, pardon pour ce choix que vous n'aviez pas à faire et que vous avez fait quand même, à mes dépens, pardon pour toutes ces nuits parisiennes où vous m'avez pris sous votre aile, pardon pour toutes les fois où j'ai fait des crises de jalousie.
Je demande pardon à mon ex-cyberamant, pardon d'avoir cru en mes jolies illusions, pardon d'avoir cru si fort que nous étions prédestinés, pardon pour nos actes manqués, pardon de ne pas oser t'écrire plus souvent, pardon d'avoir gardé ta photo et de la regarder encore de temps en temps en me disant que tu es magnifique, pardon pour ce que je t'ai demandé quand j'ai pris ce train pour venir te rejoindre et que tu as refusé.
Je demande pardon à mon ex-amant, pardon de ne pas avoir compris assez vite que le sexe sans amour, ce n'est pas fait pour moi, pardon de t'avoir un peu emmerdé avec mes coups de fil et mes sms, pardon d'avoir cassé le mythe Etoile.
Je demande pardon à mes anciennes meilleures amies, pardon pour tous ces ponts qui se sont rompus, ces silences, ces jours où je pense à vous et où je n'ose pas appeller.
Je demande pardon aux Enfoirés pour ne pas avoir acheter leur CD cette année.
Je demande pardon à Violette, la seule fille à qui j'ai jamais mis une main dans la gueule.
Je demande pardon à Auré, pardon de ne pas savoir te laisser seule de temps en temps, pardon d'insister sur ton répondeur, pardon pour t'avoir dit que tu me manquerais quand tu serais à Montpellier.
Je demande pardon à ma voisine de Limoges, parce que j'arrête pas de critiquer et son mec et son look.
Je demande pardon à Benjamin Biolay pour ne pas encore avoir acheté son CD.
Je demande pardon au jeune homme des artichauts pour ne pas lui avoir donné mon numéro de téléphone.
Je demande pardon à Coco et à Nolwenn, pour toutes ces fois où je fais des sales blagues sur les blondes et où vous prenez bien la chose.
Je demande pardon aux étoiles pour toutes les fois où j'oublie de vous regarder.
Je demande pardon au petit bonhomme de la Lune, pour avoir arrêté de croire en lui.
Je demande pardon à tous mes amis du Net pour n'être pas si disponible que ça, et pour avoir carbonisé tout mon forfait avant la fin du mois, et pour mettre longtemps pardon à répondre aux mails.
Je demande pardon à So, pardon de ne pas t'écrire plus souvent.
Je demande pardon à tous les gens qui attendent encore une lettre de moi.
Je demande pardon à la Poste pour les enveloppes que je n'affranchis pas assez volontairement.
Je demande pardon à mon téléphone portable, pour toutes les fois où je le lance sur la moquette en espérant le faire sonner.
Je demande pardon à mon ordinateur pour tous mes coups de poing dans l'écran.
Je demande pardon à Christophe, pardon pour avoir rompu toute liaison avec toi sous prétexte que mon ex te croyait amoureux de moi, pardon de ne pas avoir écouté tes conseils, pardon de ne pas avoir la force aujourd'hui de t'envoyer un mail.
Je demande pardon au Bon Dieu d'avoir perdu la foi.
Je demande pardon à Bouddha de ne pas encore l'avoir trouvé.
Je demande pardon à mon vrai moi pour l'auto-censure que je m'impose.
Je demande pardon à mes lecteurs pour la même raison, et pour avoir fait d'Etoile un mythe un peu fragile qui se casse la gueule de temps en temps.
Je demande pardon à mon futur amoureux, pour mes défaillances techniques et mes erreurs de montage.
Je demande pardon aux amoureux potentiels, pour n'avoir pas été disponible ou accesible quand vous vouliez de moi.
Je demande pardon aux gens à qui je m'attache un peu trop vite, et à ceux à qui je ne m'attache pas.
Je demande pardon aux gens que je bombarde de SMS, et à ceux à qui je n'ose pas écrire.
Je demande pardon à tous mes futurs élèves pour toutes les mauvaises notes que je leur permettrai.
Je demande pardon au garçon que j'ai envie d'appeller parce que je ne le ferai pas, juste parce que c'est les garçons qui appellent pas l'inverse.
Je demande pardon à mon coeur pour toutes ces fois où je lui fais un peu trop mal.
Je demande pardon à mon corps de l'oublier des fois.
Je demande pardon au lecteur potentiel qui achève ce texte au bord de l'exténuement...
Pardon.
Du fond du coeur.
Et puisque tu es arrivé là, tête haute et coeur serré, je te colle un bisou étoilé sur le front.

(Bonne nuit mes anges)

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dimanche 27 avril 2003 à 00h30
* Craquage télévisuel *
Un samedi soir devant la télé. Voyez ce qu'il advient d'une pauvre Etoile sans amis :p (et surtout, une pauvre Etoile pas tellement en avance dans son boulot, groumph, la dune m'attendra...), et Chris qui voulait qu'on sorte en boîte ce soir fêter son anniv'. Raahhhh.

Craquage télévisuel, donc. Ils sont censés être "nice", et a priori, hummmmm, ils le sont.
J'ai un petit craquage pour le champion de tennis suédois, et vous les filles ? Enfin, les sportifs, ça a des limites donc à voir sur la durée...
Le français, il fait déjà vu, et il n'est là que pour pointer dans le show-biz, ce qui est loin d'être gagné. Pis il a un sale prénom bien français qui casse un peu le mythe du grand séducteur avec la "french touch".
L'italien, mmmh, que dire, j'aime les Italiens... J'vous raconterai mes voyages en Italie, un jour, comment ça draguait partout dans les hôtels, et pourtant, j'étais toute petiote, 16-17 ans, mais le fait qu'on soit françaises les attirait irrémédiablement ! J'adore la tatouage de l'Italien aussi. Mais j'adorrrrrrrrre Rome, de toute façon. Et les pizzas, et les pâtes, et Vérone, et Florence, et Capri, et le jambon de Parme, et....
Le finlandais, dans son sauna, ohoh, il aurait dû interdire qu'on filme ces images, lol.
Le belge, trop beau gosse, trop lisse, trop tout. Et puis fou amoureux de sa nana, non que ça fasse de lui un mec moins bien, mais c'est déjà nettement plus difficile pour moi de fantasmer sur lui. Mental, quand tu nous tiens...
Le portugais, en v'là un homme ! Tout propre sur lui, et il n'a pas trop ouvert sa gueule pour le moment... c'est des mecs bien les Portuguais de toute façon (pareil, j'y suis allée et.. mmmh, j'en suis reviendue !! lol)

Ma soeur prétend que ça va être plutôt trash, le choc des cultures, et voire un peu sexuel. Que ça va se draguer à tout venant. Je ne suis pas certaine de ses statistiques...

Pour les filles, je trouve l'italienne très sympathique, et son français très cocasse. J'aime aussi beaucoup la petite espagnole.
Je ne sens pas trop la polonaise... N'allez pas croire que c'est parce qu'elle est blonde, c'est juste question de feeling :p
Et puis surtout, les filles... Je m'en fous.
Matage télévisuel pour tous les samedis où j'resterai chez p'pa et m'man.

Je crois pas que je suivrai le truc. Ca pourrait arriver, comme pour le Loft1, où j'étais scotchée à Castaldi tous les soirs à 18h. Mais j'en doute. Même européenne, la magie a fait son effet... Et leur émission, ça fait très recyclage, malgré tout. Déjà vu, m'as-tu vu, oui, on en a beaucoup trop vu. Comme Arthur d'ailleurs, on le voit beaucoup trop ce mec...

(Bonne nuit mes 'tits soleils)
*

P.S : J'aurai dû appeller ce texte : "Quand Etoile fait du décryptage télévisuel"... Quand j'aurai regardé l'émission une ou deux fois, je serai capable de vous brosser des profils du tonnerre !! Points forts, points faibles, etc, etc !

P.S 2 : 2058 minutes. 2058 minutes !!!! Argh. C'est le temps que j'ai passé à taper mon dossier sur l'enseignement de la poésie. Je viens de finir : RESPIIIIIIIIIIIRE. Il faut que tu RESPIRES.
(Calculez pas, ça fait plus ou moins 35h de taf. Merci l'université d'avoir pourri mes vacances..)

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dimanche 27 avril 2003 à 00h31
* La musique, oui, la musiiiiiiiique...( Quand Etoile répond au questionnaire trouvé chez Stella)*
Merci Stella !
Merci Tef pour la version française, que je t'emprunte...
Ou quand Etoile répond encore une fois à un questionnaire à deux centimes d'euros pour le plus grand plaisir du lecteur, plus particulièrement le lecteur qui m'a demandé d'arrêté d'écrire parce qu'il a 15 jours de retard, lolllll.
(T'inquiète, t'auras le temps de te mettre à jour quand je retournerai à ma vie estudiantine...)

Quelle chanson ...

1)vous donne envie de danser??

Euh, un sale morceau de techno à deux balles ? Non merci. La dance, bah, pas trop non plus. Un bon vieux truc bien naze, tiens, genre du ABBA, lol.

2)Vous rend heureuse?

N'importe quelle chanson qui me chatouille un peu les oreilles... S'il fallait en choisir une, L'important c'est d'aimer, d'Obispo.

3)vous rappelle un ancien amour?
... Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai (Cabrel obviously). Le jour de mes 17 ans, quand Lucas l'a chanté / gratté sur sa guitare pour me reconquérir. Et évidemment, comme la pression était trop forte... J'ai craqué, lol.

4)vous rappelle un ancien ami?

... Ah si j'étais un homme, de Diane Tell.

5)décrit votre relation avec vos parents?

AUCUNE ! J'ai pas encore écrit les paroles !!

6)vous fait pleurer?

Hello de Lionel Richie. Systématiquement...
Et aussi, With or without you, de U2. Mais ça, c'est à cause d'un garçon...

7)vous fait rire?

Ben, tiens, A cause des garçons, justement !! :p

8--) auriez-vous aimé écrire?

N'importe laquelle de Carla Bruni, vraiment n'importe laquelle... Minute, je glisse le CD dans mon PC...

9)ne pouvez-vous pas entendre?

Eminem. C'est physique, je crois...

10) voulez-vous que l'on joue à votre enterrement?

Drôle de question. Je préferai qu'on récite de la poésie à mon enterrement, si vous le voulez bien...

11)avez-vous adoré puis détesté?

Baby come back ! lollllll Dans mon époque Worlds Apart ! Si, si, je vous jure. Mais j'ai honte, quand même !

12) vous donne envie de secouer la tête?

La tête, aucune. Le ventre, Shakira, lol.

13)vous rappelle votre enfance?

Les chaussettes de Dorothée !! erk erk.

14) n'aimez vous que les paroles?

Je crois pas trop qu'on ne puisse aimer "que" les paroles d'une chanson... Si on aime une chanson, on l'aime pour sa globalité, non ?

15)aimez-vous entendre à votre réveil?

Zennnnn. De ma chérie Zazie.

16) aimez-vous dans la discothèque de vos parents?

Alexandrie Alexandra. Avec une mère fan de Cloclo, c'est tous les jours le lundi au soleil... lol.

17)avez-vous acheté en 1er?

Me souviens plus... Peut-être bien les Wolds Apart et leur Baby come back, justement.

18--) quelle BO de film aimez-vous?

Dirty Dancing. Et la Boum aussi...

19) vous fait penser au soleil?

Sea, sex and sun... Héhéhé !!

20)vous fait penser au sexe?

Annie aime les sucettes ? Ok, jokeeeer !

(Deux textes d'un coup d'un seul, vous êtes des veinards les amis ! Profitez-en, savourez bien, parce que lundi à l'aube, je me tailleeeeeeeeeeeee !)

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dimanche 27 avril 2003 à 20h24
* Ben écoute, si tu le prends comme ça... *
Parfois, l'attitude des gens (...et quand je dis les gens, j'entends les garçons...) me suprend.
Me déçoit aussi.

Chacun a le droit d'interpréter mes propos "comme si" je parlais de lui. Chacun. Mais j'espère juste que le quelqu'un en question se sentira un minimum concerné...

On appelle ça se planter sur quelqu'un. Je ne vois pas d'autres explications.

(Non, j'ai pas les nerfs. Même pas. Ca fait longtemps que je me fais plus d'illusions sur les mecs qui mettent tout en oeuvre pour qu'on pense que ce sont des mecs biens.)

Bien à vous,

*

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dimanche 27 avril 2003 à 21h58
* De l'art d'être une cruche (Séquence d'auto-exaspération) *
Souvent, je suis en colère après ma petite personne. Ce soir compris.
Je colle trop parfaitement à l'adage "Trop bonne, trop conne". Je suis dans la case des gens trop gentils, peut-être. Naïfs, dirait Maman. Utopistes, ajouterai-je.

Je sais pas.
Je crois en l'âme humaine. Je crois que c'est une bonne chose que de croire en ça, une valeur positive. Je crois que j'ai raison de croire. Je crois, mais quand les autres me blessent, je ne crois plus.
Je ne crois plus au stéréotype du mec bien dès que j'ai répéré la faille. Encore une fois, je me suis faite avoir comme une débutante. Faudra-t-il que je continue de croire comme ça encore longtemps ? D'être une foutue utopiste ?
Oui oui, c'est beau d'avoir des convictions, diront certains.
Et la dégringolade, est-ce-que c'est beau à voir ?
C'est si drôle que ça de me voir bouffer le bitûme ?
Ca en doit en faire rire quelques-uns...

Je suis dans ma série de désillusions.
Mon bateau prend l'eau ce soir, et j'ai pas envie de me construire un radeau de fortune.
Les murs se fissurent, et j'ai pas envie de raccomoder les failles avec du ciment.

Je suis fatiguée d'être prise pour une conne. Fatiguée de passer pour une fille qui peut tout comprendre. Fatiguée d'être une belle âme, parce que je ne suis pas que ça, vous comprenez ? Je n'ai pas qu'une âme, non, j'ai aussi un coeur, et ce petit coeur-là, personne n'a le droit de le froisser. Personne.
Mon âme, vous pouvez bien la froisser. La piétiner. La trouver laide. La mépriser. Elle s'en fout, elle s'en sortira, elle est forte de toutes ses colères passées, et l'indifférence, et le silence, et les non-dits, ça ne la touche plus.
Mais pour le petit coeur, c'est différent. Il s'attache aux gens, lui. Pas forcément amoureusement, mais intensément quand même. Il s'attache et puis bang, l'évidence : encore une fois, Etoile s'est fait avoir comme une bleue.
Comme une bleue.
Comme un bleu sur mon coeur, vous croyez ?
Peut-être.
Ou peut-être sur l'âme, même.
Parce que pour une fois, l'âme avait trouvé quelqu'un qu'elle aimait bien.

Et puis, en plus d'être en colère contre cet anonyme et contre mes illusions, je suis aussi en colère contre elle...
Elle, Auré. Parce qu'on a un boulot à faire ensemble et que sous prétexte qu'elle ne va pas bienn, elle ne répond pas au téléphone. Et qu'elle fait passer le boulot de fac après sa petite personne, alors que merde, elle sait combien c'est important pour moi cette année de licence.
Ca me saoûle d'être une gentille fille.
Si je m'écoutais, je passerai volontiers dans le clan des garces, le temps d'expliquer à ce garçon et à Auré que le foutage de gueule, non merci.

(Sur toutes ces notes hyper positives, je vous souhaite une bonne semaine. Je fais le pont, c'est décidé, donc à jeudi...
Bonne nuit mes caramels, je vous bisouille.)

*

(Zeeeeeeen !)

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lundi 28 avril 2003 à 09h27
* J'peux dire un gros mot, dites, j'peux ? *
MERDE.

Comme ça j'espère que le messages est clair !
Et après, il faudrait avoir confiance en la gente masculine, les vénérer, les trouver magnifiques !..
Et puis quoi d'autre, encore ?
Je suis déçue.

Bien à vous,

*

(P.S : Pardon de me servir de ce journal pour m'adresser à une seule personne. J'espère vivement que l'adorable lecteur ne m'en tiendra pas rigueur... A bientôt...)
(P.S2 : Je ne t'aurais pas crû si lâche.)

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jeudi 1er mai 2003 à 01h09
* En Mai, faites ce qui vous plaît ... *
Adage du mois, à mettre en place dès que possible.

Pardon pour m'être emportée dimanche soir.
Que de bruit pour rien ! Ca ne valait vraiment pas la peine.
24 heures plus tard (...copinages, séquence matage au supermarché, repas chez Nolween test de culture générale avec Castaldi compris, coup de fil de Kat et autres aidant...), c'était oublié. Comme toutes mes colères. Très éphémère, mais violent.
Règle pour les futurs fois où mon coeur s'emballera : ne pas s'angoisser à mort pour un mâle qui ne le mérite pas, sachant que 52% de la population de Limoges a moins de 40 ans, et que sur ces 52%, il doit y avoir d'autres potentiels valables qui auront plus de bon sens que tous ces abrutis qui piétinent mon coeur. Non mais !

Le plus triste dans l'histoire, c'est que (et c'était prévisible) le garçon concerné n'a pas dû bien saisir le message. La prochaine fois, je ferai un dessin... Ou j'essayerai la technique promue par Kat.

J'ai plein de choses à raconter. Là dans l'immédiat, je suis un peu claquée par mon après-midi studieux et mes deux heures de route... Donc dodo.

Papouilles !

*

P.S : Un message tout particulier pour le jeune homme de la BFM... Si tu étais à 18h assis à une table au rayon francophonie et que tu trouves la brune qui te faisait face sympathique... Call me !! lol

P.S 2 : Très fort le "Ca se discute" de ce soir. J'ai déconnecté avant la fin, mais ça m'a un peu secouée..
Avant, j'ai vu "Des racines et des ailes", sur le célibat. Entre émotion ( l'agriculteur, comme il y en a des dizaines ici) et aberration ( le magicien, macho et imbu de sa personne au possible)...

(Good night mes stars)

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jeudi 1er mai 2003 à 03h12
* Et puis soudain, ça fait un peu mal... *
Je dors pas.
Comme toutes ces nuits où la vie m'épuise, me fait baîller, cligner des yeux, mais que le sommeil me refuse, qu'il n'y a pas assez de moutons ou d'étoiles à compter.
Je me balade sur meetic.fr, ça fait un siècle que je n'y suis pas passée et ma boîte déborde de messages. Je crois que ça date de septembre, la déception avec un beau garçon, Jean Philippe de son prénom, qui a flippé comme un taré, non, comme un garçon devrais-je dire.
Je parcours donc les pseudos. L'idée m'est venue alors que je regardais "Coeurs à prendre", sur France3 ce soir. La petite parisienne dont j'ai bouffé le prénom cherchait l'homme de sa vie sur meetic, et je me suis souvenue que j'avais un compte là-bas...
Et puis soudain...
Un profil. Une photo.
Etoile retombe dans la spirale infernale du chagrin...

XXXXX
N° de membre : 210XXXXXX
C'est un homme qui cherche une femme
Age : 43 ans
Signe zodiacal : Poissons
Signe chinois : Rat de Métal
Pays de résidence : France
Région : Ile-de-France
Ville : XXXX

Voilà, c'est lui. Sa photo. Sa gueule. J'ose pas dire sa gueule d'ange, mais presque. Ses yeux. Sa bouche. Une photo de lui que je ne connais pas. Ses mensurations. Tiens, je me souvenais plus qu'il mesurait 7 cm de plus que moi. 72 kilos, il a grossi. Dit qu'il a les yeux verts. Parfois, quand il fait soleil. Quand il est triste, ces yeux virent vers le marron-gris, je me souviens. Dit qu'il fume régulièrement. Aurais dû rajouté "excessivement". Statut marital : divorcé. Il n'y a pas de petites cases "Etoile m'a quitté". Juste son divorce dans la petite case. Qu'Etoile l'ait poussé à quitter cette pouffe, ça ne compte pas, ça ne compte plus. C'est peut-être ça le plus triste. Dit qu'il a 2 enfants. Son fils, petit père, j'aurais bien joué un peu plus à la maman avec toi, et puis l'autre, l'enfant qu'il a peut-être reconnue, la bâtarde, l'enfant que son ex-femme a eu avec un amant. Dans quel foutoir je me suis mis, disait tout le temps Maman. C'est vrai que la vie de cet homme était un gigantesque bordel, non, une voie lactée, et moi, juste son Etoile, et puis je me suis éteinte, fin du conte de fées, éteignez la lumière.
Il a mis deux coeurs à famille.
A personnes romantiques.
A mer. A montagne.
Un "beurk" aux animaux, il détestait les chats, peut-être même qu'il détesterait Bunnie.

Je regarde son visage. Derrière, son appartement. Son étagère, une peinture. Je me demande s'il a jeté tous ces tableaux qu'il avait fait de moi, ou s'il m'a rangée au grenier.
Il a un anneau à l'oreille. Je détestais ça. Je n'ai pas aimé qu'il se fasse percer sans demander mon avis, je trouvais qu'il voulait faire petit jeune et que ça ne lui allait pas.
Il a sa chaîne autour du cou. J'aurais dû la garder. Je ne sais pas d'où vient cette idée qu'ont les gens de rendre à l'autre tout ce qu'il nous avait donné. J'ai rendu sa médaille qui ne m'avait pas quittée depuis notre première semaine dans mon appartement. J'ai glissé ça dans une enveloppe. J'ai même pas écrit l'adresse de ma main, je voulais pas que les larmes bavent sur l'encre, alors j'ai collé une étiquette imprimée sur Word. Jolie connerie, et je n'ai pas joint de petit mot à la médaille.
Je regarde ses petites rides. Je les ai bien souvent comptées pour le faire râler. Je crois qu'en échange, il comptait les étoiles dans mes yeux...
C'est étrange ce vide. Il m'est presque autant inconnu que tous les autres pseudos de meetic, sauf que je pourrai encore presque un an après retracer chaque ligne de son corps.
Plus jamais je n'aimerai aussi passionnément que j'ai pû l'aimé. C'est un constat amer, qui me rend un peu nostalgique du temps où je croyais que nous ne faisions qu'un. Et puis, c'est une bonne chose, des amours plus paisibles, moins déments, plus rationnels. Différents. Tout juste différents.
Finalement, ça m'apaise presque de regarder sa photo. Parce qu'en grattant un peu, je ne trouve que le souvenir.
Petite Etoile fait son chemin...

*

(Et maintenant... Dodo... Demain n'est pas férié pour les z'étudiantes en lettres modernes... )

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jeudi 1er mai 2003 à 12h31
* Quatre mariages, et puis quoi d'autre ? *
On m'avait prévenue, ou plus exactement, mon cousin m'avait dit, pour mes 20 ans : "Tu entâmes la dizaine des mariages, celle où tous les potes se casent, celle où tous les potes font des bébés... Tu verras...".
Grrrr.
Il avait raison, le con ! J'ai quatre mariages notés sur mon agenda, ça fait énormément remake de "Quatre mariages et un enterrement" sauf que, détail, je ne suis pas sûre qu'au final j'épouserai Hugh Grant.

Mariage 1 - 21 Juin.
Lucas et sa pouffiasse, enceinte jusqu'aux dents, qui aura du mal à entrer dans sa robe. Je ne vais pas au mariage. C'est d'une voix neutre et décidée que j'ai annocé ça à Lucas sur son répondeur hier soir. La communication par répondeurs interposés présente peu d'avantages, mais pour une fois, j'étais ravie de tomber sur un de ces engins.
"Oui Lucas, salut, c'est moi... Je t'appellais pour te dire que je ne peux pas venir à ton mariage. Ca tombe en plein dans mes oraux pour Poitiers... Félicitations pour le bébé (ça m'étrangle de dire ça, grrrrr), je suis heureuse pour toi. Euh, il faudra que tu me rappelles à propos du prénom, parce que...,comment te dire ça sans te fâcher..., je trouve pas ça très ingénieux, tu vois, et si c'était pour me faire plaisir, c'est un peu loupé... Enfin, c'est toi qui voit, hein. Désolé pour le 21, mais je penserai à vous".
Blablabla. L'idée de ce mariage, beurk. L'idée de ce môme qui va porter un prénom anglicisé démodé, beurk. L'idée qu'il fait ça pour me faire plaisir, triple beurk. Les garçons et la notion de plaisir, un formidable paradoxe.
Il va être très déçu. M'en fous. Ca vaudra pour toutes ces fois où il m'a abîmée. Je n'ai pas envie de le voir déballer son bonheur sous mes yeux. Je n'ai pas envie de me forcer à sourire, à le féliciter pour une union que je désapprouve. Sa nana me déteste, je n'ai pas envie qu'elle change ses idées sur moi, si ça lui plaît de croire que je suis encore amoureuse de son mec.
Le 21 Juin sera donc un jour ordinaire. Le premier jour d'été.

Mariage 2 - 15 Août.
Mon cousin et sa seconde amoureuse, les parents de mon petit ange de Manon. 100 invités, dont plein de gentils célibataires, m'a t'on dit. Des parisiens. Très bien, les parisiens, j'y suis habituée à force. Des intellectuels. Des ingénieurs. Des gars un peu friqués. Des penseurs. Des sans cravates. Je mets une option sur le cousin de la mariée, presque trentenaire. Il paraît qu'il est "spirituel", et bien que je ne soie pas sûre de ce qu'on appelle un "homme spirituel", je sens que ça va coller.
Petit mot du cousin : "Si tu as un amoureux, amène-le". Bien sûr cousin, bien sûr.
Ils se marient dans un petit village perdu du Lot, ça va être pittoresque et ravissant. Je changerai peut-être mon idée sur les mariages. Non que je sois contre le mariage, mais au fond c'est tellement commercial et tellement banalisée que les gens oublient la symbolique de l'union. Se marier pour se marier, je trouve ça con. Mon cousin se marie pour faire plaisir à sa chérie. Dans l'idée, c'est beau, après, pas sûr. Il n'avait pas épousé la mère de ses deux premiers enfants, la seconde aura droit au repêchage des erreurs de l'autre... Car c'est de ça qu'il s'agit, en fait. Refaire sa vie, oui, mais la refaire différemment, en épousant la seconde, église compris, alors qu'il est anti-religion.
Ca fait un peu poudre aux yeux. C'est beau, mais c'est triste. C'est beau leur amour, mais...

Mariage n°3 - 30 Août.
Ce mariage me fait chaud, très chaud au coeur. Samantha, une ancienne amie d'internat, épouse son amoureux. Je n'ai pas vu Sam depuis trois ans, l'année de terminale, quand elle est tombée enceinte de sa petite fille. Depuis, une seconde fillette est née, ils ont démménagé en région parisienne, et ils se sont fiancés.
Je n'avais plus de nouvelles d'elle depuis très longtemps. Chris sI. Sam était la meilleure amie de Chris à l'internat, quand elle n'était encore qu'une amie comme d'autres pour moi. Elles étaient dans la même chambre, dans la même classe.
J'aimais bien Sam. Son cheveu sur la langue, son pyjama satin, les conneries qu'elle débitait, son rire. c'était une drôle de nana, de ces filles que l'on catégorise dans la case "spéciales". Et 'tite Sam va se marier, elle a invité Chris depuis des mois et moi, depuis deux jours. Par téléphone, quand je lui souhaitais Bon anniversaire. Elle m'a dit "Je serai heureuse que tu viennes", alors je viendrai. Avec un plaisir certain, pour voir comment Sam est belle dans son rôle de femme, à 22 ans. Pour voir comment ses petites sont belles. Je monterai donc sur Paris avec Chris, et on s'en fait une petite joie, surtout quand Sam a ajouté que la moyenne d'âge était 24 ans.
Les mariages font des bons endroits de rencontres entre célibataires déséspérés. On a même espoir de se choper le bouquet, Chris et moi. J'ai parié qu'elle se marierait avant moi. Forcément.

Mariage n°4 - 21 août 2004, approximativement lol
Lalalala, ce mariage est de loin celui qui me réchauffe le plus le coeur. Marie se marie, ô la jolie phrase, Marie se marie ! Je suis heureuse.
Objectif, m'être casée avant le mariage de Marie. Ce qui me laisse plus d'un an, ouf. Impossible d'aller à ce mariage sans cavalier, règle number one.
Bientôt, il ne restera plus que moi sur le tableau des célibattantes. La dizaine des mariages... L'avait raison, le vieux cousin...
Argh. Appellez-moi Bridget et on parle plus !

Faut que je me trouve une robe pour mes mariages de cet été ! Opération séduction, comme sur M6 !

*

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jeudi 1er mai 2003 à 17h50
* PAUSEEEE ! *
Je suis encore en nuisette chausettes à 18h.
Je travaille trop.
J'ai même pas fait quatre heures et mon 'tit ventre grogne.
Je crois qu'y a des Petits Encas au frigo. Et des Mikado dans le placard.
Je suis à la bourre.
Encore trois pages à taper. La poésie francophone et ses joies.
Marre.
Je démisionne.
Je m'y remettrai ce soir.
Faut que j'appelle Auré pour lui dire que ce qu'elle a préparé pour l'exposé, c'est naze. Elle va pas aimer.
Faut que je mette le nez dehors.
Faut que j'm'habille.
Faut que j'ai un semblant de vie familiale.
Faut que je réponde au SMS de Lucas où il écrit "Pourquoi, c'est un joli prénom !!!!". Argh. Connard.
Faut que j'arrête de dire des gros mots. Ca casse le mythe, ça aussi.
Faut que j'arrête tout court.
Disque dur surchargé, ça va péter.

Kat, tu seras sur MSN ce soir ? Faut que je m'aère l'esprit, et j'ai plein de forfait, surtout avec ma nouvelle option noctambule (qui double mes heures entre 23h et 8h du mat')... Faut que j'm'habille, allez...
Motivation...

A pluche mes peluches,
*

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vendredi 2 mai 2003 à 00h48
* Grrrrrrrrrrrrrrrrrr !! *
La télé est folle de moi ! Sur le même site où Ca se discute avait essayé de me contacter, je viens de trouver ceci, datant de février de cette année...


Bonjour,

Je m'appelle Géraldine GXXXX et je suis rédactrice en chef d'une émission diffusée sur une chaîne du câble et satellite français, TF6. Notre émission est produite par la société de production Ego Production, présentée par Frédéric Joly et diffusée tous les week-ends.

(Quelqu'un connait cette émission ? )

Je me permets de vous contacter aujourd'hui car j'ai lu votre intervention sur le site Largeur.com, consacrée à votre vie avec un homme plus agé que vous.

(Ma vie, ma vie... Tit bout de vie, oui ! )

Or, je prépare en ce moment une émission portant sur les couples ayant une grande différence d'âge, c'est pourquoi votre message a attiré toute mon attention !
(Grande différence d'âge... Elle a pas vu grand chose la petite dame... J'ai rencontré des gens qui avaient trente ans de différence à plusieurs reprises déjà...)


Vous semblez heureuse en couple malgré vos problèmes familiaux, etpeut-être accepteriez-vous de venir témoigner dans notre émission ?

(Rêveeeeee !)

Si ma proposition peut vous intéresser, n'hésitez pas à m'appeler je pourrai vous donner plus de détails et vous expliquer plus simplement de vive voix.

Je vous laisse mes coordonnées Tel : ---Portable : ---
Par ailleurs si vous préférez n'hésitez pas à me renvoyer un mail : xxxxxx@hotmail.com, avec vos coordonnées téléphoniques et je me ferai un plaisir de vous rappeler.

Merci d'avance et à très bientôt j'espère !

Cordialement,

Géraldine


ARGH.
J'ai l'impression que la différence est un cadavre qu'on le filerait à bouffer à des charognards. Ca m'énerve...

Et ça ne s'arrête pas là !!!
bonjour,
Journaliste pour reservoir prod
(Delarue !!! again !!), je suis à la recherche de témoignage pour une émission que nous enregistrons le lundi 31 mars. le thème : la réaction des parents lorsque leurs enfants se mettent en couple avec quelqu'un de beaucoup plus âgé. j'aurais souhaité connaître votre témoignage sur le sujet.
Pourriez-vous me contacter au ----afin que nous en discutions ?
cordialement,
anne-claude, journaliste.


GRRRR.
En tout, j'ai donc reçu quatre propositions.
Ils veulent pas faire un reportage sur les célibattantes, plutôt ? Ou sur les diaristes ?? Pas assez vendeur, bien sûr !
C'est sûr que la différence, ça, c'est promotionnel, c'est payeur, c'est racolleur ! Avant, nous avions le "Je suis gay et je le dit", maintenant nous avons : Je suis grosse et c'est mon choix, je suis une libertine et c'est mon choix, mon enfant fume du shit et c'est son choix donc c'est mon choix, je m'habille en bleu et c'est mon choix, mon mec est riche et c'est mon choix,... Mon mec est plus vieux que moi, et c'est mon choix... J'emmerde ma famille et c'est mon choix...
J'emmerde la télé, et ça aussi, c'est mon choix...

Ca m'emmerde de filer à bouffer à des charognes comme ça.

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vendredi 2 mai 2003 à 01h29
* Quand Etoile fait joujou ! ... (Dédicace à tous les z'AWARE de ce monde)*
" J'adore les cacahuètes. Tu bois une bière et tu en as marre du goût. Alors tu manges des cacahuètes. Les cacahuètes c'est doux et salé, fort et tendre,comme une femme. Manger des cacahuètes, it's a really strong feeling. Et après tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuètes c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme ".

"Le Net, tu vois, toutes les compagnies essaient de mettre dessus leurs propres pubs, leurs propres films, tout ce qu'elle possèdent, dans cette petite boîte. Le problème, c'est que quand tu as fumé, tu ne peux pas faire sortir de ton esprit le goût de la cigarette. Alors, quand le génie sort de la lampe, il est beaucoup trop gros pour pouvoir retourner dans cette lampe. Et c'est leur problème, ils ne peuvent pas retourner dans cette boîte qu'est le Net. Alors si tu fais un film sur le Net, tu dois le tourner à l'intérieur du Net, et comprendre les principes du Net. Le Net est stupide... mais intelligent."

JCVandamme, of course !
Et j'ai trouvé ça ici : http://home.urbanet.ch/urba0950/beaware/

J'aime bien la comparaison femme/cacahuète.
L'homme serait-il... Le sel de la cacahuète ??

Dodo mes agneaux.
Demain, je dois travailler, héhihého je m'en vais au dodo...
Tef, avec mes plus humbles excuses, je te promets un looooong mail demain dès l'aube...
Sleepless.

*

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vendredi 2 mai 2003 à 14h20
* Je ne suis pas parisienne, ça me gêne, ça me gêne...*
J'ai finalement réussi à avoir une vraie conversation (certes, téléphonique) avec Auré. En vrac, l'air de rien, elle m'annonce qu'en octobre, elle se casse sur Paris.
Je m'y attendais. Je savais qu'elle partirait. Auré est une figure de la mobilité, elle aime la ville et l'aventure ne lui fait pas peur. Pas grand chose ne lui fait peur en fait, et surtout, elle n'a pas d'attaches, nulle part. Elle fait partie de ces gens malheureux dès qu'on les met en boîte, c'est sûrement pour ça qu'elle s'est tirée très jeune de chez ses parents. Elle fait partie de ces gens qui ne peuvent pas se poser en un point, qui ont sans cesse ce besoin d'aller voir ailleurs si l'herbe y est plus verte.
Au départ, elle devait rejoindre son meilleur ami en Septembre, sur la Côte Méditérannéenne. Et puis, on lui a offert un boulot pour laquelle elle croit être faite, alors elle lâche l'idée de Montpellier et se tire à Paris.Elle bossera aux archives. Au moins elle n'aura pas fait lettres modernes pour rien.
C'est difficile d'imaginer qu'elle va partir. Comme toujours, j'ai l'impression de perdre un bras. Il faut que j'arrête de m'attacher si fort aux gens...
Et puis Paris, ce n'est pas le bout du monde. C'est juste Paris. C'est juste une étape dans la vie trépidante d'Auré. Dans deux, trois ans, elle se tirera de nouveau. Je parierai sur un retour vers le Sud, la mer.

Voilà.
Je regarde le destin des autres s'accomplir.
Spectatrice du bonheur des uns et du malheur des autres.
Marie va se marier. Auré va déménager.
Parfois, j'ai l'impression étrange d'avoir raté mon train, d'être passée à côté de quelqu'un sans le voir.
Parfois, j'ai l'impression que ma vie ne sera pas à la hauteur de mes espérances, parce que j'espère trop, parce que j'espère mal.
Parfois, j'ai l'impression que la Terre tourne sans moi. Que les autres avancent, et moi pas.

Auré va me manquer. L'ironie, c'est qu'elle clame que personne ne lui manquera. Alors, je me tais. On se reverra, bien sûr, mais si moi, je fais la démarche. Autrement non, c'est pas son genre. Au moins, quand je monterai sur la capitale, j'aurai un paquet de gens à voir. Drôle de consolation.
Va falloir sérieusement que je reprenne ma vie en main, un jour. Si je veux pas que le bonheur des autres me devienne insupportable...

*

P.S 1 : Une pensée pour Marie qui est en cours pendant que je glandouille...
P.S 2 : Une pensée pour So "Je suis en train de rattraper mon retard ds ton journal, ms t'écris bcp!!!" lol Je sais. Demain, j'arrête, promis.
Tu fais quoi en juin ? J'entâme un gigantesque copinothon, tour de France des z'amis, et si ça te dit, je m'arrête par chez toi ! :p (Noooon je ne m'invite paaaaaas ! lol) Normalement, je serai sur Paris la première semaine de Juin sinon, ça se confirme... YAYYYY !
P.S 3 : Qui n'en veut des fraises des bois ?! lol MIAM. Je pense que je vais être malade si je m'avale tout ce que j'ai trouvé...

Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse....

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vendredi 2 mai 2003 à 17h07
* Tu vas me manquer... (Trauma post-téléphonique) *
Mercredi après-midi.
Conversation Etoilienne avec le premier amour, le meilleur ami, le futur marié, le futur papa, le plus gentil garçon du monde, appelons-le Lucas puisque c'est son nom, même pas un pseudo, pfff :

[...]
LUI : - Je suis déçu que tu ne viennes pas à mon mariage...
ELLE : - Je sais. (Ton glacial) Désolé.
LUI : - Aucun moyen de t'arranger ?
ELLE : - Non. Et même s'il y avait moyen, ça ne changerait rien...
LUI : - QUOIIIII ?
ELLE : - (Gênée) Ben, oui...
LUI : - Explique- moi, s'il te plaît..
ELLE : - Je ne VEUX pas venir, si tu tiens vraiment à savoir la vérité.... Et tant qu'on y est, je ne VEUX pas non plus que ta fille porte mon prénom !
LUI : - Mais pourtant...
ELLE : - T'es un connard, mon pauvre Lucas. Je suis désolée de te dire ça, mais putain, t'as réfléchi cinq minutes à la situation ? C'est complètement stupide et puérile, merde.
LUI : - Je suis désolé que tu le prennes mal, je pensais te faire plaisir...
ELLE : - (Gros gros silence) Plaisir... (soupir)... Tu sais ce qui me ferait plaisir ? Que notre vie soit simple et sans heurts, notre vie séparément, j'veux dire... Et c'est pas en appellant ta gamine comme ton ex que tu te simplifieras la vie...
LUI : - Peut-être. Peut-être...
ELLE : - Tu t'es mis deux secondes à ma place ? Tu t'es demandé ce que je pourrais ressentir à l'idée que mon prénom soit éternellement associée au tien? A l'idée qu'une pauvre môme qui n'a rien demandé va payer le prix des erreurs passées ? Et ta bonne femme, comment elle ressent ça elle ? Tu y penses à tout ça, merde ?!!
LUI: - Tu veux que je te dise ?... Tu as raison, je suis un connard.
ELLE : - Merci.
LUI : - Ca fait des années qu'on galère... Va falloir qu'on se décide un jour...
ELLE : - Se décider à quoi ??
LUI : - A... Se retrouver...
ELLE : - Pardon ?? (voix inquiète)
LUI : - Je crois que tu m'aimes encore.
ELLE : - (Rire) Putain, t'es bien un mec, toi !!!
LUI : - Pire, je crois que moi je t'aime encore...
ELLE : - Non mais mon pauvre Calou, arrête de raconter des conneries ! Tu vas te marier, bon sang ! Te marier ! Dis-moi comment je pourrais encore t'aimer, moi ?? Bien sûr que je t'aime, je t'aime comme un frère, tu sais bien qu'on s'est toujours aimé comme ça nous, que c'est pour cette seule et unique raison qu'on n'a pas couché ensemble, que ça n'a jamais fonctionné ! Je t'aime comme un frère, tu entends ?!!
LUI : - Et si moi je ne t'aimais pas comme une soeur ?
ELLE : - Eh bien, il faudrait qu'on arrête de s'appeller, à ce moment-là. Parce que tu aimes Coraline. Parce que tu vas te marier. Parce que tu vas devenir Papa. Et que je n'ai pas de place dans ta nouvelle vie. Ni ton amante, ni ton amie s'il doit y avoir la moindre ambiguïté. Rien, rien. Je veux pas d'emmerdes, pas de sentiments à la con, rien, rien.
LUI : - Ok, on va faire ça.
ELLE : - (Silence) Ca fait un peu rupture, finalement... Mais je crois qu'il est temps de grandir.
LUI : - Tu sais, je n'ai jamais pû me faire à l'idée que tu aimes d'autres personnes, que tu baises avec d'autres personnes... J'étais presque content quand tu t'es séparée de ton ex...
ELLE : - Je sais. Ton côté un peu salaud...
LUI : - Oui. On va s'oublier un peu, d'accord ? Tu comprends ? Je veux pas foutre mon bonheur en l'air...
ELLE : - Surtout pas pour moi, je sais. On a déjà trop souvent essayé, hein ?
LUI : - Et ce n'est pas toi que j'épouse...
ELLE : - ... Si tu n'es pas sûr de toi, ne l'épouse pas. Mais ne me mêle pas à ça s'il te plaît. Tu es un adulte, merde. Assume tes choix, une fois pour toute. Tu te ne sens pas prêt, et il te faut un responsable, et ce responsable, paf, c'est moi, eh ben non, je ne suis pas d'accord, mon vieux !
LUI : - Tu es la voix de la sagesse.. (rire)
ELLE : - Non. Il faut juste que tu te poses les vraies questions. Alors, comment on va se dire adieu ?
LUI : - Ferme les yeux...
ELLE : - Fait...
LUI : - Je t'embrasse fort...

Bip. Bip. Bip.
Dix ans de tendresse ont pris fin quand le garçon a raccroché.
Plus que jamais, je suis sûre d'avoir fait le bon choix... Même si ce bon choix, c'est perdre mon sang, c'est perdre mon frère, c'est perdre la seule âme qui sait tout de moi.
Je te souhaite tout le bonheur du monde...
Tu vas me manquer, Calou.
Aimer les gens, c'est aussi savoir renoncer, parfois.

*

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samedi 3 mai 2003 à 01h28
* Quand Etoile se caramélise... ( se Caramailise) *
Des petits bonheurs de Caramail, un vendredi soir.

J'en ai MARRE de passer les vendredis soirs ici, moi !
J'vais faire construire un bar de nuit dans ma campagne, ça fera plaisir aux djeun's.. Vodka caramel à volonté.. Strip-teaseur (pas "strip-teaseuse", bien "strip-teaseur") les dimanches soirs... Consommations offertes aux beaux gosses en jeans moulants... Un stock de Despé pour Chris... Du Passoa pour Marie... Du jus d'orange pour une Etoile...
Ce beau projet n'étant qu'une jolie utopie vendredinienne, je décide d'aller voir du côté de Cara ce qui s'y passe...

Le salon s'appelle " Limoges, vive les NB's", 'tain, ça tombe bien...

Candidat n°1 -
Un pseudo à deux balles. Pire que mon mien.
Tentative de faire de l'humour : à la question, "tu fais quoi dans la vie", question que je déteste d'ailleurs, je réponds "tu veux dire, à part etre seule devant son PC un vendredi soir ?". C'était drôle, un peu. Il n'a même pas répondu "lol", bouh, je suis déçue.
Le garçon est militaire. Ou prétend l'être. De toute façon, je fantasme pas sur les militaires, c'est raté mon garçon...
Résultat, je le dégage en trois minutes.

Candidat n°2 -
Encore plus expéditif que le n°1. En trois lignes, cinq fautes, dont le ultra-classique "sa va" qui m'énerve sacrément...
A dégager en 1 minute 10.

Candidat n°3 -
Un informaticien. Pff, c'est bien ce qu'il me fallait ce soir, té. Enfin, je dis rien contre les informaticiens, paske y'a un monsieur qui va me gronder si je dis du mal, alors chuuuuuut ! lol (M'enfin, j'en pense pas moins.. Gniarkkk gniarkkk)
Enfin... le candidat n°3 présente l'avantage d'avoir un peu plus de conversation que les 2 autres... Ca passera le temps, hein.
Toute tentative d'humour reste pourtant vaine. C'est à désespérer de tout...

Bon, c'est décidé !! Vendredi prochain, c'est NB's à volonté ! Pask'y'en a MAAAARRE. Et bien sûr, ma petite Marie, pas besoin de te préciser que je t'ammène (de gré ou de force) avec mouaaaa ! Non mais ! :p
Paske bon, Caramail, un vendredi soir, il faut bien avouer que c'est la zone. Le vide intersysmique. Le désert de Gobi.
Pas un seul petit mâle à se mettre sous la dent... Ou va le monde, je vous le demande ?!

.. Soupir ...
Vivement le week-end prochain...
... Re-soupir ...

Bonne nuit mes caramels
*

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samedi 3 mai 2003 à 04h17
* Vous n'allez pas le croire !!!!! *
J'ai un rencard vendredi prochain !
Yay ! J'assure comme une bête ! lol

Demain, je vous vante les mérites de ce garçon...
Pour l'instant, je vais faire dormir mes noeuils en rêvant au 'tit brun...

C'est la fêteuhhh, la fêteuhhh...

* (Non je ne trépigne pas d'impatience... Je tiendrai jamais jusqu'à vendredi.. lol)

Nota Bene : Du jamais vu sur Caramail, un garçon (pas le brun, un autre lol, le parisien) m'a demandée de l'épouser ... "Je crois que c'est la première fois que je tombe amoureux sur Internet". Euhhhh. Au final, je lui ai filé un faux numéro. Et j'ai même pas honte ! Et en cas de besoin, j'ai son numéro ! Je suis une pro ! :p

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samedi 3 mai 2003 à 19h47
* Des nouvelles de Daphné...*
Je vous fais suivre ce petit mail que j'ai reçu de notre petite Daphné, qui me manque fort-fort..

ça va très bien ma grande, mais j'ai vraiment pas bcp de temps en ce moment... si tu as 5 min pour donner de mes nouvelles aux adeptes de journalintime.com, dis-leur que je vais très bien et que si j'ai pas bcp de temps à leur consacrer c'est parce que je le consacre à quelqu'un... quelqu'un de formidable... je viendrai vous en parler.
Bisous.
daph.


Mmmh, toujours aussi mystérieux notre petite Daphné ! lol

*

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dimanche 4 mai 2003 à 00h20
* Que font les étoiles le samedi soir ? *
Ben, elles font comme Pam, elles se posent des questions.
La même question, en plus.
Comme quoi la vie, c'est un peu con...

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dimanche 4 mai 2003 à 01h11
* Quand Etoile répond au Matou qui miaule sous la lune.. lol *
Hum hum.

Dans mon journal, permettez m'sieu.. Histoire que tout le monde (enfin quand je dis "le monde"..) lise :

En voila une bonne!
Notre Etoile tombe finalement (pour la premiere fois) amoureuse sur le net.

Bon ! Reprenons ! Où es-tu allé chercher cette idée 'tit Matou ?! loll J'ai relu mes derniers écrits pour vérifier, hé ben non, je vois toujours pas ! Euh non, je suis pas amoureuse... Amoureuse de qui d'ailleurs ? Lala, un quiproquo ! ;)
Et puis, aussi, même si je tombais amoureuse sur le net, ce serait pas la première fois, et sans doute pas la dernière...
Je suis trop sensible, ça m'perdra.

Je suis vraiment content pour elle. Felicitations!
Mouah, tu m'adresseras les félicitations quand je me marierai, hein... lol

Pourtant, j'ai un regret... le regret que ce ne soit pas de moi, Rodilard. Pauvre, Rodilard, tu n'es qu'un pale Attila de ces felins, un vieux chat de gouttiere si tu peux te faire ainsi "couper l'herbe sous les pieds"... snif, snif, snif
lol Tous les concurrents sont sur la ligne de départ... 4....3....2...1... Goooooooo !

Mais si elle avait vu ma pic.. ?????
Matou.

Ben, vas-y, balance ! lol

Bonne nuit Matou,
Etoilounette va travailler quelques heures de plus... Grrr.

*

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dimanche 4 mai 2003 à 01h58
* Regarde où ça nous mène... (Pour Lou, pour lui, et pour les autres) *
Je lisais Lou à l'instant.
J'étais suspendue à ses mots.
Suspendue dans le vide, aussi.
Ca résonnait dans mon petit crâne comme Big Ben dans Londres.
Je suis lasse de ces relations ausquelles je ne peux donner de nom. Les hommes m'aiment ailleurs.Ils ne m'aiment pas tout court.
La vérité tient là, sous la plume d'une autre, sous la plume de la 'tite Lou. Etoile aurait des dizaines d'amoureux, Lou aurait des dizaines d'amoureux, si... Si, si seulement. Et il n'en est rien, et on se complaît dans des histoires sordides, à s'accrocher à des gens sordides, des gens qui finalement ne nous connaissent pas, des corps inconnus, des pensées inconnues., des étrangers.
Tant de fois, j'ai cru... Je m'accroche toujours aux étoiles. Je n'aime que ceux qui me sont refusés, que ceux que je n'aurai jamais. Je m'accroche au premier connard qui passe, et le mec bien, pendant ce temps-là, continue son chemin. Je voudrais bien qu'on m'explique... Qu'on m'explique pourquoi on aimerait Etoile, et on ne m'aime pas moi. Enfin non, m'expliquez pas, je veux pas d'explications...

Par mails, des dizaines de fois. Comme toi, Lou, comme toi. Je suis trop spirituelle, me disait un de ces garçons. Je sais pas, je sais pas. Je crois que c'est plus facile de façonner l'autre quand il y a des écrans entre nous. De se le dessiner à son image. Par procuration. Du vieux pain sur mon balcon... C'est juste pour les pigeons...
Enfin, quand je dis des dizaines, c'est faux. En vérité, je n'en ai aimé qu'un. Ce qui répond à l'intervention de Matou. Je n'en ai aimé qu'un et j'avais ton âge, Lou. Pendant un an, j'ai attendu que ce garçon se réveille. Pendant un an, j'ai mis ma vraie vie entre crochets pour lui, j'ai suspendu le temps, je ne vivais que pour ses mails, que pour sa voix au téléphone, que pour le surprendre sur ICQ les vendredis après-midi quand il était au boulot, que pour recevoir une nouvelle photo de lui, que pour nos soirées, que pour les mots tendres qui nous échappaient de temps en temps, que pour l'entendre dire "Mon ange". Une fois, il m'a même dit Je t'aime. En police 4, j'ai dû me bousiller les yeux pour voir ces trois mots, et j'ai chialé comme une gamine, parce que c'était trop beau, trop beau, trop beau. Par procuration, oui...
C'était de la folie. Tout le monde me le disait, mais je n'y croyais pas. C'était trop fort pour être virtuel, trop intense pour n'être que du désir sexuel. Je me suis tellement gâchée dans cette histoire, tellement... Que j'ai décidé depuis de ne plus attendre que le réel rattrape le virtuel.
Parce que quand j'ai saisi ma chance, il était parti vers un ailleurs où je n'avais pas ma place, il ne voulait pas de moi, et j'ai cru en crever. C'était juste un acte manqué, on s'est trop attendus, on a trop demandés à l'autre, on a trop confier à l'autre, aussi. Et puis, on s'est trop souvent montrés nus devant l'autre, dépouillés de tout, transparents, que dans un décor parisien, nous n'aurions rien trouvé à nous dire, nous n'aurions même pas pû être juste des amants, ça aurait été trop sordide...
Je voudrais parfois revivre quelque chose de cette dimension-là. Retrouver un garçon avec les mêmes vibrations. Je voudrais, mais non merci. Je serais capable de tomber folle amoureuse de lui, sous prétexte qu'il habite à l'autre bout de l'hexagone. Je serais capable et je ne veux pas. Alors, je me carapace. Alors, je m'emmitoufle. Et le résultat, Lou, le résultat tient dans tes mots...
Les hommes m'aiment ailleurs.Ils ne m'aiment pas tout court.

Je le sais bien, que toi aussi, tu es amoureux d'Etoile.
Le jour où tu seras amoureux de moi, fais-moi signe...

*

P.S : Lou, j'espère que tu ne m'en voudras pas pour avoir été le point de départ d'une réflexion étoilesque... Je t'embrasse...
P.S 2 : Faudrait que vous arrêtiez, toutes, d'écrire des trucs qui me remuent comme une salade dans un essoreur...

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dimanche 4 mai 2003 à 18h24
* Quand Etoile se dévoile... (autoportrait et médiocrité)*
Mets-toi tout nu, si t'es un homme
Qui peut plus, que le minimum...

Image


... Qu'on me donne un primate sans cravate,
Un Zorro sans rien sur le dos...

T'es bien plus beau comme ça,
Un point c'est tout, un point c'est toi !

*
Vous auriez bien sûr reconnu la chanson de Zazie... Note pour moi-même (& Marie, au passage) : Acheter le Live enregistré au Bataclan.
Je m'excuse pour la qualité médiocre de l'image. J'ai essayé de compresser ça un maximum et le résultat n'est pas joli-joli.
Ce n'est pas un auto-portrait... Je n'ai même pas les cheveux longs, d'ailleurs ! Je sais bien que j'avais dit à un 'tit courant d'air que je ne mettrais pas ce dessin en ligne, mais après avoir vu les photos de Carla et Lou, je peux plus résister .
C'est ce qu'on appelle... Se déshabiller sous l'oeil du spectateur ! lol
Héhihého, je retourne au boulot.. Bouhouou.

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dimanche 4 mai 2003 à 23h22
* Je suis malade, complètement malade... *
J'ai les paupières, la gorge, la tête en feu.
J'ai tout le corps qui me fait mal, impossible de me traîner hors de mon lit, sauf pour vous faire un bisou.
Trois litres d'asprine dans l'estomac.

Ma mère dit que c'est une insolation. Tu parles, j'ai à peine mis le nez dehors ! J'ai dû passer environ une heure sur la terrasse, à l'ombre du store, et encore... Ca m'apprendra à m'étaler au soleil comme une chatte. Punie, punie.
'Tite soeur a fait séance bronzage en plein soleil, et elle est rouge écrevisse ce soir.

Je crois pas à la théorie de l'insolation. Je crois plutôt que j'ai chopé une foutue crève qui va me clouer au lit un ou deux jours.

Je n'ai pas fini mon boulot. Je me déteste quand je suis comme ça.
Je ne vais pas en cours demain. Il faut absolument que je boucle mon dossier à rendre mardi. J'espère juste que demain, ça ira mieux, sinon ça va être la catastrophe.

Là, je me réveille d'une heure de sommeil. Complètement décalée.
Mon futur rendez-vous de vendredi ne m'a pas envoyé de mail. Les garçons et leurs problèmes de communication. Bah, on s'habitue.

Je me disais aussi.. Ca fait longtemps que t'a pas chopé la crève ma fille... Quelqu'un m'a entendue.

*

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lundi 5 mai 2003 à 00h40
* Le diable au corps *
J'ai envie de t'appeller.
Et t'entendre ta voix, et t'entendre ton rire.
C'est la fièvre, ça me fait délirer.
Tout à l'heure, j'ai rêvé. J'ai rêvé qu'on faisait l'amour. Tu m'appellais ton ange. Tu avais l'air mystérieux qu'ont les amoureux.
La fièvre, la fièvre.
Le diable au corps.
Je ne saisis pas bien ce qui m'arrive.
Je suis une fille pertubée.
Perturbée par tout ce qui ne vient pas perturber ma vie, justement.
Parfois, j'aimerai que tu me bouscules un peu.

*

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lundi 5 mai 2003 à 17h37
* From the Milky Way *
Mon corps n'est qu'une douleur.
Je n'ai plus de voix.
Je ne peux plus parler, c'est un drame...

Un infirmier, viiiiiiiiiiite !
Histoire de faire baisser ma fièvre.
Quoique.. Hum.

Faudrait que j'aille voir un médecin.
L'auto-médicamentation, pas biiiiiiien.

*

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mardi 6 mai 2003 à 01h30
* J'entâme une collection de garçons !*
LUI : Oula, tu n'as pas l'air en forme ! Tu veux qu'on aille boire un verre ensemble demain ?

ELLE : C'est pas que je ne veux pas, mais je crois que je ne serais pas trop en forme demain...

LUI : Sinon, mercredi, on peut manger ensemble si ça te dit...

ELLE : Mercredi, je bosse avec une copine... (N.D.L.R : Véridique ! Exposé avec Auré)On remet ça à la semaine prochaine si tu es dispo ?

LUI : Je ne suis là que lundi... Après, je prends 15 jours de congés et je pars...

ELLE : Tu le fais exprès ?!! lol Je n'arrive sur Limoges que mardi matin !

LUI : Oh...

ELLE : Bon, admettons que je m'arrange pour mercredi midi ? Mais je serais avec une amie.. (Note à moi-même : Un jour, j'irai aux rendez-vous seule comme une grande... Là, c'est pas ma faute si j'ai prévu de manger avec Auré mercredi.. lol)

LUI : Génial ! ...

CONCLUSION : Etoile vient encore une fois d'accepter un rendez-vous avec un gars dont elle ne connaît que le prénom. Ah si, elle sait qu'il est banquier. Et il a 28 ans. Ca doit être un mec bien. Elle sait qu'il aime Paris aussi, et qu'il y a vécu. Bien, ça leur fera un sujet de conversation !
Elle sera probablement enrhumée. Echarpe autour du cou et Kleenex in the pocket, mais... J'ai décidé de ne plus laisser passer ma chance. J'ai décidé de rencontrer de nouvelles têtes.
Ah oui, j'ai rencontré ce jeune homme sur love@lycos, lui aussi. Vendredi soir, dans ma phase ante-caramailienne. On a bien accroché. Gentil garçon + gentille fille = repas à la crêperie. J'avais pensé pizzeria, mais j'ai trop peur de me renverser une part de pizza sur le jean's genre... Le premier rdv avec Laicecargot(1) (2), d'ailleurs, je sais même pas pourquoi je vous aie pas raconté ça, honte à moi ! Bref, la pizza, ça tue un peu, la crêpe, c'est moins dangerous, en théorie !!
D'un autre côté, ça me rassure qu'il y ait Auré. Je flippe un peu toujours avant mes rencards...
En plus, lui, il ne lit pas mon journal, alors va encore falloir que je raconte ma vie ! Oulala, le pauvre garçon !... lol

N'empêche, quand je vous disais qu'Etoile avait un succès fou ! Vous me croyez maintenant ??

Entre mon inconnu de mercredi et mon inconnu de vendredi soir, mmmh.
D'ailleurs, le second inconnu, je vous en ai pas parlé ! Il est gendarme. Bon, un gendarme qui aime la vodka caramel, ce qui déjà me plaît davantage... Un brun. Yay. L'air sympathique sur la photo, mais je n'aime pas les photos, je vous l'avais déjà dit, non ? Un sportif. Prend soin de lui, le garçon. Il a même peut-être des tablettes de chocolat, miam ! Bon, son grand désavantage, c'est qu'il n'a "que" 22 ans, et les mecs de 22 ans, j'ai un peu du mal, ce n'est un secret pour personne...

Dans les deux cas, je ne cherche pas de fiancé. Juste me changer les idées. Et ça va forcément marcher !

J'ai donc décidé d'entâmer une collection de garçons.
Y'en a bien qui collectionne les poupées russes !
Les boîtes de camembert ! Les mèches de cheveux de Napoléon !
Ben moi, je collectionne désormais les garçons, na.
Je les alignerai en rang sur une étagère de ma chambre.
Je leur poserai des questions compliquées : "Qui a inventé l'eau tiède?", "Pourquoi les vaches font meuh et pas piou-piou?", "L'infini est-il fini?", "Verre vide à moitié plein ou verre plein à moitié vide ?"...
Je leur ferai des chatouilles dans le cou.
Je leur lirai des poésies de Victor Hugo.
Je leur expliquerai les mécanismes de la pensée féminine.
Je leur parlerai de journalinitime.
Je ferai des photos d'eux en noir et blanc.
Je caresserai leurs abdos.
Je leur chanterai "La souris verte".
Je leur ferai écouter mon CD de Carla Bruni.
Je leur donnerai des surnoms marrants.
Je compterai les étoiles dans leurs yeux.
Je testerai qui est le meilleur bisouilleur.
Et qui est le meilleur amant.
Mais j'aimerai les autres autant.
Je leur mettrai une marguerite derrière l'oreille.
Je leur ferai des lectures du Diable au corps ou d'Antigone.
Je leur préparerai des pizzas cinq fromages.
Et puis, je les aimerai surtout.
Et quand j'en aurai marre d'un,
Je le mettrai dans un carton sous le lit,
Et je le remplacerai par un nouveau jouet tout beau.

Voilà c'est décidé, je collectionne.
Il reste de la place sur l'étagère, si ça vous dit...

Etat de santé : Tend vers le mieux. J'ai fini mon dossier à 23h. Oula. Bonne semaine à vous tous, mes chérubins.
Je reviens samedi, ou dimanche, on verra, et quelque chose me dit que j'aurais beaucoup à vous raconter !!
Bisous à Tefouille et à Katounette, je n'aurai pas le temps de répondre à vos mails, pardon.
Par contre, je vous autorise à démolir la mienne, de boîte !
Goooooooooo.

Bisous mes loutres !

* Qui est toute contente de son rendez-vous avec l'homme-mystère et qui espère se faire de nouveaux amis, parce que dans la vie, c'est bien d'avoir plein de gentils zamis.
(1) J'le cite juste parce qu'il paraît que je ne parle jamais de lui dans mon journal...
(2) Et ça, c'est juste pour copier Carla, mais c'était la première et unique fois, ça ne se reproduira pas Madame, je vous le jure, nom d'une Etoile !!

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mardi 6 mai 2003 à 03h01
* Enfance en danger ! *
Avez-vous déjà tapé "Naked children" dans un moteur de recherche international, type Google.
Vous obtiendrez ceci :

Google a recherché naked children sur le Web. 1 - 10 résultats, sur un total d'environ 1,230,000. Recherche effectuée en 0.13 secondes

Voilà. Plus d'un million de sites. Ca ne vous fait pas peur, à vous ?

Si chacun fait un peu, c'est la vie qui gagne...
Messieurs, mesdames, mesdemoiselles, la prochaine fois que vous surferez sur un site porno (chacun ses trucs, après tout), si vous tombez sur des images mettant en scène des enfants/adolescents, un seul geste à faire : http://www.bouclier.org

En 2002, 9479 sites ont ainsi signalés par les internautes. C'est une goutte d'eau dans la mer, mais une petite goutte vaut mieux qu'une grande sécheresse.

*

(Parce qu'un journal n'est pas fait que pour écrire des conneries)
Image

http://www.estelle-mouzin.com

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samedi 10 mai 2003 à 23h47
* Collection de mâles, suite et fin (et autres nouvelles de la voie lactée) *
Je suis exténuée. Complètement vidée. Et toujours malade avec une voix à faire peur. Saviez-vous, vous, que l'alcool ne guérit pas les maux de gorge ? Je croyais, moi, pourtant...

Je n'ai pas rencontré mon "mâle" de mercredi. Une suite de hasards malheureux m'en a empêchée, et croyez bien que je m'en veux terriblement ! A 13h, j'avais la gorge nouée et les larmes aux yeux à l'idée de planter le garçon, prévenu de mon indisponibilité par SMS une demie-heure avant. L'idée de passer pour une mécgante fille m'est insupportable, j'en ai été mal tout l'après-midi, jusqu'à ce que, le soir venu, je prenne mon courage à deux mains et que j'appelle le garçon. C'était la première fois. Avantages, et inconvénients. J'avais un peu peur, en vérité, et puis quand je suis tombée sur sa voix sympathique sur son répondeur, j'ai débité d'une voix enjouée : "Bonjour jeune homme, c'est Etoile. J'appellais juste pour m'excuser pour ce midi, j'espère que tu ne m'en veux pas. A très bientôt, bisous. " Et puis il m'a rappellé une demie-heure après, depuis sa voiture, en route pour un week-end en bord de mer. J'ai bien aimé discuter avec lui. Je crois que je vais rentrer plus tôt sur Limoges, histoire d'aller boire un verre avec lui lundi après-midi. Je me sens en confiance. Et si je ne saisis pas ma chance, je risque de louper quelque chose, ou quelqu'un. Après, il part 15 jours en vacances, et dans 15 jours, je serai dans une sale période que nous nommons partiels alors, il faut le voir lundi ou attendre, et attendre, non merci, ça me fatigue de rester toute seule sur le quai alors que je pourrais être au chaud bien assise dans un wagon...

Mercredi soir aussi, Chris me propose via SMS de rencontrer un de ses collègues, curieux de me connaître depuis tout ce temps où elle parle de moi. Je réponds "Quand il veut". Qu'on se le dise, je suis une fille disponible et je compte bien en profiter un maximum tant que l'occasion se présentera.

Jeudi, je passe la journée avec Chris. Me réveille à 9h pour aller faire les courses avec elle. C'est férié et les beaux garçons font grasse matinée. Pour une fois, nous ne trouverons pas de beaux garçons à mâter au Carrefour, pauvres filles désabusées que nous sommes, nous achetons des fraises et de la chantilly... Histoire de compenser nos désordres affectifs. Le midi, ses parents viennent manger avec nous chez elle. En vrac, tout tourne autour du désastreux célibat de Chris. Bon, pour une fois que c'est pas du mien qu'on cause, j'en profite pour charrier Chris une bonne dose, notamment sur le fait qu'elle, elle a 22 ans, et moi, bah, juste 20. Sa mère réenchérit : "Et puis ta copine au moins, elle est restée longtemps avec un garçon, elle...". Chris prend la chose bien, mais je sais qu'à l'intérieur, elle m'en veut toujours de ce que j'ai vécu et elle pas.
Puis, on se rend au bowling tous les 4. J'améliore ma technique à deux balles en faisant un joli strike qui me vaudra les applauddissements des minets de la piste voisine. Chacun sa petite gloire...
Une fois les parents de Chris partis, on va faire une séance shopping. Objectif : me trouver un haut sexy pour notre soirée en boîte. Réussi. J'opte pour un débardeur noir qui m'a valu bien des oeillades. Ou l'avantage d'avoir des petits seins, héhéhé. Hier soir encore, un garçon a dit préféré mon décolleté, et donc mes petits seins, à celui de Chris, nettement plus avantagée par Mère Nature. Jubilation, quand tu nous tiens...
Ensuite, on revient chez Chris. Croque-monsieur au diner pour nous mettre en appétit. A minuit, on sort en boîte, et il nous faut bien de longues heures de préparation. Je suis toute heureuse de sortir avec Chris, rien qu'elle et moi, best friends, entre filles comme on dit. C'était sans compter les brillantes idées de Chris... Erk !
Figurez-vous que la grande nouveauté de la mademoiselle, c'est de rencontrer des garçons via le Wap, canal rencontres de Orange. Bon, chacun ses trucs, hein, je suis mal placée pour lui faire la morale. Elle cause donc depuis quelques jours avec un certain Denys de son pseudo. De SMS en SMS, le garçon propose de nous rejoindre en boîte. Chris est folle de joie, moi, nettement moins, mais je prends sur moi, à la seule condition que le garçon ne vienne pas seul, histoire de ne pas faire lampadaire. Ben... J'aurais mieux fait de fermer ma gueule !!! A minuit, le garçon est donc là, devant l'entrée, à nous attendre. L'air gentil, un peu trop minet pour moi, un air de cas social légérement, mais il plaira probablement à Chris, ma main à couper. Son "copain " nous rejoint cinq minutes plus tard. Argh. Je suis au bord de l'agonie, face au désastre qui s'annonce...
Le copain en question est en fait un collègue de boulot. Le gars a dû être réquisitionné à la dernière minute et n'a jamais mis un pied de sa vie en boite de nuit. Il faut dire que le copain en question a 46 ans, fume 5 clopes à la minute, est déjà ivre en arrivant, parle en postillonnant, a les mains baladeuses, suce des Chupa Chups vanille-fraise pour fumer moins, déteste mes boucles d'oreille, me qualifie de fille "froide et hautaine" ('tain !!), se qualifie de mec honnête et franc, a vraiment une tête terrifiante, vient de se faire quitter deux jours avant par sa bonne femme qui a gardé la baraque et la moto, n'a plus de domicile et squatte chez les copains.... L'horreur. Et c'est sur MOI que ça tombe ! Il insiste pour me faire la conversation. Me raconte sa vie en long, en large, en travers et même en marche arrière. Pue l'alcool à vous en faire vomir. Me colle même sur la piste de danse. Le pompon : un (charmant) garçon vient m'inviter à danser un zouk, je refuse poliment avec le sourire, jusqu'à ce que l'autre là arrive, hurlant : "Non, c'est avec moi que mademoiselle danse", en me serrant fortement les poignets. Scandale au milieu de la piste, je manque de le gifler et lui explique clairement que "Merde, depuis le début de la soirée , tu m'EMMERDES. Va voir ailleurs si tu me trouves."
Quand je pense que j'ai fait tout ça pour Chris... Pendant qu'elle causait avec un petit con qui m'a dit "Oh mais je te trouve distante" alors qu'il ne m'avait adressée la parole que deux minutes pendant que Chris était aux toilettes... D'ailleurs, elle devait revoir le petit con hier soir, mais il n'est pas venu, turlutu, qu'elle ne dise pas que je ne l'avais pas prévenu !
Du coup, comme je m'emmerdais passablement, j'ai tourné au Soho orange toute la soirée..

Et je me suis levée à 16h vendredi. Une vraie larve. Malade, malade, malade, sans voix ni rien. J'ai avalé quatre pauvre chips, et puis je me suis traînée sous la douche. Depuis 15 jours, on avait prévu de se retrouver autour d'une table entre copines, et c'est ce soir notre grand soir alors j'ai intérêt d'assurer. A 19h, Marie passe me prendre, et je suis comme de bien entendu en retard, mais elle ne râle pas, qu'est-ce-qu'elle est mignonne ! :p On récupére ensuite Coco, puis Chris, direction le resto mexicain dont Coco nous a tant vanté les mérites, juste parce qu'ils offrent la téquila paf en digestif, lol.
En apéritif, on se laisse tenter par un "Aphrodisiaque". Ok, c'est moi qui ait lancé l'idée aux filles, j'assumerai jusqu'au bout le fait d'avoir picoler comme une banane et d'avoir fait des conneries toute la nuit. De toute façon, c'est pas de ma faute. J'ai été tentée ! Oui oui, que diable, tentée je vous dis ! J'étais tranquillement en train de siroter mon aphrodisiaque quand voilà pas que l'(ex-)amant se ramène, genre je viens manger là avec mes potes, avoue que c'est un drôle de hasard, et qu'on les installe jusqu'à côté de nous, et qu'Etoile est morte de rire pendant au moins dix minutes, et que Chris fait à moitié la gueule et que merde, Etoile se dit qu'elle avait dit qu'elle l'appellerait et qu'elle a oublié, mais qu'il ne l'a pas fait non plus, hein, finalement.
Donc voilà, j'admets volontiers, j'ai été tentée. Surtout quand quelques heures plus tard, ils se retrouvent tous les deux dans le même bar, elle attendant un inconnu pas si inconnu que ça qui ne viendra pas, lui se retournant au moins vingt fois pour la regarder (Il va nier, mais j'ai des témoins qui confirmeront, héhéhé !), spécialement quand deux gentils garçons viennent succesivement causer avec nous.
Les verres s'alignent, les conneries aussi, en mode observation parce qu'il y a plein de garçons, et même que le Soho, c'est bon. Le rendez-vous ne viendra pas, mais ce n'est que partie remise, et puis il paraît que je connais déjà le garçon, on a une relation en commun, devinez... Oui, oui, l'ex-amant of course, qui est plutôt content de lui pour le coup. Quand je vous disais qu'il y avait de drôles de hasard... Quelques heures et quelques cadavres de Despé plus tard, l'ex-amant vient me coller une bise en me disant qu'il s'en va, je râle un peu parce qu'on ne s'est pas parlés de toute la soirée et que je suis déjà bien allumée, et que finalement, j'avais envie de lui parler un peu. Voilà donc que je chope Marie par le bras et qu'on sort courir après l'animal pour le rattraper, en débardeur même que je suis encore malade et que c'est un peu à cause de ça, et qu'on finit par le rattraper deux cent mètres plus loin. (Note à moi-même : première et dernière fois que tu cours après un garçon ! Non mais ! Pas étonnant qu'après il se la pète ! lol)
Bref, nous retournons donc tous les trois à l'intérieur, Chris part vexée (bon, qu'elle me rappelle quand elle aura grandi..), et je continue à picoler, sept verres, bonjour les dégâts !
Ensuite, ensuite... J'ai discuté avec l'ex-amant. J'ai vaguement essayé de le violer contre le mur. Pour ma défense, je dirais simplement que j'en avais envie depuis quelques heures déjà. Il a résisté fièrement. Il est fort, le bougre ! D'un côté, il valait mieux. Comme quoi, je suis faible quand j'ai bu, et je ne respecte pas les engagements que je m'étais fixée dans ma petite tête, vous savez, le truc du sexe sans amour, blablabla.
Je n'ai donc pas couché avec l'ex-amant, une petite partie de mon honneur est sauve. Sauf que je lui quand même envoyé un SMS en rentrant chez moi (NDLR : Au moment où j'étais le plus bourrée même que je sais pas comment j'ai fait pour me déshabiller et me mettre sous la couette) où je lui disais "Je suis chez moi demain, si tu veux passer"... Dans le genre proposition indécente, on peut pas mieux... Mea culpa, j'arrête de boire, je promets.
Enfin, on s'est revu à jeun cet aprèm, j'me suis à moitié excusée pour le viol raté, et j'ai décidé d'arrêter de picoler (euhh non, pas complètement, mais un peu disons..), paske bon, je fais n'importe quoi moi sinon.

...
Je sais, ce texte est méga-long mais j'avais pleins de trucs à raconter, et encore j'ai sauté quelques chapitres... Demain, je vous parlerai du garçon que j'ai vu ce soir dans ma cuisine, de comment il est beau mais con comme pas possible, de comment je l'amais bien quand j'étais plus jeune, de comment il avait les mains douces et de comment il m'a demandé si j'avais un amoureux, et même que lui, il se marie cet été.
...

Bisous, bonne nuit mes anges, et une pensée à ceux qui boivent un truc anisé là, ou de la vodka caramel tiens...
Et ok j'ai menti, je ne me suis pas couchée à 22 heures :p

Smack !
*

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dimanche 11 mai 2003 à 00h36
* Où est-il écrit que... *
... Il est impossible d'être à la fois inconstante, indécise, lunatique, changeante, capricieuse, indolente, fragile et "une fille qui sait ce qu'elle veut" ?
Qu'on me dise.
Ou alors je sais.
Je suis versatile.
Recto : moi.
Verso : Etoile.
Choisissez celle que vois préférez, ça m'est égal, parfois les deux sont de connivence pour dire que désirer l'autre et ne pas l'obtenir, c'est un peu douloureux.

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dimanche 11 mai 2003 à 01h02
* Eteins la lumière, montre-moi ton côté sombre... *
Vous n'aurez qu'à faire semblant de rien.
Comme si on ne s'était jamais vus.
Comme si c'était la première fois.
Comme si vous ne saviez pas à quel jeu je joue.
Je ne joue pas d'ailleurs.
C'est là mon drame.

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dimanche 11 mai 2003 à 01h37
* Somnanbulisme *
Je relis mon journal.

Juste parce que je me suis rendue compte que parfois, j'oublie que j'ai parlé de ceci ou de cela. Mémoire sélective.
Alors je relis. Comme ça, je n'oublierai plus.


Ca y est, j'ai relu.
Je comprends que parfois, vous sautiez des chapitres.
Je parle trop, me disait un jour un (adorable) garçon.
J'écris trop, me disait un jour un (adorable) lecteur.
Je prends note messieurs, je prends note.

Je dodo maintenant pour de vrai.
Quatre textes en une soirée, je suis un peu folle, vous saviez ?

*

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dimanche 11 mai 2003 à 15h23
* De l'art du SMS... *
First try :
"Coucou toi ! Dis, c'est quoi tes horaires de boulot demain ? Je serais probablement sur Limoges dans l'aprèm, je dois passer voir une amie en ville. Si tu veux qu'on prenne un verre ensemble... Bisous. * "

Bon. Ce n'est pas une proposition indécente, si ?
Je sais pas écrire des SMS. (*)(**)
Je préfère des mails.
Seulement là, y'a urgence.
Le SMS est enregistré sur mon 'tit Nokia. J'attends ce soir pour l'envoyer. Histoire de ne pas attendre une réponse tout l'après-midi, alors que j'ai plein de taf.

Existe-t-il un manuel sur l'art du SMS romantique, mignon, touchant et joliment écrit ?
Que je me le procure ...
Parce que le SMS version Emilie : "Bjour c moi komen tu vas? pa trop oqp?", euh, non merci, sans façon.
(***)


(*) Sauf quand je suis bourrée. Mais je sais faire pleins de trucs débiles quand je suis bourrée.
(**) Par contre, j'aime assez en recevoir. Avis aux amateurs.
(***) J'ai vraiment l'impression de plagier Carla la la avec mes notes. Bouh. Alors j'ai mis des zétoiles. Bah.

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dimanche 11 mai 2003 à 15h51
* Petit carnet à spirales *
Pour répertorier les mâles de ma collection...

Merci Kat. Tu as des idées génialissimes !
Voilà donc selon Kat ce que devrait contenir mon petit carnet à spirales...

Nom/Prénom
Bah, le nom de famille, ça fait un peu investigatrice, non ? Je connais pas le nom de famille de certains de mes zamis, c'est grave dites ?

Pseudo
Je dirais même pseudoS, pour tous ceux qui se cachent derrière de multiples facettes...

N° tél
That is THE very important point, my dear ! Quitte à avoir le leur et qu'ils n'aient pas le mien... Pas bête, la sauterelle !

E-mail
Bah. Vu comment les garçons ont du mal à répondre aux mails... J'opte pour l'option téléphonique directement, ça ira plus vite...

Ville
Oui oui. Et éventuellement quartier. Eventuellement même nom de la rue, au cas z'où il faudrait que je me rende à leurs domiciles de toute urgence...

Profession
Avec éventuellement des indications telles que "Gagne bien sa vie", "Paye le restau"... lol.

Situation familiale
Euh, les divorcés avec enfants, je vais laisser de côté pour un 'tit moment. J'ai déjà donné, m'ci bien. Quant aux célibataires "mais je pense encore à mon ex", on zappe aussi. Je ne fais plus dans le cas social, c'est décidé !

Look
Baby look at me, and tell me what you see... You haven't seen the best of me yet... Give me time I'll make you forget the rest... (Digression étoilienne, sorry)

Yeux
Ô mais que tu as de grands yeux !
C'est pour mieux te voir, mon enfant !

Cheveux
Ze vais peut-être collectionner que les bruns, après réflexion...

Taille
T'es qu'une obsédée Katounette ! lollll
(Comment ça, j'ai pas compris la question ?!)

Signe distinctif (tatouage, piercing, autres)
Hum. Et qu'est-ce-qui rentre en considération dans la catégorie "autres" ?

Première rencontre
Un lundi après-midi, centre ville, à la terrasse d'un bar que nous ne nommerons pas, moi avec mes lunettes de soleil...

Ses avantages
Héhéhé.

Ses inconvénients
En espérant que les avantages prendront le dessus, voyez vous..

Note globale /20
Arf ! Comment ça fait collectionneuse, le coup de la note ! Je parie que maintenant, certains vont s'dire : "Merde, combien elle m'a mis à moi ?" lol.
J'avais obtenu un 12 sur le cahier à spirales d'un ami collectionneur. -5 pour la case "Ne couche pas", -1 pour "grande gueule", et le reste, bah, mystère...

Pour mémoire (notes diverses)
Exemples :
Ferait un potentiel bon amant.
Connaît des blagues sur les blondes.
Est toujours en relation avec son ex.
Parle beaucoup de sa mère.
Fume comme un pompier.
N'a pas répondu à mon mail.
Doit me présenter des amis.
...

Bon, si possible une photo maton ou un chtit dessin pour avoir une vague idée de qui il s'agit ;)
Euh, souriez, c'est pour mon carnet !
Cheeeeeese !


Non mais je compte pas le faire pour de vrai, a pas peur...
Du moins, je ne l'inscrirai pas sur du papier, mais ça restera bien inscrit dans ma tête... Héhéhé.


Bon. Exposé me revoilà.
Heureusement que je prépare désormais mes textes hors ligne.

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dimanche 11 mai 2003 à 19h27
* Stuck in my mind *
Obsessionnelle compulsive.

Le verdict est tombé.

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lundi 12 mai 2003 à 00h00
* "Comment j'm'habille ?!!" (First date.. Quand tu nous tiens ! )*
Voilà, c'est établi.

Je rencontre mon inconnu demain soir, en début de soirée, autour d'un verre. Il faudra que je mette tout en oeuvre pour qu'il oublie que j'ai été une méchante fille mercredi et que je l'ai planté. On se retrouve au bar où travaille Coco. Je commence à connaître un peu ses collègues là-bas, et comme ça Coco pourra me dire, ultérieurement, comment elle a trouvé mon inconnu... Héhéhé ! Nous les filles :p
Ensuite, si ça se passe bien, on ira sûrement dîner ensemble quelque part.

Je suis aux anges. D'une, j'ai vraiment envie de mettre un visage sur son pseudo et sur sa voix. De deux, je suis prête à parier que c'est un gentil garçon, et ça tombe plutôt bien parce que j'aime les gentils garçons. Et puis de trois, j'ai envie de me changer les idées, de me focaliser sur d'autres personnes, de voir de nouvelles têtes.

J'appréhendais beaucoup la semaine dernière. Là, j'aborde la chose d'une manière nettement plus détendue. Juste parce que je sais qu'il ne me plantera pas, qu'il sera là à l'heure prévue et même peut-être en avance, dans son joli costume de banquier bien sérieux.

Je suis donc plantée devant mon armoire en me demandant : "Comment j'm'habille ?". Parce que finalement, je me souviens plus très bien de qu'est ce qu'on met sur soi pour un premier rendez-vous. Ca fait longtemps que je n'ai pas eu de premier rendez-vous, vous comprenez... Je vais quand même pas mettre mon décolleté de vendredi, si ? Et si je mettais une jupe ? C'est presque l'été après tout...
Raaaah. Qu'il est bon de se poser des questions aussi simples et pures que celle du "Comment je m'habille"...
Notez que si j'y allais en nuisette, ça permettrait de griller quelques étapes mais... Malheureusement pour moi, j'y vais en voiture alors pas une goutte d'alcool n'effleurera mes lèvres... L'inconnu rencontrera donc une Etoile bien sage, bien bien sage...

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lundi 12 mai 2003 à 02h25
* La première ligne du chef d'oeuvre *
... Pour vous, en exclu...

Tu n'as pas vu mes larmes. Et quand bien même tu les aurais vues, les aurais-tu retenues ?

Ca va faire pleurer dans les chaumières.
Mais c'est du made in Etoile, que voulez-vous...
J'en suis à la page 3. On avance, on avance, on avance.
Peut-être que d'ici 4 ou 5 ans, j'aurai fini...
Je vous raconte pas l'histoire. Même pas drôle.

Bonne nuit mes moineaux, je commence à me faire vieille moi, à être fatiguée à 2h du mat'.

*

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lundi 12 mai 2003 à 12h45
* P'tits plaisirs *
Ca ira comme un lundi
P'tits plaisirs, p'tits plaisirs
J'm'enroule en boule dans mon lit
P'tits plaisirs


Cherchez pas... C'est du Mélissa Mars... Y'a que moi qui aime, je sais, mais je le vis bien :p

'Suis en train de faire mes bagages, décollage imminent en début d'après-midi. Vraiment trop court ce week-end, heureusement que j'ai une semaine bien remplie pour compenser... Je crois pas avoir le temps tellement de m'ennuyer !

Résumons -
Ce soir, rendez-vous sous la lune avec mon inconnu. Je suis relativement impatiente. C'est surtout l'idée qu'il va falloir que je lui raconte ma vie de A à Z qui m'ennuie... Je suis devenue feignante depuis que je dis à tous mes zamis "Lisez mon journal si vous voulez savoir comment je vais". lol
Alors là, reprendre tout depuis le début, depuis la première ligne de l'introduction, oulala, ça va faire un de ces boulots, héhéhé !
"Bonjour, j'm'appelle Etoile..."
Gnark gnark gnark.
"Enchantée de faire ta connaissance..."
Gnark gnark gnark.
Avant d'aller à mon rencard, il faut que je passe au supermarché avec Nolwenn... Le lundi, c'est sacré ! Plein de garçons avec leurs paniers rouges remplis de surgelés !

Demain -
Je vais travailler tiens. Et aller en cours.
Sauf si je me couche trop tard ce soir... Non, non, pas biiiiien. Et demain après-midi, il faudrait que je vois Chris et que je sache si elle fait encore la gueule, et pourquoi... Ca me lasse complètement ces enfantillages. Je lui expliquerai. Surtout que si elle m'en veut pour ce que je crois, admettons la présence de l'ex-amant, ben merde, elle est encore plus nulle que ce que je pensais...

Mercredi -
J'ai mon expo le matin. Normalement, on devait passer à 2 avec Auré. Mais il se trouve que la demoiselle passe ce jour-là des concours (fonction publique, quand tu nous tiens...) et que monsieur le prof ne veut pas décaler notre oral. Je passe donc seule, bouhouhou. Heureusement qu'il est loin le temps où je flippais comme une malade avant les oraux au point d'en perdre ma langue et mes mots. Mais je ne suis pas rassurée pour autant. Parce que s'il fait des remarques, ce sera pour ma pomme... Et que si les autres me posent des questions, ce sera pour ma pomme aussi... Argh. Bref, passons, I am a "grande personne".

Jeudi -
Bon, on vient de décider ça à l'instant via love@lycos (D'ailleurs, je remercie Lycos pour tous ces garçons qu'il met sur ma route, lol, comme quoi les nouvelles techonologies, ça a pas que des inconvénients), mais il se pourrait fort que jeudi, j'ai un nouvel inconnu à rencontrer... Yay ! Et lui, j'aurais nettement moins besoin de lui raconter ma vie, si vous voyez ce que je veux dire... Oui, oui, quand Etoile rencontre un de ses lecteurs, seconde édition ! Je suis contente, mais faut pas trop que je lui montre, hein :p T'auras qu'à faire comme si tu savais pas que j'étais contente, ça marche ?! Surtout que (bon, je devrais pas vous le dire mais..) c'est un peu moi qui ait proposé la première... Je deviens entreprenante, ça m'épate un peu ! Puis comme il a dit oui, je suis plutôt contente de devenir entreprenante, na ! En plus, comme on ne s'est pas encore mis d'accord sur le lieu, il va être obligé de m'appeller, nananère :pp
Je vais passer pro bientôt, c'est moi qui vous le dit ! Enfin, si je les fais pas fuire avant en leur racontant que je dois rencontrer d'autres inconnus :p

Vendredi-
Etoile retour maison. Wouhouou. Et il faudra que je bosse dur, plus que deux semaines avant les partiels. Erk. Bon, je n'ai que 4 partiels ce semestre, vu que j'ai rendu les autres par dossiers, donc ça devrait "le faire"...

Va falloir que je m'achète un agenda moi, si ça continues comme ça ! Au moins pour marquer mes rencards au stylo bic rouge :p

Mon 'tit rêveur, quand tu liras my little texte, pense à m'appeller, héhéhé ! J'y tiens, j'y tiens...
Tiens d'ailleurs, il y a un autre jeune homme qui m'a dit "J'ai du forfait maintenant"... C'est à ton tour de m'appeller, hein ! (Mais il ne le fera pas, je prends les paris, il est trop overbooké lol)

Allez bonne semaine mes petits zanges, je vais voir ailleurs si je me trouve...
J'vous smackouille.

*

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vendredi 16 mai 2003 à 17h10
* Chuuuuuut... *
Il paraît qu'il "faut" que je vous raconte.
Mmmh, j'aime pas trop ce verbe là. Trop contraignant.
Et si j'avais envie de garder un peu le silence, pour une fois ?
Mon petit jardin secret, à l'ombre des lauriers...

It's all so quiet...

Je vous embrasse mes papillons

*

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vendredi 16 mai 2003 à 19h13
* La musique adoucit les moeurs... *
J'écoute Benjamin.
Je l'aime bien Benjamin.
Voix caressante. Et puis du texte, vous savez bien.

J'aime particulièrement Nuits blanches, allez savoir pourquoi...
Vous avais-je déjà dit que quand j'étais petite, je voulais apprendre le piano ? J'allais en secret chez ma cousine Ysa prendre des mini-cours, je m'asseyais à son grand piano noir et je tapotais sur les touches au hasard. Après, j'ai appris où étaient le si, le la, le sol et tous les autres, et je pianottais La lettre à Elise, et d'autres trucs dont j'ai oublié jusqu'à la mélodie.
Un jour, Ysa a vendu son piano pour payer ses cours à la fac. J'ai pleuré. Maman a refusé de m'amener aux cours que donnait mon professeur de musique du collège.
A défaut, je me suis inscrite à la chorale.
C'était le mardi entre 12h30 et 14h. Que des filles. On chantait La complainte du phoque en Alaska et Happy days. Notre professeur était fantastique. Il devait avoir des origines indiennes, ou quelque chose comme ça. Il voulait que je m'inscrive à ses cours du samedi matin.
Maman disait "Non, non, tu auras le temps quand tu seras grande".
Ce soir j'écoute Benjamin et ça me rend un peu triste de ne plus savoir jouer du piano. D'avoir si vite oublié.

Musicienne ratée cherche pianiste patient pour redécouvrir avec lui le plaisir de la musique

Dans mes nuits blanches
ll y a des Comanches
Des kamikazes et des terroristes
Dans mes nuits blanches il y a des Apaches
Des natures mortes et des chansons tristes

Dans mes nuits blanches
Il y a des avalanches
Et des skieurs qui font du hors piste
Dans mes nuits blanches
Les photos de vacances
Sont les seuls souvenirs qui subsistent


Bon, je crois que cet album va rentrer directement dans le Top Ten des CDs à écouter quand tout va bien. Il ne détronera pas Carla, faut pas rêver, mais il la suivra de bien près...
Mort ou vif je reste négatif
Puisque tout fout le camp

En fait il me fait un peu pleurer Benjamin, mais c'est un secret... Un autre secret.. Chuuuuut.

*
Benjamin Biolay of course.
Chris ne comprendra jamais.
"Hein, de qui tu parles ? C'est qui ce Benjamin Violet ?!!"
"Bon, retourne à ton Julie Zenatti toi..."
....Soupir....

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samedi 17 mai 2003 à 01h42
* Epistolairement vôtre... *
Voilà longtemps jeune homme, que je n'ai plus de nouvelles...
Dites-moi donc sous quel soleil vous vous étendez,
Entre quels océans vous pouvez bien naviguer,
Et quelles étoiles vous passez vos heures à regarder.

Je ne saurais vous dire comment va la petite étoilée.
Elle avance, elle file, se faufile, évite de se défiler.
A force d'être à la dérive, elle a fini par reprendre pied.
Il y a juste ce vide de vous difficile à combler.

Je pensais à vous ce soir, c'est très bizarre, avouez.
Une idée, un peu vague, comme toutes mes idées,
Une envie de savoir comment votre vie peut aller,
Comment votre chemin se trace sous vos pieds.

Cette fille est folle, allez-vous encore penser...
Mais non, elle s'inquiète juste pour votre coeur blessé,
S'en veut de ne pas avoir trouvé les mots pour consoler,
Et voudrait simplement que vous lui pardonniez...

Je serais sur Paris, dans un temps à la fois proche et lointain, au début de l'été...
J'aimerai qu'on aille prendre un thé, que dis-je, un café,
Vous et moi, ça ressemblerait à notre acte manqué,
Mais je ne vous embrasserai pas, je vous le promets.

Ca ne vous engage en rien, vous le savez.
Amenez donc votre chien, ou votre nouvelle fiancée.
Je promets de ne pas mordre, ni même de griffer.
Voilà longtemps jeune homme, que je n'ai plus de nouvelles...

Epistolairement vôtre,
Etoile


Lettre à un vieux cyber-pote dont le bonhomme de MSN reste tout le temps rouge... This user is offline, please try again.
Plouf.
Un galet dans la mare des souvenirs.

Bonne nuit...

* ((Sleepless shiny star))

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samedi 17 mai 2003 à 12h39
* Définition *
Ca y est, j'ai trouvé l'adjectif magique...

Cyclothymique.

BB (non, pas la pouffiasse blondasse là, Benjamin Biolay ch'veux dire) se définit comme du genre cyclothymique dans le programme télé (Télé Star pour ne pas le citer.. Il a droit à cinq lignes, le pauvre, titre "Le mari de Chiara Mastroianni sort son deuxième album", grrrrrrrrr).
Ben voilà, je l'aime d'autant plus Benjamin qu'il m'a permis de trouver une variante à mon adjectif préféré lunatique.

Je suis à tendance cyclothymique.
Ce journal est complètement cyclothymique.

Mais qu'est-ce-que ça veut dire se demande le lecteur moyen ?
Allez, je vous épargne d'ouvrir votre Larousse à la page C...
"Cyclo", c'est comme pour cyclomoteur, cycle, cyclone, ça désigne ce qui fait un cercle, une roue. (Je maîtrise bien les racines grecques moi.. Pauvre littéreuse que je suis) Et qui dit cercle, dit impossiblité de s'en échapper, de s'y dérober.
"Thymique", je crois que ça a avoir avec la médecine. Il faudrait que je consulte mon dictionnaire et je n'ai pas ça sous la main. En tout cas, c'est lié au corps, obviously...
Et être cyclothymique, c'est une alternative au lunatisme, sauf que la cyclothymie, c'est une maladie. Vous savez, de ces trucs que soigne le psy...

Détendez-vous mademoiselle, et parlez moi de vous..
L'être cyclothymique alterne des phases de grande excitation, de bonheur intense, et des phases de dépression.
C'est plus fort que lui. Même avec la meilleure volonté du monde, il s'angoisse pour un rien et se réjouit pour.. un rien aussi.

Je vous copie-colle ceci que je viens d trouver sur Yahoo Encyclopédie...
L'humeur du cyclothyme est chaude et mobile, passe facilement de la tristesse à la gaieté, de la joie à la douleur. Elle varie avec l'ambiance, est en accord avec la situation. On nomme aussi cet état syntonie. Les individus qui possèdent cette constitution psychique se tournent vers l'extérieur. Ils sont extravertis, sociables, réalistes. Ils participent à la vie du groupe et sont capables d'adaptation. Leur humeur évolue par phases dont les changements, le plus souvent déclenchés par le milieu, se font brusquement. La tonalité de l'humeur imprègne toute la vie psychique, toute la conscience. Le cyclothyme est spontané, direct.

Type psychologique normal, conclut Yahoo.
Oufff !

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dimanche 18 mai 2003 à 00h43
* Fly me to the moon...*
Une heure trente de conversation avec Marie.
Ca fait du bien.
C'est finalement aussi agréable qu'aller voir un film au ciné avec un naze. (NDLR : Chris et son rendez-vous de jeudi dernier dernier, qui a finalement rappellé après une semaine de silence.. Ils doivent aller voir X-men2 ce soir ou demain... Bah. Tu parles d'un second rencard, dans le noir, à bouffer du pop-corn, à s'frôler éventuellement la main une fois ou deux... Ensuite, ils iront boire un verre, et elle finira par comprendre que c'est un nul de plus, et elle pensera que j'avais raison mais ne l'avouera pas... )
Bref.

J'ai pas envie d'écrire ce soir.
Pas le coup du lapin, ni le coup de la panne, juste celui de l'auto-censure...
Un jour, je vous raconterai.
Pour l'instant, j'ai trop peur qu'on joue sans moi la pièce de théâtre dont je suis l'actrice principale.
Et ça, je n'aimerais vraiment pas...

J'ai rien demandé alors... Please don't hurt me...

Accesoirement, bonne nuit.

*


(Cherchez pas pour le titre.... Je trouve juste cette phrase magnifique...)


Accesoirement aussi, y'a de la festivité dans l'air... On fête le 200ème bientôt... Je verrai ce que je peux vous organiser pour l'occasion...


Quand je vous disais que j'étais cyclothyme, moi itou...
Foutus samedis soirs, va !

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dimanche 18 mai 2003 à 01h29
* Prière à Wanadoo *
Mon petit Wanadoo,

J'aimerai bien que tu arrêtes de m'envoyer toutes ces factures avec des heures supplémentaires à 3 € TTC. C'est pas tellement sympa, hein, et ça fait râler maman.
J'aimerai bien que tu me fasses un prix d'amie, aussi, parce que je suis une gentille cliente qui appelle jamais la hotline et qui râle pas trop souvent, et pourtant, elle pourrait.
Si tu pouvais me donner une autre adresse email aussi, je voudrais bien avoir etoile @ wanadoo.fr mais y'a pas moyen, même à la négoce.
Si tu pouvais aussi m'activer mon option noctambule, je t'en serais fort gré.
Aussi, si tu pouvais dire aux messieurs de FT de venir installer l'ADSL dans mon patelin, je serais vraiment trop heureuse, mais j'ai bon espoir de mourir avant de voir ça, au rythme où ça va. Je mérite bien du haut débit pourtant.
Si tu pouvais aussi activer mon changement de forfait avant juin, ça m'éviterait de devoir contrôler mon chronomètre pendant toutes mes vacances et je pourrai m'étendre dans les foins tout paisiblement.
Je voudrais bien aussi que tu considères que je surfe la nuit pour moins encombrer ton réseau, même que je ne fais ça que pour toi, c'est dire si je suis aimable et dévouée à ta cause.
Je te déteste...

*

(Définitivement un pied sous la couette... Boulot demain...)

Question philosophique du jour (hors-sujet complet avec la lettre à Wana but it is a very interesting question) :
Peut-on perdre quelqu'un avant même de l'avoir gagné ?
J'ai trouvé ça dans un blog... Tu devrais y songer, toi.
Et me dire ce que tu en penses.
(Je ramasse vos copies dans 4h)

Bisous mes roudoudous

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lundi 19 mai 2003 à 00h40
* Ce soir, je me couche tôt ! *
Non, non, vous ne rêvez pas...
Dodo à minuit, presque comme Cendrillon, ou presque comme les poules, c'est selon. Je suis même un peu claquée, en fait. J'ai quand même bien bossé aujourd'hui, pour un dimanche.

Partiel demain. Le premier d'une toute petite série de 5, les 4 autres étant à venir en semaine prochaine dès le lundi 8h :-/
Bah. Même pas stressée pour le coup. Je n'ai toujours pas compris à quoi sert ce foutu module de préprofessionnalisation... Demain, c'est cinéma. Les travelling, les contre-plongées, tout ça. Cherchons le rapport avec le métier d'instit'... Erk. Je pense qu'on va faire travail collectif avec les filles, au dernier rang de l'amphi. Paske bon, des fois, il faut !
Je manque cruellement de courage et d'énergie... MAIS... Je suis en vacances dans 10 jours ! Yay !
Et j'ai plein de trucs à faire en Juin, des virées aux quatre coins de la France, au moins Paris, c'est le minimum ! Kat, si tu veux toujours de moi, je viens manger avec toi un midi de Juin :p (ou n'importe quoi d'autre, d'ailleurs lol... faut que j'arrête de dire n'importe quoi mais je suis fatiguée, tout s'explique..)

Bon allez mes hirondelles, je vais aller rêver de mon élu moi, euh de Keanu Reeves bien entendu...
Je passe vous faire un petit coucou demain matin, il faut que je me lève à l'aube..Bouh.

*

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lundi 19 mai 2003 à 11h36
* Répétez après moi : je n'aime pas les lundi matins, je n'aime pas les lundi matins, je n'aime pas les lundi matins... !! *
Il n'y a rien de pire que le lundi matin.

Le réveil qui sonne à 8h près de l'oreille droite, le seul matin où on avait vraiment envie de rester le nez sous la couette, à finir son rêve.
Se brûler avec le café trop chaud. Ca n'arrive que les lundi ça, forcément !
Réaliser qu'il y a grève et que 'tite soeur va passer la journée à flemmarder devant la télé, dites, pourquoi y font pas grève les messieurs de la fac ? Je voudrais bien du report de partiel moi, je pourrais rester ici un peu plus longtemps.
Faire son sac. L'avant-dernière fois de l'année. Yahooooo. Je n'aime pas faire mon sac. J'oublie toujours plein de trucs. Un jour, j'oublierai mon cerveau.
Ne pas oublier d'aller chercher des tomates dans le jardin pour faire une salade de tomates ce soir. Oh, y'a aussi des grosses cerises bien rouges sur le cerisier ! (NDLR : Le seul énorme avantage de la campagne... Fruits et légumes frais toute l'année...)
Prendre un grand bain de mousse à la mandarine avec plein de sels de toutes les couleurs. Plouf, plouf.
Se planter devant l'armoire : fait-il assez beau pour mettre une jupe aujourd'hui ? (NDLR : ma vieille jupe à fleurs baba cool que je mets que les jours où j'ai besoin de zénitude)
Répondre aux mails en urgence (et c'est là qu'on réalise qu'on avait plein de trucs à raconter, de toutes ces trucs qu'on dit pas dans le journal clin d'oeil à Tefouille).
Ecrire le 199ème texte. Erk. Que vous êtes prolixe, jeune fille ! Bientôt je me calme, promis !
Réaliser que le facteur passera pas (grève, quand tu nous tiens..) et que je recevrai pas le paquet contenant le super cadeau de la fête des mères... Le livre de Sheila... Argh. Je déteste ma mère et ses envies de para-littérature à deux centimes d'euros. Pourquoi pas le livre de la BB, tant qu'elle est y est ? Re-argh.
Vérifier que j'ai encore de l'essence dans la voiture. Tomber en panne un lundi, ce serait vraiment pas de bol...
Vérifier si je n'ai pas de nouveaux mails, tiens !
Et puis vous faire des bisous, et vous souhaiter une jolie semaine pleine de soleil et de tendresse.

A bientôt mes réglisses.

*

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lundi 19 mai 2003 à 13h52
* Spécial 200ème (J'ai pas pu résister avant de partir)
Merci à la demoiselle qui m'a envoyée ça :p
J'ai trouvé ça tellement réaliste que ça méritait bien de figurer ici (surtout quand on connaît toutes les aventures fascinantes qui m'arrivent au supermarché ! Héhéhé ! )

ETUDE COMPARATIVE SUR LES COURSES AU SUPERMARCHE...

Femmes:
1. Essayer de garer la voiture.
2. Prendre un caddie.
3. Le remplir de choses utiles dans un temps record.
4. Mettre les achats dans des sacs de façon rationnelle sinon intelligente (ce qui va au frigo dans un sac, les légumes dans un autre etc... on gagne du temps quand on déballe...)
5. Payer.
6. Rentrer a la maison.
7. Déballer les sacs et ranger les achats.

Hommes:
1. Garer la voiture.
2. Entrer dans le magasin.
3. Ressortir pour prendre un caddie.
4. S'apercevoir qu'il faut une pièce de 10 francs.
5. Aller faire de la monnaie chez le marchand de journaux (ou au troquet selon affinités)
6. En profiter pour feuilleter l'Équipe (ou boire une mousse, au choix...)
7. Prendre le caddie.
8. Faire longuement tous les rayons en long en large et en travers.
9. Acheter une paire de chaussettes, 2 pizzas surgelées, un pack de Kro, des pistaches, des saucisses de Strasbourg et une BD.
10. Ne pas s'embarrasser avec du beurre, du lait, du PQ, des couches ou toutes autres choses totalement superflues.
11. Ranger les surgelés dans le même sac que les chaussettes et la BD.
12. Réussir a trouver la caisse avec la caissière la plus lente.
13. Rentrer a la maison.
14. Poser le sac de courses sur la table.
15. Mettre les Kro au frais.
16. S'installer confortablement dans un fauteuil avec la BD et les pistaches, en attendant que la bière soit fraîche.

CQFD !
Jolie 200ème texte, n'est-ce-pas ?
Bon.. Faut que je m'arrache.. Et j'en ai pas super franchement envie.. Bouh.

Smack !
* (Motiver motiver il faut se... motiver.. )

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samedi 24 mai 2003 à 00h14
* Sa peau avait un goût de pomme *
C'est quand on croit tout maîtriser de notre destin que le petit hasard ou la petite chance viennent à notre rencontre.
Ce n'est pas un conte et ce n'est pas une fable. C'est une histoire qui est arrivée à deux anonymes, un soir de Mai.

Elle.
Elle a un peu chaud. Le kir lui monte à la tête et se mélange mal au rhum. Elle est d'une humeur massacrante, d'une tristesse affligeante. Elle est dans sa phase de cyclothymie down, et elle noit les larmes qui ne lui viennent pas dans un cocktail au rhum que lui a conseillé son amie. Ce soir, elle voudrait être ailleurs qu'ici, elle voudrait être seule chez elle à se vider de tout ce mal qui la ronge, mais elle sait aussi qu'être là, assise à ce bar, avec deux de ses amies, c'est se prouver à elle-même qu'elle est bien plus forte que les doutes et le chagrin. Alors, elle fait des sourires. Elle pense tout bas qu'il faudra bien que quelqu'un lui rende un de ses sourires en retour.

Lui.
Il entre dans le bar comme un anonyme de plus. Il regarde autour de lui, commande un demi et engage la conversation avec une jolie fille. Il a rendez-vous avec un ami, ils ne savent pas encore ce qu'ils vont faire, peut-être juste boire.

Elle l'a remarqué depuis deux jours déjà. La dernière fois qu'elle est venue, il se tenait au bar avec une amie. Elle s'est levée commander à boire et s'est posée près de lui. Elle l'a trouvé terriblement beau, a su qu'il lui plaisait mais aussi qu'il ne la regarderait jamais à elle. Après, elle l'a regardé plus longuement, sa nuque, son dos, son pull. Quand la fille est partie, elle s'est dit qu'elle pourrait encore aller au bar, que peut-être ça valait la peine, et puis elle a oublié. Ensuite, elle a parlé de lui à une amie commune, qui lui a dit : "C'est un mec bien". Ca tombe bien, elle l'aurait parié. Ce soir, il est là, et il vient de lui dire "Bonjour". Elle a aimé le son de sa voix.

Changement de décor.
Nous sommes dans un autre bar, lumière tamisée, elle est étalée sur une banquette comme une déesse des temps modernes, à jouer avec son verre vide au goût de vodka pomme. Son amie est là aussi. Elles savent toutes deux que le garçon risque de passer boire un verre ici. Elles sont avec deux amis, à descendre leur mètre de pomme, à se raconter des âneries, à prétendre qu'elles sont lesbiennes. Les verres s'alignent et elle sent bien que la tête commence à lui tourner. Le chagrin est déjà bien loin, dilué dans des fous rires, dans des regards. Et puis il arrive. S'asseoit en face d'elle.

Il est sur la piste maintenant. Quelques minutes déjà qu'elle le regarde, qu'elle se sent de plus en plus attirée, magnétisée. Il fait le guignol, attire le regard des filles en décolletés. C'est un de ces hommes qui vit à travers le regard des femmes. Elle est un peu jalouse. Elle voudrait bien, mais elle n'ose pas. Elle voudrait bien aller danser avec lui, plaquer son corps contre le sien.
Il aime la vodka pomme. Les verres descendent. Les filles, elles, ont arrêté de boire depuis longtemps et sirotent leurs verres d'eau à la paille. Et puis Tarkan, la chanson du baiser. Lui qui vient lui poser un baiser sur la joue. Et puis, il se rapproche. Lui dit qu'il la trouve belle, que son décolleté est magnifique. Elle aime ce compliment là, elle ne l'entendra jamais assez après toutes ces années de complexe.

Ensuite, ils se lèvent tous danser. Shakira, le tango. Lui cherche une partenaire, elle tient à prouver à son amie qu'en dansant comme une folle, les garçons lui tomberont dans les bras. Elle tente l'expérience avec lui, se déchaîne dans ses bras sur le tango argentin. Elle sent leurs deux corps en ébullition. Elle sent la force obscure du désir qui s'empare d'elle. Le désir de l'anonyme, une jolie prise de risque, elle n'a rien à perdre hormis la tête, c'est la vodka qui chauffe un peu. Elle reste collée à lui pendant que les rythmes s'enchaînent et varient. Parfois, ils se décollent l'un de l'autre, pour revenir se chercher quelques minutes plus tard. Il a les yeux noyés dans le siens, elle lui dit : "Arrête de me regarder comme ça ou je ne réponds plus de rien". Il rit. Elle aime son sourire. Elle cherche encore son corps. Sexy Lady, I like your body. Les voilà qui dansent un slow sur de la dance, le monde à l'envers. Ils sont presque seuls sur la piste, ou pas tout à fait, puisqu'ils sont ensemble.
J'ai envie de tenter une approche
Elle lui dit : "Essaye, tu verras bien si je mords".
Leurs bouches se cherchent, chahutent un peu, se regardent de biais, pour finalement se mêler l'une à l'autre dans une saveur sucrée. Ils sont seuls sur la piste. Elle sait qu'elle va coucher avec lui, cette conviction est plus forte que ce bras qui la serre.

Ils sortent. Lui : J'aimerais dormir avec toi. Elle :Non, coucher avec moi. Lui : Non, je veux juste encore sentir ta peau contre la mienne.

Elle ne rentrera pas avec son amie, mais à pied avec son inconnu. Ils marcheront longtemps dans la ville déserte, s'embrasseront à tous les carrefours. Finalement, il passera la nuit chez elle, et ils feront l'amour même si lui dit qu'on ne peut pas parler de faire l'amour lorsqu'on n'aime pas l'autre. Ils resteront des heures enlacés sous la couette, à se raconter leurs vies.

Il ne lui promettra rien, ne lui laissera ni son numéro de téléphone ni la promesse d'une seconde nuit. Non, il ne lui laissera que le goût de sa peau, un goût de pomme.

Ils se quitteront à deux heures de l'après-midi, presque douze heures après leur premier baiser. Il lui laissera un sourire sur les lèvres. La preuve qu'elle peut obtenir tout ce qu'elle désire, même le plus bel homme de la soirée. La preuve qu'il existe des hommes honnêtes qui fixent les règles dès le début et qui savent ce qu'ils veulent. La preuve qu'elle est vivante, vibrante, sensorielle jusqu'au plus petit bout de son corps.

Il dit : J'ai aimé cette nuit avec toi
Elle répond : Moi aussi, sans lui dire ce merci qui lui brûle les lèvres... Merci de m'avoir ramenée à la vie


Evidemment que ce texte n'est qu'une pure fiction...
Tss tss.

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samedi 24 mai 2003 à 00h35
* Que dire de plus... *
Je peux bien vous en parler maintenant, puisqu'il me semble soudain que je vois plus clair.

Probablement que je me suis trompée sur toi. Que tu n'as pas ressenti le même frisson que moi quand nos yeux se sont croisés pour la toute première fois. Probablement que tu m'as trouvée gentille, rigolote, pas la langue dans sa poche, et peut-être même jolie qui sait, mais que tu n'as pas vu en moi ce que j'ai vu en toi. Probablement qu'ensuite, tu m'as très vite oublié, quand j'aurai eu envie de te revoir encore et de te connaître mieux.
Il suffisait pourtant de peu.
Quand je me suis décidée à décrocher mon téléphone, il n'y avait personne au bout du fil et ma voix s'est noyée.

Tu as frôlé mon âme et tu n'as rien senti.

Je voudrais ne pas avoir eu à comprendre par moi-même. Je voudrais avoir eu une phrase ou deux à la con sur mon répondeur, une phrase qui m'expliquerait la vérité vraie. Je voudrais avoir eu le temps de mieux te parler, de mieux te connaître aussi.
Je n'ai eu que le silence, le silence des hommes.
Plus facile pour vous. Et qu'est-ce-qu'il nous reste, à nous ?

Alors maintenant qu'on ne se reverra peut-être plus jamais, je peux bien te l'écrire : Tu es de ces garçons auquels j'aurais pu m'attacher.
J'aurais voulu avoir ma chance.

Mon âme est froissée, et ça fait un peu mal.


Je trouve ça si facile de dire : J'ai quelqu'un d'autre dans ma vie ou n'importe quelle autre phrase mettant les choses à plat.
Je supporterai tout, mais pas l'indifférence...

Et une fois de plus, ce n'est pas une fable...
J'ai déjà fait un pas vers toi. Si je suis dans le faux(*), il ne te reste qu'un pas à faire vers moi...

(*) Vieux restes de vodka pomme (+ les apéritifs de P'pa ce soir) aidants... Je raconte peut-être n'importe quoi... Je voudrais juste que tu me dises... C'est une vérité qui ne coûte pas très chère, on appelle ça être sincère envers une 'tite étoile qui n'a rien demandé au monde... Je t'embrasse, en espérant avoir de tes nouvelles d'une manière ou d'une autre...

*

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samedi 24 mai 2003 à 14h12
* Ca prendra le temps qu'il faut ...*
Je ne suis peut-être pas faite pour ces amours dévorantes que je prône, que j'habille de beau pour mieux les déshabiller ensuite dans un chagrin excessif.

Je ne suis peut-être faite que pour les petits matins où nos corps se séparent, où je regarde l'autre dormir en lui caressant les lèvres, où je ne pense pas encore qu'il va partir pour ne plus revenir.

Je ne suis peut-être faite que pour écrire, hors la vie.

Et même si je n'étais pas faite pour aimer jusqu'à en mourir, je suis peut-être faite pour essayer quand même... Ca prendra le temps qu'il faut.

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samedi 24 mai 2003 à 14h29
* Des lendemains qui chantent *
LUI : Je n'aime pas parler de ces choses-là après l'amour...

Elle lui caresse les cheveux avec un sourire en demie-teinte. Cette fois, il a dit l'amour, l'amour, l'amour. Ils ont fait l'amour, quoi qu'il en dise, on ne peut pas appeller ça autrement. "On ne peut pas parler de faire l'amour lorsqu'on n'aime pas l'autre". Alors ils diront qu'ils ont juste baisé, elle, elle déteste ce terme et elle dira à ses amies : "On a passé la nuit ensemble".

LUI : Je suis un inapte à l'amour. Je ne peux rien promettre.

ELLE : Je ne te demande rien.
Elle pense : Je suis peut-être bien inapte moi aussi... Inapte à l'amour, elle aime cette expression. Elle aime la simplicité avec laquelle il a admis ça, entre deux baisers. Il n'en reste pas moins qu'il n'est pas inapte à la tendresse, et c'est cette tendresse là qu'elle veut garder en elle, bien au chaud.

Elle ne lui donne pas son numéro de téléphone. Elle ne demande même pas le sien, elle n'a pas besoin d'une seconde fois avec lui. Juste parce qu'elle détient la preuve qu'elle n'est pas inexistante au monde, que certains corps peuvent encore la désirer même quand elle se déteste pour être si fragile et si excessive.

LUI : J'adore ta langue. J'adore tes seins. J'adore ta peau. J'adore tes fesses. J'adore ton ventre. J'adore ton sexe. J'adore ton sourire.

ELLE : J'aime ta peau. J'aime tes yeux. J'aime tes lèvres. J'aime tes abdos (sic). J'aime ton cou. J'aime tes baisers.

La différence réside dans l'emploi du verbe conjugué. Quoi qu'elle fasse de sa vie, elle ne peut s'empêcher d'aimer.

Des lendemains qui chantent
Malgré la pluie battante
Sans procès d'intention
Etre heureux pour de bon
En exauçant nos rêves
De baisers sur les lèvres

B.Biolay

C'était il y a seulement 24 heures, et elle a déjà oublié les détails pour ne garder que l'essentiel, elle est en vie, envie...

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dimanche 25 mai 2003 à 14h30
* Un peu trop court, mademoiselle ! *
Week-end écourté. Putain d'exams.

Je suis levée depuis 9h. 6h de sommeil, merci Tef chérie, c'était vraiment une soirée caramailienne sympa, on se refera ça plein de fois cet été, on appâtera le mâle avec nos maillots deux pièces léopard et notre crème solaire au monoï !

Depuis... Je me récite en boucle la métrique baudelairienne sur fond de B.Biolay, j'essaye d'encastrer dans ma tête des petits bouts de vers que je pourrai recoller dans mon commentaire demain matin, j'applique la théorie du -e- muet qui tombe en fin de vers, je me répète en boucle La Chevelure moutonnant jusque sur l'encolure, j'apprivoise l'eau qui coule sous le Pont Mirabeau de mon tendre Apollinaire, je dompte les rimes masculines qui se dérobent, je câline mes feuilles blanches pour qu'elles restent collées dans un coin de ma mémoire opaque, je gratte le papier vierge, j'y dessine des petites fleurs, j'y imagine le visage d'un Baudelaire usé par le plaisir des paradis artificiels, je bois une goutte d'absinthe du bout des lèvres, je me visualise demain devant ma feuille de copie à 8h du mat fatiguée d'une nuit blanche passée à compter les pieds des alexandrins, je trouve des vers à ajouter à ma poésie étoilesque, j'écris un poème aux hommes de ma vie, je relis un anagramme, j'apprends la définition du surréalisme mouvement artistique et littéraire qui s'est surtout développé dans l'entre deux guerres sous l'impulsion d'André Breton... et même celle du symbolisme, je résume mes notes, les condense en petits bouts de mots écrits au bic bleu sur des grands feuilles blanches; et puis je soupire, et puis je me lasse.
Je n'ai pas encore trouvé plus pénible qu'un examen.

Je pars dans une heure. Ici, je suis trop tentée par le soleil. Les conditions préalables aux bonnes révisions ne sont pas bonnes et adaptées à ma pauvre personne. Là-bas, point de divertissement. Le silence pour seul amoureux et compagnon de galère. En plus, j'ai comme une imbécile oublié certains polycopiés à limoges, ce qui me fait que je suis un peu bloquée dans mes révisions. Voilà ce qui arrive quand on est dans la lune un vendredi après-midi après une presque nuit blanche... CQFD. Une raison de plus de vite partir, il me restera une grande soirée pour bosser, sans compter que je dois passer faire un bisou à Coco ce qui risque de s'éterniser en une longue conversation papotage : "Et toi, tu as fait quoi hierrrr ?". Mal barrée !

Plus que trois jours d'exams. Plus un petit le 2 Juin, mais celui-là, je m'en tape (NDLR : Celui de lundi dernier qui a été reporté pour cause de boycott des examens.. En espérant que demain ON nous laisse travailler dans de bonnes conditions... Et ON est un con... Et c'est une manifestante qui vous dit ça... Juste pas d'accord avec la forme.)
Plus que trois jours... Argh. J'ai besoin d'un stock d'ondes positives, qualité France, s'il vous plaît !

Tiens, 'tite soeur a un nouvel amoureux ! (Je passe du coq à l'âne, je suis au courant, merci de me le signaler) Hier soir, elle est allée à l'anniversaire d'une amie. Elles ont bu de la sangria en trouvant que ce n'était pas un alcool bien efficace. Evidemment, le troisième verre additionné à une despé a prouvé le contraire a une jeune délurée qui, j'en ai peur, commence à suivre la voie toute tracée par sa grande soeurette ! Il y avait donc des garçons, forcément, dont un s'appelant... Oula, le pauvre garçon, il n'a pas de bol dans la vie... Andros. Comme la compote ! Oui oui ! Et c'est tellement drôle que je ne peux pas m'empêcher de rire en l'écrivant ! Ok ok, c'est pas gentil de se moquer mais... C'est quand même fort de fruits, non ?! ;p En tout cas, le jeune homme a presque 20 ans (Bientôt, on partagera les mecs elle et moi) et il est apprenti chépakoi, boulanger peut-être. Bah, ils ne sont même pas encore embrassés, mais il doit l'appeler ce soir (zuuuut je vais louper ça !) et convenir avec elle d'un rendez-vous. Conseil d'une grande à une petite : Si tu as envie de l'embrasser au premier rencard, fais-le. Juste au cas où il n'y aurait pas de second rendez-vous.

Valà... Ce sera tout pour les nouvelles de ma planète, euh pardon, de mon étoile. Je suis un peu claquée. Il me tarde de reposer mon esprit... Et le mois de Juin promets d'être peu reposant, en fait ! Il faut bien meubler comme on peut, hein :p

Je vous embrasse comme on embrasse les dimanche de petit soleil. Please, forget me not...
Une petite pensée pour moi et mes quatre examens, siouplé...

*

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vendredi 30 mai 2003 à 15h56
* Petite pomme, nananère *
Et soudain, il était là.
Même lieu, même heure, une semaine plus tard. On efface tout, et on recommence. Ils se disent bonjour. Une bise sur la joue et un "Ca va ?" maladroit. Ce soir, elle n'a pas envie de jouer.

Et puis il vient. Proximité dérangeante. Les yeux de ce garçon la perturbent. Elle ne veux pas qu'on fouille dans son âme.

Une étiquette sur le front. Baise-moi. Elle déteste. A lui aussi, il va falloir qu'elle lui explique les règles du jeu. Quand ils se trouvent seuls, il la regarde enfin, creuse son âme, lui demande à peine comment elle va. Non, non, lui il dit juste Tu fais quoi après ? comme une invitation qu'il lui déballe. Elle ne se souvient pas lui avoir dit qu'il y aurait une deuxième fois, alors il n'y en aura pas. Elle ne veut pas détruire la magnificience de leur nuit, elle ne veut pas retrouver son corps, elle veut respirer une autre peau, et surtout, elle ne veut pas passer pour ce qu'elle n'est pas. Fille facile, fille facile.
Il dit C'était bien la dernière fois non ? et puis J'ai encore envie de dormir avec toi... Elle ne le trouve pas aussi beau qu'avant. Il devient méchant, insipide, visqueux dans son désir d'elle, elle qui ne demande rien, elle qui veut juste passer une soirée tranquille avec ses amis, loin des hommes et de leur principal hobby, le sexe, toujours le sexe. Mais quel ennui...

Elle se lève. Il la lasse. Si vite. Si vite. Les hommes la lassent de plus en plus, la déçoivent aussi. Elle les voudrait gentils, un peu tendres, et ils ne sont que chair, que désir, qu'animal. Pas un qui n'arrive à froisser un peu son âme. Elle l'ignore presque tout le reste de la soirée. Vit sa nouvelle vie d'allumeuse. Sexy lady, I like your body. Montre à sa meilleure amie la mise en pratique de sa nouvelle danse. On peut bien dire d'elle tout ce qu'on voudra, le jeu est trop drôle et l'illusion trop facile. Lui parle avec d'autres filles. Elle avec d'autres garçons. Elle n'a pas envie de lui donner des explications. Pas ce soir, pas maintenant.

4h du matin. On dit au revoir. Elle se glisse près de lui, lui demande si ça va. Il dit oui. Dommage, si il avait dit non, elle aurait sûrement eu une autre opinion de lui. Il fait la gueule parce qu'elle l'a évité toute la soirée. Elle dit Pardon, j'ai trop bu . Même pas vrai, mais il ne verra pas la différence, lui. Ensuite, elle dit Je vais rentrer en voiture avec H. Il fait trop froid pour marcher. Il ne comprend pas. Elle lui dit encore Ecoute, je suis là la semaine prochaine. Ce soir, c'est pas le bon soir. Ni trop garce, ni trop tendre. Elle ne veut pas lui faire de peine. Il dit Non. Ah bon. Il ne veut pas passer pour un con. Et elle, hein, elle voudrait pas passer pour une salope, faut pas déconner non plus.
Interprète ça comme tu veux mon garçon...
Elle s'enfuit, monte dans la voiture. Il lui en veut à mort.
Fille pas facile, pas facile...
Et globalement fière de s'être refusée à lui.
Elle n'est pas un tas de viande, qu'on se le dise...

Suite et fin de la pure fiction...
Nananère !

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dimanche 1er juin 2003 à 01h51
* Simple comme un coup de fil... *
.../...

LUI : Je ne l'aime plus... C'est pas de ma faute...
ELLE : Sale mec, va...
LUI : Tu devrais être contente pour moi.
ELLE : Va te faire voir, mon grand. Le chagrin des autres, ça ne me fait pas jouir.
LUI : Pourquoi tu parles comme ça ?
ELLE : Parce que tes conneries m'emmerdent. Je n'ai pas d'autres mots pour le dire. Ca m'emmerde que tu m'appelles pour m'annoncer ça, je comprends pas.
LUI : Ben, t'es mon amie.
ELLE : Euh, attends, on était pas censés ne plus s'appeler ?! T'as la mémoire courte... Sale mec, c'est bien ce que je disais...
LUI : Tu deviens cruelle.
ELLE : Je sais. Je suis fatiguée de jouer. Je n'ai plus envie de pleurer pour toi.
LUI : Je te fais pleurer moi ?
ELLE : Putain t'es con, c'est une métaphore...
LUI : Ah...

.../...
LUI : Tiens, je pars peut-être à Barcelone en Juillet.
ELLE : Tu crois que c'est les kilomètres qui vont te sauver d'elle ? Trouillard...
LUI : Juste pour quinze jours. Changement d'oxygène...
ELLE : Félicitations au mec le plus responsable de l'année... Elle doit naître quand ta fille déjà ??
LUI : Fin Septembre.
ELLE : Putain que t'es con de laisser Coraline enceinte jusqu'aux dents sous prétexte que t'es qu'un sale trouillard... Putain que t'es lâche...
LUI : Arrête...
ELLE : Non. Tu sais que j'ai raison. Que tu annules le mariage et que tu la quittes, ça n'engage que vous deux. C'est déjà une chose horrible en soit,mais vous êtes grands bon sang, et je suis pas ta mère, mon vieux. Mais que tu n'assumes pas cet enfant, putain, ça, ça me rend malade de chez malade !
LUI : Mais j'assume...
ELLE : T'assumes comme un mec, oui.. Adepte du "courage, fuyons"... C'est dégueulasse...

.../...
Putain qu'il est con.
Putain qu'il est con.

Et il voudrait que je me réjouisse de sa liberté retrouvée. Monsieur vient de planter sa chérie trois semaines avant le mariage. Il retourne vivre chez sa mère. Elle va au plus mal quand lui dit : "Je respire". Et son petit bébé qui n'a rien demandé...
Je le savais irresponsable et immature, je le découvre lâche et fourbe comme jamais.
Erk.

*

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dimanche 1er juin 2003 à 02h28
* 'Fait trop chaud ...*
... Quelle idée d'avoir une chambre dans les mansardes, franchement...
30°C indique mon vieux thermo.

Je relis Apollinaire.
Les poèmes à Lou. Mes préférés.
Tiens d'ailleurs, j'ai pensé fort à toi Lou pendant mon commentaire composé de Lundi, parce que ô hasard, c'était...
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

J'écoute Raphaël et Jean-Louis Aubert... Sur la route...
Parfois j'aimerai être un oiseau, pour pouvoir cracher de plus haut...

J'peux pas dormir. Et ce soir a un sacré avant-goût de vacances. Plus que 48h... Délectation, quand tu nous tiens...

Mon pot de confiture de fraises fait cet après-midi par moi-même devant le nez. C'est tout un art, la confiture...

1) Se lever à 9h pour aller ramasser les fraises dans le champ d'un gentil voisin agriculteur qui a du rab'.

2) Deux heures de ramassage intensif en plein chaleur sous les serres. Attention à ne prendre que des fraises bien mûres, mais pas trop, et à ne pas leur enlever la queue sinon elles s'abîment (si si !)

3) Ramener les cinq seaux lours de fraises à la maison.

4) Peser les fraises et les séparer en tas de 2 kilos.

5) Aller acheter du sucre rapide vite fait bien fait chez l'épicier du coin.

6) Nettoyer les fraises et couper les grosses en deux.

7) Mettre dans la marmite et ajouter 2 kilos de sucre.

8--) Laisser cuire jusqu'à ébullition en mélangeant fréquemment.

9) Après 5 minutes d'ébullition, c'est prêt ! Miam ! Attention, ça brûle la langue la confiture chaude ! :p

10) Mettre dans des pots. Bien fermer les pots surtout. Mettre les pots tête en bas pour que les fruits et le sucre se mélangent uniformément.

11) A déguster quelques heures plus tard... Sans pain, ni beurre. Juste le doigt dans le pot...

Voyez bien que je suis bonne à marier ! :p

Bonne nuit mes fraises !
* qui va s'acheter un ventilateur...

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lundi 2 juin 2003 à 00h02
* Dis-moi juste pourquoi *
On se frôle, on se croise, on ne se voit même pas.
On ne s'évite même pas, c'est bien là le plus triste.
On ne fait pas exprès, on ne sait même pas comment faire autrement.
Comment retrouver le mot magique de départ. Le mot qui précipiterait tout. Le "Bonjour, tu vas bien?" qui engagerait la conversation.
J'avance, te devance, pousse la porte du coude.
Seul le silence me répond.

On finit par s'habituer aux silences. Curieusement, je n'arrive pas à m'habituer au tien.
Convaincue que tu lis ce journal.
Convaincue et déjà vaincue par cette foutue distance que tu sais si bien mettre entre toi et moi.

Dis-moi juste pourquoi...
Si j'ai mérité ça...

Tu me manques, putain, que tu me manques.
Je n'ai pas encore trouvé une autre façon de te le dire, et je suis fatiguée d'être toujours celle qui fait le premier pas.

Bien à toi ...

*

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lundi 2 juin 2003 à 02h47
* Auto-fiction, chapitre 1. *
J'étais fasciné par cette fille. Par son auto-dérision, par sa manière d'écrire les petites choses de la vie avec humour, avec tendresse. Par tout ce qu'elle ne disait pas ouvertement mais glissait entre ses mots. Par la facilité avec laquelle elle alignait les mots, les phrases, les paragraphes. J'étais aussi touché par ses failles, ses blessures de guerre qu'elle avouait sans trembler comme pour mieux les combattre. Je l'imaginais jolie, trop jolie même, tirée tout droit des pages lingerie de La Redoute, souriante et peau de satin.

Et puis, elle est entrée dans ma vie pour de bon. J'ai su dès lors que je m'étais trompée. Qu'elle n'était ni surnaturelle, ni déesse, ni artiste accomplie, ni même séductrice. Elle était même assez fade, assez médiocre, plus médiocre que dans mes rêves, moins douce, plus stressée par la vie, moins à fleur de peau aussi.
Fade, vous dis-je.

Elle est entrée par la grande porte comme une reine et est ressortie par le couloir du fond.
J'ai été déçu.
Elle a brisé le mythe en un éclat de voix. Et j'ai su que plus jamais ses textes ne me parleraient comme avant.

Etoile n'est qu'une fille.
Etoile n'est qu'une fille comme tant d'autres.
Les boules.


[Pure fiction, comme toujours... ]

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lundi 2 juin 2003 à 14h48
* J'veux du soleil ! *
Voilà où j'en suis à vacances H -6 ou presque. J'ai fait la liste de toutes les choses que je veux faire. Bon, c'est assez utopique comme programme, on est d'accord, mais c'est l'intention qui compte...

1- Il faut absolument que je me remette au sport, et pas qu'au sport en chambre, zut ! Natation, surtout du dos crawlé tiens. Badminton, bon ça, c'est pour faire ma rigolote. Ping-pong, pareil. Vélo, ça, c'est pour mes fesses et mes cuisses en acier. Footing le matin, enfin les jours où j'aurai le courage de me lever voyez-vous. Tennis, je recherche un prof d'ailleurs. Bon, quoi d'autre ? Ah oui, j'aimerai m'acheter des rollers, mais j'ai pas tellement de sous... Bouh.

2- Il faut que j'aille à la mer ! J'aurai même du mettre ça en première position, tiens ! On est en train de s'organiser un petit séjour avec les topines, à Biscarrosse... Nous, le soleil et la mer. Et les mecs, forcément. Puisqu'on est trois célibataires et qu'on a décidé d'en profiter. Sinon, les parents vont peut-être allés en Espagne... Costa Bravo... No sé si je vais suivre ou pas. A méditer.

3-Lire ! Plein , plein. Tout ce qui traîne sur les étagères... Y compris ce foutu Harry Potter, volume 4.

4- Faire le copinothon ! Oulala. Y'a Kat qui m'attend, et je sais pas quand je calerai ça dans mon programme, mais c'est obligatoire ! Je dois aussi monter sur Paris en Juin... Le programme sera chargé but... J'ai des rendez-vous à prendre. Notamment avec vous miss Delwyn ! Il y a aussi un garçon que j'aimerai voir... Vraiment. Je ne lui en ai pas encore parlé, mais quelque chose me dit qu'il sera d'accord... Keep your fingers crossed.

5- Me remettre à faire la cuisine. Histoire d'améliorer mon option "Bonne à marier". Tarte à la tomate, quiche, tarte au citron et autres trucs estivaux au programme. z'êtes bien sûr invités de bon coeur.

6- Travailler avec sérieux et entrain si "ils" m'embauchent. Réponse définitive cette semaine...

7- Trouver plein de beaux mecs. C'est l'été, hein !

8- Bronzer. Moi et ma peau blanche de chez blanche... Comme la peinture Varilux...

9- Rattraper le retard que j'ai en courrier... Tous ces gens qui m'attendent... je suis une affreuse fille ! Bouh, va te cacher !

10 - Ne plus être à la bourre... Et rien qu'aujourd'hui : C'est MAL BARRE !!! lol

Bon... Faut-il que je m'arrache à contre coeur...
Bisous et à bientôt mes loutres, je passe ma première semaine de vacances sur Limoges, à faire la bamboula , yesssss !
See you soon !

*

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samedi 7 juin 2003 à 22h32
* Et maintenant, on fait quoi ? *
On attend.

Le prochain rendez-vous. Le prochain vendredi. Le prochain demi pêche.

Je suis une fille affreuse.
Pleurnicheuse.
Jamais heureuse.
Demain j'arrête.

J'encaisse bien les coups. Il me reste encore à apprendre à les rendre au double, au triple. Histoire de faire mal une fois au moins, histoire de ne pas être toujours celle qui chiale au nom de la connerie humaine.

Non, masculine la connerie, masculine.

Les hommes sont cruels et ne s'en rendent même pas compte. Les hommes sont parfois paternalistes quand ils trouvent une pauvre fille en larmes assise à un comptoir. Et puis ils proposent de vous raccompagner, et vous comprenez que "Tous les mêmes" et que décidément, vous êtes la dernière conne au monde à ne pas avoir compris que tous ces hommes là, même les câlineurs et même les serveurs beaux gosses, ne veulent que vous sauter.

Demain, je deviens une conne.
J'hocherai tout le temps la tête. Je dirai "Oui oui oui" en tortillant une méche de cheveux. Je me ferai teindre en blonde. Je dirai "Tu veux qu'on aille boire un dernier verre ?" et même "J'ai envie de toi" si c'est ça qu'ils veulent entendre. Je ferai ma gourgandine en montrant mon string qui dépasse du pantalon taille basse. J'arrêterai d'avoir de la conversation. Je dirai "Oh moi j'y connais rien en sport/ciné/moto/politique ". Je miaulerai à tous leurs compliments.

Comme ça, peut-être que c'est moi qui finirait ma nuit avec le beau gosse qui me fait fondre.
Pas une pouffiasse même pas belle et sotte comme un mouton.
(D'accord c'est pas gentil pour les moutons..)

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dimanche 8 juin 2003 à 02h08
* Chanson du soir... Espoir (re) *
Ça naît sous un plafond, un ciel stérilisé,
Ça palpite au début, ça va vite se calmer,
Ça rampe sur la moquette, se cogne à la télé,
Ça se frotte la tête et reste hypnotisé.
Ça apprend à l'école que l'ennemi c'est l'étranger,
Ça s'agrippe à des grappes d'abrutis concentrés.
Ça défile dans la rue le soir bien habillé,
Ça brille un peu au hasard,
Mais ça oublie d'aimer.
Ça court après les filles sans culotte l'été,
Ça se laisse raser la tête à l'appel de l'armée.
Ça fait un BTS : je veux commercialiser,
Ça téléphone en voiture parfois pas pour de vrai.
Ça trouve un ventre et des seins à remplir dans l'année,
Ça fait plaisir aux parents, à un oncle curé.
Ça glisse une bague au doigt, la femme est dix fois trompée,
Ça sera pour toujours
Mais ça oublie d'aimer alors
Ça divorce après deux ans même si l'enfant est né,
Ça reste indifférent, la mère va l'éduquer,
Ça continue à bosser, toujours bosser,
Ça empile de la thune quand la chance est passée,
Ça commence à comprendre que le temps n'attend pas,
Ça flétrit comme la viande hachée dans les repas,
Ça mange les remords, et renvoie des regrets,
Ça s'écroule sur la table,
Et ça oublie d'aimer.

Bien sûr il nous faudrait se plier en quatre pour
Eviter les excès que l'on trouve aux détours
Des villes et des cités, celles qui le même jour
Peuvent jeter à nos pieds toute la haine, tout l'amour
En plus il nous faudrait pardonner pour les autres
Leur construire leur paix comme un lego d'apôtres
Il faudrait tout porter, leurs affaires, les nôtres
Martyres et fiers d'aimer marchant la tête haute
Mais ça oublie d'aimer.


Prohom.

Vous inquiètez pas si vous connaissez pas... C'est normal... Comme d'habitude, mes goûts musicaux diffèrent...
Le texte est joli, apprenez le par coeur et demain, je vous ferai réciter :p


Nota pour Marie : C'était ça le CD qu'ils passaient au concert ! Yay !


Nota au lecteur : Demain, je raconte ma semaine... Je réponds aux mails... Je tchatte sur MSN... Et tout ce que vous voudrez. Là c'est dodo. J'ai encore trop picolé hier soir moi. Pas bien.

Bonne nuit les enfants
*

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dimanche 8 juin 2003 à 17h03
* Pomme de reinette et pomme d'api *
Pauvre âme froissée, pliée, dépliée, repliée à la va-vite.

Mademoiselle pas-de-bol, chapitre I

Au départ, il n'y avait pas d'histoire.
Il n'y avait que le hasard d'une rencontre, de deux corps qui se bousculent pour mieux s'oublier ensuite.
On ne se demande rien, on s'offre tout.
On ne conserve que le bon, que le tendre et le délicieux.
On parle trop, on raconte un peu sa vie.
Et puis, on oublie.
On dit : Non, pas une deuxième fois. Et lui ne comprend pas. Et ça fait un peu mal cette incompréhension, parce qu'on s'aime bien, qu'on voudrait rester amis, juste des amis qui ont couché ensemble, et qu'on ne voudrait pas que le garçon nous prenne pour ce qu'on n'est pas.

Mais un ami commun glisse dans une conversation : "Il pense que tu...". Ah bon, d'accord.

Monsieur Pomme pense donc qu'elle est une nympho, à la mémoire trop courte, une mante religieuse qui capture ses proies et les dévore ensuite, et même textuellement une fille qui cherche juste à se faire sauter. Bon. Elle encaisse. L'ami explique combien elle a dérouté le garçon, à dire oui et puis non, à le laisser seul sur son trottoir, à danser avec d'autres hommes, à ne lui adresser la parole que par bribes. L'ami dit aussi qu'avant, il avait une grande estime d'elle, qu'il voulait la revoir absolument, et qu'aujourd'hui il est déçu.

Sauf que ce n'était pas elle qui était accompagné quand ils se sont revus mardi soir, mais lui. Il est facile de jeter la pierre sur l'autre, trop facile. Et sa nouvelle conquête est laide, ce qui n'arrange pas la sauce. Il se tient derrière elle, veut lui dire bonjour. Elle lui tourne le dos. Elle attend qu'il s'avance, et il ne s'avance pas. Elle attend qu'il ose et il n'ose pas. Pris en flagrant délit de lâcheté, il retourne s'asseoir sans l'avoir approchée, et embrasse goulûment sa pouffiasse. C'était à cet instant là qu'il fallait qu'elle intervienne. Lui dire : "Et me dire bonjour, ça t'arracherait la gueule?".C'est diffcile d'être confronté à lui et de ne pas savoir quoi lui dire. Elle n'a pas envie de se justifier, elle le croyait assez intelligent pour comprendre. Alors il gardera cette opinion d'elle pour ce soir.
Demain, elle lui parle.

Le lendemain, scénario identique. Elle est prête à lui parler. Lui dire "Ecoute, il faut qu'on parle", et même "Tu t'es trompé sur moi, tu sais ?". Elle ne le fait pas. Un peu la trouille, un peu peur de succomber à ses yeux qui la déroutent, un peu peur d'encore plus le décevoir, de n'être pas encore assez claire. Au moins, le silence peut s'interpréter comme il veut.

Vendredi soir. Elle le cherche, elle l'attend. Elle a décidé de mettre cette histoire à plat avant de partir pour de bon. Elle a mis son plus beau sourire sur ses lèvres, elle a préparé ses mots pour mieux le caresser dans le sens du poil.
Et puis, il ne vient pas. Elle est un peu triste.

Mademoiselle pas-de-bol, chapitre II.

Entre temps, elle a rencontré un autre garçon. En vérité, elle l'avait repéré depuis longtemps. Il est serveur dans un restaurant où elle va souvent, ça fait trois semaines qu'elle a craqué sur sa belle gueule et compte bien passer à l'attaque.

Mercredi soir, elle propose à deux de ses amies d'aller dîner avec elle en ville. Elles vont là-bas, et il est là, et il est à elle rien que le temps du repas. Elle le chahute un peu, fait des sourires, regard bloqué dans le sien, elle sait bien comment il faut faire pour que l'autre comprenne, et il comprend. Plus tard, ils se retrouvent autour d'un verre. Elle lui a dit dans quel bar elle irait, il l'a rejoint. Elle est avec une autre de ses amies. Il les drague un peu, beaucoup. Il s'assoit à côté d'elle, lui offre un verre. Il dit : "Tu fais quoi après ?". Elle pense tout bas que lui aussi veut juste la sauter, et elle s'en fout, l'idée n'est pas déplaisante, mais il faut qu'elle rentre, il est déjà tard et le lendemain, elle doit aller manger chez une amie, et il faut qu'elle se lève un peu tôt, elle est un peu désolée, encore que, parfois ça la fatigue de n'être qu'un corps.

Et puis vendredi. Elle a l'âme un peu chiffonée parce qu'elle n'a pas vu monsieur Pomme. Elle est déjà un peu saoûle quand elle le recroise par hasard dans un bar. Elle lui fait la bise. S'asseoit. Et puis lui qui glisse sa langue dans la bouche d'une autre qu'elle, ah c'est un peu fort ça, lui qui était encore bien célibataire deux jours avant, voilà qu'il sort avec une laide maintenant ! Oui parce qu'en plus, elle aussi elle est moche. C'est un comble. Erk, ça la dégoûte, tiens.

Alors moi je voudrais bien qu'on m'explique pourquoi les beaux garçons ne sortent qu'avec des pouffiasses, hein, pourquoi ? Parce que la pouffiasse ne cause pas trop et qu'elle dit oui à tout ce qu'on lui propose ?
J'peux jouer à la pouffiasse, dites, j'peux ?!
Moi aussi j'en veux un, de beau gosse... Une pomme de reinette ou une pomme d'api, peu m'importe...

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lundi 9 juin 2003 à 00h35
* Silences, chapitre I *
Parfois j'ai peur de retomber dans le grand gouffre qui s'offre à moi, à deux pas.

Je crois que je ne vais pas lui dire que je serai sur Paris bientôt. Je crois que c'est mieux pour moi. Auto-protection contre moi-même et contre un possible chagrin qui serait trop difficile à surmonter.

Je peux bien me taire finalement. Il n'en saura rien et c'est peut-être mieux comme ça.

A trop remuer le passé, il risque de remonter à la surface.
Pas sûre que ce soit ça dont j'ai besoin en ce moment.

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lundi 9 juin 2003 à 03h08
* Comme toujours... *
Je me pose plein de questions.
Heureuse d'avoir quelques réponses.

Bien à toi,
*

This is a special dedicace for quelqu'un qui se reconnaitra, j'espère...
Bonne nuit mes poissons rouges !

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mardi 10 juin 2003 à 01h58
* Roooohh la menteuse, elle est amoureuse ! *
Le verdict est tombé au bout d'une heure de conversation téléphonique :

"Je crois que je suis amoureuse".

Oulalala, nous voilà bien.

Je me demande dans quelle histoire ma chère meilleure amie est encore aller se mettre, à quel garçon elle est aller s'accrocher.
Chris a rencontré ce garçon par SMS. Je trouve ça assez pathétique, en vérité, mais je ne te demande qu'à y croire. Si je pouvais y croire ne serait-ce qu'un centième de ce qu'elle y croit... Plus d'un mois qu'elle discute avec lui via petits textos. Et ils se sont rencontrés cet après-midi pour la toute première fois. Et ils se sont racontés leurs vies. Et ils se sont embrassés. Et elle est amoureuse.
Bon.

Je voudrais partager son enthousiasme. Je voudrais pouvoir lui dire qu'elle a de la chance. Au lieu de ça, je lui ai juste dit "Attention à ne pas t'emballer trop vite". Pfff, je suis une rabat-joie, vraiment, je suis pas très contente de moi pour le coup.

Je suis pas jalouse. Amère, tiens. Presque désabusée. Fatiguée de perdre mon temps.

Presque un an de célibat.
Pff. Mortel combat remixé par Etoile, dès demain dans les salles pour votre plus grand plaisir !
Et tiens, presque six mois que je tiens ce journal.
Comme quoi...

Bonne nuit mes anges

*


Il y a peu de temps, un lecteur me disait que je n'étais pas très tendre avec cette pauvre Chris dans mon journal... C'est vrai, j'admets. Un jour, j'irai en enfer purger ma peine.


Je suis claquée ce soir... Me couche tôt... J'ai fait du sport ce soir... Abdos compris... Je manque d'entraînement, ça m'épuise... Mais bientôt, bientôt, j'aurai un 'tit ventre bien ferme, yessss !
Bisous ma Tef... On survivra, t'en fais pas !


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mardi 10 juin 2003 à 02h13
* Silences, chapitre II *
Elle voudrait tant y croire que son ventre l'en brûle.

Cette semaine, il va falloir qu'elle lui dise. Il va falloir qu'elle lui lance au milieu d'une conversation : "Je serai sur Paris la semaine prochaine", et même qu'elle ajoute : "Je serai contente de te voir". Elle n'est pas sûre de trouver la force en elle.

Elle a trop peur de son refus, d'une nouvelle fuite de sa part. Elle a trop peur d'elle-même, parce qu'elle a aimé ce garçon avec excès et déraison et qu'elle va le découvrir plus humain que jamais. C'est la petite mort du virtuel, et ça fait plus de trois ans qu'elle attend ça. Alors s'il disait non, ça la crèverait.

Elle a envie de le voir. C'est aussi simple que ça, et en même temps, ça lui semble terriblement difficile et irréalisable. Elle sent qu'il dira non, elle le connaît trop bien, elle sent ses craintes et ses doutes, elle sait combien leurs âmes fusionnent et combien il est risqué de mettre en contact ces deux âmes.
Il dira non, mais qu'importe. Si elle ne tente rien, elle n'obtiendra rien.

Ce soir, elle a regardé des photos de lui. Il n'est pas si différent de la première photo qu'elle avait reçu de lui, en Août 2000. Un photomaton, et un beau garçon. Elle n'avait pas besoin de ça pour être amoureuse mais le voir a été l'élément catalyseur. Elle a su que ce qu'elle était en train de vivre était quelque chose de terriblement fort, qu'elle aimerait ce garçon à en crever, qu'elle s'en mordrait les doigts aussi, qu'elle boufferait la poussière mais cela importait peu, pourvu qu'il l'aime un millième de ce qu'elle l'aimait. Elle a su comme on croit en Dieu, comme une évidence.

Aujourd'hui encore, elle garde la conviction qu'elle et ce garçon étaient faits pour se croiser. Ce serait trop con qu'ils se loupent, one more time.

S'il te plaît... Dis-moi oui...

Elle ne peut pas reculer maintenant. C'est trop con. Demain, elle se jette à l'eau. Plouf, dans le grand bain, et sans brassards s'il vous plaît.

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mardi 10 juin 2003 à 12h05
* Silences, chapitre III *
L'eau du grand bain est très froide.

J'y jette le gros orteil au hasard et le retire aussitôt. Un frisson glacé me parcourt l'échine, je tremble de partout.
Parfois, j'oublie d'être courageuse et je suis lâche comme ces mamans qui s'asseoient sur le rebord de la piscine, de l'eau jusqu'aux chevilles, et encouragent leurs mômes : "Allez, saute, cours, plonge ! N'aie pas peur chéri de mon coeur, l'eau est bonne ! ".
Preuve que les mères sont cruelles, parfois.

Je me tiens donc au bord de ce foutu grand bain et je regarde les autres vivre, s'éclabousser d'eau froide, et leurs rires m'atteignent, me caressent un peu, et puis s'éloignent, vite, bien trop vite. Moi, je n'ai pas envie de me mouiller, pas envie, pas encore, c'est trop tôt.

Alors je m'étale sur les grandes dalles autour du grand bain, sous ma serviette couleur des tropiques. J'étale mon grand corps sous le soleil qui brûle. Je ne mets pas de crème solaire. J'en ai assez de me protéger de tout comme ça, j'ai envie que la vie me fasse rougir un peu, me brûle, me grise, me pertube jusqu'au troisième ou quatrième degré.

On doit parler lui et moi, cet après-midi. C'est reculer pour mieux plonger, voyez-vous. Reculer l'instant parce qu'il nous fait peur. Qu'on a pas envie de se manger le rebord de la piscine.


Plouf. Sans brassards.

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mardi 10 juin 2003 à 15h08
* 3....2....1.... gooooooo ! *
Le premier arrivé à l'autre bout de la piscine a gagné !

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mardi 10 juin 2003 à 23h11
* Si tu veux... (Lui et moi, c'est une grande histoire) *
J'écoute Gérald De Palmas. Marcher dans le sable. Le seul CD que j'amènerai avec moi sur mon île déserte lorsque je m'exilerai de ce monde de barbares en l'an 2058. (Rigolez pas, c'est prévu)
Je l'ai peut-être écouté plus de 500 fois, c'est difficile à définir ces choses-là. Ca ne se compte pas, et mieux, ça ne s'explique pas. On aime, voilà tout.

Au départ, il y a un garçon, comme dans tous les grands instants de ma vie.
Il s'appellait B. et c'était mon grand frère virtuel. On s'était rencontrés sur le même forum où j'ai rencontré mon ex. Il faisait partie de la bande, partie du décor aussi, puisqu'il était parmi les plus discrets. Un garçon silencieux, presque, mais avec le coeur sur la main et l'oreille attentive. On s'écrivait de longs, longs mails, tout en couleur. On se croisait même parfois sur ICQ de temps en temps. Il m'envoyait des photos de ses mômes, de sa petite femme. Protecteur, un peu touché peut-être par la faiblesse de mes dix-sept ans. J'adorais ce garçon. Je lui parlais souvent de la relation que j'entretenais à l'époque avec mon ex-cyber-amant. Il voyait ça d'un oeil extérieur et masculin, lui étant à peine plus âgé de six ans que l'amoureux en question. Il était généralement de bons conseils, le frérot. Un jour, il me dit : "Tiens, ma puce, j'ai écouté un CD hier qui m'a bien fait penser à toi et à tes excès...". Ah ? "De Palmas", répondit-il. J'avais vaguement le souvenir d'un beau gosse qui chantait "Sur la route" quelques années avant, point barre. A peine un visage, juste un son. Il me dit : "Va chez ton disquaire et écoute le dernier morceau. Ma main à couper que tu achètes".
Le lendemain, j'entre, j'écoute tout l'album casque sur les oreilles dans la grande surface bondée, et je pleure en plein milieu du Carrefour. Il avait raison, le frérot. Cette chanson, c'était moi, mes excès de tout et surtout d'amour, et puis c'était lui, dans son indifférence et son silence. J'achète l'album, et je tombe amoureuse littéralement de la voix de ce gars.
Scotchée à mon fauteuil, baladeur sur les oreilles. Pendant des heures, je n'ai fait que me passer la chanson 12, histoire d'y trouver une solution, une clé, le pourquoi de cet amour qui se donne à corps perdu, le pourquoi de mes chagrins qui ne servent à rien.

12ème chanson...
Jamais diffusée sur les ondes, tout juste chantée à son concert. Tant mieux, comme ça, j'ai un peu plus le sentiment que cette chanson n'appartient qu'à moi. Et qu'à lui, puisque chaque fois que j'écoute cet album et qu'arrive la douzième chanson je pense à ce garçon tant aimé.
Mon ex aussi aimait bien De Palmas, pour d'autres raisons que moi. Un jour, il me demande ma chanson préférée. Je murmure Si tu veux. Je suis la seule à connaître la clé de l'émotion que déclenche cette chanson. Lui savait juste que GDP a été un de mes secours quand je me noyais. Il ne savait pas à quel point...

Si tu veux rester, parfait,
Si tu veux partir, je te suivrai
Si tu veux parler, j'écouterai
Si tu veux dormir, je me tairai
Si tu veux de l'or, prends-le mien
Si tu es d'accord, moi je ne veux rien
Si tu veux ma peau, pas de problème
Je t'aime...

[...]

Si tu veux me voir à terre
Tomber à genoux, mordre la poussière
Si tu veux ma peau, pas de problème
Je t'aime...

[...]
Ma vie n'est plus, plus un problème
Je t'aime.


Fallait pas qu'il me fasse mal la première fois. Je croyais la douleur cicatrisée et là voilà qui revient, et se tient dignement dans l'embrassure de la porte. Je croyais avoir oublié, gommé l'histoire. Il suffit d'écouter cette chanson pour que ça revienne me frapper en pleine gueule. Car finalement, je ne suis pas sûre qu'il ait tellement changé. Impossible de lui dire ce que j'avais à lui dire, de quelque manière que ce soit. Silences. Petite conne, nananana.

Alors finalement...
Loin de toi, tout ira mieux
Tu trouveras un autre pantin
Qui voudra bien jouer à ton jeu..

[...]
Regarde autour, autour de toi
La vie ce n'est pas ce que tu crois
Regarde-moi une dernière fois
Car demain, je ne serai plus là.


Bon j'admets. Pour une fois, c'est moi qui ne sait pas ce que je veux. Et c'est aussi moi qui ne sait pas où j'en suis.

GRRRRRR.
(Séquence d'auto-exaspération... Je m'énerve... Pis lui aussi il m'énerve, tiens !)
re- GRRRRRR.

Bonne nuit mes ratatouilles.

*

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mercredi 11 juin 2003 à 12h09
* Philosophons ( bon, bon, essayons au moins) *
Philosopher, c'est apprendre à mourir.
Cicéron

Le premier pas vers la philosophie, c'est l'incrédulité.
Diderot

L'art vise à imprimer en nous des sentiments plutôt qu'à les exprimer.
Bergson

La conscience est la voix de l'âme, les passions sont la voix du corps.
Rousseau

Il n'est pas bon d'être trop libre.
Pascal

Je viens de piocher ces citations dans mes fiches de philo. Je savais bien que je les avais gardés au chaud quelque part, pour le bac de petite soeur. Sous le lit, dans le grand carton rempli d'annales et de bristols en tous genres. Bizarrement, je n'arrive pas à remettre la main sur mes sujets de bac, j'ai dû les jeter malencontrueusement, ce sont des choses qui arrivent après le bac... J'avais vraiment une sale écriture, l'écriture des je m'en foutistes. Du fluo rose partout sur les citations. Des sales noms qui reviennent à ma mémoire, Nietzsche, Kant, Spinoza, mhhh, que du bonheur ! Quand je pense à notre pote Bertrand qui s'était inscrit en fac de philo en pensant que ça ressemblerait aux cours de notre prof, une vieille déjantée, ex-soixantuitarde, baba, hippie, limite schizophrène, tendance hypocondriaque, qui nous a fait trois mois de cours sur le pouvoir dévastateur des passions. Nous, pendant les cours, on s'envoyait des avions en papier. Dessus, on écrivait des petites citations de films. Bizarrement, celles-là, on les retenait par coeur, allez comprendre.
Une qui me revient souvent : L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé. Dans Love Story, un livre et film magnifiques.

Les heures de philo étaient aussi l'occasion pour nous de revoir nos cours d'éco lorsqu'on avait devoir l'après-midi, ou de faire notre correspondance, ou de règler nos comptes avec notre voisin de table (ou comment un cours de philo dérape en dispute avec le mec de ma meilleure amie qui voulait me taper, erk, qu'il était comique ce garçon !), ou bien on recopiait des recettes de cuisine (les brownies de Fanfan ! Mmmmh !). Bref, tout, sauf de la philo.
Déjà, on n'avait peu de cours. La prof, toute folle qu'elle était, avait du mal à se lever les lundis matins. Le cours avait lieu une semaine sur 3, le reste du temps, elle expliquait son arrivée à midi par une toux inquiétante, un mari malade, le verglas, les routes inondées, les vitres de sa voiture qui avaient explosées (non, balancer de l'eau chaude sur les vitres gelées n'enlève pas la glace...Pffff..), un objet tombé sur son pied, un accident de voiture... Nous, ça nous faisait plutôt mourir de rire d'imaginer à quelle nouvelle excuse on aurait droit le mercredi lors du prochain cours. On faisait des statistiques, des courbes, des graphiques sur ses possibles absences et leurs durées en heures, voire en jours.

Un jour, ils l'ont remplacé. C'était vers Noël, après trois mois de cours sur les passions. Nous n'avions attaquer aucun autre sujet, vaguement la caverne de Platon en début d'année, et c'était tout. Elle nous avait juste recommandé de lire Le monde de Sophie, ce que nous avions bien sûr fait mais... En sautant les chapitres en gras, soit les cours de philo. Quand le nouveau est arrivé, il a changé la disposition de la classe de notre bon vieux U qui permettait l'envoi des avions en une disposition frontale comme au primaire. Avec les filles, on s'est mis au premier rang. Il était tout craquinou, admettons. Il venait juste d'obtenir son CAPES de philo, nous étions ses premiers agneaux et il ne savait pas s'y prendre. Pourtant, on aurait aimé être attentives, l'écouter pendant des heures en suçottant notre crayon, l'admirer de la tête aux fesses et des fesses à la tête. Mais la volonté manquait, on préférait nos avions et nos conversations de filles. Du coup, pendant les trois mois qu'il est resté, nous avons étudier le langage.
Trois mois de passion. Trois mois de langage. Le bilan est vite fait.

Ensuite, notre malade est revenue, plus fringante que jamais. Elle mettait des grandes robes et s'asseyait sur les tables, dévoilant ses cuisses bien grasses et sa lingerie de prisu peu excitante. On a supposé qu'elle se faisait tirer par un des profs du lycée, mais aujourd'hui encore, l'énigme reste entière.
Pendant les deux mois qu'il restait, nous avons eu droit à du concentré de philo, après qu'au bac blanc, tout le monde se soit payer 3. Ben oui, disserter sur l'art quand on n'a jamais traité le sujet en cours, ça craint ! La prof a quand même un peu paniqué, et nous a fait ingurgité tout l'annabac en intégrale, nous balançant plein de citations à la gueule : "Notez, notez, c'est important !", sautant de l'art à l'histoire en passant par Montesquieu et son Esprit des Lois et Rousseau, n'oublions pas Rousseau. Du coup, nous avons même eu droit à des heures sup' de cours les vendredi après-midi, elle avait intitulé ça "Remise à niveau", tu parles ! Bachotage in extremis, oui ! La panique.
Nous, on gérait ça très bien, pas tellement angoissés par la philo.

Sauf que...

Je n'ai pas révisé la philo. Je trouvais toujours mieux à faire, toujours. Et puis, disons-le clairement, ça m'emmerdait. Le reste aussi m'emmerdait, mais moins quand même. A H-24, j'ai été prise d'une angoisse subite. De celles qui vous clouent au lit et vous coupent le souffle. Je n'avais pas dormi de la nuit, et au matin, j'étais tellement claquée que je n'avais pas envie de commencer les révisions de philo, autrement dit d'ouvrir mon classeur de fiches pour la première fois de l'année. Et là, ma meilleure amie qui m'appelle et finit de me tuer : "Et Bergson, tu as revu ? Et truc, et machin ??". Argh. Ben non, je savais pas que Kant il avait dit ça en telle année, désolée ! Faut dire que cette fille-là était une sacré bachoteuse, elle voulait faire Sciences Po, imaginez...

J'ai donc passé la pire après-midi de ma vie. Ni plus ni moins. Du fluo rose partout dans ma tête, et un esprit complètement étriqué dans lequel aucune citation ne pouvait rester ancré. J'ai cogité, énormément.
A 18h, j'ai annoncé à Maman : "Demain, je ne me présente pas aux épreuves". C'était tout ce qu'il y a de plus réfléchi comme décision. Je n'étais pas prête, dans aucune matière, pas juste en philo. J'avais passé l'année à glander dans le parc plus qu'à aller en cours. J'avais trop joué aux tarots, trop rêvé à Nico, trop lu de bouquins hors programmes. J'avais juste omis de réviser, le détail.
Maman a dit : "Bon, tu fais comme tu veux" avec son petit air résigné. Elle aussi, elle savait.
J'ai appellé ma meilleure amie. Elle n'a pas essayé de me dissuader non plus. On en était tous au même point de non-retour, le désespoir, le cerveau vide de nos non-connaissances, et surtout, on avait pas envie d'avoir notre Bac, parce que ça voulait dire se quitter les uns les autres.

Et puis, un garçon.
Sans exagèrer, il m'a sauvé peut-être pas sauvé la vie, mais sauvé de beaucoup. L'ex-cyber-amant. Le soir, je lui envoie un mail où je lui explique que je renonce au bac, que c'est peine perdue que je me présente, que je ferai une seconde terminale, L cette fois, et point barre. Ton résigné, phrases courtes et aérées.
Deux minutes plus tard, le téléphone sonne. Il ne m'appellait jamais, j'ai mis longtemps à comprendre ce que cela impliquait qu'il m'appelle à ce moment-là. Le chevalier blanc... Qui volait au secours d'une pauvre lycéenne en détresse.
Je m'en suis pris plein la gueule. Il m'a décalquée. Il a répété plus d'une dizaine de fois que j'étais conne. Une heure plus tard, après avoir été tenté vingt fois d'exploser en sanglots, on raccroche.

Le lendemain, je me suis levée à 5h du matin pour relire ces foutus fiches.
J'ai eu 9. Texte sur Rousseau, les passions.
Question de bol.

J'ai eu 10.6 au bac. Ca relevait du miracle, mais personne ne l'a su. Maintenant, vous savez...

Bachelière de l'an 2000.
Rien que pour ça ça aurait été con d'attendre un an de plus...

*

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mercredi 11 juin 2003 à 17h07
* A moi les 'tits titis !! *
J'ai eu la confirmation tant attendue il y a quelques heures déjà et j'ai du mal à me retenir de sauter partout en postillonant sur toute la famille, même le chat, tiens : Je vais à Pariiiiiiiiis !

Suis trop, trop, trop contente ! Il faut que je fasse mes valises et la liste de toutes les choses à faire :

1) Acheter un jetable. Ouaip.

2) Fixer rendez-vous à toutes mes topines. YEEEES !

3) Lui dire à lui... Mais plus le temps passe et plus je sens que je ne le ferai pas.

4) Aller à Montmartre. Ouaip !

5) Eviter de passer près de chez mon ex. Eviter toute l'Essonne, en fait.

6) Ah, tiens, j'en ai une bonne ! J'ai un ami de Lycos, un ami virtuel donc, qui nous invite ( Marie et moi) à aller boire un verre avec lui. Encore un qui n'a pu résister au charme de l'Etoile virtuelle... J'ai son numéro et je vais y penser...

7) Dépenser plein de sous dans plein de magasins ! Na !

cool.gif Euh, sautiller partout ?!

Ca va me faire du bien de bouger. Ca m'aérera la tête. J'aime bien Paris. Je n'y ai pas mis les pieds depuis Pâques de l'an dernier, ça commence à manquer.
A moi les 'tits titis ! Héhéhé !

C'est vrai que j'suis toute déjantée moi aujourd'hui.
Mais que c'est bon la folie... Que c'est bon !

*

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mercredi 11 juin 2003 à 20h25
* Quand Etoile se fait son cinéma. Première prise ! *
D'habitude, je sais faire.
Je prends mon ton de midinette, j'ondule un peu du bassin, je regarde le garçon dans les yeux et je lui propose de prendre un verre.
D'accord, ça arrive rarement, parce que, voyez-vous, je ne suis pas si téméraire que ça quand on y regarde de plus près, je suis juste une grande gueule asphyxiée par ses désirs. Mais il n'empêche que si je le veux vraiment, je peux le faire. Techniquement, je suis au point. J'ai appris par coeur le Manuel de la PPG, la Parfaite Petite Gourgandine.

Et là, je sèche.
Simplement parce que je sais qu'il ne s'agit pas juste de boire un verre ensemble. Je peux bien aller prendre des demis ou des Cocas avec Delwyn, Carlilounette, Aubépine et même Tallulah, ce sera complètement différent parce que ça n'engagera rien. Lui et moi, ça engagera. Forcément. Même s'il y a Marie avec nous, même si on prétend que non, c'est juste amical. Je ne pourrai pas rester indifférente si il me plaît trop, juste parce que je l'attends depuis trop longtemps. Je ne pourrai pas rester digne si jamais il se revèle con au possible¨, si jamais me vient en tête l'idée que je me suis plantée en beauté. Je ne pourrai pas rester sourire aux lèvres s'il est trop en-dessous de celui qu'il est virtuellement. En trois ans, on a le temps de rêver l'autre de bas en haut et même en diagonale, on a le temps de fantasmer sa vie. Ce n'est pas comme rencontrer quelqu'un avec qui on tchatte depuis deux mois, même quand ce quelqu'un est votre lecteur.
Et pourtant, il faudra bien qu'un jour, je me confronte à cette réalité abjecte : Je ne suis qu'une fille. Tu n'es qu'un garçon. De chair et de sang. D'émotions et de ressenti. Nous ne sommes pas virtuels, il n'y a que notre histoire qui le soit. La vérité, c'est que j'ai peur que cette pseudo-affection que l'on a l'un pour l'autre (car si je ne l'aime plus, je ne vais nier que je l'adore... Et je sais la réciprocité vraie) s'effondre comme un château de cartes quand on sera l'un en face de l'autre. J'ai peur qu'il n'y ait plus rien, après. J'ai peur d'être déçue, terriblement déçue, et blessée dans mon intérieur.

Bien sûr, je peux prétendre le contraire. Lui envoyer un mail tout con :

Je suis sur Paris la semaine prochaine. Veux-tu qu'on se voit ?
[] Oui
[] Non
Coche la case correspondante.

Il n'y aurait pas de peut-être, et il n'aurait pas le choix. Mais ça fait trop peur, c'est trop dangereux. Il aurait trop de temps pour réfléchir à la question. Je préfererai un oui ou un non spontané qu'une réflexion. Parce que réfléchir, c'est ne pas être sûr...

Je pourrais diriger la conversation vers mes vacances. J'ai déjà essayé, ce matin encore, mais ça ne marche pas. On dérive trop facilement d'un sujet à un autre. Il ne sait même pas que je pars lundi, alors de là à ce que je lui donne la destination...

Je pourrais simplement lui demander son nouveau numéro de portable et l'appeller quand je serai là-bas. De vive voix, il pourra moins se trahir. Mais il ne me donnera pas son numéro. Il se protège trop, et ne comprendrait d'ailleurs pas pourquoi je lui demande ça. Il me reste l'alternative des pages blanches. J'ai trouvé son homonyme dans le 16ème, reste à savoir si c'est lui. Il n'a même pas de fixe, si ça se trouve, ou l'appartement n'est pas à son nom mais à celui de son coloc', ou il n'est pas sur Paris même... Tous les scénari sont envisageables, et je n'ai pas envie d'appeller l'homonyme en disant "Euh bonjour, c'est toi machin ?"...

Ou bien me la jouer à la Amélie Poulain en montant un scénario d'enfer. Lui laisser un mail avec une autre adresse que la mienne, lui fixant rendez-vous ailleurs.
Cher inconnu,
Vous ne savez pas qui je suis, mais je sais qui vous êtes. Accepteriez-vous de rencontrer une inconnue surgie de nulle part, sans aucun motif autre que la curiosité ? Seriez-vous tenté par l'aventure, quoique un peu risquée ? Aimez-vous le danger, mon bel inconnu ? Je vous attendrai à 16h ce samedi au Parc des Cygnes. J'aurai une robe à fleurs. Je compte sur vous... Vous ne serez pas déçu, je vous le promets.
Bien à vous,
X

Il viendrait, ou ne viendrait pas. Si je recevais un mail comme ça, je n'irais probablement pas. Et vous ? Ce serait pourtant amusant de voir sa tête quand il réaliserait que ce n'est que moi. J'adorerai. Mais c'est encore un drôle de jeu que celui-là, une drôle d'aventure. Je ne suis pas sûre d'avoir assez le goût du risque...

Les dés ne sont pas encore jetés et j'ai pourtant une étrange sensation, celle que la partie est déjà terminée.
Et que je n'ai pas gagné.

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jeudi 12 juin 2003 à 00h29
* Avoir le moral en serpillère... *
Connaissez-vous l'expression avoir le moral en serpillère ?
Si non, c'est normal... C'est d'moi. Et ça veut dire c'que ça veut dire !

Dans 48h, je serai en train de faire la fête. Vivement. J'ai l'impression que chaque minute de plus ici est une bouffée d'oxygène en moins.

Petite soeur passe son épreuve anticipée de SVT demain. J'ai autant les nerfs qu'elle. Surtout que c'est moi qui sert de chauffeur à mademoiselle. Elle passe ses épreuves (SVT + français) dans mon ancien lycée. Ca va me faire un drôle d'effet d'y retourner.

Tout me perturbe en ce moment. J'aime être pertubée par la vie. J'aime juste pas quand tout m'échappe.

Je voudrais ralentir le manège et descendre de mon cheval.

Bonne nuit mes 'tits poissons,
Et une énorme pensée à Lou, Yoyo, Opaline et tous ceux qui passent le bac... MERDE.

*

(Non mais demain soir, ça ira mieux... Vous comme moi...)

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jeudi 12 juin 2003 à 17h18
* Juste pour mémoire... *
I can do it ! I can ! I can !
Bof, d'toute façon, t'as plus le choix ma fille.

Cher inconnu,

Vous ne savez pas qui je suis, c'est là tout l'intêret du jeu auquel je vous invite à jouer. Car il va sans dire que moi, je vous connais... Accepteriez-vous de rencontrer une inconnue surgie de nulle part, sans aucun motif autre que la curiosité? Seriez-vous tenté par l'aventure, quoique un peu risquée? Aimez-vous le danger? J'ose à parier que vous êtes un garçon courageux et que ces quelques lignes vous pousseront à prendre le bon choix. Gardez juste en tête qu'il n'y aura probablement pas de troisième chance...
Je vous attendrai donc à 16h samedi 21 en bas des escaliers de la butte. J'aurai une robe à fleurs et mon plus beau sourire, aucun risque qu'on se manque.
Vous ne serez pas déçu, je vous le promets. Je compte sur vous...
Une promesse est une promesse...

*

P.S : Si jamais l'heure, la date ou le lieu ne vous convenaient pas, ou si vous étiez trop brûlé par la curiosité, vous pouvez toujours me joindre au ********


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jeudi 12 juin 2003 à 22h33
* D'avance, scusez moi pour ce moment de pure folie *
YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Yes ! Yes ! Yes !

(Respire ma fille, respire... Là, calm down... )

YESSSSSSSSSS !

(Oulaaa, il se pourrait fort que mon sommeil soit agité... )

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vendredi 13 juin 2003 à 00h31
* Comment pièger un garçon. Petit manuel en une leçon à l'usage des désespérées. *
Je suis surexcitée. Trop, bien sûr.
Je m'en rends compte et en même temps, je trouve ça terriblement grisant comme sensation. J'aime les virages, les 180° tête en bas. Pour le coup, en voilà un de beau virage. Impressionant.

C'est officiel, il a dit oui. Il n'a même pas hésité, même pas sourcillé (bon, ok, j'ai pas vu ses sourcils..). Il a juste dit que ça n'allait pas être simple avec son emploi du temps, mais que nenni, on a parié, et un pari est un pari. Rien que par fierté typiquement masculine, il viendra.
Ce sera donc en soirée, mardi ou mercredi. Il va sans dire que je préfererai mardi, ou les deux.

Je bouillonne à l'intérieur, et ce n'est pas juste parce qu'il fait 30° dans ma chambre. Je suis terrifiée, oui, terrifiée. Une peur panique à laquelle se mélange une excitation sur-dimensionnée.
Je suis capable de tout. Y compris de lui sauter dessus dans le premier quart d'heure. Mais ce ne serait pas raisonnable, voyons... Je suis aussi capable de tomber folle amoureuse de lui au premier regard, ce qui serait encore moins raisonnable, surtout qu'il a une amoureuse maintenant, et qu'il me l'a justement glissé dans la conversation ce soir. Bizarrement, la présence de cette fille me rassure. J'ai haï toutes celles qu'il a aimé, ou même juste possédé. Et puis aujourd'hui, je sais par où il est passé, et je suis heureuse de le savoir heureux. Et ça me rassure, en plus. Ca me protégera de mes faiblesses, de penser qu'une nénette attend impatiemment qu'il rentre. Ca me protégera de moi-même, avant tout.
Sauf que, pour une fois, s'il devait se passer quelque chose, une alchimie quelconque, amoureuse, sexuelle, ou simplement amicale, je ne calculerais pas, je foncerais. Je n'attendrais pas un hypothétique second rendez-vous pour lui dire qu'il me plaît ou pour coucher avec lui. Pas de barrières.
Ca fait trop longtemps que je l'attends.

Et s'il ne se passe rien... C'est que le virtuel aura bien joué son rôle jusqu'au bout...


Non, je ne suis pas dans cet état chaque fois que je rencontre un être virtuel. Lui, c'est exceptionnel. C'est incomparable, c'est au-dessus de tout. Au-dessus de tout ce que j'ai jamais imaginé. Lui, c'est excessif, c'est charnel, c'est à la fois physique et spirituel. C'est inattendu bien que calculé mille fois, car je peux bien vous dire maintenant que j'étais persuadée qu'il refuserait, et que je suis la première surprise.
Je trouve même ridicule d'établir des comparaisons.
Mais ça ne veut pas dire que vous, ça comptait moins. C'est juste terriblement différent, voilà tout.


Et lentement, le piège se referme sur sa proie...

Lui - Hi hi le jour ou je vais vraiment te voir il arrivera jamais vu que tu voudras pas!!
(Et ce, sans que je n'ai fait aucune allusion à notre possible rencontre...)
Elle - lol non c toi ki voudra pas !
Elle - n'inverse pas les roles
Lui - genreeee!!!
Elle - on parie ?
Lui - Wai on parie!
Elle - bon, attends, j'ai une proposition à te faire..
Lui - Ok, je t'écoute
Elle - suis sur la RP la semaine prochaine
Elle - mais c'est un secret chuuut
Lui - SAlope!
(Ouais, possible... lol)
Lui - comment tu me pièges !!
[...]
Il ne nous reste plus qu'à fixer une date... Monsieur est très pris... Mais va faire des gros efforts pour sa Léda adorée. A-t-il le choix ? Pas vraiment, my dear, pas vraiment...

Je ne vais pas dormir jusqu'à l'instant X. Impossible. J'aurai trop peur d'avoir rêvé.

Bonne nuit mes anges,
*

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vendredi 13 juin 2003 à 16h59
* Etoile filante... *
Excessivement heureuse de partir, même si vous allez me manquer (Si, c'est vrai ! Va falloir que j'attende une semaine pour vous raconter the rencontre, c'est une horreur, un sacrilège, un comble !).

Valise prête. Dix robes et autres hauts déshabillés. Il faut faire les choses correctement, voyez vous. Ne rien laisser au hasard. J'ai fait du shopping ce matin. Je voulais une robe, j'en ai acheté trois. C'est malin. Trois ou quatre paires de chaussures. Ben oui, parce qu'avec toutes ces grèves, il va falloir qu'on trottine un peu. Deux parfums. Celui du jour et celui de la nuit. Le carnet d'adresses pour ne pas oublier d'envoyer des cartes postales de la Tour Eiffel (Katounette ! Suis désolée, j'ai pas réussi à remettre la main sur ton adresse. Bouhhh. Je me déteste dès fois ! Tu m'en veux pas, hein?"). Mon nouveau sac à main tout neuf de ce main (Soeurette elle a dit, "il faut se faire plaisir". Je suis d'accord avec cet adage, mis en pratique dès maintenant ! ). Renouvellement du stock de lingerie, sait-on jamais ("Si tu viens.. on baise , on parle pas.. et puis voilà.. ah ah ah ptdrrr!". Toute la délicatesse masculine... Lui aussi, c'est une petite brute... Qui oublie de se prendre au sérieux).

Ce soir, soirée tranquille. J'ai appellé Coco hier soir et elle n'est pas trop motivé pour sortir. Chris non plus. Moi, j'ai décidé de ne plus picoler/faire des folies/etc. jusqu'à Mardi. Faut que je me tienne à carreau, non mais ! Alors on va faire pizza télé, p't'être bien. Comme des vieilles filles. Ca évitera que je tombe sur des gens que je n'ai pas spécialement envie de voir ce soir. Monsieur Pomme compris.

Lui - Ah wai.. donc ca va tu as pas peur?
Elle - mais noooon 'suis courageuse moi
Lui - de me voir et tou?
Lui - tu sais pas ce qui peut se passer..
Elle - puis j'sais m'défendre lol

Putain mais que si que j'ai peur !

Lui - Alors t'es une grande gueule.. hi hi
Elle - ouais chépas p't'etre
Elle - tu jugeras par toi meme
Lui - Moi j'en suis sur!
Lui - ah ah ah
Elle - pourquoi, j'ai des raisons d'avoir peur ?
Elle - que je soie au courant avant.. lol
Lui - bah je sais pas.. que je te sautes dessus et tout?
Elle - mais ca me fait pas peur ça, j'saurai gérer ...

RAAAAH. A moins que ce soit moi qui lui saute dessus en premier, hein...

Bon, mes loupiots... A H-1 du départ, je vous serre contre mon coeur lalala (Ok, j'exagère... Je me la pète... M'en fous... J'emmerde ceux qui sont pas contents, comme toujours).
Les filles, merci pour vos mails. Bien évidemment, c'est pas une surprise, j'aurai pas de temps pour vous repondre... Mea culpa.

Bien à vous,
*

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mercredi 25 juin 2003 à 18h03
* Poser ses valises (Etoile is back now ...) *
Je suis là. Et bien là. De retour sur la planète Terre. Pas besoin de vous dire que je vais magnifiquement bien, que mes vacances étaient magnifiques, que j'ai rencontré des personnes magnifiques, que j'ai visité des endroits magnifiques aussi, et même, allons-y gaiement, que je me trouve magnifique aujourd'hui (juste aujourd'hui, permettez !)
Consciente que la trève de bonheur extatique(*) ne durera pas, je profite de l'instant pour recopier sous Word les feuilles noircies pendant cette longue trève. Vous aurez de la lecture...
Pour l'instant, ce qu'il faut retenir de mon retour, c'est que je vais trèèès bien, complètement ressourcée et beaucoup, beaucoup plus claire dans ma tête.

Ca fait du bien de poser ses valises. Contente de rentrer même si le coeur n'y était pas à la base. Contente de retrouver mon journal, aussi, et vous mes tits loups.

(*) Probablement liée au plaisir de retrouver sa maison, son ordinateur, sa chambre, sa tite Bunnie et ses parents, tout de même.

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jeudi 26 juin 2003 à 01h17
* T'apporter mon amour... *
Vingt ans que j'attends seul
Dans ma chambre
J'ai jamais rien fait de bien,
Jamais rien fait de mal
J'veux pas rester là
J'veux pas rester là
Je sais que tout s'en va
Que tout s'ra chaque jour plus froid
Mais avant j'veux t'apporter mon amour

Vingt ans de service et de raison
Tous ceux que j'aime un jour s'en iront
Je f'rai c'qu'on m'a dit
Je f'rai c'qu'on m'a dit
Pour éviter les balles
Et pour pas avoir trop mal
Mais avant j'veux t'apporter mon amour

Vingt ans de service et de raison
Tu es si près de moi
Mais tu me manques déjà
J'viens d'un désert, j'viens d'un désert
J'vais au déluge
Et si j'ai fait un détour
C'est pour t'apporter mon amour

Vingt ans que j'attends seul
Dans ma chambre
A regarder dedans la vie qui continue
J'viens d'un désert, j'viens d'un désert
J'vais au déluge
Et si j'ai fait un détour
C'est pour t'apporter mon amour


RAPHAEL.

Et moi...

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jeudi 26 juin 2003 à 02h26
* Nous ne nous parlerons pas... (Chapitre I du long récit de voyage) *
Il y a trois années de ça, j'écoutais un de mes vieux CDs de Goldman quand je suis tombée sur cette chanson. Il y avait là comme un message divin. J'ai recopié les paroles et j'ai mis ça sur mon site. Dédicace A toi...(*), puis : ...Ca... C'est juste parce que cette chanson me fait toujours penser à quelqu'un que j'adore.... Et en fait, l'ironie du sort veut qu'aujourd'hui plus que jamais, cette chanson colle textuellement à ce qui s'est passé.

J'ai bien reçu tous vos messages
Je vous ai lu page après page
Je sais vos hivers et vos matins
Et tous ces mots qui vous vont si bien

En quelques phrases, en quelques lettres
Il me semble si bien vous connaître
On écrit bien mieux qu'on ne dit
On ose tout ce que la voix bannit

Mais vous désirez me rencontrer
Et moi, j'ai si peur de tout gâcher
Nos confessions, nos complicités
Comment garder tout ça sans rien casser

Nous ne nous parlerons pas
Nous oublierons nos voix
Nous nous dirons en silence
L'essentiel et l'importance
Utilisons nos regards

Pour comprendre et savoir
Et le goût de notre peau
Plus loquace que des mots
Nos bras ne tricheront pas
Nos mains ne mentiront pas
Mais surtout, ne parlons pas

Je connais un endroit charmant
Très à la mode et très bruyant
De ces endroits où les solitudes
Se multiplient dans la multitude

On n'a qu'une envie, c'est d'en sortir
Vous n'aurez besoin que d'un sourire
Je comprendrai qu'il est déjà tard
Nous irons boire un verre autre part


LUNDI 16

La première chose que j'ai faite en arrivant sur Paris, c'est de l'appeller. Bon, d'accord, ce n'était pas exactement la première chose. J'avais d'abord appellé longuement Delwyn pour convenir ensemble d'un rendez-vous, lequel devait justement avoir lieu le lendemain. Delwyn quoique convaincante ne me décide pas à attendre le mardi midi pour appeller BG. Urgences dans ma petite tête de givrée. J'ai déjà attendu trop longtemps. Je l'appelle ce soir pour convenir d'un lieu, d'un jour et d'une heure. Une fois la décision d'appeller prise, s'en suit une longue conversation avec une Marie épuisée par ses kilomètres de route, conversation tournant autour du "Je lui dis quoiiiiii ?!!!". L'angoisse de ma vie. Un flippe impressionnant, comme une collègienne. Quand je me décide enfin, répondeur.
Les répondeurs et moi. Je refait dix fois le numéro de BG pour essayer de comprendre le contenu du message d'accueil. C'est un mystère intégral. Dix fois je prépare mon texte mais raccroche avant le bip. Trop la trouille la fille. Une heure du matin, je me jette à l'eau, prête à débiter sur une voix un peu speed :"Coucou beau gosse, ta maîtresse au bout du fil. Rappelle-moi". Et voilà pas que monsieur est rentré chez lui entre temps et a rallumé son portable.
"Merde merdeeeee ça sonne !!".
Raaah.
"Putain mais t'es pas nette toi de m'appeller à cette heure-là", gromelle t'il au bout du fil. Zut, je le réveille, il est encore tout chiffoné. Il me propose de me rappeller le lendemain matin, quand il sera plus en forme et réveillé.
Je m'endors sur mon petit nuage, il a toujours une voix aussi sexy qu'avant, je commence à penser que demain, il faut que je nettoie au scotch-brite chaque millimètre carré de ma peau.

Mardi 17.
C'est un formidable hasard que l'on se rencontre justement un 17. C'était la date anniversaire de mon ex et moi. Je vais décidément finir par croire au pouvoir cyclique des évenements qui se reproduisent à date identique. A la réflexion, il se trouve que mon premier baiser a eu lieu un 17 Février, pour mes 12 (ou 13 ?) ans. C'est malin. Dire que c'est moi qui ait lancé l'idée...
J'émerge à 7h30. Je sens la grosse journée s'annoncer, il faut que je soie au top de ma forme. L'idée de rencontrer Delwyn me donne une pêche d'enfer, tout comme la perspective du coup de fil de BG.
Rendez vous compte : un garçon va prendre la peine de m'appeller sans que je n'ai eu à implorer "Euh tu me rappelles", "Appelle-moi à l'occasion", "J'attends ton coup de fil". Trop de bonheur.
Il appelle à 9h. Je sors juste de la douche. Evidemment, ce constat l'amuse. Il dit : "Tu fais quoi ce midi ?". Ah, je vois une amie, pourquoi ? Monsieur aurait-il quelque chose à proposer ? "On pourrait manger ensemble. Amène ton amie...". Le ventre m'en brûle, je bredouille un incertain "peut-être", je ne peux pas lui dire oui sans savoir si Delwyn sera d'accord ou pas.

Delwyn est un ange. Delwyn est un ange qui dit : "Allons-y", et nous y allons. Je suis morte de trouille et je n'arrive pas à gérer cette angoisse démesurée qui s'empare de moi. Delwyn va me penser folle, bravo.

Et soudain, il est là. Il s'avance et nous embrasse. Il sent bon. Clic. Arrêt sur image. Arrêt sur lui. Je viens de décoller pour une autre planète, et je meurs d'envie d'avoir mon beau gosse pour compagnon d'errance.

Dans ma tête, je pense : "Allez, mange !". Non, je préfère le regarder manger. Comment il met chaque ravioli dans sa bouche. Je ne peux pas avaler une seule bouchée de ma salade. Je l'écoute raconter sa vie à Delwyn. Boulot, maison, et puis il est amoureux de son coiffeur, tiens. De temps en temps, ses yeux se posent sur moi. Il doit bien se douter que je ne suis pas dans mon état normal. Peut-être même qu'il voit le filet de bave au coin de mes lèvres. Je veux ce garçon, je le veux, je le veux.
Je bois ses paroles. Et je bredouille des "Oui oui" de temps en temps, quelques vannes en passant, lui fait un demi clin d'oeil quand il dit : "Je ne veux pas de dessert".

Il faut dire que je ne suis pas très à l'aise. Je suis en mini robe noire achetée avant le départ, assortie à des petites chausurettes à talons. Sauf qu'il pleut et que j'ai froid, et que j'éternue sans cesse, et que je me suis chopée la crève et qu'en plus, lui allume sacrément ma fièvre.

Une heure après notre rencontre, on se sépare. Il retourne travailler, et je le perds un peu trop vite, et je suis trop amère pour parler, trop malheureuse pour lui proposer un second rendez-vous. Il s'éloigne.

13h30 - Je lui envoie un texto.
"Tout bien réfléchi, je prendrai bien un dessert finalement".
Tout est dans l'art de la suggestion.
Quelques SMS plus tard, on décide de se retrouver demain, rien que lui et moi.

CHAPITRE II (**) - De l'amour sur un banc public.
A venir demain... Là dodo.
En plus ça me remue de raconter tout ça.


(*) Pour une meilleure compréhension, je nommerai désormais mon ex-cyber-amant BG. Beau Gosse, Belle Gueule, Beau Garçon, Bien Gentil. Et c'est de lui dont il va s'agir dans tout ce texte et dans le(s) suivant(s)... (Euh je dis ça paske des fois, y'a des gens ils ont du mal à suivre le fil de ma vie... Je sais, c'et le bordel, merci de me le rappeller !)

(**)Au hasard, je me demandais quoi mettre en chapitre I. Lui, Delwyn, comment Paris c'est beau, notre fête de la musique ratée, Marie et sa merveilleuse grand-mère qui fait trop bien la compote, comment j'ai vidé mon compte en une semaine, comment j'ai fait mon auto-psychanalyse sur un bloc de papier rayé, comment je me suis sevrée de mes anciennes amours en moins de dix jours, comment se manifeste un syndrôme que nous appellerons désir, comment certains garçons m'ennuient désormais quand avant je les trouvais géniaux, comment Delwyn est une fille magnifique, comment une personne m'a déçue cette semaine mais je ne reviendrai pas là dessus parce qu'elle n'en vaut vraiment pas la peine, ma soirée d'hier soir ou comment j'ai embrassé un des sex-symbols de Limoges même que d'abord c'est lui qui m'a embrassé mais sans la langue roooh je me vengerai, comment j'ai cassé ma Twingo vendredi 13 mais bon maintenant elle est réparée alors n'en parlons pas, comment j'adore toujours autant Montmartre... Bref. J'ai décidé de parler de LUI. En chapitre I et II. Après, on verra.

Un jour, je lui dirai la vérité vraie de où Delwyn et moi on s'est rencontrés.
-Et vous vous connaissez d'où toutes les deux ?
- (en choeur) Internet !
-Quel site ?
-(moi bredouillant) Euh c'est secret ?!!
-(Delwyn lançant le premier truc qui lui passe par la tête) Caramail !
-(moi re-bredouillant) Euh noooon en fait euhh...
-(Delwyn morte de rire) Non en fait love@lycos.
Dis, tu crois qu'il nous a cru ?

D'avance mon cher BG, pardon pour le jour où tu liras ces lignes.


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jeudi 26 juin 2003 à 15h05
* De l'amour sur un banc public... Chapitre II du récit de voyage... *
Nous ne nous parlerons pas. Nous oublierons nos voix. Nos peaux feront le reste...

Mercredi 18.

C'est comme une évidence que la raison repousse quand le corps insiste. Ca vous prend subitement au creux du ventre et ça ne vous quitte plus de la nuit.
Il fallait que l'on se revoit. Il fallait reproduire l'instant, redessiner le moment. Il fallait qu'on aille ensemble au bout de notre voyage.

L'ange de Boticelli est sorti de son tableau. Le penseur de Rodin a relevé la tête et a marché vers moi. Mon ex cyber amant est devenu réel, palpable. Et tous trois sont cent fois plus beaux en pied, cent fois plus étonnants.

Nous n'avions rien à nous dire. Le matin, il m'envoie un texto pour me proposer de manger avec lui. Il est déjà 11h30, je n'ai pas le temps de me changer ni de me remaquiller, il faut que je prenne le premier RER qui passe par là. Et prendre seule le RER quand on vient d'une contrée sauvage et reculée, ce n'est pas ce qu'il y a de plus évident.

Je l'attends. Il vient me chercher à la gare. Glisse un bisou sur ma joue. Je lui fais remarquer que je n'ai pas mis de robe aujourd'hui, mais je suis bête, c'et évidemment la première chose qu'il a vu de moi. Il me propose un sandwich, dans un parc, sur un banc. Rien que lui et moi. J'ai l'estomac noué et le sandwich club a du mal à passer. Corps ankylosé.

On parle peu. Non que je n'ai rien à lui dire, mais les mots semblent soudain vides et creux face au pouvoir de son regard dans le mien. Il dit : "Tu voulais me parler, non ?". Non, pas te parler... C'est presque comme si on se connaissait de toujours. Et pourtant, j'ignore tant. Est-ce qu'il a une amoureuse ? Est-ce que je lui plais ? Pourquoi est-ce qu'il ne m'invite pas chez lui plutôt qu'ici ? Est-ce qu'il préfére les filles ou les garçons ? On ne s'est vus qu'une heure la veille, et pourtant, j'arrive à anticiper beaucoup de ses sourires, beaucoup de ses silences. Nous n'avons rien à nous dire parce qu'il y a autre chose de plus fort que nous, un étrange désir de l'autre qui prend le dessus quoique l'on dise, seconde après seconde.

Puis, il dit encore que je suis une grande gueule. Il est assis à trente centimètres de moi et je ne le frôle même pas, il a sûrement raison de penser ça. Je profite juste de l'instant, l'instant d'avant, puisque c'est une évidence, ça va arriver, il va m'embrasser, à un moment ou un autre. Il dit : "Faut-il que ce soit moi qui te saute dessus ?". Mordillage de lèvre inférieure, surtout ne pas lui dire oui ou je perds toute crédibilité: "A toi de voir".
On parle de notre première rencontre. Il a trouvé Delwyn magnifique, demande comment on a fini notre après-midi. Je soulève mon pull pour lui montrer le haut acheté avec la miss, haut terriblement sexy qui va devenir mon nouvel attrape-coeur, à commencer par le coeur du BG. Compliments sur mon haut. Ou comment mettre un garçon en appétit en une leçon, sans faire exprès, juste en parlant de shopping.

L'instant était magnifique dans l'ephèmère d'une rencontre. Un peu comme un coucher de soleil sur une plage. On voudrait capturer l'instant et le garder en nous à jamais. Le temps suspend son vol, se ralentit. Il dit : "Attention, il ne te reste plus que 3 minuters pour me sauter dessus". Je ris. Il paraît que les amants ont l'éternité devant eux. La vie continue et nous laisse tous deux loin du monde, pour un instant.
Nous savons tous deux que je repousse l'instant pour mieux succomber ensuite, défaillir, vivre et mourir sur lers lèvres de ce garçon que j'ai tant désiré, tant aimé, et aujourd'hui, je sais que mon coeur avait raison.

Il se rapproche étrangement. Ses mains surtout. J'aime les mains des garçons. Tiens, il dit : "Tu devrais arrêter de te ronger les ongles". Je sais, darling, je sais. "Ils me disent tous ça". Rire du BG, "et à quel moment ?". Sous-entendu: avant ou après t'avoir embrassé. En général, avant. CQFD.
Il pose un baiser sur mon ventre. Je frisonne. Le froid, l'émotion.
Ses mains qui cherchent une taille. Ma taille. Le ciel s'est couvert et je commence à avoir un peu froid, l'air se glisse entre les trous de mon petit pull. Il dit : "Attention, j'ai les mains froides". Et effectivement, ses mains sont gelées, mais réchauffe moi quand même beau gosse, je le veux. J'ai envie de lui comme jamais je n'ai eu envie de personne. Comme une petite fille qui ne veut que le joujou qu'elle a vu en vitrine chez Jouéclub, aucun autre. Lui et rien que lui. Je meurs d'envie de l'embrasser, et il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Je fais ma starlette, j'arrange mes cheveux, sa main dans mon dos n'est plus glacée mais brûlante. Etrange.
Son bras autour de moi suffirait à me combler, c'est un fait. Cherche encore. Sa bouche qui s'avance dans le silence, et je réalise troublée que j'en connais déjà les contours à force de la regarder.

Le goût du premier baiser est suprenant. Indéfinissable. J'avais oublié ce que l'on ressent à embrasser quelqu'un qui compte pour nous. Ca n'a rien à voir. Soudain, je n'ai plus envie d'avoir des tas d'amants, j'ai envie de devenir la femme d'un seul homme. Baiser un peu magique, tout doux, Cajoline vanille. Embrasse moi encore, je le veux sweet darling. Je ne résiste même plus, je m'avoue vaincue avant la fin du premier round. Il dit : "Dire qu'il va falloir se contenter de ça...". Mais ça, c'est déjà énorme, et j'ai toujours du mal même une semaine après à réaliser que ça s'est effectivement passé comme ça, que je n'ai rien rêvé, que tout est arrivé.

Il m'invite sur ses genoux. Je plonge ma tête dans son cou. Il sent délicieusement bon. J'ai bien dû lui dire une dizaine de fois. Opium. Mon nouveau parfum préféré du monde entier. J'ai le nez dans son cou et je pense tout bas que je suis en train de réaliser mon fantasme numéro 1 en tête de liste. Unbelievable.
Que lui en soit conscient ou non, quelque chose a changé. Ou est en train de changer. Je suis entrée dans son réel à l'instant même où il m'a embrassée. Il gardera de moi cet instant là. Pas l'image virtuelle qui s'est brisée à jamais. Nous sommes devenus vrais, nous sommes devenus vie. J'ai eu un sens pour lui, même éphèmère, même bref. Nous avons dépassé les bornes des limites, pour ainsi dire...

Ce qui s'est passé après sur ce banc ne regarde que nous.
Instant trop court, mais instant quand même. Si ça avait duré plus, je serais problablement tombée folle amoureuse de lui. Ma chance, c'est aussi qu'il ne m'ait offert que deux rendez-vous, assez pour enlacer son corps mais pas son âme.

Je n'attends rien de lui. Je ne m'attends pas à avoir chamboulé sa vie. Ou plutôt, je sais le dérisoire de cette histoire. Il a une nana dans sa vie, il vit loin et il n'y a aucune possibilité d'histoire d'amour entre nous. Je sais cependant que ce qui est arrivé n'était en rien un aboutissement. On va continuer de s'écrire, et peut-être même de s'appeller, j'aimerais bien. J'ai aussi la certitude qu'on se reverra. Peut-être pas si rapidement qu'on le souhaite, mais ça arrivera. D'ailleurs, quand tu veux tu viens dormir à la maison darling ! L'histoire ne s'achève pas, elle prend juste un nouveau tournant inattendu. Je sais également la banalité de cette rencontre. Nous n'avons fait que flirter comme flirtent des millions de gens, dans l'éphèmère d'une rencontre. Peut-être, peut-être pas, l'avenir nous apportera la clé.

Bien sûr que je pourrais tomber amoureuse de lui. Pour la première fois depuis un an, je ressens que oui, c'est effectivement une possibilité. Mais ça n'arrivera pas, même s'il présente toutes les qualités requises. Il pourrait kidnapper mon coeur, cambrioler mon âme, froiser mon coeur à sa guise. Il pourrait, mais je ne veux pas. Je ne veux pas même envisager l'idée, juste parce que je sais qu'il n'est pas disponible. C'est une raison suffisante pour qu'il reste juste le garçon qui me fait le plus craquer au monde.
Pourtant, j'ai tous les symptômes du syndrôme amoureux dont je me croyais tant à l'abri - coeur qui palpite à cent à l'heure, gorge serrée, mains moites, larmes qui montent à la pensée que je suis partie sans le revoir, envie de lui envoyer un mail, envie qu'il m'appelle, envie de lui dire "Quitte ta nana et viens vivre avec moi". C'est complètement inconsidéré. M'en fous.
Je ne suis pas amoureuse. Juste prédisposée à tomber amoureuse de lui, si l'avenir nous donnait une chance. Si lui me tend la perche. Si non, non merci. Je ne m'abîme plus gratuitement à partir de maintenant. Notre histoire serait sans doute affreusement compliquée au quotidien, et je n'ai pas envie de ce compliqué-là. Alors voilà, c'est officiel, j'ai un amant sur Paris comme les femmes mariées. Yep.

Comme il m'écrivait dans un de ses SMS, "Il aurait fallu que...". Magnifique conditionnel. Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Avec des si, on mettrait Paris à deux kilomètres de Limoges. Avec des si, il me murmurerait au creux du coeur "Je suis fou de toi"...

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vendredi 27 juin 2003 à 01h03
* YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ! (Minute d'extase) *
Félicitations mademoiselle, vous êtes licenciée de lettres modernes.

Raahhh j'y crois pas !
J'ai ma licence, j'ai ma licence, j'ai ma licence !
J'ai mon bac +3, j'ai mon bac +3, j'ai mon bac +3 !

Pfffiou, que d'émotion !
La nouvelle est tombée via texto il y a une demie-heure à peine, et j'ai franchement du mal à réaliser. Merci aux deux messagers du bonheur, vous êtes des anges !

Je sais pas comment j'ai fais, j'ai passé plus de temps dans les bars avec des inconnus qu'à réviser mes partiels, j'ai passé plus de temps à écrire dans ce journal qu'à faire des fiches, j'ai trop révisé mes QCM pour m'occuper correctement de la langue française, et pourtant, et pourtant...
Je remercie ma bonne étoile.
Forcément.

Raahhh.
Quel magnifique mois de Juin tout de même !

Bonne nuit mes chatons,
*

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Expression silencieuse de mes perturbations intérieures.
JE SUIS HEUREUSE.

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vendredi 27 juin 2003 à 12h01
* Pseudo-intellectuelle *
Mention AB.

Toujours ça de pris...

Je suis euphorique branchée sur du 120 volts. Je sais ça ne se voit pas. Je tempère que voulez vous.
Et lundi je sais si je suis prise à l'IUFM de Poitiers.

Argh.

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vendredi 27 juin 2003 à 14h53
* Tapage de nerfs *
C'est quand on connaît des mini-crises personnelles que l'on se rend compte qu'en amitié, il y a les vraies amis à toutes épreuves et les autres.

Vendredi 13 au soir, j'ai démoli ma Twingo. Rien de grave, certes, juste un rétro et ma vitre droite. Certes. Mais j'aurais tout aussi bien pû m'encastrer dans le mur de cette foutue maison et y rester pour de bon. Ou lâcher le volant et finir emboutie dans la Peugeot d'en face.
Je n'ai eu que la grosse frayeur de ma vie. Je n'ai eu que des petites griffures de rien, un orteil vaguement entaillé et une tension qui a dû chuter à 8.
J'ai réalisé que ça aurait pû être grave. J'ai réalisé que c'était la première et dernière fois que je prenais la route un soir où je me sens fatiguée.
J'ai réalisé aussi combien je peux compter sur Marie et Coco. Marie a fait ses trente bornes (ou plus je sais pas) pour venir me tenir compagnie sur le bord de la nationale, en attendant que mes parents arrivent de Dordogne pour récupérer la bagnole (que je ne pouvais garder sur Limoges comme je partais pour Paris deux jours plus tard). Marie est venue quand rien ne l'y obligeait, et je crois que je ne la remercierais jamais assez. Merci ma mignonne, merci. Je suis depuis longtemps persuadée que tu es une véritable amie.
Coco a ensuite passé le samedi chez moi, samedi où je regusais de mettre le nez dehors tellement je me sentais mal. Le contre-coup du choc, paraît-il. Elle aussi, c'est une véritable amie.

La grande absence du cercle d'amis, et c'est bien ironique, c'est la prétendue melleure amie. Chris n'a pas pris de mes nouvelles le lendemain. Elle a attendu le dimanche. Ce n'est rien qu'un détail mais c'est un détail de trop. Détail à la con qui m'a profondément fait mal (oui, parce que Samedi elle avait le temps de m'appeller, ou de m'envoyer un texto, et qu'elle n'a rien fait. Le dilanche, elle n'a appellé que parce qu'elle avait son après-midi, qu'elle s'ennuyait et qu'elle voulait qu'on se voit. Merde.). A ce détail, s'ajoute un dimanche médiocre en sa compagnie où elle raconte à ses parents en ricanant que j'ai "explosé ma boîte à yahourt". Pour une fille qui conduit une Matiz nettement moins fiable qu'une Twingo, elle exagère.

Oui, elle exagère. Et j'ai donc décidé pour cette raison de prendre de la distance. L'appeller moins souvent, pour commencer.
Qu'elle sache que l'entendre raconter qu'elle a fait huit fois l'amour avec son nouveau mec, moi, ça me saoûle. Qu'elle sache que quand je l'appelle, c'est pour savoir comment elle, elle va, pas pour savoir que son mec ceci, son mec cela. Dites, on est toujours aussi insupportable quand on est amoureux ?

Je n'ai pas non plus digéré son attitude de mardi soir. Mardi soir, j'ai passé une soirée fantastique. Je me suis fait offrir tous mes verres par un charmant jeune homme qui m'a présenté tous ses amis. Jeune homme qui soit dit en passant, m'a dragué comme un malade et a proposé de terminer la soirée avec moi. Manque de pot (pour lui), j'ai passé la fin de soirée avec deux garçons fantastiques, l'un est beau comme un dieu mais marié à une adorable demoiselle, l'autre est l'ex de Coco, ce qui limite franchement les possiblités. Il n'empêche que ce sont deux garçons extras et que j'ai préféré causer avec eux qu'avec le jeune homme qui, bières aidant, commençait à avoir les mains un chouilla trop baladeuses. Ensuite, on change de bar et c'est là que Chris nous rejoint. Elle tire une tronche de deux mètres de long, prétend qu'elle est fatiguée. Elle ne me parle presque pas. Notons qu'on ne s'est pas vu depuis 10 jours, bon, c'est pas grave. Elle me lance une réflexion cinglante après avoir vu Y. m'embrasser sur les lèvres en guise de bonjour. Ben oui, c'est comme ça qu'on dit bonjour par ici, et Y. a des lèvres délicieuses. Si c'est convenu entre lui et moi, je ne vois vraiment pas où est le problème.
Elle a donc fait la gueule toute la soirée.
En partant, elle dit "Quand tu reviens, on se fait une bouffe". Euh, ouais, on verra... J'ai un agenda assez rempli en ce moment...

Et puis... Elle qui sait combien j'aimais BG, ça n'a pas eu l'air de tellement lui faire plaisir d'entendre l'histoire de notre rencontre. C'est pourtant elle qui a insisté pour savoir. Elle aurait dit : "Il est trop bien pour toi", ça n'aurait pas été pire. Je préferais qu'elle me dise que c'est moi qui suit trop bien pour lui.

Tapage de nerfs. Je ferai un effort quand elle m'enverra un texto en s'inquiètant de savoir si j'ai eu les résultats de mes exams. Pour l'instant... I've so much to do.

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vendredi 27 juin 2003 à 17h13
* Folie, quand tu nous tiens... *
Bon allez, on arrête de déconner. Viens me kidnapper sur ton cheval blanc (ou accessoirement ta moto, on aura qu'à dire que t'es un prince des temps modernes), on achètera une chateau sur une île d'Italie (ou on louera un studio dans le 93), tu me feras des tas d'enfants (ou on achètera un chien pour commencer) et on sera heureux pour toute la vie (ou on se quittera au bout de six mois, mais j'aurais vécu six mois avec toi bon sang).
Allez putain, viens. Je me gèle à t'attendre toute seule sur mon trottoir (*) !
Tic. Tac. Tic. Tac.

Votre mission si vous l'acceptez est de venir me chercher dans ma contrée sauvage. Vous avez quatre heures.


(*) A défaut d'être la femme de ta vie, j'peux être la pute de ta vie. Sauf que toi, je te ferai pas payer. Juste parce que je t'aime. Un peu.

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dimanche 29 juin 2003 à 01h20
* Pensée du soir... Bonsoir. *
Ca me saoûle.
Faut que je change d'air.

Pour la première toute première fois, je n'ai pas envie d'écrire ce soir. Comme hier, comme demain. Ou plutôt si, j'ai envie d'écrire mais des choses qui ne se racontent pas...

Me voilà bien.

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lundi 30 juin 2003 à 03h46
* Je suis venue te dire que je m'en vais... *
Je pars.

Pas bien loin, diront certains, et ils auront raison.

Ce n'est pas une décision de l'instant. J'y ai largement pensé lors de mon voyage à Paris (NDLR: Où j'ai redécouvert le délice du stylo qui glisse sur la feuille encore vierge), et encore plus depuis que je suis revenue.
Vendredi soir, j'ai eu Delwyn au téléphone (...pendant une heure et demie! lol ) et lui en ait parlé. Ce qu'elle m'a dit m'a conforté dans ma décision.

J'aurai donc fait mes six mois ici. Et c'était une expérience formidable, je vous remercie de tout coeur. Toi Sylvain, vous diaristes, vous lecteurs, vous internautes de passage. Tout le monde quoi, comme ça je n'oublierai personne.

Je n'arrête pas d'écrire pour autant. Je suis en train de travailler (dur! j'en dors plus de la nuit ! ) sur un site qui n'appartiendra qu'à moi, et où je pourrais coller des gifs d'étoiles partout et plein d'âneries à toutes les pages. Avec une section journal, évidemment. Ce sera forcément différent de ce que vous avez pû lire ici, allez savoir pourquoi... J'écrirai probablement moins beaucoup moins aussi... Advienne que pourra est ma nouvelle devise.

Je suis fatiguée de l'auto-censure. Il est possible que je me mette beaucoup moins de barrières dans la nouvelle version de mon journal. Ou bien tout à l'inverse, j'en mettrais beaucoup plus puisque je donnerai probablement l'adresse à des personnes qui comptent dans ma real life, Lucas et BG compris.

Je referme ce journal. Je garde la clé précieusement.
Demain, je sauvegarderai ce qu'il me manque, vous donnerait l'adresse de mon nouveau site, et puis... RIDEAU.

Chaque chose en son temps
Chaque temps...

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lundi 30 juin 2003 à 03h50
* ...L'air de rien... *
Ca fait un peu mal à l'intérieur.

Faut pas croire...

Je ne trouve plus ma place nulle part, même ici.

Ce n'est pas parce que je referme ce journal que je cesserai de lire les gens que j'aime...

Et si vous pouviez m'inviter aux rencontres aussi quand vous en ferez ... :p

Vous me manquerez.
Fort.

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mercredi 2 juillet 2003 à 12h06
* Mmmmh... Voila. Les dernières z'heures de mon journal. *
Fait curieux. J'ai dépassé les 20 000 pages vues et je ne m'en étais même pas rendue compte. Dommage que ce chiffre ne me touche pas plus, que je m'en contre-fiche complet.

Après plusieurs longues nuits blanches, mon site est enfin au point. Je vous laisse donc l'adresse, au-cas-z'où ça vous s'intéresse...
Poussière d'etoile <http://www.ifrance.com/etoilefromnowhere>

A vous de voir si vous avez envie de suivre la lumière...

Encore une fois, merci à tous et surtout à Sylvain qui fait un boulot fantastique.

J'suis pas loin.

Tendresses,
*

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jeudi 3 juillet 2003 à 00h05
* Adieu... *
http://mon.journalintime.com/etoile
Ce journal n'est pas attribué...

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