Atchoum story
J'ai l'impression qu'avoir un journal intime c'est un signe de faiblesse. C'est vrai, on prend réllement le temps d'écrire notre vie que qd celle-ci nous pose problème autrement on est beaucoup trop occupé à la vivre pleinement.
Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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mercredi 19 mars 2003 à 17h02
Une belle journée pour travailler
Hier j'ai dialoguer avec Valentine sur le net. J'étais contente mais frustrée de ne pouvoir tout lui raconter. J'avais tellement de chose à lui dire que je ne savais par où commencer. Je me sens vraiment ridicule à raconter ma vie sur ce site, mais depuis le départ d'V. j'ai l'impression de me désociabiliser. Je fais des efforts pourtant, j'essaye d'aller vers les autres, mais je m'ennuis, j'ai rien en commun avec eux. Et puis ça me dérange pas de rester seule, j'préfère encore ça plutôt que de ne pas être moi même.

Aujourd'hui comme tous les jours j'ai eu cours, j'sais pas pourquoi j'y vais encore puisque l'année prochaine je vais changer d'orientation. Faut pas que j'abandonne maintenant, aller à la fac est la seule raison pour que je me lève le matin. je m'en veux de mettre planter comme ça pour mon orientation, encore j'aurais des mauvais résultats, mais bon le principal c'est maintenant je suis sur de ce je veux faire. J'ai quand même peur de continuer dans cette voie, si j'ai une mention autant prendre la solution de facilité au lieu de s'emmerder à refaire un année! J'commence à regretter de ne pas avoir fait prépas, mais je me sentais vraiment pas prête à sacrifier 2 années de ma vie, je voulais profiter de la vie étudiante, enfin c'est ce que je croyais. Parce que la fac c'est pas du tout ce que je m'imaginais, j'avais une image toute faite de la fac, presque pas de cours, la fête tous les soirs et surtout des gens intéressants, pas que des abrutis qui passent leur temps à énumerer leur soirée où ils étaient "complètement défoncé!" . Je supporte pas le genre je fume et je le montre à tout le monde! C'est pas de la jalousie, c'est juste de l'agacement, j'avoue, je les envie peut-être un petit peu, j'envie surtout leur ignorance, leur bétisse. C'est pas le genre à se poser des questions ou à prendre vraiment le temps de réfléchir. Bien évidement ils sont pas tous comme ça, y'en a avec qui j'ai même parlé de mes expériences dans les séjours adaptés aux personnes ayant handicap. Surtout une qui est intéressée pour faire ça cet été et qui voulait savoir si j'avais po des bouquins sur comment faire. Comment faire quoi? J'connais des bouquins pour apprendre à faire la cuisine, où tricoter, mais appréhender un handicap, être quelqu'un d'humain ça s'apprend pas ds les livres.
J'ai besoin de partir, j'étouffe ici.

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mercredi 19 mars 2003 à 21h32
De quoi je me mèle
Est-ce que je suis si pitoyable que ça pour que mes amis prennent la liberté d'essayer de me trouver l'amour. Ma solitude est un choix. Pourquoi les gens se sentent obligés de nous caser, ils pensent que tout le monde est à la recherche de l'âme soeur.

Y'a PO qui vient de me tel pour me dire qu'il avait prévenu Al que j'allais l'appelé ds la soirée, mais j'ai pas envie moi. Je me retrouve piégée, je supporte pas qu'on me dise ce que je dois faire, surtout ce soir j'ai pas mal de boulot. J'ai l'impression d'avoir 10 ans d'être à l'époque où on arrangait les coups pour les copains.

C'est vrai que depuis Sylv. j'ai plus envie de tomber amoureuse. J'aimerais tellement le revoir, savoir ce qu'il devient, même si il m'a brisé le coeur j'aimerais lui parler. J'crois j'suis toujours pas guérie de lui, il est toujours dans ma tête, dans mes rêves. Dès qu'on parle de lui j'ai des regrets, c'est de ma faute si c'est fini, j'pensais pas être autant attachée à lui, je voulais pas m'attacher, j'avais peur, peur de tomber amoureuse, d'être dépendante. J'avais rien demandé moi, c'est lui qu'est venu vers moi. A trop vouloir me protéger je me rendais pas compte que j'étais vraiment amoureuse, amoureuse à en avoir mal au ventre tellement j'étais impatiente de le revoir. J'sais pas comment on a fait pour en arriver là, au point de ne même plus savoir où vit l'autre. Il a déménagé, je n'ai même pas son numéro, j'pourrais chercher mais à quoi bon, puisque je sais très bien que je n'aurais jamais le cran de lui téléphoner. Un an après notre histoire on s'est revu, mais c'était différent entre nous, j'avais changé et lui aussi. Je n'avais pas envie de le revoir, il faisait partie de mes rêves à présent, c'était l'image que j'avais de l'homme idéal, et je craignais d'être déçue par la nouvelle personne qu'il était devenu.Je voulais garder le mythe intact.

J'ai appris plus tard qu'il avait essayé de revenir vers moi, et moi je n'avais rien vu, j'étais indifférente à tout ce qu'il disait. Et puis à force d'essayer sans résultat il est partie vers quelqu'un d'autre. Qu'est ce que j'ai pu culpabiliser après ça, j'étais toujours folle amoureuse de lui et je n'avais même pas été capable de le lui dire et de lui faire un simple signe. Faut dire aussi qu'à l'époque j'avais pas le moral, j'avais perdu un ami dans un accident de la route, qd on va avoir 17 ans et qu'on se croit invinscible on se prend un sacré coup dans la gueule. J'pense qu'il a été déçu par la personne qu'il voyait, mais j'avais pas la force de me justifier, il aurait pas compris. Aujourd'hui j'ai 18 ans et je reste convaincu d'avoir rater ce qui aurait pu être la plus belle histoire de ma vie mais à défaut d'autre chose ça aura été mon premier amour.

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jeudi 20 mars 2003 à 11h45
Déchéance
Dès que je me suis lévée j'ai compris que cette journée allait être très difficile. Normalement je devrais être en cours de géomorphologie, depuis le debut de l'année je m'efforce de ne pas rater un seul cours, qd on commence à sécher on y prend vite gôut. Mais aujourd'hui c'était au dessus de mes forces, je me suis levée, j'suis partie à fac, mais après avoir passé une heure de cours à penser aux bombardements, j'ai préféré partir.

Tout le monde à la fac veut réagir par rapport à cette guerre, mais j'ai l'impression qu'ils ne réalisent pas très bien que tous les jour y'a la guerre en Afrique. Pour tous les massacres en ex-Yougloslavie, qui se passaient à moins de 1000 km de chez nous la mobilisation n'était pas aussi grande. Des gens meurent tous les jours, mais seulement c'est pas aussi médiatique.

Quand on me demandait si ce soir j'allais manifester et que je répondais non, à leur regard j'avais l'impression d'être un monstre. Je ne suis pas insencible à toute cette souffrance mais aller manifester aurait été pour moi un acte de pur égoïsme, pour ne pas culpabiliser. Bien sur, cette guerre me dégoute, et les projets américains encore plus (j'arrive pas à croire qu'ils puissent déjà organisé la reconstruction du pays avant même d'avoir commencé les combats) sans parler des journalistes (j'ai l'impression qu'ils jubilent avec leurs images du bombardement).

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jeudi 20 mars 2003 à 19h00
Pourquoi un journal?
Si j'ai commencé à écrire ce journal c'est à cause d'un bouquin que j'ai lu, l'herbe bleu. C'est le journal intime d'une jeune droguée, bon j'avoue c'est le genre de livre destiné aux ados prépuberts mais il m'a vraiment passionné. Et il m'a aussi en quelque sorte rassurée. Quand on est ado, on commence à prendre conscience le fait qu'on est un être unique, d'ailleurs on fait tout pour, mais quand même ça rassure de lire qu'on est pas seul à être terrorisée par l'avenir. On a la vie devant soi mais on sait pas où va, personne ne peut plus nous guider, c'est à nous de prendre des décisions, faire des choix et les choix J'AIME PAS CA.

J'suis qu'une pauvre petite étudiante tout juste sortie du lycée qui veut juste continuer à rêver. Mais à force de rêver ma vie je n'ai pas le temps de vivre mes rêves.

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vendredi 28 mars 2003 à 20h35
Fouter moi la paix
Pendant toute la journée j'ai senti que ça bouillonnait en moi. J'étais constament à la recherche d'un prétexte pour me plaindre et le faire entendre à tout le monde. Une voiture qui me refuse la priorité juste après mon café: une occasion rêver pour claxonner et s'enerver contre tous ces chauffards, un prof trop broullion: et hop j'en profite pour lui faire remarquer que son raisonnement n'était pas le plus intuitif; ma mère qui arrive en retard. C'était comme si j'en voulais à la Terre entière, je cherchais toujours le conflit. Ma mère l'a bien remarqué mais trop tard, évidement elle n'a manqué de me faire constater " qu'est ce que tu peux être irritable qd t'es indisposée". Les mères, elles savent toujours trouver les bons mots au bon moment mais la mienne est vraiment très forte pour ça. Elle n'arrête pas de me dire qu'il me faut du magnésium, synonyme de chocolat chez elle, mais du chocolat en cette période pré-régime-maillot-de-bain, désolé maman c'est pas une bonne idée non plus. Elle est partisante des remèdes de gds mère. Pour passer mon code, j'avais opté pour une formule concentrée: 3 jours intensifs de diapots. J'ai eu droit au mal de fesses qui va avec, rester assis pendant 3 jours entiers sur des petites chaises en bois!! Bien évidement pendant ces jours, j'ai eu la chance d'avoir terriblement mal au ventre, ce mal de ventre qu'on aime tant, et qui revient tous les mois. Et pour ma maman, y'a qu'un truc qui marche contre ça c'est sa bouteille d'anis! Résultat, j'étais toute joyeuse limite bourrée pour assister à mon cours, et il a fallut que ça tombe sur celui qui traite du taux d'alcool. Notre moniteur en a profité pour nous offrir des test d'alcoolémie. Moi et ma parano, j'avais qu'une peur c'est qu'il décide de nous faire une petite démonstration avec moi en cobaye!!
Depuis ce jour, j'ai décidé de faire confiance aux progrés de la médécine pour atténuer mes souffrances mensuels, bah voui, le jour du permis ce serait pas passé inaperçu!!!

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui j'étais dans une forme olympique, et que c'était surtout pas la journée pour que PO me laisse un message sur mon répondeur pour me rappeler que je n'avais toujours pas téléphoné à AL. Lui aussi me l'a rappélé d'ailleurs, j'ai eu droit à 2 messages dans la même semaine, le premier qui demandait pourquoi je ne donnais pas de nouvelles depuis 2 mois et le second où il me faisait remarquer que mon excuse était bidon. Le principal c'est de s'excuser quand même, si il croit qu'après ça j'aurais envie de l'appeler, et pourquoi ce serait à moi de le faire? Monsieur n'a plus de forfait, bon j'avoue que pour les excuses il est plus fort que moi. Si je l'appelle c'est comme si je signais mon arrêt de mort, j'connais déjà la fin, je vais déprimer, mon coeur aura bobo...Je sais, je sais, la peur de la souffrance et pire que la souffrance elle-même et blablabla. J'aimerais le revoir, mais y'a quelque chose qui me bloque. J'ai tellement eu mal la dernière fois, et je m'en suis toujours pas remise. Mais peut-être que pour en finir complètement avec le précedent faut que je passe au suivant. Et puis j'en sais rien...Quelque soit le choix que je vais faire je sais que je vais le regretter.

Pour l'instant je demande qu'une chose c'est qu'on m'oublie, qu'on me laisse tranquille. J'ai besoin de réfléchir, et j'ai pas envie que mon entourage influence mon choix. J'ai comme l'impression d'être en pleine crise d'adolescence, on en veut au monde entier, on ne sait pas ce qu'on fait faire de sa vie. Je sais une chose, c'est que j'aimerais vivre à l'écart de toute civilisation, de tout ce monde de surconsommation ( c'est pour toi ça Valentine, spécial dédicace, j'espère que t'en aura fait autant dans ton karaoké londonien!). Mon rêve ce serait d'habiter dans une cabane(comme on en voit souvent en ce moment dans les magasines), si haut perchée, que je me rapprocherais un peu plus des nuages et m'éloignerais de notre société. La cabane, c'est mon rêve de gamine, mon père m'avait toujours promis qu'il m'en construirait une, mais j'attend toujours. Quand j'étais petite, il était très pris par son travail, il l'est toujours, mais avec l'age on s'habitue, c'est surtout qu'on l'accepte mieux. Au fond de moi, je lui en veux un peu de ne pas avoir été là quand j'avais besoin de mon papa, maintenant qu'il me voit grandir, il veut essayer de rattraper le temps perdu, mais c'est trop tard, "perdu" ça veut dire ce que ça veut dire. J'pense qu'il en a réellement pris conscience cette année, le bac, les 18 ans, le permis et surtout la fin des vacances en famillle sans parler du départ de mon frère.

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vendredi 25 avril 2003 à 19h47
Oui la musiqueeee!
Je repense à un écrit d'Adèle, où elle disait que la musique était vraiment importante pour elle. Pour moi c'est encore plus, mon père m'a très vite initié.
Lui et mon frère m'ont apporté une vraie culture musicale, qui sais, peut-être que sans eux je serais une fan d'Avril Lavigne et toutes ses grosses merdes commerciales.

Pour moi c'est vraiment le reflet de la personne, "dit moi ce que t'écoute et je saurais qui tu es".Certaines personnes n'écoutent pas leur gout, elles ne font que suivre la mode, c'était bon pour l'époque des boums où il fallait absolument être capable de chanter sur Ophélie Winter, Réciproque, Alan Théo et compagnie. Je sais de quoi je parle, je ratais pas un Hit Machine et j'enregistrais les Dances Machines (j'étais en 6ème, c'était trop tard pour moi.). Bref ce genre de personnes avec ceux qui ne font des études que dans l'objectif de se faire un max de tune plus tard me foutent hors de moi. D'accord, de l'argent il en faut pour vivre, mais souvent je me demande, si demain l'argent ne valait plus rien quel métier j'aimerais exercer? Instit spécialisé (pour les enfants malentendants, ou handicapés) ou peut-être un métier en rapport avec la nature, mais à l'extérieur, dans le genre océanographe, géologue ou comme Nicolas Hulot, ou sinon en rapport avec l'art, la peinture, la musique.

Je dis souvent que l'argent c'est pas important mais mine de rien j'ai quand même choisit le milieu qui peut rapporter le plus parmis ceux qui m'intéressent. Faut croire que le salaire est un facteur essentiel dans le choix de notre orientation, mais pas au point d'être ma seule motivation.

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vendredi 25 avril 2003 à 21h57
Aie Aie Aieuuu!!!
Pour le dernier week-end des vacances, j'suis descendu dans le sud avec mes parents, dit comme ça parait pas désagréable, mais faut savoir que ça fait plus de 17 ans que je vais au même endroit, ma famille est originaire de la Dordogne. J'admet c'est un cadre magnifique, mais certaines circonstances font que je hais cet endroit! Mes grand parents du coté maternelle sont décédés qd j'étais très jeune, je me souviens plus d'eux morts que vivants. J'avais dans les 3 ans, je jouais avec mes cousins dans le jardin, qd mon frère est arrivé en criant "vite, vite, mameu est morte". Bien évidement qd on 3 ans on comprend pas très bien le sens du mot "mort".Avec mes cousins on a galopé jusqu'à la maison, ils étaient plus grands donc plus rapides, qd j'suis arrivée, ils étaient déjà tous à la porte du salon, et moi j'essayais de me glisser entre leur jambe pour comprendre ce qui s'y passait. Et là j'ai vu ma grand-mère par terre. Ca c'est passé il y a plus de 15 ans et je m'en souviens encore. Elle est morte d'une rupture d'anévrisme alors qu'elle regardait la télé avec mon frère. Qd je pense qu'il l'a vu mourir! La mort de mes grand-parents est encore un sujet très sensible pour moi. Je m'en veux de ne pas avoir d'autres souvenirs d'eux, je m'en veux de ne pas avoir plus profité de leur présence, de ne pas avoir plus appris d'eux. Ils étaient immigrés espagnole, il me reste d'eux qu'une nationalité et une guitare, à vraie dire elle est à mon frère, au début quand j'essayais d'en jouer, je ne pouvais m'empêcher de penser à eux. C'est injuste, quand je pense que certains ont encore leur arrière grand-mère!!! Si c'était possible je donnerais tout pour les revoir, qu'ils soient fiers de moi. Ils avaient tellement à m'apprendre,sur ce qu'il ont vécu, la guerre, l'exil, le racisme, sur leur culture...

Tout ça pour dire, qu'aller en Dordogne c'est pas vraiment des vacances pour moi. Et puis en toute franchise je m'emmerde là-bas, surtout quand je me compare à mon frère qui à chaque fois passe les vacances de sa vie avec sabande de teupo. Petite, ils m'acceptaient avec eux pour jouer au foot, j'étais aux anges, j'adorais être avec eux, je les admirais tous surtout un dont j'étais secrètement amoureuse, mais qd mon frère est rentré au collège il a commencé à m'exclure et refusait que je l'accompagne chez ses amis, c'est compréhensible. Cette rentrée au collège a été pour moi la fin d'une période merveilleuse, celle des matchs de foot après l'école, du baseball dans le salon, des courses de micromachines, des bétisses du mercredi matin (ma mère travaillait) et des batailles de Djiadjo dans le jardin (Oups, ça doit surement pas s'écrire comme ça!). Mon frère est la personne qui compte le plus pour moi, il s'est toujours occupé de moi, ma mère travaillait, mon père travaillait (beaucoup trop à mon gout), en résumé c'est un peu lui qui m'a élévé. Et maintenant il vit à 800km de chez moi, alors forcement quand j'ai appris qu'il avait l'intention de venir un week-end en Dordogne, pas question pour moi de rester sur Paris!! J'attendais tellement de ce week-end avec lui.
Mais week-end c'est toujours trop court, le temps m'était compté, il est arrivé vendredi après-midi, son train avait 3 h de retard, et donc 3h en moins à passer avec lui! Merci la SNCF. J'ai essayé d'en profiter un maximum, on a redécouvert le plaisir de jouer à Mario Kart sur Super Nintendo, on s'est fait des parties de pétanques... C'était comme au bon vieux temps. Bien évidement pendant ces vacances j'ai eu le temps de tomber malade, resultat : pas de sortie avec mon frérot, ses copains et mon amoureux secret. J'avais l'impression de revenir 5 ans en arrière qd lui sortait et que moi je le regardais partir.

Enfin voilà, la fin du week-end arrivait, mon frère est rentré chez lui sur Marseille, et nous on s'appretait à retourner sur Paris. Pour le voyage du retour, j'avais décidé de ne pas conduire (dans mon état) mais au dernier moment j'ai changé d'avis, bah voui ça passe plus vite qd on conduit. J'étais en pleine marche arrière, quand en bas de la rue j'aperçois R. (mon amoureux de qd j'avais 7 ans). Bien trop occupée à l'admirer, j'en oubliais de regarder la route, et donc pas vu le beau mur derrière moi. Et oui, j'ai reculé en plein dedans. J'crois que j'aurais pas pu imaginer pire comme situation, peut-être à la fac, à coté des amphis mais au moins là-bas personne n'aurait pu m'identifer (la fac c'est tellement anonyme). Pour information la voiture à juste un phare cassé mais ça a fait un tel bruit que mon père a courut vers moi et m'a prit dans ses bras comme si j'avais echappé de justesse à la mort. Si seulement R. avait pu faire la même chose! C'est vrai quoi, à cause de lui j'ai faillit mourir!!! Enfin bon, je ne suis pas très fière de cette histoire, j'pense qu'il a du bien se marrer en me voyant reculer à toute vitesse pour finir dans le mur. Bon, bah je crois que les vacances en Dordogne c'est définitivement terminé pour moi :je ne veux plus jamais retourner là-bas, plus jamais le revoir!

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mardi 29 avril 2003 à 20h59
Atchoumités...
Comment je me sens ? Plutôt bien, et ça c'est grace à un partiel de thermo, pas parce que je l'ai réussit, au contraire, mais plutôt parce qu'il m'a redonné gout au travail. Et puis un partiel ça occupe pas mal, entre les révisions, le partiel en lui-même, et la enfin la délivrance une fois qu'il est passé. Et aussi, après une semaine de traitement antibiotique, j'commence à reprendre des forces, plus besoin d'aller toutes les 10 min aux toillettes pour cracher, baah, désolé, mais estimez-vous heureux vous avez pas le bruit qui va avec, qd on essaye de toutes ses forces d'aller le chercher au fond de sa gorge!

Réfléxion du jour : Pourquoi le papier toillette est plus doux que les mouchoirs en papier?? Nos fesses seraient-elles plus sensibles que notre nez?? Et pourquoi avoir inventer le mouchoir en papier si on avez le papier toillette, coté senteur, paradoxalement elles sont plus variées pour nos fesses, coté format, les petites feuilles c'est plus pratique, tu te mouches et hop tu jettes, tandis qu'avec un mouchoir classique, tu mouches, tu plies, tu ranges dans la popoche, et qd t'as besoin de te remoucher, problème, t'arrives plus à distinguer la partie déjà utilisée du mouchoir! C'est très con je sais, mais ça m'arrive à chaque fois, bah voui, j'ose pas apporter mon rouleau de papier toillette à la fac.

Comme c'est bon de se poser des questions connes, ça me donne presque l'illusion d'être comme tout le monde, enfin plutôt comme les gens de mon groupe (j'ai vite tendance à généraliser). Je sais bien, ils sont pas tous comme ça, mais on a toujours tendance à plus remarquer les cons, bien évidemment les gens normaux ça passent inaperçu.Et c'est pareil dans la vie de tous les jours. Exemple: les gens de la campagne, on a parfois tendance à penser qu'ils sont plus bêtes que les citadins... En fait, c'est pas un bon exemple! Alala, j'suis vraiment méprisante envers nos campagnard, mais c'est à cause de l'influence des médias qui nous montrent des reportage sur des conflits de voisinage, où l'une allait chier tous les jours près de la terrasse de la voisine et tout ça pour un droit de passage, étrange manière non? Et évidement ça se passait en Dordogne! Ce que j'aime ce département.

Meilleur moment de la journée: Avant d'aller à mon partiel, pour décompresser, j'ai pris la guitare (jouer en playback c'est toujours plus marrant, et ça donne l'impression d'avoir un énorme répertoire) et j'ai chanter Oasis dans toute la maison.

Chanson du jour (Oasis est hors liste): Judgement Day de Jim Murple Memorial, un mélange de jazz, reggae.

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mercredi 30 avril 2003 à 13h11
Mon barbu
Avec mon barbu, ça fait longtemps que ça dure. En amphi, je l'avais tout de suite remarqué, avec son petit air de ressemblance avec mon frère, à mes yeux, il ne pouvait passer inaperçu. Et puis, après de longues heures d'admiration, on se retrouve dans le même groupe de TD. Youpie!!! Youpie? à l'époque j'étais très enthousiaste, être dans son groupe allait me premettre de l'approcher de plus près. Sauf que ça va bientôt faire 6 mois qu'on se cotoye tous les jours sans se parler. J'y peux rien, je bloque. Toutes ces heures à fantasmer sur lui, à l'idolatrer... Je sais ce que tu vas me dire Valentine, c'est pas un dieu il fait caca comme tout le monde, mais y'a rien à faire, j'suis toujours autant intimidée. Et moi, par peur d'être demasquée, je joue ma froide, méprisante, indifférente. Dès que quelqu'un m'intéresse, j'arrive plus à être moi même. J'ai pas confiance en moi, je ne m'aime pas alors forcement j'ai du mal à concevoir que quelqu'un puisse m'aimer. Et puis en toute sincérité, j'préfère rêver à distance plutôt que de risquer de tomber amoureuse. Certains peuvent trouver ça malsain de favoriser le rêve au plaisir de la chair, mais l'avantage du rêve c'est que personne ne souffre à la fin. Enfin bon, le rêve j'pourrais en écrire des pages et des pages (mais désolé pas le temps en cette période d'examen).

Si je parle de mon barbu aujourd'hui, c'est que ce matin j'ai appris qu'il venait de rompre avec sa fiancée, (j'sais pas ce qu'ils ont tous en ce moment à ce fiancer, mais merde on a tout le temps!!), après plus de 2 ans d'amour partagé! Il est donc de retour sur le "marché de la séduction". Et bizarement, ça me fait rien, bon, ok, j'avoue, j'ai légerement sourit en l'apprenant ce matin mais c'est tout. En réalité, j'crois que j'suis un ti peu déçue: le savoir inacessible le rendait encore plus désirable...

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mercredi 30 avril 2003 à 15h15
Lettre à Valentine!
Avec "Antoine" comme titre d'écrit je ne pouvais que te demasquer. J'suis vraiment désolé, j'ai lu ton journal alors que je savais très bien que tu ne le voulais pas. Je me sens mal depuis, je culpabilise, c'est comme si je t'avais trahi. Fallait que je te le dise. Et l'auteur du message "pour qui" c'était moi, alalala, j'suis un monstre (vas-y ça mérite que tu me boudes pendant 3 mois!). Toute de suite après ce message dans ton forum, j'ai interdit l'accès de mon journal. En fait, j'étais aussi dans mon phase "nan je veux pas qu'on me lise" comme tu dis, c'est surtout à cause d'un écrit qui était trop personnel, trop sincère, maintenant ces genres d'écrits, j'ai décidé de les garder pour moi. A l'idée que quelqu'un puisse me lire quotidiennement j'arrivais à rien, je bloque, je m'autocensure.

Depuis aujourd'hui comme tu peux le voir, je fais dans l'atchoumité, le genre feuilleton télévisé à la con m'intéresse aussi, mais j'ai pas trop le temps en ce moment pour écire tous les jours. On verra pour les vacances.

J'espère seulement que mon intrusion dans ton journal ne va pas stopper cette "pulsion escritatoire".

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vendredi 2 mai 2003 à 19h00
Allo métro???
Comme tous les vendredi soirs, Nicolas vient de me téléphoner.
-"Ouais Julia, ce soir on va au métropolis, tu viens avec nous??"
-" Pour voir des petites pétasses de 12 ans et des vieux pervers de 50 ans, non merci"
Ce que j'adore avec lui, c'est qu'il n'abandonne jamais. Dieu sait combien d'excuses bidons j'ai pu lui sortir pour éviter ces sorties en boites! Chaque week-end c'est le même tralala.
Bizarrement je n'ai encore jamais parlé de lui dans mon journal et pourtant il tient une grande place dans ma vie. . Comment vous le décrire? C'est mon meilleur ami, et ce depuis la maternelle. Je me rend compte maintenant de la chance que j'ai de le connaitre. Il est merveilleux, toujours de bonne humeur, prêt à faire la fête... et physiquement il est très beau, (déjà à l'époque de la maternelle j'avais pas des gout de chiottes!!). On est très différent tous les deux, lui, il est plutôt nightclubber branché, adore Madonna (ça arrive à des gens très bien aussi, chacun ses gouts), Mylène Farmer (Aïe!), Michael Jackson, et la techno. Bref on a même rien en commun, à part nos souvenirs d'enfance!! Mais c'est peut-être ce qu'il y a de plus beau et de plus magique dans notre amitié : notre différence, rien ne nous rattache l'un à l'autre.

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lundi 5 mai 2003 à 16h16
C'est si simple
"Profite de ton nez tant qu'il n'est pas bouché".

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mercredi 7 mai 2003 à 13h07
Cada minuta....
J'suis heureuse, je me sens bien. Pas de raisons particulières pour cette vague de bonne humeur... mais peut-être une succession d'évenements, ceux qui nous ouvrent les yeux sur la vraie valeur de la vie.

Etrange sensation au fond de moi. Je prend une grande inspiration. A chaque bouffée d'air, une larme coule. Je ne veux pas m'en priver: (t'avais raison Adèle), ces larmes de joie sont les seules qui valent le coup...

Je me surprend à sourir toute seule. Dommage que personne ne soit là pour me sourir en retour. Mais c'est pas grave, je souris pour moi. Plus aucune retenue.

J'essaye de profiter de chaque petit instant, de tous ces plaisirs de la vie quotidienne. Je n'arrive plus à penser, je n'arrive plus à rêver. C'est tellement agréable, je sais que ça ne durera pas. J'en savoure chaque seconde.

La souffrance est juste un moyen de nous ouvrir les yeux sur ces instants particuliers. Je n'ai plus peur de souffrir, je me sens prête à tout, même à y bruler mes ailes, si c'est le prix payer...

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