J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer...
à 15 ans, la vie, c'est un tourbillon de rires, de larmes, de bonheur et de souffrances.
J'apprends, mais c'est dur...

Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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samedi 22 février 2003 à 11h49
lettre ouverte sur l'amour
Apprends. Apprends que l'amour ça fait mal, ça prend tout, ton coeur, ton corps, ta tête et tes pensées. Apprends qu'aimer c'est souffrir, d'une souffrance que tu ne peux soupçonner, parce qu'elle est justement propre à l'amour. Apprends à ne pas donner ton coeur trop vite, à trop vouloir savoir ce qu'est aimer.
Rien ne s'approche de l'amour, des sentiments éprouvés, du bonheur, et de la douleur. Rien n'est aussi intense, ausi fort.
Tout le monde cherche cette histoire d'amour qui bouleversera sa vie, changera le lendemain et fera oublier le passé. Et toi aussi tu cherches, prête à tout pour aimer, car c'est le moment, tu le sais, le temps est venu pour autre chose de plus grand, de plus fort. Tu veux vivre, et aimer aussi intensément que tu vis. Autre chose, oui, autre chose enfin qui t'arrache à ce quotidien.
Sur ce point, pas de doute, l'amour changera ta vie. Tel un grand bouleversement? Non, justement, pas forcément ; pour moi, cela est venu insidieusement, d'abord l'attachement, puis plus, et j'hésitais : "Etais-ce de l'amour?". Mais je voyais la limite, je savais que tomber amoureuse était dangereux, inutile, car sans retour. Je savais mais...
Mais au fond de moi je voulais, je voulais cette donation à l'autre, cette drogue, ce pouvoir. Je voulais la passion, et tant pis pour la destruction. Alors mon coeur a gagné sur ma tête, l'amour sur la raison. J'ai admis : "Oui, je l'aimais!". Et, jour après jour, l'amour s'installait, s'insinuant dans les habitudes. Et cet homme que j'aimais emportait ma vie... Tant d'heures à penser à lui, d'espoirs, d'attentes! Le bonheur quand je le vois, que je l'embrasse, que mes mains le caressent...

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samedi 22 février 2003 à 14h07
lettre ouverte (suite)
Mais après le mal, mais après la souffrance, et , plus terrible, le vide, le vide devant tant de douleur, et un corps qui ne peut évoluer sans lui, et une tête qui fait mal de trop penser, et un coeur qui saigne, qui saigne de l'absence, et de cette autre qui prend ma place, de leurs habitudes. Et puis c'est tout, tout qui se met à tourner dans une danse folle, et les larmes, et les cris, et l'envie de mourir, mourir pour ne plus souffrir, car je ne savais pas qu'aimer c'était aussi ça, le noir, le noir de l'avenir, le noir de ma vie quand il n'est pas là.
Pour moi, c'est trop tard. Je l'aime. Pour longtemps. Je me suis fabriquée ma vie autour de lui. Je ne veux que lui.
Pour moi, c'est perdu, je suis condamnée à souffrir de tout cet amour que j'ai laissé s'échapper.
Je guérirai un jour, mais il y aura des épreuves, des batailles, et beaucoup de larmes. Et puis voilà, je ne regrette pas. Parce qu'il est formidable. Parce qu'il est parfait. Parce que je ne peux brûler par mes critiques celui que j'aime. Parce que l'aimer, ça m'a aussi apporté beaucoup, des moments de plaisir unique, la découverte d'une fusion, du désir.
C'est vrai, l'amour, c'est aussi beau, pur, une aventure qui marque profondément, surtout la première fois. Pour un sourire de lui, je sacrifie mes amis, pour son corps, mes parents. Et si je devais recommencer, je replongerais, dix fois, cent fois. Rien que pour les moments passés avec lui.
Mais toi qui ne connaît pas encore l'amour, oublie tout cela au moment de te décider. Ne t'embarque pas dans un train fou qui ne sera arrêté que par un mur qui fera très mal. Reste sur le quai jusqu'à que tu sois sûre. Sûre que ce garçon t'aimera autant que toi, que vous serz deux, tout le temps. Souviens toi que si tu aimes sans retour, tu ne seras jamais complètement heureuse, car il y aura toujours au fond de ta tête son absence, ce mal qui hurle sans s'arrêter, et dont j'essaie de couvrir le fracas, mais qui ne se tait pas. J'écris l'amour pour t'avertir. Tes yeux pleureront forcément un jour, et tu souffriras à en avoir le souffle coupé. mais ne commence pas par ça, pas de suite. Retiens tes sentiments. Si tu trouves le partenaire, n'aie plus peur, accepte d'aimer, même si après tu auras mal. Mais après, pas maintenant. Tu verras d'abord le beau, le parfait. Moi j'ai eu tout mélangé. J'ai un homme à moi par instant. J'ai le noir, et la lumière. La joie, et la souffrance. Alors souvent ça va mal, et je me dis que la vie est injuste d'offrir à certains un amour partagé, et de laisser aux autres des miettes, des restes de passion, des lambeaux de bonheur. Et autour le tragique. Mais, oui, je l'ai cherché, et maintenant que j'ai assez de lucidité, je voulais te prévenir, toi, pour que tu ne fasses pas comme moi. Parce que moi rien ni personne ne peut m'aider, je ne peux qu'attendre, indéfiniment, qu'il revienne, et le reste du temps suffoquer de cette attente sans fin.
Tu vois, je me suis trompée, j'attendais d'aimer, et je suis tombée dans un gouffre appelée amour. Alors ouvre tes yeux et fais très attention. Parce qu'aujourd'hui, la seule phrase qui occupe mes pensées, le jour, la nuit, c'est :alex, je t'aime.

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samedi 22 février 2003 à 14h52
me connaître...
Un jour de juin 1987, je suis née...Pourquoi? Pourquoi la vie, pourquoi moi ce jour là, pourquoi en France, pourquoi de ce père, de cette mère? Je suis un point d'interrogation, une égnime, je suis à multiples facettes.
Je ne peux me présenter car je ne me connais pas. Je suis ce que je voudrais être, mais aussi ce que je ne veux pas, je suis moi, puis je suis fausse. Je joue avec la vie, avec les apparences, je joue avec l'amour. Je me brûle, je tombe.
merde! Pourquoi suis-je si compliquée et la vie si difficile?
Pourquoi parfois je m'aime et d'autres me déteste...
Normale...je hais ce mot, mais oui normale.
Une maison, des parents séparés, de l'argent, oui ça va, des amis, un scooter, des sorties.
Pas de copain, mais j'en ai eu avant, 10 exactement, donc ça va, j'ai eu de l'amour, je n'ai pas à me plaindre, d'autres ont une vie pire...
Mais j'ai peur, mais souvent j'ai mal, et je voudrais me frapper de pleurer alors que je n'ai pas à pleurer, que la vie est devant moi et qu'elle me sourit.
D'ailleurs je l'aime cette vie, et j'en profite autant que je peux, toujours prête pour m'amuser, jamais assez de délires moi je veux vivre!! Je ne veux pas rater, jamais, je veux profiter au maximum.

Mais au fond de moi se cache une blessure, elle s'appelle alex, et c'est pour ça que j'ai commençé par écrire cette lettre ouverte, pour afficher de suite qu'ici je parlerais de lui, parce qu'il est ma vie.
Il est black, il est grand, il est beau. Je suis sorti avec lui 1 mois, et puis...et puis les grandes vacances, je ne l'aimais pas encore, je l'ai trompé, il ne m'a pas pardonné. Et maintenant ça va faire 7 mois qu'il sort avec une autre fille, 6 mois que je l'aime. Il me désire encore, et quand je le vois, j'arrive à le faire craquer, le faire retomber dans mes bras, mais ce n'est que provisoire. Svp, ne me jugez pas. Si je ne le vois pas, je sombre...

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samedi 22 février 2003 à 22h21
seule
Putain de solitude qui me prend au coeur et me coupe le souffle! Putain d'hiver qui rend encore plus terrible cette solitude, en l'habillant de gris, de froid, de pluie!
je ne suis même pas en colère, juste lasse, terriblement lasse...
Hier soir j'ai envoyé un message à alex, je lui disais que s'il avait envie que je l'appelle il fasse sonner mon téléphone Et rien...J'attendais encore et toujours, j'aurais tellement aimé que mon portable sonne!
Mais non, je n'ai jamais de preuves, ce mec est tellement bizarre, insaisissable...Au début je me disais que cette histoire de ressortir avec lui quand je le voyais ne durerais pas, qu'il y aurait une limite, ou une fin. Mais rien, rien pour me dire d'arrêter malgré les fois où ça a failli. Parce que l'amour sera toujours plus fort, et cela m'inquiète car je ne vois pas d'issues, il ne me repoussera jamais car je l'attire, et je n'arrêterai jamais, impossible, tant que je peux l'avoir. Je ne veux pas trouver la force d'abandonner. Pourtant en début d'année 2003, je lui avais dit "Cest fini". Mais...il revient toujours quand ça sent la fin, à croire qu'il fait exprès, mais non justement il ne fait pas exprès, et ça ce n'est pas l'aveuglement de l'amour, un manque de lucidité, non, c'est une certitude, une vraie, la seule que j'ai acquise depuis que je le connais : ce mec est honnête, ce n'est pas un salaud.
J'ai tellement envie d lui, le paradis dans ses bras, ses lèvres, son corps...Je n'en peux plus, je craque!!Un mois que je ne l'ai pas vu, c'est trop, beaucoup beaucoup trop.
Alors ce soir je vais l'appeler et tout mon corps vibrera au son de sa voix. Sauf sil est avec sa copine...Alors là, j'aurais la rage au ventre, la peur, et surtout l'insupportable douleur de le savoir avec une autre.

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jeudi 27 février 2003 à 18h42
peur de la vie
C'est dur... Peut-être ce soir vais je le voir, mais avec lui c'est toujours indécis, jusqu'au dernier moment, et 9 fois sur 10 je suis déçue parce qu'à la fin il y a toujours un imprévu. Mais kà il est tout seul chez lui, il n'y a pas sa mère, et après 23h il est tout seul... Et moi mon père peut m'emmener chez lui, donc... Donc je ne vois pas d'obstacles, pour une fois rien qui ne pourrait empêcher que ce soir çela soit certain que je le vois. Mais j'ai peur, peur que le simple fait d'espérer gache tout, peur que finalement il y ait quelquechose!
Ca fait plus d'un mois que je ne l'ai pas vu et je n'ai qu'une envie : qu'il me prenne dans ses bras, que mes lèvres cherchent les siennes, et le sentir, lui, tout contre moi. Je sais que c'est parfait quand je suis avec lui, et je veux plus loin, encore plus loin que les autres fois, parce qu'il n'a jamais été au plus profond de moi, que je ne veux que lui, et son corps, oui, son corps, qui bougerait au même rythme que le mien. Ce sera le deuxième, et j'en ai assez d'attendre. Alors j'aimerais supplier je ne sais qui de me laisser l'opportunité de le voir, je voudrais croire en Dieu pour prier et voir mes voeux exausés.
Mais plus que tout cela, j'aimerais qu'une inconnue appelée confiance me rende visite et qu'elle fasse taire les questions qui hantent mes pensées, qu'elle enlève la peur, la peur de tout, de tout manquer, de l'appeler. J'ai même peur de le voir alors que je ne veux que ça, peur de l'inconnu tout simplement, et lui c'est l'inconnu, la nouveauté, et même si je ne veux que ça une part de moi tremble et voudrait rester tranquille, sans défi, sans vie. Heureusement je dépasse tout ça, mais ce serait plus facile si j'étais forte et pleine de confiance en moi. Mais je suis fragile et j'ai peur de la vie, je l'avoue, même si je conseille à tout le monde de profiter au maximum et que je suis toujours partante pour faire la fête, il y a derrière, sournoise, une appréhension.
Tant pis je fonce, malgré le risque, le danger, la douleur. On ne m'enfermera pas, je tente. A ma mère qui voudrait me garder bien au chaud dans une cage appelée maison, je crie "MERDE!!". La vie c'est ça, prendre des coups pour apprendre, avoir peur mais jouer quand même. A cause d'elle, je ne peux pas sortir, à cause d'elle j'ai perdu mon copain. Oui elle a peur, peur pour moi, mais sa peur l'étouffe, elle ne la dépasse pas, elle m'enferme, et elle ne s'en rend pas compte.
Ce soir je veux le voir, et quoi qu'il se passe, je profiterai de chaque seconde, je le ferais regretter de ne pas sortir avec moi, je vais être parfaite. Pas de regrets!

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vendredi 7 mars 2003 à 17h16
une nuit , et l'explosion...
Pourquoi je me sens mal? Pourquoi les larmes coulent elles sur mes joues?
Là, désolé, mais je ne me comprends vraiment pas, et en même temps je sais pourquoi je suis triste.
Après, c'est toujours dur, forcément, parce que je me retrouve seule, avec les images du bonheur qui affluent, tout le temps, et j'aimerais encore. Encore le prendre dans mes bras, encore l'embrasser, encore le sentir près de moi, encore ses caresses, encore tout...
J'ai vécu la plus belle nuit de ma vie, j'ai vécu des moments inoubliables, le bonheur enfin à moi, l'accord parfait. J'ai eu ce que beaucoup voudrait, je le sais, et au fond de moi je sais que bientôt ça ira mieux, que je pourrais repenser à ces instants en me disant "quelle chance!" sans vouloir les revivre, là, tout de suite, parce que c'était trop beau, trop fort, que la vie à côté est pâle, sans intérêt.
Je n'ai pas passé qu'un vulgaire après-midi avec lui, pas eu à regarder l'heure parce que bientôt je vais devoir partir, non c'était différent. J'ai dormi chez lui, oui, chez lui, dans sa maison désertée par sa mère et ses soeurs, une maison rien que pour nous deux, pendant toute une nuit!
Ca a été énorme, ça a été magique... Tout.
C'était la première fois que je passais la nuit avec un mec, et c'est justement avec le mec que j'aime, le premier que j'aime vraiment. Alors forcément chaque moment fut unique, et inoubliable. On s'ait tellement rapprochés ces derniers temps, et là, ce fut le sommet, la complicité totale, des mots qui resteront gravés, des gestes qui me font encore vibrer...
C'était cette nuit, c'était il y a si peu... On a fait l'amour, c'était tellement bon, le sentir au plus profond de moi. Et puis les caresses, et puis le plaisir. J'ai découvert la vraie magie de l'amour, après avoir vu tous ses mauvaix côtés.
Aucun mot, je le sais, ne pourra retranscrire tout ça, et c'est dommage car dans mon coeur tout vibre. Comme je l'aime, et comme il était beau cette nuit! Un homme parfait, un dieu black!
Pourquoi ne changerait il pas d'avis après ça? Lui aussi a kiffé, autant que moi, et dans ses gestes il y avait le désir mais aussi la tendresse. Mais je n'y crois plus, ça sert à quoi l'espoir à part à se faire du mal? Il ne le fera pas, je ne sais pas pourquoi, mais je ne lui en veux pas, pas une seconde.
Surtout, je ne regrette rien, je referais tout pareil si c'était à refaire. Rien que pour hier soir...7 mois de souffrance, d'attente effacés par une nuit. Je me fous de tout le reste, je l'ai eu, et surtout on est arrivés à l'entente rêvée, à la formation de souvenirs qu'aucun de nous ne pourra oublier. Passer une nuit avec lui ce n'est pas rien quand même... Quelquechose de 100 fois plus fort qui nous réunis.
Je l'aime, je l'aime, je l'aime...

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vendredi 7 mars 2003 à 17h45
et maintenant?
Il n'y a pas eu que ça, pas que cette nuit inoubliable pendant cette deuxième semaine de vacances... Il y a aussi moi et mes conneries, moi qui veut tout sans rien perdre, et justement non, ce n'est pas possible! Apprendre à faire des choix...moi je ne sais pas, et tout le temps je me trompe, je regrette, je gache.
J'aime alex et pourtant je sors avec un autre mec, depuis hier, juste avant que je le vois, et ce mec est déja cocu, et moi je regrettre déja d'être sorti avec lui, parce que depuis cette nuit, c'est clair, c'est encore plus fort, et je ne supporterais pas qu'un autre essaie de m'embrasser, je veux rester toute seule dans mon amour pour un moment encore. Et si alex l'apprend...
Je suis nulle, je ne respecte pas les gens, j'embrouille tout!
Qu'est ce que je fais moi maintenant??? Je le largue, cet autre, après un jour? J'explique comment? Il va me détester, mais je me déteste déja pour ce que j'ai fait.
Je me disais : j'aurais de l'affection, un copain régulier, des sorties, il y aurait du changement... Oui, ok, mais ce mec, je ne l'aime pas, il ne m'attire même pas, et ça je ne l'ai pas vu, ce qui crève les yeux, au moment de prendre ma décision.
Voilà je me suis trompée, je n'avais pas vu que ce mec allait vouloir trop, trop vite... Une heure qu'on sortait ensemble et il voulait me baiser dans une cave!
C'est du respect ça? Alors non alex n'est pas un salop, jamais il ne m'aurait fait un plan comme ça, il est vraiment différent.
Et voilà que je retombe dans la réalité, que je vois les autres mecs, qui ne pense qu'à tirer leur coup, et vite fait en plus!
ET LUI... lui qui respecte, attend, écoute, lui qui les dépasse de tellement...
Je n'en veux qu'un, je ne veux que lui.
C'est pourquoi l'autre je dois le larguer même si ça va faire de gros dégats.

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