Les mémoires progressistes d'un célibataire récidiviste
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Un célibataire malgré lui, environ 35 ans, qui se trouve déjà trop souvent beaucoup trop seul
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Je le sais il faudrait faire moins de fautes d’orthographe
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Ouais c'est un jour ya deux clodos sous un pont. Yen a un qui a les cheveux longs et l'autre ca le dérange pas
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- email <sergiojournal@yahoo.com>
- web <http://www.geocities.com/sergiojournal/index.htm>

Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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dimanche 27 avril 2003 à 08h58
au régime de la ‘semi vérité’
Etant venu sur ce site par invitation d’une des plus charmante des écrivains je me suis trouvé fasciné par ce media. Je n’ai pas de prétention artistique, mais il me fera plaisir certes de me lire, moi, en premier, avoir a m’écrire. les questions qui m’intriguent en ce jour d’ouverture du journal sont :

1.Serais je capable de le tenir plus que quelques jours ?

2.Dois je corriger toutes les fautes d’orthographe sous peine d’être traité d’un irrespectueux ?

3.Quelle part de vérité et de confidentialité doit avoir ce journal ? a t on droit de mentir ? d’inventer ? de corriger la réalité ? Du fait que le journal est public il faudrait bien modifier quelques détails…

4.Quel style adopter ? celui qui est naturellement le mien ? ou plutôt un nouveau, qui sera travaillé ?

5. quand me foutrait on dehors si j’écris pas ?

6. comment cela marche : le site, les forums.. combien de visiteurs aurais-je… etc.

Quelques réponses :

1. certainement pas
2. il faudrait bien essayer d’en faire un peu moins, toi.
3. question compliquée : c’est un journal au régime de la ‘semi vérité’ je dirais. les modifications sont nécessaires, protéger sa vie privé et celle des personnes citées. Mais si on invente complètement ce n’est plus un journal mais un récit ! et comme je n’écris pas mieux que ca, autant rester au quotidien. Puis ce sera sympa dans quelques temps, de pourvoir lire et se rappeler, telle une vielle photo d’identité
4.
5. ca il faudrait savoir, et surtout savoir si on droit aux consultations voire aux modification après être foutu dehors
6.

mais mon objectif principal serait d’être claire. A travailler

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dimanche 27 avril 2003 à 11h28
La fille du net – une femme de son maître
J’ai rencontré une fille sur un salon - une femme. J’ai l’impression de l’avoir dépucelée cybernautiquement : je crois avoir été le premier à toucher sa chair sur Internet. C’est une femme de 32 ans vraiment belle. Elle est mariée depuis 10 ans à un homme qui exerce une profession libérale et qui l’aime. Il est fou d’elle dit-il et ils habitent avec leurs deux enfants en une vila du sud. Je vous assure il y a de quoi l'aimer. Et cette fille toujours belle laisse plus d’un indiffèrent. Elle exerce un métier pas passionnant de soin, se sent dégradée avec le temps. Le temps l’abîme croit - elle. Elle a retrouvé, pour le temps d’une aventure érotique sur le net, une jeunesse d’esprit, le plaisir d’être séduisante, mais je crois, que c'est surtout le plaisir de céder qui l'a tant ému ... Elle a pris un plaisir fou à céder. Car c’est une femme fidèle qui ne trompe pas on mari. J’ai l’impression que les regards désireux qu’elle accumulait depuis son mariage ont été mis en un bocal , tous mélangés, et qu’hier elle a cédé, à moi, tout ce qu‘elle avait accumulé, un remerciement de taille aux admirateurs confondus... il suffit d‘être au bon endroit au bon moment. "Timing is everything" comme dit très justement mon ami américain (et démocrate) R. c’est une très belle femme mariée.

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dimanche 27 avril 2003 à 22h34
hôtesse
Elle mesure 1.75 les cheveux aux épaules, toujours teints, massivement maquillée. 60 Kg et des formes. Maintenant elle est teinte en une sorte de châtain à la mode. C’est la couleur choisie par beaucoup de parisiennes de 40 ans, mais elle n’a que 30. Patricia est une hôtesse de l’air. Je l’ai connue sur un salon de discussion. Ca a flambé en cinq minutes et elle m’a appelé. Mon pseudonyme, rigolo, et modeste, l’a charmée.

Pour le téléphone les filles préfèrent souvent appeler les premières. Si elles donnent le numéro du fixe c’est assez sérieux, car on peut trouver facilement l’adresse avec les nombreux moteurs de recherche ou annuaires dits "inversés".

Patricia a demandé ma photo mais ne l’a reçue qu'après deux semaines. J’avais peur qu’elle soit trop habituée au jet set (non je n'en fais pas partie). Elle m’a appelé quand-même. J'ai un forfait millenium et pour les économies on s’est échangé de suite les numéros de téléphones fixes.

Elle me parlait pendant des jours, trois semaines. Cette fille est très timide, et ne croit sincèrement pas être jolie, au point qu’elle m’a convaincue vraiment de sa "médiocrité physique"... Il faut le faire, elle est hôtesses de l’air quand même… et j'y ai cru. Elle avait expliqué que sur les compagnies AMERICIANES les hôtesses sont MOCHES. Elle m’a dit se maquiller massivement pour se cacher (ça, s’était vrai). Mais même sans maquillage, je l’ai vue après trois verres, elle est encore plus belle.

Mais avant de la voir, pendant trois semaines, c’était la boulimie des conversations. Elle me parlait de tout. Essentiellement de ses parents, peu de sexe, et beaucoup de désirs non assouvis des femmes . On se parlait des nuits et des journées entières. Elle m’appelait midi et matin, avant de prendre l’avion, en revenant, et où que je sois, au travail, chez des clients. Sa voix est franchement sexy, et on peut parler d’une fille qui excite littéralement par sa voix, c’est bien Patricia. Quand elle appelle la nuit c’est une voix qui berce: on ferme les yeux et on s’endort dans un lit de satin. Quelques fois on s’endormait comme ca.

Elle m'a raconté en morceaux toute son histoire, elle aimait me parler. Fille unique, fille de commerçants riches et peu cultivés, elle est l’espoir, la raison de gagner de l’argent, et la raison pour en dépenser. Ses parents l'ont aidée à acheter il y a peu un appartement à Paris, et elle m’a presque promis richesse et bonheur. Les week-end elle va avec ses parents aux musées. Des fois elle joue au piano. Mais elle a l’impression de vivre à coté, pas sa vie, celle d'une autre. C'est normal, elle fait tout pour faire plaisir à ses parents, qui lui ont conseillé un architecte… Quand elle était adolescente, sa mère qui n’a pas apprécié qu’elle embrasse un touriste, l’a traité de pute, devant toute la famille. C’est pas marrant, j’en suis sûr, et ça l'a autant marquée qu'elle a encore honte aujourd’hui de dire sortir avec des hommes! On se demande si ca peut autant marquer, 15 ans après. Elle est toujours célibataire, corps et âme. Jamais elle n'a présenté un ami aux parents. Elle n'a eu que quelques aventures d'une seule nuit, et un ou deux essais ratés.

Puis elle voulait me voir - sans plus attendre. Elle disait que même m’avoir vu en photo ne lui suffit pas. Que cela la dérangeait, qu'il fallait que l'on se voie.

Et…c’était terrible.

Elle est vraiment belle. Une belle bouche dessinée comme pour une publicité de maquillage. Des yeux grands en couleur miel. Elle est grande, mince. Au début elle me paraissait très froide. Distante. Elle n’a pas souri pendant une heure. Elle a voulu payer les verres. J’avais peur qu’elle refuse le restaurant que j’ai proposé, mais elle a accepté. Puis à La Coupole elle s’est détendue. Elle craint ne pas plaire… c’est un peu incroyable, car elle ressemble à un top model.

Mais après hélas plus rien n’était pareil.

Elle m’a paralysé par son physique. Je comprends qu’elle est difficile à aborder. Elle paraît froide. Je sais qu’elle ne l’est pas, je connais sa voix. Une beauté des magazines, mais froide. Alors que par sa voix, elle peut faire fondre des icebergs… enfin sa voix d’avant le rendez-vous, pas celle d’après. Le pire, c’est quand je l’ai ramenée chez elle, c’était après quelques verres : Martini, Champagne, vin..., elle m’a dit " et maintenant tu vas garer ta voiture et monter chez moi comme tu fais toujours ? " Elle m’a complètement désarmé en une seule phrase. Je me sentais d’un coup traité d’une machine de drague, et déjà fatigué, j’ai refusé. Encore je me demander si l'invitation était réelle. Rentré à la maison elle m’a téléphoné. " Tu m’as trouvé comment ?" elle demande, comme si on peut ne pas la trouver sublime. Très Belle je disais, c’était vrai, mais ce n'était pas ce qu’il fallait dire, enfin je crois.

Je ne l’ai plus jamais revue. Après c’était un peu le cauchemar. Pendant des semaines, des courriers, des mails, on se déchire, on se dit du mal. Jusqu'à une voix troublée presque pleurant qui me disait "je ne peux pas te parler longtemps, je m’en vais" c’était la fin. Je sais où elle est, j’ai son adresse, téléphone. Mais je ne pourrais plus m’approcher d’elle.

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lundi 28 avril 2003 à 21h06
La plus Noble
Elle ressemble à Jacqueline Kennedy, une belle brune. Ces yeux bruns claires donnent l’impression d’être foncés quand elle regardait dans les yeux. Une fragilité d’enfant mais un regard de femme sage. Elle a beaucoup souffert à son enfance, perte de proches, grave accident. Quand on s’est séparé, dans un jardin publique, elle avait ses lunettes de soleil, et son regard fier et impénétrable traversait ses lunettes, passait à travers mon ventre, pour atterrir par terre, derrière moi. Elle ne me regardait pas. Aucune émotion ni larme. Personne ne savait que ces gens là, au coin, sont en train de se séparer. Mais je pense qu’elle m’aimait, au moins elle commençait, du moins un peu, ou que je lui plaisais.

On s’est connu sur un salon. Elle a aimé ma photo, et certainement mes quelques mots. On savait que c’était aussi pour coucher, et on a pris tout notre temps. Deux ou trois semaines de courtoisie et échanges d idées, toujours avec sourire et bons sentiments. Comme si elle me disait, je serai à toi, sois sage et profite de moi, de ces beaux moments là. Jeune maman elle ne savait qu’offrir, nourrir, faire boire.. et nettoyer ! c’était marrant. Non je n’étais pas son enfant, mais j’avais les même privilèges.

Pas pour son corps, elle ne l’offrait pas comme ca, il se méritait. Elle a décidé d’être là, avec moi, et il fallait que j’apporte l’étincelle. Le contrat n'était pas dit, mais restait claire. Le premier baiser était sur un balcon - le mien. Avec un verre de champagne. J’avais un très bon champagne, elle a su le remarquer sans voir la bouteille ou l’étiquette. Pour le premier baiser il fallait encore une heure avant que j’ose, car elle parlait, elle parlait… mais ce moment où une femme que l’on embrasse pour la première fois met son bras autour du nuque et te sert contre elle, est un moment magique. Elle attendait que je le fasse, et se serrait naturellement contre moi… quelle classe.

Mais elle se fout légèrement des hommes je crois. Enfin, avec moi, je sentais que… des fois… elle ne croyait pas que je peux comprendre des choses intimes, ou trop féminines à ses yeux. L’homme c’est bien, mais ça ne comprend pas tout… pour dieux et grandes idées elle préférait un peu sa copine.

Elle m’aimait, un peu, je crois. Encore un peu et je serais à elle.

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mardi 29 avril 2003 à 21h32
Karina
Aujourd’hui dans le métro un Américain, avec une guitare acoustique, et des doigts magiques, a chanté dans la voiture preque vide "The sound of silence" et " The Boxer " (Simon et Gurfunkel), et sa voix lointaine, stable et monotone, unpeu rouillée, ou fatiguée, mais nostalgique, m’a fait penser à mon aventure avec Karina, que je n'ai d'ailleurs pas revue depuis au moins deux mois.

Au guitariste américain je suis allé donner une pièce, je trouvais touchant et courageux de chanter en américain, dans le métro parisien, qui leur est un peu hostile. Mais je n’étais pas le seul. Malgré la voiture presque vide, plusieurs personnes sont venues apporter leur pièce, lui il ne bougeait pas de sa place débout devant la porte du milieu de vagon.

Naturellement elle ne s ‘appelle pas Karina, ni Carine, mais je ne mettrai pas son vrai nom dans le journal.

C’est une fille plus jeune que moi, que j'ai connue à l’automne.

Amoureuse et trahie par un homme plus âgé qui ne lui retournait pas son amour elle s’isolait et l’attendait. Il ne revenait pas et ne répondait pas à ses mails. Après lui avoir écrit un long mail décisif elle a décidé de trouver sur le net un homme, et de lui céder le soir même, c’était bien moi.

Il n’était pas question qu’ale vienne à Paris, j'ai pris le RER et allais la voir.

On discutait ensemble pendant au moins quatre heures, avant qu'on décide de se voir.

Elle était contente de voir que j’étais celui de la photo et pas un barbare. On a bu du thé qu'elle avait, à l’orange, en sachet, non pas en papier, mais une sorte de tissus (c'est un très bon thé). Et elle m'a invité à dinner sur sa table.

Etrangère, elle vit dans un petit studio mansardé, avec pour meubles essentiellement le PC, elle alternait salons de tchat et sa guitare.

Sa voix en chantant est comme la mer : des vagues, puissants, rassurants, répétitifs, et qui calment beaucoup.

Elle ne venait près de moi que très tard, après m’avoir montré ses disques, et livres, et m’avoir chanté, notamment de ses écrits.

A ces moments là on se demande bien si on le mérite, on sait que non, mais c’était bien comme ca qu’elle l’avait prévu et voulu.

Il y a pas de femmes, je crois, non sentimentales. Elle m’a donné toute sa saveur, et m’envoyait après dormir sur un matelas par terre. Elle ne dort pas avec des inconnus, sinon c’est elle par terre et moi dans le lit (pas négociable).

Je l’ai revue à mon travail deux jours après, en fin de journée, je lui ai donné mes meilleurs conseils, on a envoyé un fax ensemble, un problème qu'elle avait.

Mais après cette fois elle voulait me voir encore une seule fois, chez moi (avant, d'aller au cinéma). On a bien fait comme elle avait prévu et voulu.

Je sais qu'après elle était beaucoup plus gaie. On s’écrit des mails, amicaux, je m’intéresse à elle

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jeudi 1er mai 2003 à 09h38
hystérie post séparation
Séparé violemment de ma copine et concubine, pour des incompatibilités et énervements quotidiens (essentiellement de son coté), j’avais suivi le conseil d’une amie intime, de sortir vite et avec n’importe qui, tourner la page, marquer une période, plus perdre du temps, ne pas stationner.

C’est vrai que les séparations dans l’ensemble ne sont jamais gaies et j’espère ne pas fâcher en conseillant aux lecteurs : quand l’ancienne relation est définitivement cassée, il faut y aller, tourner la page, marquer une période, plus perdre du temps, ne pas stationner....

C’était il y a déjà quelque temps. La première femme , pour pas dire de quel pays, pour pas généraliser, je dirais simplement "européenne", avait une petite vingtaine. Elle a dit aimer le sexe, c’était vrai. Le grand écart d’âge, ça flatte un peu un homme qui se demande s’il est pas trop vieux, mais ca ne marche pas toujours pour autant. Elle venait d’assez loin par le Thalys. Déjà à la gare j’ai été déçu, mais l’hôtel nous attendait et pas question pour l’instant de faire de demi-tours.

On est assez exigeant à la sortie d’une relation valorisante, importante, celle vecue avec mon ex. Les mecs se disent souvent entre amis de se méfier des filles fraîchement séparées, car elles n’ont rien encore à donner. Les hommes c’est pareil. On est pas très doué pour donner quand on vient de se séparer. Par contre on demande à la nouvelle d’être au moins aussi belle, et en plus n'avoir de défauts ou vices de caractères, pas faire de remarques, aimer, nous être disponible, ce qui fait un peu beaucoup pour une seule "meuf"…difficile à trouver sur le coup.

Avec ma jeune challengere européenne, après avoir largement fait ce qui était dans le programme, à un rythme auquel je n’étais vraiment plus habitué, j’avais du mal pour le petit-déjeuner. C’était un pur (et dur) exercice physique. Certaines femmes font l’amour comme un.... marathon?

Le sentiment de distance et manque total de tendresse m’a envahi dès la sortie en public, le petit déjeuner qu’on a pris dans la salle, au rez-de-chaussée du petit hôtel, avec des regards du public, des passagers de toutes origine et destination, dans l’ensemble je les sentais étonnés. Enfin il s’en fichaient naturellement, mais j’avais le sentiment d’être regardé, et critiqué. Un couple qui ne colle pas, une jeune femme qui demande de l’attention, et un homme pas si jeune, à la peau irrité, qui ne lève pas les yeux de sa tasse de café. Bon vous connaissez mon âge, mais c’est un sentiment, l’âge, une subjectivité, pas une réalité.

Mec sérieux je ne me suis pas lancé dans mon nouveau départ sans comparer, et pas du tout mis tous les œufs dans un seul panier. J’en avais dragué deux à la fois : au cas de désistement de l’une, on a sur qui se replier.

Ainsi dans l’après-midi du même samedi la parisienne a appelé sur mon portable, alors que je montrais quelques édifices parisiens à mon amie européenne.

Une soudaine envie de fuir m’envahissait, et j’ai fait peut être l’irréparable, je l’ai laissée, il était déjà trois heures avant l’heure de son train de retour en Europe. Je ne pouvais plus mentir.

Ma deuxième option était une bouée de sauvetage. A 27 ans elle savait parler, se comporter, et surtout demander : Si on veut, si ca plaît, si on peut. Elle est italienne et très douce dans les regards et les gestes.

On est resté ensemble d'abord toute la soirée, ce samedi-là. On marchait, allait de bars aux cafés, les silences agréables et de sourires sincères. Puis on s’est dit se revoir sur le net, refaire le point. On veut bien savoir que ce n'est pas de la simple politesse, que l'on se veut.

Le prochain tchat on parlait de ce que je devais apporter à boire. Préparation du challenge annoncé. Elle a averti être timide et m’a engagé à faire la totalité des premiers pas sans du tout pour cela compter sur elle.

Mine de rien on dormait complètement ensemble de la première nuit.

Une petite histoire d’un vrai amour qui n'a duré que deux mois. Apres j’ai récidivé. Elle aussi, bien sûr. J'en garde un très beau souvenir, d'une belle mais surtout agréable fille italienne.

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vendredi 2 mai 2003 à 21h35
Mon ami qu'on dit Casanova
J’ai un ami, lui est un Casanova

(je ne le pense pas, mais on le présente ainsi, les autres, pas les amis ...)

Il est marié, et dirige une entreprise familiale depuis sa sortie de la fac.

Une famille industrielle de trois générations.

Dans ces familles, qui sont arrivées à un bon et enviable succès, il y a toujours une volonté excessive d’effacer, nettoyer, supprimer les parties non présentables, comme si on voulait se montrer sous une autre lumière, artificielle, pour faire croire que la richesse (voire la noblesse) date encore de la période royale, ou je ne sais quoi.

Mais non, le grand père a acheté une usine en faillite et a viré les salariés : dans le début du 20eme siècle c’était une pratique très courante.

Il s'est ensuite attaqué à la concurrence en diminuant les prix. L'entreprise a beaucoup grandi. Ce sont maintenant des centaines d’employés qui y travaillent.

J’ai connu le père de mon ami, qui a repris, et était un travailleur acharné. Il ne pensait qu'à ses machines, ses salariés. C’était un homme chaleureux et passionné.

Leur succès depuis trois générations les a rendu importants et célébrés - ils ont un rôle social à jouer dans la communauté.

Ils travaillent toujours, dans cette famille, 10 ou même 12 heures par jour.

C'est un peu du "Dallas" si vous connaissez, mais d'ici.

A ce rythme même si l'on possède, on ne voit pas le temps passer, les enfants grandir, sa femme s’éloigner : Les quelques occasions que l’on a pour se voir, se parler, c’est lors des rencontres familiales, week end, ou vacances.

Mon ami s’est marié à l’âge de 22 ans.

Il adore ses entants, et sa femme. Mais il ne les voient pas si souvent (même avant, sans parler de maintenant).

Puis il est tombé amoureux ou sous les charmes de celle avec qu’il partageait tous les jours ses problèmes et passions, une collègue, ingénieur, du bureau d’étude.

Quand cela s'est su, on l'obligeait à l'assumer :
pas laisser courir de telles histoires non arrangées dans la famille et il va se séparer.

Quel drame familiale pour mon ami. En plus tout le monde sait pourquoi...

Je crois naturellement que c'est pas bien, au même temps pas bien grave l'aventure qu'il avait. Qu'il devrait pouvoir rester avec sa femme (comme il souhaitait).

Mais les femmes ont cette légitimité de ne pas pardonner, une chose à voir.

Voilà, pourquoi que j'en parle, pour dire que... même quand on est patron ou que l'on dirige et que l'on doit donner l'exemple, c'est pas si grave une aventure. Pas de quoi faire une tarte de 10 m de diamètre.

Et que ca arrange toujours certains d’aller jusqu'à bout : de la justice, de la moralité… et que là justice de protège pas toujours de manière égalitaire. Tout ca se situe encore quelque part entre modernité et liberté

C'est sûr, je suis sensible aux droits des hommes.

Enfin c'est un sujet comme un autre. y a pas que les histoires du net pour faire des vagues...

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samedi 3 mai 2003 à 15h18
Voyage a Londres
Serina n’avait que 17 ans au moment des faits. Cela m’a beaucoup dérangé, mais elle s’attachait. Son père avait décédé l’année d’avant et avec sa mère et sa sœur elles vivaient un peu perdues dans les beaux quartiers de Londres. Son père était un grand PDG de la filiale européenne d’une multinationale asiatique. Décédé soudainement d’une crise cardiaque, la famille est restée à Londres pour permettre aux enfants de terminer études et projets.

On sent quand l’éducation est bonne, et même si je savais que cette relation, avec la jeune fille, ne tiendrait pas un quart d’heure 'en vrai', c’était un prétexte pour faire un voyage en voiture sur bateau, sans amis (qui sont imposants avec le shopping), à Londres. Je n'avais en 'plan' que de lui dire bonjour, éventuellement qu'elle me fasse (un peu) visiter, ou alors prendre ensemble un café. Les relations avec un si grand écart d’âge est une chose que j’évite systématiquement, histoire de garder quelques principes, surtout quand les choses se voient. Je veux dire par là, que je peux avoir une copine jeune sur le net, ou par téléphone, mais pas facilement la voir, voilà.

Mais le voyage étant arrangé, la place sur le bateau réservée, je devais partir quelques heures plus tard, et ...trop courte nuit pour dormir, pour passer le temps j’ai un peu tchaté sur Yahoo. A l’époque il faut reconnaître Yahoo c’était ‘autre chose’. Déjà c’était pour les initiés, pas un simple click sur la page d’accueil du fournisseur d’accès, mais il fallait le trouver, tout était en anglais d’informatique. Anglais que la majorité des sales parlait : Il n y avait pas encore 'Yahoo Messenger' et on devait taper des commandes pour arriver dans les 'Rooms' (follow, ignore, privet, goto, invite, etc). La plus part de discussions étaient en anglais. Du coup c’était pas possible de draguer, pas de françaises, pas beaucoup en tout cas. C’est là que je me suis fait un paquet d’amis américains et canadiens. Les français qu’on y trouvait c’etait des étudiants, informaticiens, écoles de commerces, et bien sûr des gens qui travaillent. Des bavardeurs de nuit, Internet était hors prix avant 22:00 de la nuit.

Ainsi vers 23h00 je discute tranquillement avec une rare française de 25 ans et lui raconte fièrement que je vais dans quelques heures prendre ma voiture, monter avec sur un bateau, puis rouler sur les routes vers Londres.

Elle adore Londres et n’y est pas allée depuis deux ans déjà, la période est des Soldes, le voyage déjà payé, elle vient. C'est dur à croire aujourd'hui. Elle n'a pas vu ma foto, que je n’avais même à l'époque, pas un scanner, elle ne connaissait pas mon nom : rentrer comme ca dans une voiture, la nuit… partir à l’étranger…Le paysage de Yahoo a depuis bien changé, les gens sont plus prudents. Ca n'aurait vraiment pas été possible aujourd’hui. Pas si vite en tout cas, et sans assurence ou certification supplémentaire d’identité, de qui je suis.

Elle m'envoie son adresse et téléphone : elle habite au nord de Paris, sur la route vers Dieppe. A 03h00 je vais la chercher.

Habillée en une sorte de Pyjama, elle m’attend les yeux presque fermés et une main dans son sac à main. Elle a sorti sa main du sac que lorsqu’on était déjà dans le bateau je crois, ou peut-être seulement après une heure. Elle est pas mal, surtout maquillée, mais la elle a fait un effort considérable pour ne pas plaire, et ca a marché.

Ainsi on est parti à Londres : à six heures on a pris un petit déjeuner sur le pont, qui comme le Duty free (Duty free qui existait encore sur des bateaux à ce moment là) étaient remplis de britanniques saouls qui ne prenaient ce bateau que pour acheter de la bière non taxée.

Arrivés à Dover, on a pris la route nationale à 70 à l’heure et on roule tranquillement vers Londres, on regarde la campagne anglaise se réveiller. On s’est arrêté pour un ‘English Breakfast’, et c’est géant, si vous ne connaisez pas il faut au moins essayer une fois : avec des haricots blancs, saucisses, œufs, pain, thé... (ou café). 2 euros par personne. Autant Londres est cher, autant la campagne non.
Et on a passé deux journées ensemble, comme ça, à Londres, comme les meilleurs amis. Piccadilly Circus, Trafalgar Square, Regent Park et Street, National Museum, le marché aux puces, les pubs, magasins de disques… Lire un journal anglais à Londres dans un Pub c’est franchement sympa, je pense qu‘on a vu aussi une pièce de théâtre, mais je ne me rappelle plus laquelle, un peu de Shopping, les chaussures d’homme là-bas sont les meilleurs, surtout quand pour mes grands pieds (46-47 c’est encore taille standard). J’adore cette ville. Si jamais Nicolas m’expulse d’ici, je vais aller là-bas, j’espère. Enfin, c'est pas à l'ordre du jour, mais je vous avoue qu'en tant qu’étranger, je suis toujours impressionné de voir à Londres, comment les étrangers sont mieux intégrés. Ils remplissent facilement des postes d’accueil de public, ou de service, mais attention- des postes à responsabilité. C'est pas tout à fait ca à Paris, mais bon, on ne va pas rentrer dans des débats sans chiffres, facile de se tromper aussi.

Thé, et de discussions. Une fille très intéressante. Elle sort d’une assez grande école de commerce. Moi, à ce moment là, j’ai des projets plus grands que les yeux, et elle m’explique, détaille, démocratise, simplifie… l'heure est aux échanges gratuits de savoir faire, théories, méthodes, et procédés.

Non non pas de sexe du tout du tout, sérieux. Il faut le savoir, avec les filles du net, ca ne passe pas bien, les changements de projets en court de rendez-vous. Si on vous demande ‘c’est pour coucher ?’ ne mentez surtout pas, c’est très dure à faire avaler, après.

Et bien sûr vous avez deviné, les hommes sont égoïstes (pas tous) : j’ai téléphoné de Londres à Serina pour lui dire que je ne viendrais pas. C’était trop dur à expliquer, ce que je fais à Londres avec ma nouvelle amie, dont je n'avais bien sûr jamais parlé avant, et du coup, je ne savais plus comment tout ça allait évoluer, j'ai préféré la disparition politiquement correcte mais lâchement avouée (j'ai dû dire panne de voiture). Heu oui, je mens des fois, moi aussi.

De retour après 48 heures on était déjà des super amis. On l’est encore aujourd’hui. Notre secret est celui d’avoir dormi quand-même dans un même lit, mais ça personne ne sait. Les chambres d’hôtels sont très chers à Londres.

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dimanche 4 mai 2003 à 08h06
brasserie des étudiants
Au septième il y a trois étudiants. Même si je suis au sixième, on entend la douche comme si c’était dans ma cuisine. Douche et toilettes dans le couloir. Et l’ascenseur ne monte que jusqu'àu sixième. Ainsi j’ai pu faire connaissance de l’étudiante grecque , et du Suédois. Il y a aussi une famille, j’imagine sans papiers, pas sûr, je ne leur parle pas, il sont trop effrayés. Mais on se demande si c’est techniquement possible de dormir à trois dans un 9 m².

L’étudiant suédois se réveille tous les matins à 06:15. Il adore Rachmaninov et pour bien se réveiller il met le deuxième concerto, ou le troisième, au piano. C’est une musique savante, mais mélodique, dramatique, sans pathos néanmoins, un peu comme Bartok. J’aime. Je préfère Prokofiev, un peu dommage qu’il ne change pas.

La Grecque est très mignonne. Brune, très maigre, fragile. J’ai couché avec elle deux ou trois fois. C’était différend de ce que j’avais connu avant. Je pense que les accents existent même quand on fait l'amour. Maintenant elle a un copain je crois. En tout cas elle vient toujours pour le tire-bouchon, elle n’en a pas, et on reste comme ca discuter porte ouverte. Elle étudie les sciences politiques.

Le Suédois est responsable du rayon luminaire chez IKEA et étudie le cinéma. La théorie, pas de mise en scène ou le montage. C’est intéressant, il a plein d’ouvrages, cinéma et langue, cinéma et mouvement, cinéma et temps… c’est beau.

On prend des fois un verre de rouge au bar, en bas, celui qui ferme à 20:00, en face de l’école. je ne sais pas comment le type fait, il travaille avec sa femme, le ballon de Cote du Rhône coûte 0.55 Euro, et le soir il n'y a jamais personne. Mais il parait qu’à midi les étudiants viennent manger des sandwichs, Si J'y vais, c'est le soir, avec le suédois.

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lundi 5 mai 2003 à 20h52
Bibine et Martine (première partie)
Celle chez qui j’ai laissé le plus de plumes était Bibine, que j’ai connue juste après m’être séparé de Martine.

Au moment de connaître Bibine, j’avais juste fini une relation ambiguë, qui durait, avec Martine, dans laquelle je croyais qu’il était possible de vivre avec une femme, sans l’aimer : Dormir avec elle, faire les courses ensemble, sexe, créativité en commun (photo, peinture…) sortir ensemble, sans qu’on s’aime, du moins l’un. Et je savais que Martine n’était pas la femme de ma vie. Je continuais, elle était si parfaite douce et adorable.

Cette longue relation avec Martine a duré tant qu’elle ne soit pas partie. Un jour elle m’annonçait " je pars, ou alors tu me retiens ". J'ai ne l’ai pas retenue, cela m’était impossible, voire interdit. Il fallait la prendre, la garder, ou alors la laisser. Les autres disaient qu'elle m'aime. C’était mon amie la plus proche, et je l'ai perdue, elle ne pouvait pas rester amie. Je savais qu’on ne se mariera pas. Cette longue relation durait déjà depuis plus de deux ans et demi.

Elle est sortie avec plusieurs mecs de suite, après moi, mais n’en gardait aucun, j’étais le meilleur à ses yeux, l'inimitable. les femmes savent aimer, pas comme nous… Et moi, je suis tombé directement et tout cru dans les bras de Bibine. Mais après Martine est revenue, et ca ne facilita pas la tache. Elle voulait se battre, quitte à perdre, mais débout. Vous l’avez compris, c’est moi qui ai perdu.

Les séparations laissent souvent dans une solitude terrible. Un sentiment de vide. Les choses hier aimées n'ont plus de valeur. Une étape de purge et alors nécessaire. Des fois j’attendais longtemps, avant de sauter dans une autre aventure. Pas avant Bibine. Après une si longue période, celle de Martine a qui je n’ai jamais dit "je t'aime", je sautais sur Bibine comme on s’arrache une bouteille d'eau fraîche quand on a particulièrement soif. Après chaque séparation on se reproche de ne pas avoir assez aimé, et vers Bibine je suis parti pour aimer. Pourtant le plus dur, dans l'amour, n'est pas d'y tomber, mais d'y rester.

J'ai fait la connaissance, du haut de ma place, j'ai été son responsable , d’une charmante demoiselle dont j’ai été chargé de la formation, une fille brillante, qui s’appelle Bibine. Elle dégage une sexualité marquée, avec des moyens simples: parfum, rouge à lèvres, pantalon serré. Il faut dire qu'à la base elle était bien dimensionnée. Son intellect, sa culture, l’amour et la connaissance du monde de la musique, m’ont fait admirer. Cette fille connaît par cœurs des centaines d’œuvres classiques, et les partitions, elle connaît à l'avance toute la scène musicale parisienne, sait quelle place il faut réserver, une vraie passionnée. Le monde de la musique classique est riche et beau. Je suis monté de suite sur mon cheval blanc, qui ne m’avait jamais servi auparavant, et parti dans la course (un peu fatale) de sa séduction.

Elle était celle que je voulais, et je m’y attaquais comme un stratège. Ne comptait que les résultats, pas trop les moyens. A la long cela ne marche pas, vu que le plus dur... reste de rester, pas de commencer...Je voulais qu'elle soit le Grand Amour.

Pendent trois semaines, j’étais au travail son prof et responsable, j’ai caché le jeu. Il y avait dans le groupe d’autres filles à qui je plaisais, et je jouais un peu, à celui que nul ne peut atteindre. Un mélange de mec charmant ou intelligent que personne ne peut séduire. Je voulais Bibine et personne d’autre, elle m’impressionnait.

Après lui avoir donné la meilleure note (méritée) que je m’attaque en amitié et propose de la ramener à la maison, voir un film, aller au restaurant, etc… en quatre jours, effet prof réussi, on était déjà ensemble. La première nuit je m’en souvient comme aujourd’hui. Très émotionnelle. Jamais avant j’ai autant ressenti. L’amour était grand, franc. J’avais oublié de vérifier néanmoins si elle me connaissait réellement, ou si elle avait juste "pris une image" que j’ai voulu donner. A défaut de pouvoir patienter… il faut au minimum être prudent, se dire : on ne se connaît pas encore trop bien… attendre. La hâte ne nous a pas servi.

Fin de première partie…

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mardi 6 mai 2003 à 21h08
Bibine et Martine (deuxième partie)
Même si on habitait ensemble très vite, deux étrangers à Paris, les prix du loyer et notre passion nous y ont poussés, on sacrifiait trop vite notre vie privée, et aussi, la phase de séduction, des aller et retour si importants dans le début de toute relation.
Bibine m’a offert la possibilité de la joindre dans son studio, 25-30 m² et j’avais quitté mon précédant logement pour aller chez elle. Il me fallait du temps, à moi aussi , pour comprendre la taille du sacrifice qu’elle avait fait pour moi, mais j'étais la star, toutes les filles voulaient de moi, et j’estimais que c’est moi le gentil, de l’avoir choisie….pourtant c’est elle qui m’avait invité habiter avec elle, alors que je suis son responsable… dormir dans son lit, manger dans son assiette. On roulait sur mon Scooter. Notre amour était vraiment fort, plu que j'avais pu imaginer. j'ai été très amoureux.

Cette fille est belle, surtout spéciale, avec ses charmes naturelles elle est devenue une sorte de star, elle aussi, au travail. Tout le monde voulait de sa compagnie, les mecs, mais aussi….. les filles….. et c’est quand elle à cédé aux avances de l’une d’entre elles, juste pour devenir son amie au départ, que Martine est revenue…

Fin de la deuxième partie…

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dimanche 11 mai 2003 à 09h23
Premier matin à Paris
(Petite pause avec Bibine et Martine, et petit début de la saga ‘étranger à Paris’.

Oui, ici c’est aussi mon cahier, l’assemblage de mes morceaux de papiers, et mon casier secret, avec les vielles photos et souvenirs (je pense aux souvenir dans 'Amélie', quelqu'un l'a vue se promener par ici?)

Premier matin à Paris

Arrivés à Paris par un train de nuit depuis Milan en Italie, j’ai découvert pour la première fois cette ville qui fait autant parler d’elle. Mon premier dialogue avec un citoyen français sur le sol français était avec un douanier, qui nous a brutalement réveillés. Il fallait ouvrir le sac, et comme on fumait, tout déballer. Mais il était plus gentil que les douaniers grecs et italiens qui nous ont contrôlés quelques jours avant. Puis vers 06:00 c’est la gare de Lyon, dans une mâtinée fraîche d’un cinq septembre. Première destination est la consigne automatique, heureusement on avait un peu de francs français sinon on ne peut rien faire avec des Lires. Et on descend à la brasserie, la première ouverte, en face de la gare. On demande ‘un café avec du lait ‘ pour entendre le garçon crier du fond de sa gorge une sorte de ‘MA-GRE-BHIN’ qui s’est avéré ‘UN CREME UN’. Au fait on dit en France ‘un crème’ pour le café au lait, bon d’accord. Depuis j’ai vu de tonnes de touristes recevoir toute sorte de produits non désirés à la place du café au lait, par méconnaissance du terme 'Crème'. Ainsi une touriste américaine a reçu une tasse avec montagnes de crème Chantilly et Canelle, il était tôt le matin, tout ça parce qu’elle a demandé un ‘Capuchino’ (il faut situer l’épisode dans son temps à savoir l’invasion de l’Iraq par les Américains malgré l’opposition farouche du gouvernement français et de Jacques Chirac). Mais même ‘cafe con latte’ donne place à de différends pots de lait chers et non désirés. C’est vrai que les garçons de café ont ce plaisir de jouer avec les mots et avec les touristes, surtout quand on arrive seul ou à deux dans une grande brasserie près d'une gare. Mais en privé les Français sont ouverts et fascinés par les étrangers, il ne faut pas s’y tromper.

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dimanche 18 mai 2003 à 08h23
Expulsion locative d’un célibataire
J’ai un ami qui s’est lancé dans les affaires et a échoué.

Du coup il est devenu interdit bancaire.

Après, sa copine, qui ne gagne pas assez bien sa vie, a pensé qu’il vaut mieux que chacun prenne son chemin. Elle a acheté un studio pour elle seule.

Mon ami resté seul dans son deux pièces, avec l’interdiction bancaire, ne peut plus payer le loyer.

En France on n'expulse pas les gens comme ça. Mais dans quelques semaines, il ne sait trop quand, il sera expulsé. Ses affaires seront mises sur le trottoir et les autres vendues aux enchères publics.

Comme il est célibataire il n’est pas prioritaire (il n'a pas d'enfants).

Le problème c‘est que sans revenus, et sans chéquier, il ne peut aller nulle part.

Pour les HLM il devrait encore attendre un ou deux ans au minimum.

Bizarre que dans un pays si développé qu'est la France, personne n’y a pensé.

Où va-t-il dormir, mettre toutes ses affaires…

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jeudi 22 mai 2003 à 21h13
Des jours bien
Ce 22 mai 2003 était vraiment bien

Il y a des jours où tout est bien ,où on sort de sa coquille pour proposer , saluer, contacter, oser, commencer.

Aujourd'hui était une journée comme ca.

C'est la loi de séries.

Je préfère les séries comme celle d'aujourd'hui.

(c'est un message pour Jenn qui s'inquiétait )

A plus

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samedi 24 mai 2003 à 10h53
l'homme et le dos
Quand le dos prend sa revanche sur l'homme qui l'avait oublié, l'homme qui ne le musclait plus, qui ne le faisait plus montrer ses forces aux jeunes filles à la piscine...

Quand le dos prend sa revanche sur l'homme qui s'en sert juste comme d'un outil, d'une colonne vertébrale sans âme, et qui l'oublie, quand le dos en a marre, il le fait savoir.

D'abord par des petits rappels gentils, qui disent "ne m'écrase pas, ne te cache pas de moi". Une fois mon dos m'a dit sous la douche, quand on était seuls "mais personne ne me savonne plus comme avant.. on me prend pour DES PIEDS... tu ne me regardes même pas". Vas lui expliquer, à ton dos, que c'est fini les beaux jours où il se faisait savonner délicatement et amoureusement par des mains douces, et que pour les jambes c'est pareil.

Mon dos est donc passé cette semaine à une démonstration de force: Après quelques jours de grimaces plutôt gentils c'était la grève totale : plus rien. Pas d'accord pour se tourner, se redresser, se courber, pas d'accord pour me porter chez l'épicier, même pas d'accord pour être assis devant l'ordi. A peine on est d'accord pour rester couchés ou immobiles. Il a fallu du morphine, massages, caresses, attentions.... Là ca va, mais la négociation était très dure. On va repartir dans un nouveau régime, et on reprend la piscine. Il veut même que je cherche des mains douces et attentionnées pour le savonner. Il n'est pas de mauvais goût mon dos.. mais bon, où lui trouver ça???

Ne tirez jamais votre dos au bout de sa patience, et ne sous-estimez pas sa capacité de réaction, de punition...

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samedi 24 mai 2003 à 15h45
Elle voulait juste que je ne fasse rien
Quand la sœur de Sandra m'a retrouvé dans une soirée, bien triste, bien alcoolisé, je ne savais pas qu'elle entendait parler de moi. Mais au fait les filles ne le disent pas. Sandra c'était une fille du travail, brune, belle, mince, familiale, pas du tout du genre à sortir avec des mecs désordonnés comme moi. Et mine de rien elle parlait de moi à sa sœur. Au point que ce jour là, juste après que je sois éjecté de ma Bibine, très seul dans mon nouveau studio que j'ai meublé en deux jours et avec très peu d'envie, chez IKEA, elle savait tout sur moi. Quand je suis triste je maigris, et ca me rend beau. C'est bête, mais la tristesse c'est beau. En tout cas elle me connaissait des histoires de sa sœur. Alors que j'enchaînais Vodka sur Gin elle venait, comme ça, sans que je la connaisse, me caresser les cheveux, assise d'abord derrière moi, puis elle posait ma tête sur ses genoux. C'était étrange, et je ne disais vraiment pas "non". Apres une heure ou deux comme ca (peut-être moins) je lui au proposé de la ramener chez elle, il était déja tard. Mais au premier feu rouge je proposais déjà d'aller chez moi.

J'avais bu pas mal et elle devait me réveiller carrément, alors que je m'endormais simplement sur son corps (pas avant lui avoir donné un pyjama).

Je me rappelle juste qu'elle faisait tout, et que ca lui a beaucoup beaucoup plu. Ca doit plaire, les mecs tristes (peut être aussi passifs...). En tout cas après un petit déjeuner sans souvenirs elle est partie à jamais. Je n'ai vue que sa sœur, qui en a appris des choses par les amis qui nous ont vus dans cette soirée. Sandra la sœur n'a pas du tout apprécié que j'abuse de sa jeune et sensible sœur. Les histoires de familles sont compliquées. Et mon ex Bibine a tout appris en deux jours : que je n'attends même pas une semaine avant de draguer d'autres filles qu'en plus elle connaît... Que je sors avec de trop jeunes sœurs de collègues du travail...Ca ne nous a pas arrangé les choses.

Ca reste pourtant magique dans mon souvenir, cette main d'une inconnue, qui ne demande qu'une chose : que tu ne fasses rien.

Il faut faire toujours attention aux sœurs de collègues, et ne pas se faire voir par des amies de son ex. Aussi c'est mieux de ne pas trop boire.

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jeudi 29 mai 2003 à 08h49
Subir puis écrire
Robert Delaunay 1913 - La Femme à Lombrelle

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J'ai toujours ce caractère qui me conduit à rester spectateur des événements, même quand je les vois venir.

Ne passer à l'action préventive, attendre.

Puis, quand ca arrive, écrire.

Sans doute en rapport à une enfance avec des parents excessifs qui n'écoutent personne...

On est fait comme ça :

D'abord il faut constater une faute, ensuite demander réparation.

Difficile de défendre la prévention.

Pourtant c'est assez bête.

Il suffit de voir l'erreur de la guerre en Irak, pour le petit exemple. Mais il y en a ici, à Paris, des milliers d'erreurs et de fautes évitables, tous les jours.

On ne peut que laisser faire, puis crier derrière.

D'abord il faut constater une faute, ensuite demander réparation.

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samedi 31 mai 2003 à 08h28
Femme au Martini blanc
Auguste Renoir- Baigneuse (détail) 1903

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Une rencontre non virtuelle

Quand je suis assis devant une fille qui est belle, et qui me sourit, je me demande, ce que l'on doit faire pour continuer.

Avec des femmes on doit avancer, et ne pas stationner. Quand on se voit pour la première fois on veut classer, savoir si c'est de l'amitié, ou alors, peut être du sexe, ou alors peut être - plus jamais... Dommage qu'on ne peut juste éterniser 'les premières fois'. Elle sont certes un peu fatigantes mais si charmantes.

Parce que se voir pour la première fois, c'est beau. Tout y participe : l'envie de plaire, l'envie de juger, l'envie de séduire, de faire un nouvel ami.

J'ai été devant une fille super bien faite il y a quelques temps, et très souriante. La discussion coulait de source. Seules les contraintes d'heures de la fermeture et du dernier métro nous empêchaient de la poursuivre dans la nuit.

Seulement on ne sait pas quoi faire. On sait que c'est bien, mais on sait pas comment continuer.

J'ai un peu peur des femmes je crois. De leurs sentiments, vengeance... Assez rare qu'elles te laissent dans le même état dans lequel elles t'avaient trouvé à l'arrivé. Souvent elle voudront te marquer, d'un fer rouge, t'avoir battu, ou alors quitté, ou alors être amoureuses de toi... les femmes ne connaissent pas, avec les hommes, l'amitié.

Moi non plus, avec celles que je veux très fort, je ne peux me satisfaire d'amitié. Mais en général oui. Il m'arrive de moins en moins de tomber amoureux rade. Je m'y empêche à vrai dire, l'amour c'est perdre le contrôle entre des mains souvent inconnues . Disons qu'il me faut du temps, pour vouloir fort, et aimer - trois à six mois.

Mais elle était super, cette fille, super nana, j'ai été fier qu'elle avait accepté de passer une soirée avec moi.

Si tu me lis un jour, toi belle femme au Martini blanc, sache que tu es super bien faite et que la soirée était vraiment bien. Tout m'a plu. C'est que je ne sais vraiment quoi faire de la suite.

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vendredi 1er août 2003 à 14h31
vacances
Hello

En attendant la rentrée, un peu de vacances smile.gif

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mercredi 6 août 2003 à 22h23
Le théâtre de la solitude
J'ai déménagé et vis dans un hôtel.

Je vis depuis quelques semaines dans un hôtel superbement bien situé, au plein centre de Paris pas loin du Panthéon, et il n'y pas de lignes téléphoniques, et même si j'ai installé toute la partie informatique qui m'est chère dans la chambre, , pour aller sur le chat, ou sur JI.COM il faut soit que j'aille chez des amis, soit dans un cyber café, soit que j'active la connexion par mon téléphone Nokia en infra rouge et compagnie, mais ca coûte assez cher , si j'ai bien compris, environ cinq euros le MO reçu ou transmis, ça casse un peu l'envie d'aller sur le chat rooms si chaque smilies envoyés te coûte un centime, et dire coucou a une inconnu quatre centimes... sans parler si elle te répond... c'est vrai qu'après l'Internet illimité on a du mal a payer au mot, ou même a l'heure, avec des inconnus.

Ainsi je me déconnecte du chat et du web, car même si je continue a passer deux heures par jours dessus pour le travail, je n'en fais plus mon lieu de rencontre.

Dans le cyber café, je me sens pas trop mal pour taper un texte sur Word, comme je fais en ce moment même, mais ouvrir 30 fenêtres de chat... comme j'aime faire... je ne peux pas ici ; c'est un état d'esprit (une trahisons simultanés des ses interlocutaires ?)qui ne supporte pas l'observation d'autrui.

Ainsi je me limite depuis quelques semaines aux gens que je vois dans la vie, et pas à ceux que je vois sur le net. C'est spécial, je les regarde sans doute plus qu'avant, mais n'aborde pas pour autant des masses. Une caissière, une serveuse, une vendeuse, mais pas des gens dans la rue. Comment remplacer le " "Coucou" du chat sans Yahoo ? Dur de pas tomber dans la grossièreté, et je me referme un peu, parle à moins de gens inconnus, attends plus ceux que je connais. Il est vrai, avec le net, la tentative de rencontrer des superbes filles fait oublier un peu celles qu on connaît déjà...

Ainsi assis dans le théâtre de la solitude de ce cyber café, où des gens viennent discuter, et par ce biais , avouer leur solitude, en montrant leur recherche sur les chats room, je me rends compte que je suis trop timide pour tchatcher en public !

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mercredi 10 septembre 2003 à 23h44
Portraits bouleversants
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Ingmar Bergman - Persona (1966)

Soirée à visages frappants. C'est l'ouverture à la Cinémathèque de Paris, d'une rétrospective sur Ingmar Bergman. Très conseillé, la place est à 4.50 Euros, un public savant, et des œuvres rares. D'abord dans la petite salle, des visages trop connus qui me plongent dans une période passée, mais fondatrice : Des étudiants de cinéma devenus enseignants, avec qui j'ai partagé des salles de cours ou de seminaires. On se connaît, on sait d'où, et on ne sait pas trop quoi se dire... pas copains après tout. Puis début du film de l'introduction : "Intermezzo", qui valait à lui seul le déplacement. Je vais essayer d'en avoir une copie chez moi. Un entretien avec Bergman, âgé alors de 83 ans (85 depuis), qui parle de son travail, d'Antonioni, des jeunes cinéastes qu'il trouve très talentueux mais sans idées, et surtout ce visage qu'on oublie pas, le sien. J'ai pris cinq cartes postales du portrait de Bergman âgé de 83 ans, agile comme un adolescent, sage comme un homme qui a tout vécu, et généreux comme seuls les grands hommes peuvent être. Son visage est si marquant que le réalisateur de cet entretien a filmé presque un seul gros plan sur lui pendant 30 minutes. Bonne introduction pour le film qui suit, composé aussi de beaucoup de gros plans. L'entretien entier porte sur son œuvre, avec une fin très subite, décidé par Bergman, parlant naturellement de la (sa) mort, son sujet favori. On est tous encore dans ces derniers mots et on se demande combien vivra encore le metteur en scène qui parlait mieux que tous de la mort, que s'enchaîne un petit discours d'ouverture du nouveau directeur de la Cinémathèque qui savait donner en 3 minutes à la cérémonie d'ouverture de rétrospective une certaine importance tout en restant modeste, puis s'enchaîne le film "Persona" avec Bibi Anderson et Liv Ullmann. Je l'ai déjà vu à mes 15-20 ans, mais je ne me rappelais seulement des lignes principales de l'intrigue: deux nanas pas moches sur une île, en noir et blanc, pendant 90 minutes, et avec des coupures "a l'ancienne" des moments supposés d'intimité (vieux film. A chaque age ce que l'on en retient. Mais l'œuvre est percutante: Encore des miroirs et des visages, de la psychologie et des narrateurs fictifs... tout pour alimenter et servir des thèses contradictoires sur les conflits émotionnels d'une trop belle et trop jeune mère (et puis sur l'amour et complicité entre femmes. Ca fait bien sur penser à HOURS sorti cette année, mais bon, le commun s'arrête là. "Persona" est fait d'une originalité presque introuvable de nos jours. Puis ça m'a donné quand même une certaine fierté, pour l'Europe, qui a su encourager ce type de créations d'auteur. Ce n'est pas plus mal comparant même aux meilleurs Rocky

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samedi 20 septembre 2003 à 14h43
Timing is everything
Alors que je marche dans une rue bien connue à Paris un samedi matin, à une heure bien matinale, je croise a ma grande surprise une jeune demoiselle que je connais très bien. C'est une fille avec qui j'ai passé la plus longue période de vie commune de ma vie. On s'est vu il y a pas long temps, mais depuis - plus rien. Et elle m'invite pour prendre un petit déjeuner dans un café en bas de chez elle, car ce café, comme le chez elle, c'est tout près. Les bisous qu'elle me colle me font penser que je dois encore compter un peu. En tout cas elle m'annonce que déjà lors du précédent rendez-vous, elle m'avait bien dit être avec quelqu'un, sans pour autant pouvoir déterminer le type de cette relation, et elle demande si je m'en souviens. Sot que je suis, parait-il, je n'avais pas saisi l'opportunité à l'époque, car (la preuve) depuis quelques mois, elle s'est mise avec quelqu'un qu'elle avait rencontré juste après, lors d'une soirée, et s'est mise avec lui à peine trois semaines plus tard, non avant d'avoir quitté pour l'occasion son ex.

Et ainsi avec des croissants et café je fais l'objet des regards interrogatifs qui veulent peut être dire « m'enfin... Toi ne dirais-tu toujours rien ? »

Puis on a parlé de sa carriere. Après elle est partie.

Timing is everything

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lundi 6 octobre 2003 à 20h01
Quand son oncle retrouve ses 20 ans perdus
Hier j'ai été au restaurant avec mon oncle et sa nouvelle compagne. Ça fait bizarre de les voir en amoureux, lui avec une nana beaucoup plus jeune que lui. Avec sa femme on avait l'habitude de les voir plutôt sobres. Puis là, comme des gamins : de petits bisous, se tenir la main... Dans notre ère il est bien vu de s'aimer, aussi d'être amoureux. Tant mieux. Tant pis si son ex femme pleure et le veut toujours. Tant pis si ses enfants ne comprennent rien à rien. Il aime sa petite copine et lui achète plein de cadeaux, c'est bien.

Y a t il un amour plus con que d'autres ? Celui-là semble bien con. En quoi ? il semble écarter la "construction" pour se concentrer sur le "moi" de deux êtres trop longtemps délaisses dans leur coin. Il semble aussi écarter les échanges d'idées.La question ne semble pas, entre eux, être "qu'allons nous construire ensemble de bon" mais "comment nous ferons-nous plaisir aujourd'hui".

Bon, je ne dis pas qu'on ne roule pas tous sur nos plaisirs, mais le bon goût en est un aussi. C'est mesquin de ma part de le dire, mais sa nouvelle femme c'est pas un 'sexe symbole'. Plutôt un 'peur symbole'. Tout lui fait peur. Et mon oncle la rassure, la cajole, la protège, fait son numéro de cavalier... 20 ans d'écart d'âge. C'est donc un amour où il est l'homme qui protège, et elle c'est "protège-moi grand ours des dangers de la vie et des regards incompréhensibles des autres, et fais moi plein de cadeaux".

Pourquoi pas. Jamais trop tard pour trouver ce qu'il nous a gravement manqué.

Si jamais vous voyez un mec qui semble s'en foutre d'être MACHO, ou de se montrer fort, méfiez-vous. Il a jusqu'à ses 99 ans pour changer d'avis et prendre une jeune nana à rassurer...

Dommage pour son ancienne femme. Un peu plus d'attention et de regards qui font plaisir, peut-être plus de... et on n'en arrive pas là, je crois.Puis je suis qui pour critiquer les autres...il a élevé ses enfant, il a offert à sa femme 30 ans de sa vie, maintenant il a le droit de se faire de petits (même je dirais - très petits) plaisirs.

Ca semble bien irréversible, cette petite aventure.

Il veut commencer à vivre, à se connaître mieux, ses sentiments, sa personne, à 60 ans. Ca semble bien plus fort que lui, il est mené par son attirance pour elle, par ce qu'elle lui procure. Il semble avoir perdu 30 ans d'âge. C'est la force de l'amour.

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mercredi 5 novembre 2003 à 18h14
Juste un petit acte d’antisémitisme et sans gravité
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Peter Brugel l'ancien - La Chute d'Icare v.1558

Paris, Place d’Italie, mercredi 5 novembre 2003, 17 h20. Un groupe de trois personnes par terre. Un jeune essaye de tirer un autre jeune qui tape violemment sur un troisième jeune couché par terre. Celui qui tape commence à étrangler le gars couché, et celui début paniqué, crie "au secours, au secours".

Plusieurs personnes sont autour. Les deux visages que je vois, celui qui crie au secours, et celui qu’on étrangle sont très jeunes. Environ 16 ans. J’en déduis naïvement que le méchant agresseur est un gamin de leur classe et que rien de grave ne peut arriver, puis, que voulez-vous que je fasse. Un homme âgé commence à tirer l’étrangleur en disant "lâchez le, lâchez le" puis encore un autre, mais trop timidement. Je m’approche à un mètre d’eux, et je ne fais rien. Je regarde. Personne ne semble aller mourir, même pas une goutte de sang, ou un os cassé. L’étrangleur ne l’étrangle pas vraiment vu que le jeune se débatte assez bien avec lui. Plus peur que de mal. Puis l’étrangleur se lève, et fuit en courant. C’est à ce moment là que je comprends que l’agresseur n’est pas un copain de classe. Les deux jeunes qui semblent lycéens, portent une Kippa noire, à peine visible avec le peu de lumière qui nous entoure, déjà 17:20 du soir, et l’étrangleur, un homme barbu d’environ 25 ans, extrêmement agité, se lève, crie des trucs incompréhensibles, et part en courant. Vu que les deux enfants ont un téléphone portable à la main je déduis que l’agresseur tentait de leur arracher et voler leur portable. Les spectateurs commencent à se disperser en se murmurant. Moi aussi. Quelqu'un murmure près de moi, " il l’a agressé, parce qu’il était juif". Marche arrière, je reviens dans la scène, les deux enfants sont débuts, les policiers sont arrivés en deux minutes, je ne sais d’où, les garçons entrent dans la voiture de Police, un autre policier en civile donnes des ordres rapidement à d’autres voitures de police qui arrivent. Le commissariat du boulevard de l’Hôpital est à 100 mètres de là. Il cherchent apparemment à coincer l’agresseur descendu par l’avenue des Gobelins. L’agresseur est déjà dans le métro sans doute. Et je me demande que fallait-il que je fasse, je me reproche de ne pas avoir sauté sur lui en l’accrochant par terre, je suis lourd je l’aurais collé par terre, d’autres m’auraient sans doute aidé, on l’aurait maîtrisé, oui, mais s’il est armé d’un couteau ? Prendre un couteau dans le ventre pour ça ? OK donc pas sauter sur lui, lui donner un coup qui l’assomme de suite, l’agresseur, oui l‘assommer, un énorme coup sur la tête qui le netterra hors service pour quelques bonnes minutes…ah bon ? Heu… non, je ne peux pas, personne n’est même blessé, ce serait un crime… et si je le tue moi ? Et si ses copains viennent m’agresser? Qui me sauvera ? pas le vieil homme qui l’a supplié de lâcher sa victime…Quelle période de merde.

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mardi 11 novembre 2003 à 13h25
Un lieu sympa
J’ai un faible pour les serveuses de cafés. Déjà voir une femme parler à des inconnus et bouger la met toujours en valeur, alors que dans un café, regarder les autres femmes c’est toujours plus délicat, même si j’aborde des voisins de table de plus en plus souvent. Les serveuses sont souvent bien faites et se sentent à l’aise. Elle sourient, et elles travaillent. J’ai un faible aussi pour les femmes actives, qui travaillent dur. Puis pour être serveuse, il faut au minimum une dose de curiosité et amour de la nature humaine. Enfin, je ne parle pas des jeunes nanas de 18 ans qui font ca pendant trois semaines de vacances scolaires, mais de celles qui en ont fait un métier au moins pour quelque temps.

Ainsi je suis tombé sur un café, près de la Bastille, on l’on vit des moments exceptionnels. Ce n’est pas cher, et on n'y pousse pas à la consommation. Les clients sont au moins pour moitié des habitués, des 20-50 ans. On y trouve six à huit journaux quotidiens à disposition de la clientèle: le monde, le figaro, la tribune, les échos, libération, le parisien, herald tribune, et aussi courrier international. quelles que soient tes opinions, du moment que tu lis t'es pris. Si tu commandes un jus de tomate tu reçois un grand verre, des chips, tabasco, sel de céleri, et ca coûte 2.20... Pour mémoire, l'expresso place de la Bastille coûte en général 3.50 euros. Si tu prends une tartine, c’est avec trois pots de confiture ça coûte 1.10… bref , c’est un café où on revient.

Elles sont une dizaine, pas deux qui se ressemblent. Une japonaise, une coréenne, une danoise, une suissesse, une Marie, on dirait une danseuse, toujours en train de tourner avec des plats sur elle-même; des filles qu’on revient retrouver.

Mon amie est derrière le bar. Elle est bourgeoise d’origine semble-t-il et jette dehors un client sur deux, c’est marrant. Si sa tête ne lui convient pas, c’est carrément "ne revenez pas Monsieur". Pourtant , les clients acceptés ne sont pas ni les plus riches, ni les mieux fringués, ou élevés. On y trouve François l’exclu, un mec de la campagne qui marche avec un chapeaux "oreilles de chien", vient avec sa baguette, prend un café et demande sans hésiter un peu de beurre. On accepte aussi des jeunes créatifs des agences de pub, les ouvriers de voirie de la Mairie, le médecin et son assistante, des commerçants et des étudiants. Ceux qu’on refuse sont les mecs bourrés ou mal polis. C'est fou le nombre de bourrés qui arrivent dès 08:30 demander encore un demi.

Au bar il y a une fille de 25 ans. Elle m'a déjà raconté un peu sa vie . Apres bac et maîtrise elle s’est installée dans la restauration. Trois ans derrière le comptoir, celui-là est le deuxième. Elle adore le monde associatif et a gardé toues les bonnes manières d’Auteuil Neuilly Passy.

Pour l’adresse, envoyez moi un mail. Bon, y a rien d’autre de particulier… juste comme ça, une description d’un lieu parisien très sympa.

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samedi 22 novembre 2003 à 15h26
L’aventure
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Apres un temps long sans femme je suis allé sur un salon de discussion afin d’en trouver une pour tout de suite.

Il faut savoir que je m’estime amoureux d’une autre femme que je n’ai jamais vue. Mais c’est une longue histoire qu’un journal intime sur le net ne supportera sans doute pas.

Caroline est une femme grande et intelligente. Assistante psychologique et sociale. Elle a un joli pseudo qui se comprend d’un seul regard.

Pour draguer vite et sûr il faut tenir un rythme. Comme une danse. Mais n’oublier qu’une femme a besoin de respect pour pouvoir ôter ses protections. Elle a besoin d’apprécier pour vouloir céder.

Sinon elle n’aime pas.

Elle m’a donné rendez-vous à la sortie d’un magasin de disques. Un disque de Bach pour premier sujet de discussion en vrai, un verre dans un célèbre bar Parisien à une heure où il n y a encore personne.

Trois jours plus tard je descendais cinq étages à pied, d’un étroit escalier en bois. La nuit était longue de parfums.

Mais je suis resté comme avant : amoureux d’une femme que je n'ai jamais vue, oui, une autre femme, que j’attends.

Caroline est une jeune femme moderne, ouverte d’esprit, et intéressante. J’ai ajouté une conquête à mon histoire. Je lui ai laissé, je l‘espère, un bon souvenir.

Ca m’a fait un bien ça m’a fait dormir ça m’a fait réfléchir

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- M E R C I -

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mercredi 3 décembre 2003 à 16h10
Banal Café
Quand je remontais jeudi dernier à pied le boulevard Saint Marcel j’ai eu une de ses soudaines envies d’aller dans la petite salle derrière le comptoir du premier café ouvert.

Le petit Café est tenu par un jeune maghrébin et était peu peuplé. Quelque hommes au comptoir, personne dans la salle. Un qui lit Le Parisien, les autres regardent la télé accrochée au plafond. Longtemps parisien j’ai appris que quand le barman demande, dès que tu entres et prends la direction des toilettes, ce que tu veux consommer, avant même que tu aies le temps de regarder la carte, que le café proposé et souvent mauvais. Explication ? Le café est un produit à diverses qualités et qui coûte assez cher pour le bon, et les bars où l’on court après les consommateurs de telle manière, servent souvent un café de moyenne qualité, le bon café étant trop cher. Un choix qui explique la faible fréquentation du lieu, car le café est mauvais, et le cercle est vicieux. J’ai commandé donc un Coca Light au bar. Quand j’ai dû le payer 2.30 euros, le voisin de bar m’a fait la remarque que dans le lieu dit "Banal Café", à proximité, toutes les consommations sont facturées 1.50 euros, que tu sois assis ou débout, même le poulet.

C’est difficile à croire mais j’ai été intrigué.

Le lendemain, vu que j’ai pris l’adresse à ce voisin de bar, je me suis présenté au Banal Café. C’est un café très cool, tenu par des gens sympa. Ce que j’appelle, La Nouvelle France : de gens de tous âges, en rupture avec la bourgeoisie, et aimant communiquer, et qui privilégient "bien faire " à "être distingué".

Le principe est, on ne peut plus simple : Tout coûte 1.50 : la cuisse de poulet , la salade verte, le gratin dauphinois, le gâteau au chocolat, les boissons aussi, Coca 1.50, Whisky 1.50, Martini 1.50, vodka 1.50, rhum, verre de Beaujolais… oui oui… ce n’est pas une blague. Le thé, le café crème, le chocolat aussi. Tout est à 1.50. Le café est très bon, une marque assez célèbre.

J’aime bien cet endroit. A midi c’est un peu plein. Mais on peut manger sans interruption de midi à 22h00. Les serveuses sont même assez jolies, promis. Le public ? Pas mal d’étudiants, quelques retraités, et des gens qui bossent, seuls, à deux, ou par de petits groupes qui viennent discuter un peu affaires. Aujourd’hui j’ai eu droit à de super voisines de tables… la trentaine BCBG…et à un pompier avec qui on discutait la rupture sociale en France, intéressant sujet. Les télés passent faire des reportages : Une nouvelle mode ? Un coup de pub ? Une nouvelle manière de partager et de vivre ?

Café Banal 39 bd Port Royal 75013 PARIS Tel 01 43 31 27 39

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vendredi 5 décembre 2003 à 01h07
L’aveu
Je dois avouer qu’avec l’aventure ca se complique un peu,

Elle me voulait pour plus qu’une nuit.

D’abord le désir,

En suite les explications du désir.

C’est long, très long. On utilise des méthodes psychologiques pour me convaincre de notre compatibilité.

Si je croyais en moi autant que je sais que des femmes peuvent des fois me vouloir,

J’aurais eu plus de courage à les aborder je crois.

Au fait je n’ai jamais compris ce qu’elles trouvent en moi, je dois l’avouer.

Pas toutes, pas toutes.

Certaines n’aiment pas du tout.

Et certaines, ouf, ca accroche.

Je ne suis pourtant pas très beau

Un peu gros

Va comprendre

Les femmes

Quelles histoires

Ces objets de désirs sont tellement attirés par les hommes qui ne les veulent pas…

Comme si quand elle a cédé, et que je n’ai pas accroché, son honneur était en jeu, et ne serait de retour que si elle m’a à nouveau.

Vous croyez ?

Qu’il faut que je publie cet écrit ?

Je ne sais pas à vrai dire….

Vous sortiriez avec un mec qui écrit ca ?

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vendredi 5 décembre 2003 à 11h03
l’antisémitisme en France
Rapport sur l’antisémitisme en France

Ce rapport fait partie d'un rapport commandé par la commission européenne. Il peut être chargé sur :

http://www.eumc.at/eumc/index.php


Voici le chapitre concernant la France :

France

Jews in France (total population: 60 million) – the biggest such community in Western Europe (600,000-700,000, half of them living in the Paris area) – are generally well respected, socially assimilated and well represented in politics.

Anti-Semitic prejudices in France were already virulent during the Six Day War and the anti-Zionist campaign of the 1970s and 1980s. With the successes achieved by the extreme right-wing Front National and an increasing denial of the Holocaust in the 1990s such stereotypes once again received strong acceptance. At the same time, in the mid-1990s began the critical engagement with National Socialism, collaboration and the responsibility of the Vichy Regime.

As the second Intifada began, the number of anti-Semitic criminal offences rose drastically; out of 216 racist acts recorded in 2000 146 were motivated by anti-Semitism. The peak was reached during the Jewish High Holidays in October 2000; one third of the anti-Semitic attacks committed worldwide took place in France (between 1 September 2000 and 31 January 2002 405 anti-Semitic incidents were documented). The perpetrators were only seldom from the extreme right milieu, coming instead mainly from non-organised Maghrebian and North African youths. After interrogating 42 suspects, the police concluded that these are “predominantly delinquents without ideology, motivated by a diffuse hostility to Israel, exacerbated by the media representation of the Middle East conflict (…) a conflict which, they see, reproduces the picture of exclusion and failure of which they feel victims in France”. Beginning in January 2002, but mainly from the end of March till the middle of April 2002 , there was a wave of anti-Semitic attacks. In the first half of April attacks against Jews and Jewish institutions in Paris and surrounding areas were daily occurrences. This was a repeat of the situation of October 2000. In reaction to the anti-Semitic mood the number of the French Jews who immigrated to Israel in 2002 doubled to 2,566, the highest number since 1972.

In addition, there was an almost polemical debate on the nature as well as the denunciation of anti-Semitism linked to the situation in the Middle East and to Islam, a debate, which led to divisions between prominent participants and anti-racist groups. Anti-Semitism and security questions specific to the Jewish community were almost absent from public debate during this period. In fact, the main ideological themes in the public debate at a time of both Presidential (12 April and 5 May 2002) and national (9 and 16 June 2002) elections were law and order and the unexpectedly strong support for the Front National and its leader Jean-Marie Le Pen, who played on anti-Semitic resentments. Viewed from a later perspective, there is an obvious connection with anti-Semitism. During that same period there was a renewed outbreak of anti-Muslim acts and speech attributed to the far right.

1. Physical acts of violence
Indications are that there was a significant decrease in May and June 2002 in observed acts in relation to the period from 29 March to 17 April 2002, a period in which police sources recorded 395 events, ranging from graffiti to assaults. Sixty-three percent of these events involved anti-Semitic graffiti, while 16 cases of assault and 14 of arson or attempted arson against synagogues were reported to the police. These acts principally took place in large urban areas (Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur and Alsace). Many of the violent incidents occurred around the pro-Palestinian demonstrations at the end of March in Lyon, Strasbourg, Marseille and Toulouse. While the hypothesis of a détente needs to be confirmed by time, it is true that hostility displayed towards Jews was still observed, in particular by new Jewish victim support groups. The people in charge of the help lines « SOS Vérité et Sécurité » or « SOS antisémitisme » estimated an average of 8 to 12 reports of this kind every day.
On 10 May eight Arabs who studied with him in the same school attacked a 16-year-old Jewish youth in Bordeaux. The attack was accompanied by curses and threats.
On 12 May 2002 in Saint-Maur des Fossés (a Paris suburb), three young Jews who were playing football stated that they were insulted and attacked by about fifteen young people “of North African origin”. They lodged a complaint against them for assault and racist remarks.

2. Verbal aggression/hate speech
Indirect threats
On 18 May 2002 at a demonstration organised in the XIXth district of Paris by the Parti des Musulmans de France against the “Naqba”, hostile slogans towards Jews were shouted without any attempt from the organisers to intervene.
On 26 May 2002 during a demonstration organised in Paris against George W. Bush’s trip to France by groups such as the French Communist Party, the Green party “Les Verts”, the Revolutionary Communist League (“Ligue Communiste Révolutionnaire”, LCR) and others such as the MRAP (“Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples” - Movement against racism and for friendship between peoples) and the Human Rights League, about thirty teenagers chanted anti-Jewish and pro-Bin Laden slogans. The organisers expelled them. Ethnic minority activists were then forced to intervene to prevent some youths from attacking a young couple on a scooter in the belief that they were Jewish.
The anti-Semitic atmosphere also found expression in verbal attacks at schools and universities.

Graffiti
On 21 May 2002 the police questioned an 18-year-old female student who was suspected of drawing anti-Semitic slogans and symbols on a kosher butcher’s shop front in Pré Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis, Paris suburb).
In June 2002 advertising posters in various metro stations as well as election posters were defaced by graffiti showing the Star of David and the swastika connected by an “=” sign. It should be noted that many Front National and RPF (Rassemblement pour la France) election posters were also defaced by graffiti with such terms as “racist” or “Fascist”.

Media
In the edition of the daily Le Figaro from 7 June 2002, Oriana Fallaci , who is the Italian author of a polemical book entitled “La rage et l'orgueil” (Rage and Pride), wrote a similarly polemical article entitled “Sur l'antisémitisme” (“On anti-Semitism”).
On 10 June 2002 the MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) lodged a complaint against Oriana Fallaci’s book, calling it “a despicable work where slander, vulgarity and confusion intermingle with contempt. This book is an ‘asserted call’ to racist hatred and violence against all Muslims.” The request for it to be banned proved unsuccessful.

Internet
On 7 June 2002, the publication on the website Indymedia-France of a text in which the “Israeli concentration camps” were compared to the Nazi camps in Germany during the Second World War provoked the resignation of two editorial team members. One of the founding members of this anti-globalisation site, which was created after the Seattle summit, demanded the expulsion of the author of the article, “to prevent Indymedia-France from falling under revisionist influence”. The incriminated article also pondered whether Israel might be equated with Nazi Germany. On the other hand, another website contributor stated that, “in parallel, there is a debate on the website to determine whether the [Israeli] government is a Nazi government or not.”

3. Research studies
Between 28 January and 1 February 2002, the Sofres Institute surveyed 400 people aged between 15 and 24 living in France. A massive majority rejected anti-Semitic acts: 87% of the respondents considered that “anti-Semitic acts against synagogues in France” are “scandalous; the state must punish the culprits very severely”; 11% of them considered that “if the Jews did not support Israel as much, these attacks would not take place”; 88% of the respondents considered that “the Jews should be allowed to follow their usual customs without risking to get into a fight”; in contrast, 11% considered that “if the Jews did not seek to make themselves conspicuous in wearing the kipah, this kind of fight would not take place”; 99% of respondents judged that defacing synagogues is “very serious” or “rather serious” (against 1% of them who consider this is “not very serious or not serious at all”); 97% of respondents judged that writing anti-Semitic graffiti is “very serious” or “rather serious” (against 3%); 91% of respondents judged that joking about gas chambers is “very serious” or “rather serious” (against 9%); but 11% allocate “a share of responsibility for these acts to the Jewish community, because of its support to Israel”. To the question “do the Jews have too much influence…?” in France, 77% answered that they “rather disagree” or “do not agree at all”; specifically in the media, 79% responded that they “rather disagree” or “do not agree at all”; and in politics, 80% answered that they “rather disagree” or “do not agree at all”. These figures are much weaker than those collected by Sofres during a previous survey, which covered the whole population, conducted in May 2000 for the Nouveau Mensuel magazine. Then 45% of the respondents had agreed with the statement that Jews have “too much influence”.

To the question “regarding people who say that the Holocaust and the gas chambers did not exist, what is your position?”, 51% estimated that “these people should not be condemned because everyone is free to think whatever they want”; against which 48% said “these people must be condemned because they deny a serious historical fact”. The figures suggest that the Holocaust is to some extent trivialised, in so far as “freedom of thought” (and expression) is often placed above the other issues at stake.

Several observers believe that far-right anti-Semitic violence has shifted towards anti-Semitism of the suburbs. In this respect, the survey provided new information on the state of mind of the youth of North African origin “towards the Jews and anti-Semitism”. As a matter of fact, they were asked the same questions as above. Thus, 86% of them judged that “defacing synagogues” is “very serious” or “rather serious”; 95% of them thought that the Jews have the “right to follow their usual habits without risking to get into a fight”; and only 5% of them thought that “if the Jews did not seek to make themselves conspicuous in wearing the kipah, this kind of fight would not take place”. In the end, 54% of them underlined the seriousness of “insulting the Jews, even if it is a joke”. Compared with the overall group of people between 15 and 24, such answers tend to show that the youth of North African origin is more tolerant than the average, an attitude that can undoubtedly be explained by the fact that anti-Semitic acts or attitudes remind them more or less directly of how they themselves have suffered from racial or cultural discrimination as Muslims or children of North African parents.

On the other hand, according to this survey the tendency is reversed concerning traditional anti-Semitic prejudices. The question relating to the Jews’ alleged influence shows that “respectively 35%, 38% and 24% of the youth of North African origin (against only 22%, 21% and 18% of the whole group of young people) completely or rather think that the Jews have too much influence in the economic and political fields and in the media”. Strangely enough, the poll did not say anything about their answers to the questions concerning the Holocaust.

According to an exclusive survey carried out on 3 and 4 April 2002 by the CSA poll institute and the weekly Marianne of a 1000 people aged over 18, 10% of the French dislike the Jews (while 23% of them dislike North Africans and 24% of them dislike young French people of North African origin), which is the case with 52% of far-right voters (whether for Le Pen or Mégret).

The surveys commissioned by the ADL conducted between 16 May and 4 June 2002 and between 9 and 29 September concerning “European Attitudes towards Jews, Israel and the Palestinian-Israeli Conflict” (see Table: Report on Belgium) established that 17% of respondents agreed to at least three of the four anti-Semitic statements presented. Forty-two percent agreed to the statements that “Jews are more loyal to Israel than to this country” and “Jews have too much power in the business world”, whereby amongst youths the agreement was far higher with 61% and 64%, respectively. With regard to the current conflict in the Middle East, 29% expressed that they sympathised with the Palestinians and only 10% sympathised with Israel. 37% had no preference for one side or the other.

4. Good practices for reducing prejudice, violence and aggression
The publishing of documents such as the Sofres public opinion poll entitled “Youth and the Jewish Image”, as well as the public meetings organised to accompany them, maintain a feeling of hope with regard to both the growing tolerance towards the Jews and to their “normalisation” in French society. The situation also seems to be encouraging concerning the attitude of children of North African parents towards the Jews, in a time when the global geopolitical situation remains very shaky.

The educational information campaigns within Muslim groups, such as on the theme “to burn a synagogue is like burning a mosque”, have encouraged people to talk again and have improved solidarity between the different communities in this field. Thus, the gesture of a local Muslim group in Aubervilliers (northern suburb of Paris) is particularly symbolic: it lent its school bus to a Jewish school of the same area as its buses were destroyed during an attack.

Beyond inter-religious dialogue, the spontaneous or organised mobilisation of civil society against the far right has reaffirmed the Republic’s common values. Such reactions have at least reminded us that the fight against racism, xenophobia and discrimination remains a common struggle.

The fact that anti-Semitic or anti-Jewish acts in France are presently being committed mainly by youngsters from North African immigration, apparently acting in an isolated manner, brought many observers to the conclusion that a far right anti-Semitism has been superseded by a form of anti-Semitism rooted in urban decay and social deprivation. The French term for this combination of urban decay and social deprivation is “banlieue”, literally “suburb”, which functions in roughly the same way as “inner city” in English. Beyond the local character of this observation, some, like the philosopher Pierre-André Taguieff – during his highly publicised book launch in spring 2002 –, spoke of a “new planetary judeophobia” ("nouvelle judéophobie planétaire”) that explains “all world problems by the existence of Israel”. This “new judeophobia”, which he sees as initially brought about by radical Islamic activists, by the heirs of “third-worldism” and by far-left anti-globalisation activists, accuse the Jews of being themselves racist. Thus, according to Taguieff, there seems to be an “anti-Jewish anti-racism”. In this way, it can appear that “the fight against racism and the fight against anti-Semitism have been dissociated from one another”, as Shmuel Trigano wrote in the weekly newspaper Actualité Juive (25 April 2002), adding that “suburb anti-Semitism has indeed broken the “united front” strategy, revealing that the victims of racism (Arab Muslims) could be anti-Semites”. This point of view, which is shared by some Jewish personalities and groups, can extend to an exclusively Jewish conception of the fight against anti-Semitism and a tendency to link it to support for Israel and its current government.

5. Reactions by politicians and other opinion leaders
The current political climate, which has been dominated by the growth of the far right and the renewed Republican mobilisation since 21 April 2002, eclipsed anti-Semitism and tensions between Jews and Muslims in France and removed them from the political agenda. It resulted in the abandonment of the large demonstration against racism and anti-Semitism, for peace in the Middle East and for the union of all communities, planned for Sunday, 12 May 2002, to run parallel to the “Peace Now” demonstration in Israel. Many trade unions, politicians of both left and right organisations and numerous personalities had organised this demonstration.

Representatives from Jewish organisations criticised the French Government for being inactive. President Chirac, who was re-elected on 5 May 2002, reacted officially to the accusations that he had denied the gravity of the threats against Jews coming mainly from abroad, in particular from Israel and the United States, on several occasions. He stated that he “has protested against the ‘anti-French campaign’, which took place in Israel and which aimed at presenting France as an anti-Semitic country”. “France is not an anti-Semitic country”, he repeated the day before the 55th Cannes Film Festival, in response to the American Jewish Congress, which had sought to dissuade Jewish celebrities from participating in the film festival. During his discussions with President George W. Bush, who was in France on 26 and 27 May 2002, President Chirac “protested strongly” against the idea conveyed in the United States that France is seized by a kind of anti-Semitic fever.

On 19 April the French Interior Minister Daniel Viallant, together with his colleagues from Belgium, Spain, Germany and the United Kingdom, issued a joint declaration on “Racism, Xenophobia and Anti-Semitism” that appealed for an undertaking of preventive measures and a European-wide coordination of the responsible agencies and offices.

On 29 May 2002, Nicolas Sarkozy, the new Interior Minister, went to the synagogue of Clichy-sous-Bois, which was attacked with a petrol bomb on 10 August 2000, and launched the slogan “zero tolerance for anti-Semitism”. On 2 June 2002, he welcomed representatives from the Jewish community at the Ministry of the Interior. The Minister promised to improve the coordination of the suitable preventive or educational safety measures and to follow up regularly the files indexing complaints, particularly those submitted by “SOS Vérité et Sécurité”. The participants agreed that similar meetings would take place periodically in Ile de France and in the provinces. Moreover, the Minister is said to have committed himself to work in partnership with the Ministries of Justice and of Education.

On 21 July 2002 French Prime Minister Jean-Pierre Raffarin declared at a meeting held on the occasion of the 60th anniversary of the roundup of French Jews for deportation: “to harm the Jewish community is to harm France, harm the values of our republic.” A new government’s hard line on crime and North African juvenile gangs in the second half of 2002 led to a remarkable decrease of anti-Semitic incidents. Besides the conspicuous presence of police protecting Jewish institutions the initiatives of the new Minister of Interior Nicolas Sarkozy promoting an active dialogue with different sections of the Muslim community changed the situation in a positive way.

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lundi 8 décembre 2003 à 19h43
L’attirance et le vouloir satisfaire
Elle a apprécié

Ca m’attriste comme un con de me venter de mon énorme succès qu’est mon aventure Caroline

Mais je me rends compte que le problème est plus profond

Ses appels me dérangent tellement que je me dit qu’ayant si peur de L’APRES, je dois appréhender inconsciemment au moins autant, L’AVANT

Je veux dire par là que vu comment ça m’angoisse qu’elle me téléphone et fait comprendre que si je n’avais pas compris avant alors là elle le dit, je lui plaîs, etc. alors que j’ai très très bien compris… m’attriste au plus profond de moi.

Tellement ça m’attriste que je préfère avoir moins d’aventures et moins de ces appels là

J’ai beaucoup souffert d’être lâché par une femme surtout quand elle ne voulait pas de mon retour, malgré mes lettres.

J’ai beaucoup souffert d’avoir poussé au désespoir une jeune fille qui m’aimait.

Et j’ai vraiment pas envie de faire ça aux autres, au plus profond de moi.

Il faut que je trouve cette légèreté des relations qui semble pointer ici et là sur ce site de Journal Intime.

J’ai lu par exemple celui d’Aubépine, sur ce week-end passé et je me suis dit "putin elle se fait draguer par un mec en vélo, le fait venir chez elle, le laisse un peu faire, le fout dehors et tout va bien". Pas la moindre mauvaise humeur, ou sentiment d’être mal traitée . Pourquoi moi c’est toujours des coups de fil et des réflexions ?

Peut être parce que j’ai cette tête que les coups de fil tombent sur moi.

L’attirance c’est vouloir satisfaire, je m’explique :

Je vois une fille à belles jambes. Certes je voudrais la posséder, mais aussi les caresser, lui faire du bien.
Moi mes belles jambes doivent être ma tête. On doit voir que pour me satisfaire il faut me prendre la tête… c’est pour cela que ca tombe sur moi…

Prochaine conquête ce sera Carla Bruni

Au moins on sait qui jettera qui

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jeudi 11 décembre 2003 à 09h42
Manque de Q uoi ?
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Le Q vend mais qui achète ?

Entre les affiches de cinéma montrant des ados nus au lit (super belles fesses) pour "Les Innocents" c'est le nouveau film de Bertolucci, et les kiosque de journaux affichant à tout va des filles avec des seins entre 95D et 115F. Entre les strings de Sloggi et les Dimm en N&B, avec les leçons numérotées et l’amour à trois… A croire que même faisant l’amour en moyenne trois fois par semaine la française et le français moyens sont en manque… Mais en manque de quoi ?

De sexe ? Non je ne crois pas. Le sexe, y a que ca. Les filles adorent les mecs veulent, ca baise à tout va. Vous vous rappelez de la belle scène du film "Amélie Pullain" quand Audrey s’imagine combien de couples jouissent à chaque moment donné sur Paris ?

Alors en manque de quoi ?

De voyeurisme ? De celle ou celui que l’on n’a pas ? De savoir que nous aussi sommes désirables ? On me désire donc je suis ? Je te désire donc tu es ? Besoin de nous satisfaire, facilement, souvent, et de si peu ? Du plaisir simple et facilement consommable ?

Les images de sexe se boivent comme de la bière : C’est frais, c’est bon sur le coup, ca ne laisse rien en nous, et ca évite de trop penser. Le monde devient enfin plus simple ,il suffit d’un beau corps et d’un consommateur.

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samedi 13 décembre 2003 à 12h07
Une fausse brune au billet rouge
J’ai pris rendez vous avec une fille que j’ai cru blonde dans un café de l’onzième, sans savoir comment la reconnaître. Juste une heure et un lieu.

Arrivé avec deux minutes de retard je trouve une brune seule qui regarde un peu autour d’elle, elle attend. Les secondes passent et celui ou celle qu’elle attend ne vient pas.

Je me demande si on peut devenir brune du jour au lendemain… je ne le pense pas. J’ai bien regardé, il n’y avait pas de blonde dans le café.

En signe de reconnaissance elle a posé sur le comptoir un billet rouge. Puis elle tenait son téléphone.

Je n’ai pas son numéro, elle n’attend pas que je l’appelle. En tout cas…. Trois minutes plus tard elle est partie seule.

Si c’est moi qu’elle a compris être moi et qu’elle attendait autre chose que moi qu’elle a trouvé et qu’elle est partie parce que c’était moi et elle a attendu autre chose que quelqu’un comme moi ?

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samedi 13 décembre 2003 à 18h29
Les lettres de Caroline
Je sais que Caroline m’a envoyé au moins un courrier, car je lui l’ai proposé lors de son appel qui me gênait. Je lui ai proposé d’écrire car les écrits restent, on peut les relire et y comprendre les sens cachés

Avant la lecture de ses courriers je me suis interrogé sur ce que peut être le contenu d’une lettre post-aventure.

Va-t-elle déclarer sa flemme ? Me vouloir comme ami ? Nous donner encore une deuxième chance ? Me dire sa haine ?

Ce que j’en attends ? Au mieux, un sentiment de bonheur, du genre: c’était super, merci, une petite blague du genre "je filerais tes coordonnés à des amies… " Je ne suis pas amoureux d’elle et je voudrais savoir que ca lui a fait du bien.

Au moins bien ?
Je prendrais mal une critique sur un éventuel sentiment d’être utilisée.
Je ne prendrais pas "mal" mais il ne me fera pas plaisir qu’elle trace le profil psychologique de ma pauvre personnalité…

Je vais donc ouvrir les courriers…

J’ai bien attendu une semaine pour ca, je le craignais trop.

…vérification courrier…

Non, elle n a rien écrit

Soulagement, surprise, vide, repos

Tiens c'est étonnant

Pourquoi n'a t elle pas écrit?

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dimanche 14 décembre 2003 à 15h31
Chirac se réjouit
Je commence à croire …A la diffusion de la nouvelle les nations ont toutes réagi… Parmi les premières à réagir : La France

dimanche 14 décembre 2003, 14h40

La France "se réjouit" de la capture de Saddam Hussein
PARIS (AP) - Le président français Jacques Chirac "se réjouit" de l'arrestation de Saddam Hussein en Irak, a annoncé dimanche sa porte-parole Catherine Colonna.
Pour M. Chirac, "c'est un événement majeur qui devrait fortement contribuer à la démocratisation et à la stabilisation de l'Irak et permettre aux Irakiens de retrouver la maîtrise de leur destin dans un Irak souverain".

Etonnant

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dimanche 14 décembre 2003 à 21h14
Il y avait un homme derrière elle
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Et devant, c'était moi

Il a une soixantaine et tutoie le barman, une grosse voix.

Elle lui tournait le dos, je me suis installé devant elle. D’abord non, de l’autre coté du bar, mais à la sortie de deux personnes, j’en ai profité pour m’approcher de l’œuvre ainsi assise. Me suis mis devant elle, je venais d’arriver pour la première fois dans ce bar.

Je sors mon magazine de la poche comme j'ai l’habitude et me plonge dans la continuité de la page de cet article qui m'a tant pris la tête dans le café précédant. Un truc sur les finances allemandes en quatre pages de très petites lettres et des diagrammes. Je me dis que le jour ou je lirais ces trucs d’affilé je serais un homme intelligent, connaissant bien l’anglais, et peut être même : savant.

Mais au coin des yeux je constate un événement très irrégulier...

Une fille franchement trop belle. Genre mannequin, savoir se tenir, passer pour sortir de la douche toute en étant maquillée, et grande. Il faut reconnaître : la grande taille, ce n’est pas juste, mais ca aide. Dans le quartier, il y en a plein. j'ai même croisé trois fois Jean Paul Gautier comme ca, marcher rue Saint Antoine.

C’est un bar à quatre mètres de hauteur sous plafond, art déco, avenue Ledru Rollin, ancien, laissé dans l’état, couleur brun, miroirs décorés des bois en arabesques, beaucoup de verre à l’ancienne et du bois foncé.

Elle est très mince, brune à cheveux longs, T Shirt gris qui ne cache pas sa finne silhouette. Elle ne lève pas son regard. Et je fonds. Dehors il fait carrément froid.

Quand l’homme derrière elle est parti avec une très grosse voix, elle commençait à bouger, comme si elle s’était décongelée petit à petit devant moi. D’abord un quart de tour de ses genoux, le regard toujours devant, après un peu l’épaule, elle s’est tournée des fesses dix degrés de plus vers moi, car elle était assise sur un tabouret, et après, quand elle a changé la page de son bouquin, elle a tourné carrément cinq degrés de plus vers moi, et…

Elle m’a regardé

Ah la la... j'ai complètement perdu les moyens. La lumière forte, les hommes qui regardent et surveillent la situation... elle est vraiment très belle, et elle le sait, c'est dur dur.

Apres quelques minutes je suis sorti. Encore j'ai feuilleté un peu mon magazine, mais... je savais que j'ai perdu. Même pas eu le courage de demander du feu. Elle ne fume pas apparemment, et moi non plus. Je me demande si elle a vu que j'étais là.

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mardi 16 décembre 2003 à 19h47
Mieux vaut en rêver l’hiver
l’ai écrit mon tout premier journal intime dans la cabine de toilettes de mes grands parents. Je l’ai écrit sur mes genoux, sur une feuille de papier, je l’ai plié quatre fois, j’ai dévissé le porte serviette, et l’ai caché derrière, comme on cache une prière.

J’avais marqué dessus que je veux avoir une copine si possible l’année même.

C’était difficile de revenir au journal pour écrire, dévisser- revisser… Il n’y avait de la place que pour une seule page. Alors j’ai trouvé des amis, et leur ai parle de cette envie de copine. J’en avais une en tête : Maya.. On était avec les copains tous les après midi ensemble à jouer aux échecs et à songer aux filles. Plusieurs voulaient Maya, mais ca nous dérangeait pas, on savait que personne parmi nous ne l’aura. Elle sortait avec des mecs plus âgés. On parlait de ses airs détachés, et jambes bronzées. Belle fille de notre âge. Elle avait un air si surnaturel. Rien ne l’embêtait, rien ne l’attachait, elle souriait toujours, habillée toujours en robes, ou alors en jeans.

Puis quand j’avais ma première copine, et qu’elle a accepté, c’était une révolution hormonale. Je me rappelle de cette nouveauté, ce bonheur jamais encore ressenti. C’est spécial de faire l’amour les premières fois. Je le sentais dans mon corps deux semaines après encore.

Et après c’est devenu l’exercice de routine. La recherche de l’orgasme, les positions… embrasse moi, fais moi ci, fais moi ca. Encore , assez, tourne toi., viens, vas t’en … C’est pas tout à fait ca, cette idée parfaite que je faisais de l’amour, inconsommable. L’amour c’est comme une plage trop peuplée en été. Mieux vaut en rêver l’hiver.

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dimanche 21 décembre 2003 à 20h31
On excuse tout sauf la froideur du cœur
Caroline, Fin

Enfin je crois

Elle m’a vu sur le net, sur un messenger. Je n’ai rien dit. Elle m’a ensuite contacté, en me disant : « il sera plus simple peut être qu’on se parle".

Je n’avais envie de ne rien à dire de cohérent ; d’amical, de réparateur ou de positif. je n’ai rien dit, je n’ai pas répondu.

Trop de choses dans la tête, trop d’espoirs, trop d’importance, trop peur de rentrer dans les polémiques.

Si ca doit se terminer, et ça le doit, autant le finir comme ça, lâchement, dans les silences.

Qu’elle croie que je suis impoli, mais pas que je suis froid et méchant.

On excuse tout sauf la froideur du cœur.

Sinon, ça m’a bien foutu la morale à zéro. J’ai trop de nanas dans la tête, et aucune dans les faits. On ne peut pas en avoir plusieurs. J’en ai dix… ce n’est pas bien. Il m’en faut une de bien. Pour tout de suite.

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jeudi 25 décembre 2003 à 09h12
Noël à l'Eglise Saint Eustache
Chez les juifs les prières sont entre l’homme et dieu
Tous dans la même direction – celle de Jérusalem
Tous parlent directement et au même temps à dieu
Mais on ne parle pas de dieu, on ne le commente pas, on lui parle mais on ne parle pas de lui.
On lit sur lui, souvent.

Dans les églises la célébration est faite entre les homes. C’est un devoir mais une fête. La célébration est fraternelle, dieu est distant. La maison est à lui mais il n’est pas la.

Il existe une mise en scène, des emplacements, un jeu de dialogue entre cœur de chant et prêtres , la mise en scène a été répétée, y participer est un culte, dieu est son spectateur, peut être aussi son jury.

Chez les juifs dieu est presque en nous, en tout cas il nous ressemble.

A l’église tout est mis à beau pour l’honorer.

Les chants sont divinement beaux.

Je me demande si le théâtre et le cinéma, ne sont pas nés à l’église eux aussi, au même titre que l’harmonie.

Tenant compte des dates historiques, peut être que l’église contemporaine, les cultes, sont nés dans le théâtre grecque.

Sur les cultes musulmans, il est vrai, avec toutes les guerres je n'ai pas encore eu l’occasion de m'y intéresser. Même si je suis déjà allé en prière.

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jeudi 25 décembre 2003 à 11h15
Humour français
L’humour français est, comme on le sait, essentiellement basé sur les jeux de mots :

En voici un de plus beau que j’ai trouvé – le langage du PC vu et cité par un vendeur des PC…

Des rames - De la RAM (à associer avec mon PC rame)

La moulineuse - Le lecteur de cd-rom

Le cylindre - Le cd rom

Le papier peint avec plein d'icone - Le bureau

La boite - L'unité centrale

Le cerveau - L'unité centrale

Les valises - Les dossiers sous explorateur

La tapisserie - Le fond d'écran

Un joliciel - Un logiciel

La mémoire flask - La mémoire flash

Les priorités - Les propriétés

L a petite télé - L'icône du poste de travail

Gougle - Google

Nettoyer la tour - Formater

Le doze - Le dos

Faire rizette - Appuyer sur le bouton "reset"

Redémarer en mode tchèque - Redémarer en mode sans échec

Une défermentation - Une défragmentation

Aro-bras - Arobas

Astrolab - Arobas

Le Lo-djinn - pour login

J'arrive pas à me racorder à Internet, j'ai perdu la ligne

J'ai windows 2000 millennium

J'ai un forfait gratuit

J'ai un accès forfait libre

Je vois tous mes logos du panneau de configuration

L'accès il marche pas, par contre, la facturation, elle, ELLE MARCHE! (énervé)

J'ai Window__ (pour Windows)

J'ai des problèmes pour aller sur internet

La visionneuse - L'écran

Une baguette de mémoire - Une barette

Processus - Processeur

Totem - Modem

Souris laser - Souris optique

Souris infrarouge - Souris optique ou sans fil

Client : J'ai acheté un écran iiyama diamontron (ou un Sony trinitron) et y a deux lignes sur l'écran. Je veux un échange.

Vendeur : Vous avez quoi comme processeur ?
Client : Un Compaq !

Le côté calculatrice - Le pavé numérique

Hot ligne - Hot line

Une tour de contrôle - L'unité centrale

Une tourelle - L'unité centrale

La colonne - L'unité centrale

Le disque dur - L'unité centrale

La centrale - L'unité centrale

Le ventilateur - L'unité centrale

Le radiateur - L'unité centrale

Un laser - Un scanner

La mémoire cachée - La mémoire cache

Pinssiom - Pentium

Une carte réseau disbazté - une carte réseau 10 base T

Une cartouche de toner - Un toner

Une cartouche noir et blanc - Une cartouche noire

De la RAM de mémoire vive - De la RAM

La mémoire centrale - De la RAM

Un assemblier - Un assembleur

Le clito - Dispositif de pointage à la con de toshiba et IBM portables

Le téton - Dispositif de pointage à la con de toshiba et IBM portables

Copié de : http://www.clientsalacon.com/

Gros problème ? ca ne fonctionne qu’en français…

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jeudi 25 décembre 2003 à 11h16
Humour anglo-saxon
L’humour anglo-saxon est fin, et renvoie à des situations. On ne peut dissocier l’énoncé de l’enocnciateur. Ce qui est drôle est l’ensemble, logique, mais tragique…

Voici une blague anglaise :

Le directeur de la banque d’Angleterre a commencé son discours :
« il existe trois types de banquiers, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas. »

j’en suis mort de rire.

Mais certains français restent complètement opaques à cet humour, et le classent comme un humour de l’absence d’humour. Une amie à qui j’ai raconté celle-là, m’a répliqué :

« Ouais c'est un jour ya deux clodos sous un pont. Yen a un qui a les cheveux longs et l'autre ca le dérange pas ».

Mais non , mais non… l’explication de la première blague est la suivante :

Le directeur de la banque de l’Angleterre ne sait pas compter lui même…. Ah ah ah j’en suis mort de rire. Bon chacun son humour.

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jeudi 25 décembre 2003 à 19h09
La lettre de Caroline
Caroline m’a bien écrit.

Ma personnalité n’est pas pauvre et elle me trouve plutôt sympa. Je craignais trop qu’elle m’écrive une lettre méprisante comme j’ai déjà reçu de femmes.

Elle cherche une relation durable et ne souhaite pas ni se mentir, ni me mentir. Les amitiés comme elle dit, avec ou sans sexe, ne l’intéressent pas. Soit je l’aime, soit elle ne veut pas.

Elle honnête, rien à dire. C’est même assez flatteur, qu’elle me veut, qu’elle me trouve bien.

Elle dit que le sexe ne l’intéresse pas. J’ai des doutes, mais bon. Ca m’a bien intéressé, le coté "aventure". Je suis sûr que elle aussi. Culturellement nous préférons, hommes et femmes, quand les femmes n’aiment pas explicitement le sexe. Pourtant, pendant, on voudrait qu’elles aiment le sexe… un énigme à creuser. Difficile d’être femme. Il faut se faire désirer, prendre plaisir, mais rester un peu externe… ne pas devenir comme avant on caricaturait les hommes - avides du bonheur sexuel. Je crois que nous les hommes, on veut que les femmes prennent plaisir (important, mesdames), mais pas qu’elles aiment le sexe. Dur dur d’expliquer la différence. Mais en général les femmes maîtrisent bien cette différence, certaines à a perfection. C’est le charme féminin.

Là ou ca bloque c’est qu’elle me reproche de la vouloir en tant que MERE… bon elle n’a pas étudié la psychologie pour rien. Je ne voit pas trop pourquoi… ca me paraît un peu aberrant, mais bon… c’est sur que parmi d’autres je ne m’exclue pas du groupe des mecs à qui une petite psychanalyse ne fera que du bien. Seulement avant je privilégie le boulot, les fringues, la maison… et bien sur… vous l’avez compris, la femme.

Pourquoi mère ? J'ai voulu Caroline pour une aventure. Pour rester peut être amis… où est la maternité là dedans? Bon je ne discute pas avec des PRO de la psychologie. Elle a sans doute raison… qui sait. En tout cas, on peut toujours vois la mère et le père dans chacun, mais voilà, autant motiver, dire, pour ceci ou pour cela. Sinon, ca paraît facile de dire a qq, ouais tu me prends pour ta mère ou ton père. Décidément, depuis Freud et Œdipe… à part les juifs et les arabes, ce sont les parents qui sont responsables de tous les problèmes restants…

Il faut donc croire, à la lecture de son courrier, que je devrais me faire psychanalyser. Logique, de son point de vue, une professionelle, surtout quand qu'elle est en train de le faire. Ca me rappelle quand j'avais un Vespa, et je proposais à tous les copins d'en posseder une, tellement j'ai trouvé ca bien...

OK, moi, j’ai pas trop d’argent pour ca, ni envie pour l’instant. C’est super prenant une psychanalyse, et surtout qu’après… on devient diffèrent. Je conseille ca soit au professionnels de la psychologie, soit aux gens soufrants. Pas à tous ceux qui ont simplement des parents…

Mais dans l’ensemble elle est touchante sa lettre. Pas vraiment touchante, mais personnelle, sincère. Elle parle de son cœur. C’est important.

La lettre est arrivée il y a plus de quinze jours, mais je n’ai pas bien cherché l’autre fois, quand j’ai pensé qu’elle n’est pas arrivée. C’est pas sérieux. C’est parce que j'ai un compte avec lequel on discutait, je ne m'en suis pas beaucoup servi depuis. Elle a envoyé le mail sur ce compte là. Et pas sur mon compte principal, qu’elle avait, ni sur celui professionel.

Mais au même temps, le fait de ne pas avoir répondu, me parait du coup la meilleure réponse de ma part.

Que dire à une femme qui te dit qu’elle voudrait que tu l’aimes.? Je ne te veux pas Marie ? va t’en Claudette? M’en fous Brigitte ? Non, tu ne peux pas. Heureusement. Enfin, certains peuvent. Des jeunes, ou quand c’est la première fois, ou après qu’on t'a trompé, peut être, mais pas comme ca. ce n’est pas facile.

Je la trouve très bien sur le plan personnel, intellectuel, elle vit comme il faut, modernement. Une femme indépendante et tout. Mais bon, voilà, c’est pas la femme de ma vie, ca arrive. Elle veut une relation sérieuse, elle le dit, et moi je ne peux pas.

Ne pas réponde à son courrier, c’est lui le dire, certes, d’une manière lâche, mais ca le dit quand même...

Les filles qui ne te veulent que juste pour une nuit, je n'en ai pas souvent trouvées. Pourtant, tout commence par une première nuit, on le dit. Pourquoi des fois oui, des fois non… si on savait. Certainement une question de prédisposition aussi, mais aussi de simple chimie qui fait que le feu prend ou ne prend pas.

Mais elle est une fille bien, sans rigoler.

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- quelques fleurs... -

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vendredi 26 décembre 2003 à 16h16
Salade bar
S’il y a une bonne invention ce sont les Salade-Bar

Depuis que je n’ai plus de cuisine, ou plus précisément, que je n'ai plus envie de faire la cuisine, je mange dehors. J’ai pas mal maigri. C'est pas mal. plus léger, plus facile de s'envoler, enfin, essayer. J’ai arrêté de trop me nourrir. Je ne peux pas appeler ca "boulimie" mais je pense que c'est une histoire qui peut être bien réglée, savoir combien manger, si on en a les conditions. Le Salade-Bar est très bien pour cela.

En gros c'est on prend une assiette et on se sert tout seul. Ca existe dans la plus part d'hôtels, pour permettre à chaque touriste de manger selon ses habitudes, mais ça fait trop bien à mon petit estomac.

Se nourrir est un des nos premiers instincts, des plus bénins. On peche souvent dans le dosage, on mange trop. Trop riche, trop en quantité, pas assez de légumes.

C'est un mal mondial, y compris des pays anciennement plus pauvres. On bouffe mal on bouffe trop.

Et on ne sait plus bien doser, depuis l’achat jusqu'à manger. Au supermarché on vous vend toujours un petit peu plus, le boulanger vous ajoute "avec ceci" encore des trucs, après on doit tout manger.

Puis manger dehors c’est souvent avec trop plein de pain, des frites, ou de beurre… matière grasse, sucre… pas terrible. Eviter les frites, hamburgers, glaces trop grandes… même le chocolat en trop fortes doses.

Dans ce contexte rien de mieux qu'un petit salade bar. C’est franchement super, mais il faut un assez bon resto, les hôtels par exemple, pour la variété. Ca ne coûte pas si cher que ca, le prix d'un bon menu chez McDo.

Plein de légumes crus et cuits, plusieurs types de salades vertes (mèches, cressons...), carottes râpées, pommes de terre, pamplemousses, un choix d'une quarantaine de variétés, bien sur les tomates, concombres, haricots verts, mais aussi cœur d’artichaut, palmier, olives et cornichons, œuf dur, trois ou quatre saucissons, saumon, hareng....
On prend autant et comme on veut, on commence par le salé ou le sucré, on revient... on prend son temps. c'est tous les jour un Brunch. Des noix, petits oignons marinés… énorme choix. Jambon, thon, gruyère, fêta…

De quoi éveiller le bon vieux instinct "se nourrir" et lui donner quelques coups de fouets dégustatifs qui le remettent un peu à zéro, à savoir, manger pour bien se nourrir.

C'est comme dit bien l’amie The Euh (zoé) : C'est Trop Bien! *

*Zowaiiiii (avec cinq fois i) tient son journal juste à coté : http://mon.journalintime.com/zowaiiiii/

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samedi 27 décembre 2003 à 19h38
Dans le coeur
Merde je suis amoureux de Wozéhh

Ouais c'est une fille, non pas japonaise, c'est un surnom, elle est francaise.

Trop bien le cœur qui bat qui se sert pour quelqu’un qui est là

M’en fous que c’est difficile

C’est rare que je ressente ca, je ne pense qu’au plaisir

Attention c’est pas ce plaisir là

C’est comme ca, une émotion

Le plaisir de l’émotion retrouvé

Delicat d’écrire ca, elle est jeune

Ce pincement, quand il revient, on se rend compte qu’il est inimitable, qu’il manquait, et que ce possible qu’il revienne, que son cœur n’est pas mort, on ne souhaite donc plus l’ignorer.

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dimanche 28 décembre 2003 à 10h02
Humour suisse
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Par mesure d'equité M. Chirac va interdire le port du foulard islamique même aux juives et aux chrétiennes . *
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*Texte relevé sur une caricature publiée dans un quotidien suisse Le Temps (Genève), reprise dans le Courrier International de 19-12-2003. Il s’agit naturellement d’humour politique et satirique et pas d’une vraie information. Ce journal publie régulièrement des caricatures à fort engagement politique.

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dimanche 28 décembre 2003 à 17h07
s’habiller
"Dans mon entourages on croit que plus t’es mal habillé plus t’es intellectuel, mais moi je m’habille vraiment mal… "

Woody Allen 2003


Pas facile de s’habiller.

Moi aussi je m’habille trop mal. Penser aux soldes.

Le gros problème avec les fringues c’est d’en trouver qui sont faciles à porter et à entretenir, d’y sentir bien, et avoir un look pas trop déconnecté de celui qu’on veut socialement parlant. On est vite passé pour un bourge, genre médecin, etc. dès qu’on met une veste trop habillée… mais on ne peut pas en rester au cuire toute sa vie. Sans parler des costards. Je suis passé par les costards, a mes 20-30 ans. Soit costume, soit veste cravate tous les jours. Mais quand on les a enlevés… pas possible de s’y remettre… c’est pas naturel

Les cow-boys étaient heureux. Ils portaient des jeans, du cuire, et étaient tous beaux comme des acteurs

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lundi 29 décembre 2003 à 19h33
Vin Chaud
Le café du pont Sully est classique et contemporain, se tient en opposition aux bars branchés du quartier de la Bastille, ces "contemporains du passé". J’imagine que la clientèle qui fréquente aujourd’hui le Sully, aurait bien pu fréquenter les cafés Art déco ou Art nouveau des années 1900-1930 de la bastille, aujourd’hui vieillis, et délaissés, et devenus branchés.

Dans le Sully contemporain on trouve un décor récent en matériaux nobles comme le noyer, avec des lignes modernes. Ca attire une clientèle à moyens, les femmes sont très bien habillées, la quarantaine, les homme courtois, la bouffe est bonne, classique, mieux qu’un bistrot, compter 20 à 30 euros par personne.

Aujourd’hui la femme derrière le bar m’a filé sa recette de vin chaud : Elle prépare la veille le concentré, dans une casserole, deux bouteille de vin rouge de bordeaux, du sucre de cannes, le zeste de citron, le clou de girofle et la cannelle. Chauffer sans laisser bouillir. Laisser refroidir le concentré la nuit. 30% du verre pour le concentré, le reste du bordeaux ordinaire. Elle chauffe dans le verre avec la vapeur de la machine et ajoute une rondelle d’orange. Ca sent l’orange et cannelle dans tout ce grand café. Et Les beaux couples du soir en boivent dans sous lumière attendrie.

Le jour on y trouve des commissaires, de fonctionnaires des gens courtois de bon niveau. On dirait des haut fonctionnaires. J’ai du mal a me sentir à l’aise, c’est beaucoup moins convivial que le laisser-aller des cafés de la bastille, mais j’y vais pour le décor. La femme au bar essaye toujours de me brancher sur le plat du jour. "Quand c’est bon on ne compte pas" elle dit toujours en souriant car je dis que "j’ai déjà mangé" . Mais c’est vrai, c’est très bon. La cuisine française comme on l’exporte, bonne et raffinée, et bien dosée. Un peu cher, reconnaissons.

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mardi 30 décembre 2003 à 12h26
La belle chaussure et la moutarde
Discussion avec la jeune voisine qui a trop peur de perdre le contrôle sur une nouvelle relation qu’elle démarre. C’est marrant comment on peut être démuni devant ses propres faiblesses. Jamais on ne sait à l’avance comment on peut les gérer. Regardez Sadam, excusez l’exemple, celui qui a fait exécuter des centaines de milliers n’est pas fichu de se tirer une balle dans la tête, même que ses deux fils sont morts. Il se rend avec le pistolet dans la main. Il veut être pendu ou je ne sais pas quoi par son peuple… non mais voyons. On peut être fort dans de nombreux domaines et conflits, puis très vulnérable dans tant d’autres domaines. Mon père par exemple est un lion de combat sauf en ce qui concerne sa femme.. Ma mère par exemple est plus ou moins artiste mais elle négocié comme un chef de diplomatie tout ce qui touche à la maison. Le jour ou mon père a trompé ma mère ca lui a coûté dix ans de bonheurs, et après il ne savait plus que le bonheur existe, au point que les voisins ont déjà conseillé qu’ils se séparent. Refus catégorique bien sur. Il ne vit que pour elle, ce grand loup devenu petit chien. Une minable aventure avec une idiote de service. Avant on raconte que ca allait tres bien. Pourtant ma mère est un être fragile d’apparence, mais avec les hommes… faut pas qu’ils déconnent. Pas sauter trop haut. Enfin, sauf pour ceux qu’elle admire, elle adore les universitaires, mais les autres qui ont la faiblesse de la trouver très charmante, elle est assez cassante.

Les femmes sont conscientes de leur force mais savent que c’est débile, l’attirance physique. Elle se méprisent des fois pour être vues par leur physique. Elle s’entendent mieux avec des mecs qui ne tombent pas sous leur charme. Mais bon, on peut se retenir un peu, après ca arrive qu’on y tombe… faire gaffe et respecter, mesdemoiselles, vos admirateurs. C’est souvent plus fort que nous l’attirance, pas forcement une faiblesse de caractère. Tous les œufs deviennes dures à cent degrés... pas seulement les œufs qui n’ont pas de caractère…

Apres on a parlé d’elle, de ses peurs. Elle c’est le contraire, elle a peur de décevoir, de ne pas faire le poids. Oui mais non, t'es pas un hamburger… on ne t’achète pas pour que tu fasses cent grammes, mais pour être heureux avec toi, pour être aimé. Arrête un peu...

Attends je vais chercher de la moutarde , il est un peu fade ce poulet.

Sympa la voisine. Elle est vendeuse de chaussures. Elle a un assez bon goût pour les fringues.

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mercredi 31 décembre 2003 à 13h30
Grippe de destress
J’en suis sûr, mon corps a un fusible de stress et un programme de maintenance qu’il lance en période de vacances.

Hier j’était mort, déjà le matin j’avais froid, alors que ma chambre est surchauffée. Puis une terrible fatigue. A 19h00 je suis au lit jusqu'à ce matin, réveillé par un coup de fil du boulot à 08 :32.

Cette nuit j’ai fait des rêves longues et fiévreuses, a couleur rose et orange. J’ai rêvé que mes draps sont oranges, ils sont pourtant blancs, et que je suis très bien accompagné, je ne dirais pas par qui ou quoi. Mais c’était le repos, le sommeil, la nirvana.

Puis ce matin tout a l’air d’aller, je me sens reposé. On voit que j’ai bien dormi, mais sans plus. Plus malade.

Quelle machine le corps humain, qui se défend, qui se met tout seul en repos. Puis quelle force a l’état psychique et émotionnel sur notre corps. Il suffit de gratouiller un peu sa propre structure psychologique pour que la fièvre monte.

L’homme n’est décidément pas un animal. Il suffit de voir l'influence de l'appareil psychique.

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jeudi 1er janvier 2004 à 17h12
Les pensées pour clavier
Mon employeur m'a offert un téléphone portable 6310i.

Je suis impressionné. Il n’a pas les couleur, ni radio FM, mais dans 110g il y a un téléphone qui tient une semaine sans rechargement, qui synchronise en bluetooth avec le P.C. les adresses, le RV, les texto, les mails, un seul carnet d’adresse pour le téléphone et pour les PC… un agenda, un calendrier, calculatrice avec racine et carrés, compatible java, composer soi-même ses musiques ou télécharger au format midi…

Quand je pense à mon premier téléphone portable, le 'Bibop' de Sony que j'ai acheté 1800 francs en 1994, qui avait 30 minutes d’autonomie en communication et une journée en veille, et qui ne fonctionnait qu’à 10m maximum de la borne France Télécom... ou après, au premier GSM de voiture qui nécessitait une antenne, une boite de dix Kg dans le coffre, une journée d'installation, et après au GSM Motorola qui était déjà très petit mais qui avait un écran de deux lignes et aucune mémoire, et après au 3310 avec le correcteur d’orthographe des textos (inutilisable), et le 3330 avec le WAP… je me rends compte combien en dix ans ca a bougé.

A ce rythme en 2008 j’ai mon logiciel de traitement de texte avec le disque dur dans la montre qui utilise mes lunettes de soleil pour écran, qui offre la vidéo conférence et qui traduit les pensées en texte, à la place du clavier ? Foulala, faudrait avoir les pensées propres, ou du moins - présentables.

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vendredi 2 janvier 2004 à 21h23
Un verre au Piano Vache
Près du Panthéon, Dans le Vème à Paris, un des plus beaux vieux bars de Paris, Piano, soirée musique, ce bar a servi de décor pour des films. Bar symbole des caveaux de la rive gauche. Dernièrement je le trouve moins bien fréquenté que quand je l’ai connu il y a douze ans. J’adore les bars serrés de Paris, quand ils sont remplis bourrés, mais c’est parce qu’ils sont bien fréquentés, sinon l’effet chaleur touche tout ne marche pas. On s’intéresse aux autres qui nous entourent des 360 degrés, on parle avec le dos, et les cuisses, on séduit avec le coude, on offre des verres non pas à celle que l’on veut mais au mec un peu con mais très bourré (souvent anglo-saxon) qui t’en a offert un juste avant… J’aime les bars bourrés de Paris surtout les petites heures du matin.

Mais hier, un 1er janvier au soir, tout le monde était fatigué de la Saint Sylvestre de la veille. A peine une vingtaine de personnes dans le Piano Vache alors qu’en général on y trouve entre cinquante et cent (en semaine). Des fois il passe la-bas de filles incroyables. Dans le cinquième vous savez, on nourrit bien les filles. Mais hier Ils n’ont même pas baissé la lumière, et ont allumé la télé, sur MTV, Télé sans le son, et une musique séparée du lecteur CD en plus.

On coupe souvent la musique du son, pour pas que le gens collent aux écrans, mais c’est faux. On trahit les images et on perturbe la musique.

En plus comme il y a personne d’intéressant, au bout de cinq minutes je commence à regarder la télé, la soirée est alors ratée, et comme le son ne colle pas ca m’emmerde. Voir Madona et entendre The Doors… pas bien. The Doors pal mal. Ca viellit bien rien à dire, mieux que les beatels. "Riders On the Storm.tum tu tu tumm..". Ce Morisson drogo-charnel a bien anticipé trois siècles d’hédonisme alcholo-chimique, avant que les ayatollahs prennent le pouvoir au milieux du 24ème siècles, mais on s’en fou c’est loin.

Un verre de bordeaux très ordinaire. 3.50 pas cher. Assez mauvais le rouge chez eux, sinon il faut demander les vins de la carte un verre de Graves, ou de Gamay, ou même une bonne Cote du Rhône, sans parler du Saint Emilion. Mais hier j’aurais bu de l’eau de Javel tellement j’ai été de mauvaise humeur, ou même de la bière. J’ai donc demandé un verre de Bordeaux parce que c’est la bouteille d’un litre là, des bars crados avec le bouchon en plastique.

J’aime une jeune fille et il nous faut du temps. En attendant c’est silence radio. Je dois voir si je l’intéresse même à orchestre éteint et spectateurs endormis. On se met donc en attente.

Les mauvaises soirées je ne crois pas que j’ai droit aux bonnes choses qu’offre la vie, et surtout, sachant que j’en suis capable, j’évite la draguerie, parce que rien de pire que de se réveiller avec une fille autre que celle qu’on aime, ca blesse fort. Enfin je ne parle pas de Carla Bruni ou même de Casta Laetitia, le choix était vite fait de préférer la télé. A voir ma tranche il faut croire que même la télé n’aurait pas forcement dit oui. Il y avait quelques filles habillées en noir gotique et satanique… j’aime pas le noir complet, même si ca va bien des fois aux blondes, alors le noir gotique, ca me fait vraiment … heu. Chier.

Heureusement je me suis cassé assez tôt.

Mais j’ai lu quelques mots de mon auteur préféré et ca ma remonté la morale. Une fille qui tient un journal. Pourquoi j’aime ? Bon elle est intelligente, ca coule de ses textes. Riche de références et de jugements moraux. Mais elle a une façon d’écrire qui est celle de l’amour. Elle aime les gens qu’elle décrit, elle aime la langue qu’elle utilise d'une manière originale, et elle aime les scènes de sa vie. Tous sont ses amis, et nous lecteurs, aussi. Et bien je la lis, et ca me fait du bien.

Ce matin je commence mon année de travail à 08:30, chez le client.

Et bien, bonne année

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dimanche 4 janvier 2004 à 08h33
2004
1998 était idiote, j’ai commencé à vouloir le succès, non plutôt j’ai commencé à croire que je peux y arriver, et j’ai eu tord de croire que parce que désormais je le veux, on m’y aidera.Cette année là j’ai eu toutes les filles que je voulais, mais j’ai choisi la plus mesquine. Pourtant j’avais le choix. J’ai cru que la générosité est signe de matérialisme et j’ai opté pour la sobriété. Mais la sobriété était un cache des incapacités. Toujours prendre le plus beau poisson cher Sergio.

1999 Etait l’année où je suis devenu mon père à mes yeux. J’ai voulu par ce moyen résoudre mes problème avec mon frère. Hélas mon père est plus efficace dans son genre, et le partenaire pris à tort pour mon frère voulait juste m’escroquer. Il était aussi doué que mon frère, mais infiniment plus antisémite. Il a presque parvenu à ses fins. Bon je suis quand même le fils de mon père. C’est donc moi qui l’ai butté. Mais j’ai laissé des plumes. Reconnaissons, en 1999 j’avais vraiment beaucoup de charbon dans la cave et même un petit canon. J’ai chauffé la marmite avec jusque en 2002.

2000 était l’année où j’ai connu et surtout reconnu l’échec. Mais c’était idiot. Il n y avait pas encore d’échec, autre que celui de résoudre mon énigme familiale. Ayant échoué avec l’énigme familiale j’ai couru aux banques pour leur annoncer ma mort que j’ai crue proche. Ils m’ont effectivement coupé l’exogène. Ne demandez jamais à un banquier de devenir ton psy, il n’est pas payé pour, et il ne sait pas bien le faire. Ouai ma copine m’a quitté. Ca n’a pas arrangé les choses, mais je le souhaitais, je le reconnais. Ah ouai, quelque femmes. Une au téléphone, plus âgée que moi, un personnage devenu clef, elle m’a appris le droit, à me battre intelligemment, surtout à vouloir gagner. Une prof de 48 ans. Une femme exemplaire. Puis aussi des belles femmes dans la vraie vie, mon journal en parle. Merci les femmes, sans vous je serais mort.

2001 c’est l’année des aigles et des corbeaux. Quand on met un décor de charnière, les corbeaux arrivent par dizaines. Certains se montrent pour la première fois alors qu’on le croyait pigeons. C'est impressionnant. Dans chaque être humain il se cache un aigle charognard prêt à surgir. Chez certaines personnes l’aigle agit même contre ces propres amis ou patron blessés. Heureusement, ce comportement reste minoritaire. Plein d’autres personnes se révèlent positifs quand tu as des problèmes. On ne sait pas à l’avance qui fera quoi. Ames sensibles s’abstenir. Ca peut faire mal.

2002 C’est la maîtrise. On coupe les ponts en feu, on éteint le feu dans la maison, et on se rend compte de l’ampleur du sinistre. Quand tu as décidé d’éteindre le feu, les pompiers offrent de jets d’eau gratuits. Restez positifs.

2003 est l’année de tous les excès. Quelques opérations chirurgicales pour extraire des balles des membres touchés, mais un énorme succès. Les pots de confitures sont remplis dans la cave, le cœur est à nouveau fier, ah ouai http://mon.journalintime.com. Très sincèrement, ca aide. Merci le net indépendant et Sylvain, et les diariste(e)s sans qui on écrit moins et surtout moins bien.

2004 Serait "devenir papillon". Au travail. Savoir voler et en être fier. Essayer de durer plus qu’un seul jour . Ah ouai, et...
l ’ a m o u r

"...
How about no longer being masochistic
How about remembering your divinity
How about unabashedly bawling your eyes out
How about not equating death with stopping

Thank you India
Thank you providence
Thank you disillusionment
Thank you nothingness
Thank you clarity
Thank you thank you silence
Alanis Morissette - Thank You

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lundi 5 janvier 2004 à 15h55
Humour americain
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Vous avez vu ils ont envoyé une petite Peugeot 206 sur Mars, non c’est pas une blague et ce véhicule de 172 kg a six roues et se promène sur la planète Mars et envoie des images en couleur… C'est pas une fiction, mais une réalité.

Il a fallu voir s’écraser deux vaisseaux en 1998 et en 1999, puis parcourir en sept mois de voyage depuis 10 juin 2003 487 millions de kilomètres, puis amortir une chute depuis une vitesse de 19.000 KM par heure à un arrêt total, puis commencer à se balader sur mars et envoyer une petite carte postale... marrant l'humour américain

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mardi 6 janvier 2004 à 19h02
La super blonde
Je prends le RER pour me déplacer chez un client. Au passage je dois vous avouer que j’ai été intrigué par l’absence relative du Métro dans les journaux intimes ici, et de l’abondance relative du RER dans les mêmes journaux. J’ai fait cette réflexion suite à la lecture d’un journal de filleperdue qui n’a duré qu’une semaine, en juin dernier, qui a écrit qu’elle prenait le RER juste pour lire, sans descendre dans les stations, et j’avais trouve ca original. Suite à son écrit j’ai comparé le nombre de fois où on mentionnait le mot RER dans les journaux, que j'ai comparé au mot Métro.

Résultats :

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Journaux Écrits Forums
Par date Par ordre alphabétique Par ordre aléatoire
Contenant ce(s) terme(s) : RER
2777 écrits trouvés

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Journaux Écrits Forums
Par date Par ordre alphabétique Par ordre aléatoire
Contenant ce(s) terme(s) : METRO -
118 écrits trouvés

Heu oui, le RER c’est plus sexy . Non, c'est plus dramatique, plus peureux, plus excitant, que le Métro.

Ainsi je monte dans un RER particulièrement carde à une heure assez crade de l’après-midi et je vois une blonde pas trop mal fichue assise seule sur un compartiment pour quatre. Il existe d’autre places libres, mais bon, je m’assois près d’elle. Elle est habillée d’un pantalon blanc très collé, vous m’excuserez je ne connais pas bien les termes utilisés pour decrire tous les fringues de nos jours, et d’un blouson. Les cheveux blonds et longs cachés dans le blouson, la main dans le sac à main, et les regards assez surs d’elle, mais… on est quand même dans le RER, elle doit donc marquer son territoire, et sembler sure d'elle, on reste sur ces gardes, sinon on se fait bouffer.

Et moi je reviens de chez le client, pour qui j'étais habillé très proprement. Pantalon noir, une chemise cow-boy et un blouson en cuir, mais surtout les chaussures bien. Les gens regardent trop souvent les chaussures.

Et je suis content parce que mon rendez-vous s’est bien très bien passé. Je devais intervenir après un fax et une certaine méfiance du client, et mécontentement, et j’ai réglé l’affaire en deux minute trente devant lui. Il a été honnête de dire que je suis le plus grand et le meilleur génie dans mon genre et domaine...

Ainsi je suis bien habillé, souriant et content, assis dans un RER très crade, devant une blonde pas trop mal faite, très excitée je présume de son voyage avec des indigènes de la banlieue parisienne. J’imagine que ce voyage est une occasion rare pour cette jeune bourge de prendre un bain de foule avec les banlieusards.

On est un en face de l’autre.

Elle tient à montrer qu’elle est assez occupée, et elle sort son téléphone portable, puis un cahiers avec des plans on dirait d’architecte, puis elle croise et récroise ses jambes, montre ses beaux cheveux, envoie un texto, puis elle me regarde.

J’ai commence à m'imaginer comment je peux l’aborder. Voici les scénarios
Moi - Oui bonjour, serriez vous une lectrice de libération ? (je parie que oui)
Elle - Oui, pourquoi?
Moi – Je voulais m’assurer que vous lisez les annonces personnelles, je compte en passer une ainsi « Vous, Madame l’architecte, dans le RER, nos cuisses et regards se sont croisés…
Elle – sourire
Moi- il me manque justement la couleur de vos yeux pour insérer dans l’annonce, est ce bien bleu ? (et je me penche sur elle pour bien vérifier de près...)
Etc etc

Bof, si elle bloque à la première phrase c’est raté.

Scénario plan B
Moi - Oui bonjour je vois que vous envoyez pas mal de textos. Vous devez avoir sans doute un bon forfait. Auriez vous la gentillesse de m’en envoyer un ? C’est un nouveau téléphone et mon patron dit en avoir envoyé un texto à moi, que je n’ai jamais reçu. Je suis un peu embêté…

Elle - Ok. C’est quoi le numéro ?
Etc
Bof mon patron, embeté...machin… bif bof

OK

Plan C
Moi - Oui bonjour seriez-vous architecte je vois que vous lisez des plans
Elle - Oui, enfin non, pourquoi ?
Moi- Non, justement je dois dessiner un plan par 1 :25 et je voudrais savoir combien font 7 centimètre d’un plan.
Elle - Heu… 1.73 environ…

Ok est ce bien votre taille ?

Etc etc

Bof assez lourd

Bon on est arrivé à la gare, le train était un train direct.

Je vous assure elle m’a regardé tout le voyage
Mais j’aime pas quand c'est trop gros: je me sens trop produit ou animal.
Puis je suis amoureux

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jeudi 8 janvier 2004 à 15h09
Soldes
Hier Celio pantalons pour le loisir
Aujourd’hui C&A veste pas trop mal et des chemises et pantalons pour le boulot.
Derrière moi à la caisse un couple : un américain avec une anglaise.
« French don't know about service». Ils sont ennervés par la longue attente à la caisse. 30 minutes.

Il faut savoir que chez C &A ils sont un peu limite dans le service.
Pas capable de me dire combien coute de raccourciir un pentalon, et la vendeuse s’enerve "Je n’ai pas le tarif …" OK OK… je vais prendre a la bonne longeur. Vous pouvez me dire comment trouver cette longeur la?
Tout est sur les étales Monsieur.
Faut pas trop lui demander.
Après on attend une demie heure facile à la caisse.
Des Caissières trop jeunes surtout trop inexpérimentées.
Mais ça roule, elles écoullent quand-même des dizaines d’articles par minute… avec les anti-vole à enlever.. Un redoutable travail. Plus les embalages, passer les cartes bleues... elles travaillent très dur et dans le calme.
Le couple anglo-saxon s’ennuie et commence à s’embrasser
Pas mal, sympa. Il a 70 ans je crois et elle peut être 60. J'aodre l'accent anglais.
Ils commencent à commenter les cartes de crédit, ouais en UK je paie en cash c’est super rapide les français payent par carte bleue.. c'est trop lent..etc etc
Puis son homme lâche la phrase idiote qu’il ne faut pas . This ass hole has all that to pay before us.
Merde l’ass hole c’est moi
Wouahhhhh
Elle : Why Ass hole
Lui : Parce qu’il est avant nous !
Elle : Embrasse-moi
Quels cons
Bon OK pour passer pour ass hole, mais au moins pas pour un ass hole qui ne comprend pas l’anglais quand on lui dit ass hole.
Je me rappelle comment Bush a qualifié un journaliste de ass hole lors de sa campagne électorale à microphone ouvert devant des millions d’américains. Même après il ne s’est pas excusé . Il a été quand-même élu.
Je me tourne et trouve la position qui permet de regarder seulement lui, pas elle. Comme ca, calmement, une minute ou deux.
Il ne dit rien. Il ne me regarde pas.
Bon moi non plus
Après arrivé à la caisse je trouve un prétexte pour les faire passer «please please pass , go before me »
Hum il rougit
Hum elle pâlit
Bon j’ai acheté une bonne veste super ca valait le déplacement
Deux pantalons, des chemises… pour le boulot.
Vive la France du pouvoir d’achat. Le français ne connaissent pas leur bonheur

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vendredi 9 janvier 2004 à 14h57
Virtuelles
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Déjà eu trois histoires d’amour sur le net, non, plus

Attends...

On dit qu’il ne faut jamais les compter

La grosse conne avec qui j’ai habité deux ans et demi c’est du net.
Non, mais la je parle des histoires d’amour non abouties.
Une femme de 48 ans, bon depuis elle a 51 je pense, quelle histoire celle là. J’ai été mordu et elle aussi. Elle m’a menti sur son âge, a oublié une petite vingtaine d’années et m’avait envoyé une photo d’une fille trop belle, un manquin qu’elle connaissait, désolé peut pas dire plus, c'est parce qu’elle est, à la fois, un peu connue (le mannequin) et à la fois son amie à elle. J’étais mordu mort. Mais cette femme m’a vraiment beaucoup aidé. Je lui dois beaucoup. Mais je dois avouer aussi que la seule fois de ma vie ou je pensais à me suicider sérieusement, genre m’approcher du balcon et me demander si on saute, c’était grâce à cette grosse menteuse. Elle m’a poussé vers une autre femme, c’est l’italienne de l’écrit "hystérie post séparation" puis elle m’a largué avec une cruauté terrifiante, en me disant que je ne suis qu'un gros menteur, en me lâchant, en me raccrochant au nez… ah ca a fait mal. Le coeur explosé. Elle n'a su comment avouer le mensonge sur son age, et a decidé d'en finir ainsi, en me larguant. Le soir je suis sorti avec l’italienne dans un bar, et elle commençait à me dire qu’elle cherche du sérieux et que vu que je ne cherche pas du sérieux elle vient pas coucher avec moi chez moi… Arrivé chez moi j’ai pris le téléphone portable, un whisky avec la bouteille, et je suis sorti sur le balcon. J'étais assez calme et je me posais des questions très techniques. Ce qui me dérangeait le plus c'est la saleté. Apres mure réflexion je me suis dit que les nanas sont de toutes les façons des égoïstes et qu'il n' y a aucune raison de se faire tuer pour elles. J’ai enlevé la puce de mon téléphone portable, avec tous les texto, c’était un téléphone Bosch pourri, et je l’ai lancé au millieu de la nuit avec toute mes forces, du troisième étage. Ainsi j’ai séparé ma mort à moi, de celle de mon téléphone. Avec cette fille du téléphone, qui avait alors 48 ans, on parlait au téléphone. On ne s’est jamais vu, alors plutôt que me jeter moi, j’ai jeté le téléphone. Dans la puce il y avait son texto "bonsoir mon tendre, la tombée du jour m’approche toujours un peu plus de toi, il suffit que je me ferme les yeux, je vois ton sourire… " Il m’a fait trop baver ce texto. Je suis tombé amoureux d’elle, et son amour était dans ce beau texto. mais il y en avai dautre. On s'appelait à midi, les nuits... j’ai jeté le téléphone mais gardais la puce avec les textos. Je ne l’ai plus appelée. Si, après un an environ, en amis. Apres j’ai acheté un autre téléohone, un Nokia 3310 c’est un très bon téléphone.

Puis à part la grosse conne qui a avorté mon enfant, et la grosse menteuse de 48 qui ma sauvé la vie, et qui au téléphone a fait de moi un homme, il y avait aussi des aventures, mais on s’en fout, et aussi une fille jeune. Puis quand on s’est vu ca s’est pas bien passé, c’est con. Elle pensait que j’allais être moche et moi je pensais qu’elle allais être belle, et c’était le contraire. Je ne suis pas beau mais elle trouvais que oui, puis, elle, n’est pas moche mais je l’ai trouvée trop bourge. La pauvre est tombée amoureuse de moi. Les jeunes ne savent pas se protéger, ou moins que les vielles. Après a 25-30 on apprend à mieux se contrôler avant de se lâcher.

Oui c’est dur l’amour. Mais si profond et vrai. Il y en a une maintenant à qui je pense, tout le tempe. Oui oui. Tout le temps. Je rêve que je l’embrase et tout . Mais je sais que ca va être dur, la différence d’âge. C’est un choc. Il faudrait se donner les moyens pour l’amortir. Puis penser aventure. Pas trop loin. Toujours se donner de courts objectifs, comme ça on ne tombe pas de haut, des fois on y parvient

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samedi 10 janvier 2004 à 16h22
H E L P
J’ai passé une petite annonce de merde sur Hayoo! Et j’arrête pas de recevoir des réponses… Putain trois lignes à peine, sans photo sans rien…Surtout que j'ai dit "ouais c'est nul de parler ici, parlons ailleurs" lol, n’importe quoi...

Une déesse de 1.74 veut me rencontrer sans plus tarder ! ! !

H E L P

Sinon question sport il faut que je me décide... soit piscine, soit gym, sinon mes bras deviendront allumettes. Mon dos s’amollit déjà.

Le sport c'est génial. Ca aide aussi dans les affaires, dans l'amour, dans la tête. Mais il ne faut pas s’arrêter. C’est le pire

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samedi 10 janvier 2004 à 19h22
Au Crash
Bon je l’ai appelée, tombé sur le répondeur. Ouais… sèche sèche

Sa voix manque de l’humour, de la chaleur, de la tendresse.

Je ne sais pas comment j’en suis arrivé là, à l’appeler.

Mail-1 : Que cherches tu ? De l’amitié
Mail-2 : Des aventures ? Pas sans lendemain.
Mail-3 : Tu es disponible quand ? Horaire complet de la semaine…

Ce n’est pas comme ca que je vais venir avec la guitare chanter les sérénades.

Comment j’en suis arrivé la ? A l’appeler ? Je n’en sais rien.

Je fonctionne trop souvent au crash. Le beau étant trop beau pour être vrai, je me satisfais de peu . Problème ? Très surpris après quand ca ne marche pas…

Non Sergio, non. Tu prends le plus beau poisson. Oui ?

Oui

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dimanche 11 janvier 2004 à 19h16
Un Blogeur Hommage
Hommage

à lou
à ange noire
à capucine
à carla
à aubepine
à zoé
à jenn
à sylvain
à opaline
à fille perdue
à camille
à malia terrestre
à pauline

Une fois un ami qui vit à l’étranger est venu à Paris, et m’a dit :

Ce que j’aime ici, à Paris, c’est que les gens semblent intéressants. Tu sais que si tu es coincé dans un train, avec eux, tu ne sera pas embêté, que la discussion aura lieu.

Un texte vraiment bien de LOU-

Le Blogeur est-il un être normalement constitué?

-Non.

Le blogeur ( f: blogeuse comme joueuse) est un individu atteint d' autisme cérébral.

Néanmoins, le blogeur aime:

-qu' on le voit

-qu' on le lise

-qu' on l' écoute

Le blogeur cultive son narcissme.

Attention!

Le blogeur n' est pas un blagueur.

Il écrit sa vie pour de faux/ vrai mais c' est important pour lui.

A tel point qu' il en devient névrosé jusqu' à fouiner jusqu' à dix fois par jour dans son blog.

C' est la catégorie très répandue du:

Blogheure.

Je vous invite donc à rejoindre la société des BBP* pour une action plus efficace et un endroit où il fait bon vivre.

Voter Ligue Anti Bloggeurs

*Blogeurs Béats & Pathétiques

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mardi 13 janvier 2004 à 15h00
Have to blog
Woahhhh le journée a commencé humide.

J’ai dû d’abord la dépuceler… tôt le matin.

Tout neuve, d’abord avec les doigts, j'y ai pas parvenu, trop serrée et pas eu envie de l’abîmer, me suis penché sur elle d’abord coté poitrine, la poche, avec les dents.. rien à faire, ca s‘ouvre pas. Commençais à être pressé, bientôt le boulot, et elle est toujours fermée, comme une veste neuve. Bon avec le truc pour les angles j’ai réussi, putain quatre poches cousues, non mais ca ne va pas… c’est bon on sait que ce n'est pas de l’occasion. La prochaine fois je les ferais ouvrir au magasin.

Puis après c'était la pluie énervante, petite pluie comme ca, qui mouille bien, sur ma veste en laine.

Je suis allé d’abord à mon café préféré prendre le café tartine. Toutes les girls sont venues me voir avec ma belle veste soldée, putain elle est bien, bleue.

Apres j’ai du achter un imperméable, putain, chez Celio, bradé 45 euros, sinon ca fait pas bien, de venir avec une veste toute neuve toute mouillée.

Et le rendez vous-putain….. Wahhhhhh quelles agressions ! ! ! !

Mais bon, j’ai gardé le visage pocker et ai sorti quelques bonnes phrases comme ca, à la con, qui calment..

"Ouais obligations de moyens… bla bla bla..."

"Ouais pour que vous soyez contents ... bla bla bla..."

"Ouais les délais d'intervention ... bla bla bla..."

"Ouais que vous soyez de bonne (trois secondes de silence, sous entendu de bonne foi)... de bonne humeur Quand je viens résoudre un problème... bla bla bla..."

Bon ca se passe pas trop mal mais ca fait cogiter. Plus facile avec des clients plus petits. Plus c’est gros, plus c’est exigeant. Puis plein d'intervenants. bon j'ai eu rendez-vous avec une comité des SIX PERSONNES, toutes cadres responsables machins.

Ils ont payé, en retard, certes, ils viennent de me le dire, ca a été lancé cette semaine, n’est-ce pas l’essentiel.

Zou avé vou vozée ?

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mardi 13 janvier 2004 à 23h18
new moi new blog
Ah cette baisse de motivation pour mon blog dans sa version actuelle... depuis quelques jours je t'aime moins, je te trouve, cher Blog, ordinaire et sans intérêt particulier.

J’ai lu ce matin dans « 20 minutes » j’étais dans un train, qu’il existe une vraie épidémie de blogs… héhé ca m’a fait rire. Apparemment déjà en France il en existerait 50.000 et aux états unis plus d’un million. Je pense que les effets bénéfiques d blog sont d’abord d’ordre psychologique. Ca nous oblige à parler de nous, de nous défendre devant nos propres juges que nous sommes. C’est comme si avoir parlé d’une chose c’est admette son existence, l’accepter, l’embellir, ensuite la ranger, pour mieux vivre avec. Un peu comme avoir de bons discussions avec des amis, justement, sur le blog on dit ces choses que l’on ne peut pas dire même aux amis.

Pourquoi ma baisse de motivation pour le blog :

Parce que le fait que tout le monde en fasse diminue fortement la chance d’être lu et admiré. Les relations à partir d’un blogs ne sont pas celles de 'journaliste à lecteur » mais celle de 'journaliste à journaliste'. relation entre collègues plus qu'une relation hiérarchique.

Inutile donc de prendre les allures d’un écrivain distingué… mieux vaut se présenter comme un simple bloggers et espérer être cliqué autant de fois qu’on clique soi même les blogs des autres…

Et les relations inter-bloquer sont elles facilités ?

Oui et Non

Je crois que si on fait son blog 'honnêtement', on risque de moins faire rêver que dans la vraie vie. La vraie vie est un jeu de caches, et le blog est sa chambre à coucher, ou sa salle de bain . Tout le monde veut pénétrer dans la salle de bain d’une belle fille, mais une fois dedans… on risque de se laisser séduire par une fille autre, moins accessible, plus mystérieuse. Le Blog est un tue-mystère (ca dépend comment on l’écrit). Mais ca permet de connaître les centres d’intérêt et la manière de raisonner.

Voilà quelques réflexions bloggiennes juste avant d’aller me coucher..

J’ai envie de relancer mon blog d’une nouvelle manière et différente. Peut être plus ambitieuse, thématique, structurée, et moins axés sur les femmes désirs et autres choses inavouables… je préfères plutôt écrire des raisonnements que des sentiments. On verra bien.

Bonne nuit petit blog.

T’as pas vu Zoé ?

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mercredi 14 janvier 2004 à 15h59
truc de ouf
ah ouais mais trop, c'est exactement ça. Mais bon t'sais je me suis dit, ça serait un peu abusé tu vois et puis bon, hein. Mais en fait, c'est trop pas ça le problème parce qu'après tout, finalement ça revient au même à la base, tu vois ce que je veux dire; mais là, j'ai un peu eu du mal, quoi. Tu vois? Mais l'autre après il m'sort, ouais, et tout, t'as vu alors je me suis dit, heu, ouais mais là il se fout de moi ou quoi, parce que là, bon, c'est limite. Et moi j'lui fais ouais, et tout, t'as vu, mais finalement, j'avoue, ptêtre que c'est lui qui a raison, à la base, tu vois, parce que bon, enfin bref, tu comprends quoi, c'est pas évident mais au fond, c'est peut être le cas, même si je sais pas trop, parce que c'est chaud comme situation, moi je me suis dit, mais c'est lui, qui était responsable de toute cette affaire, c'est assez clair, mais c'etait un truc de ouf, quand j'ai pigé, qu'en fait, à la base, c'était CA le problème.

tu vois?

-Grave.

trop bien ce texte
Je l'ai copié chez Figue
http://www.20six.fr/figue

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jeudi 15 janvier 2004 à 11h45
chameaux qui cherchent
oui, du pop-up... il est agressif. en plus sur Nestcape je n'arrive pas a l'enlever, ca bloque la visualisation (impossible de le cacher) imagine toi que tu t'inscris tout bonnement à un site ayant pour objet de promouvoir le théâtre associatif de quartier.. tu deviens un habitué, tu donne le lien à des amis, parents, et cousins, et tu fais visiter le site par un paquet de gens, tu crées des liens vers, et tu en es fier.. puis un jour le gars qui a créé le site décide qu'il faut régulariser l'importation de bananes depuis le Congo car sinon c'est la famine la bas et plein de gens n'auraient pas de quoi payer le loyer et c'est la cata. Bon, il met un petit message et tout, t'es content qu'il est un mec engagé et tout, puis ca grandit ca grandit et tes oncles et cousins te disent merde c'est la connerie je suis allé sur ton site congolais et ca m'a planté Netscape puis il est un peu gonflé le mec il est alimenté par des thèses communistes parce que les bananes ca fait longtemps qu'on en fait de la farine bananiène la bas pour nourrir les chameaux qui cherchent du pétrole dans le sud du pays, et toi tu dis merde c'est un site de théâtre ou quoi? Tu vois? Le fait que tu sois un hebergeur... c'est un peu ton problème. Nous on veut bien aider. Mais on s'en fout des hébergeurs. C'est pour nous un détail technique. On est venu pour les journaux... Bon, tout est question de mesure. Si tu gardes un message sobre sur la page d’accueil, et un lien vers ton journal... alors oui, dans une certaine limite ca va (quoi que tu dois rester à mon avis apolitique) mais là ca donne l'impression qu'on est engagé dans une lutte qui n'est pas la notre. Pourtant on a "payé" notre place en s’inscrivant gratuitement... c’était marqué nul part que c'est un site anarchiste... tu vois le truc? A+ bon courage

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jeudi 15 janvier 2004 à 16h12
Rêve du chat du foie
On peut se dire : amoureux. On se dit amoureux plus tôt que l'on est amoureux. Un lien de causalité. Le contraire aussi arrive. Amour, le mot est trop fort. Et si l'amour était un partage et non pas un désir de partage?

La première femme que j'ai vraiment aimée m'aimait jusqu’à mon amour, et depuis sa fin. C’était soit elle, soit moi, jamais les deux au même temps.
Pourquoi dis je que je l'aimais vraiment ? Parce que je voulais la posséder, l’épouser, la protéger, puis l'embrasser. Je la désirais complètement.

Les femmes qui me voulaient me faisaient fuir (c’est encore un peu le cas).

Serions nous aussi bêtes que les chats et le foie? Comme l’amour, son odeur le rend fou, et son goût (de l'amour) donne la nausée?

"Prouve moi que tu m'aimes" "Explique moi en quoi tu peux aimer un jeune être comme moi"

Je t'aime "parce que c'est toi parce que c'est moi" et parce que tu a été fichue de te faire désirer, la preuve je suis là, à ta porte, avec ces fleurs. Accepte les.

Prouve-moi que tes sentiments sont sincères.

Voilà une main, coupe la.

Oh non tu es d'une vulgarité, je ne t'aime pas

ok laisse moi entrer

Non laisse moi te connaître d'abord

Prends mes fleurs

Donne, merci

Tu veux boire?

Non, les fleurs

Ok, de l'eau pure?

Oui, ce sont des plantes murantes

Et toi

Moi rien, juste te regarder

Tu exagères

Tu es belle

Je dois aller voir Anissa, je pars, au revoir

Non, ne pars pas

Mais je reviens, je serais plus grande après

Après? tard?

Je pars t'es vieux, téléphone moi

C'est hélas vrai, au revoir

Sois pas bête, ne m'attends pas.

Combien de temps?

Je te le dirais, environ très beaucoup

D'accord je t'aime

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vendredi 16 janvier 2004 à 18h30
mon avocat
Il est sympa. il est intelligent. Il se fout des fois de moi. Mais il a une certaine foi dans ce qu’il fait.

Le droit, du moins des affaires, il faut le savoir, c’est un système étrange. La notion d’avoir raison et si différente de celle da la vie courante. La notion de bonne foi, si complexe pour ceux qui viennent de l’extérieur.

Comment expliquer quand Dawanoo ou Hayoo! ou LOA vous incitent à vous équiper en ADSL très haut débit, par exemple, du 2Mbits par seconde, en précisant que c’est meilleur pour les "chargements", et que c’est clair que de nos jours, chargement veut dire vol de fichiers protégés par droits d’auteur, et que leur démarche publicitaire reste légale ?

Et comment expliquer qu’une analyste anglaise vient d’être condamnée à Paris à 30.000.000,00 € (oui, trente millions d’euros) de dommages et intérêts pour avoir dénigré systématiquement, pendant deux ans, une maison de luxe, alors que son client à elle en était le concourant? C’est l’affaire LVMH-Morgan Stanley, Jugement du 12 janvier dernier.
Parce que contre les uns on ne peut apporter la preuve de leur faute, et contre l'autre ils nt réussi à la prouver.

Dans les cas d'incitation au vol de chansons, on ne le peut pas. Le chargement légal existe aussi, même si tout le monde sait qu'à 2Mbits par seconde la facture, si on paye, est en quelques minutes trop élevée...? Pourtant le bon sens veut que les fournisseurs d’accès soient clairement dans le gris avec leur publicité légitimant et incitant au chargement. Apres ca retombe sur des gamins qui ont tout bonnement chargé un peu trop de chansons comme le font les copains.

C’est une affaire de loi qui autorise ceci ou cela, et aussi c'est une histoire d’apporter la preuve. Tout est là.

Mon avocat il le vit bien . Il s’est adapté au système, et il le comprend à fond. Il pense comme le droit, et il reste très humain. Il faut que j’aie raison contre ma banque lundi. Du coup plutôt que d’avoir raison, on cherche d’obtenir le bon résultat. A défaut de pouvoir contester ce qui nous dérange vraiment, on va contester ce que la loi autorise de contester… Histoire de se montrer de bonne foi.

Devant la justice… l’essentiel n’est pas d’être juste, ni d’avoir raison, mais d’avoir gain de cause…

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dimanche 18 janvier 2004 à 13h12
Petit dej. coté Montorgeuil
C’est une rue qui part de l’église saint Eustache, près des Halles, et qui va, si on la continue, jusqu'à Montmartre. Mais à ses debuts, il existe depuis quelques années une rue piétonne, et un marché, et comme on en voit de plus en plus, il s’installe de nouveaux cafés, branchés, avec des filles qui travaillent, des nouvelles cartes à confiture et à thé, la nouvelle France aime bruncher.

La jeune fille est assez vendeuse. Une vingtaine, minijupe sur des Dim, un pull, on la voit. Le petit dej est à cinq euros (pour le moins cher) le Brunch à 22. Putain à 22 je mange à la coupole la totale , plus le vin. Baguette et confiture, thé. C’est vrai, le thé, avec l’arrêt de la cloppe, et la quasi abstinence de l’alcool, ca replace bien. Couleur, parfum, goût, choix, tout d’un bon vin. Les Frères Mariage on fait ravage. Cette maison de thé situé dans le Marais depuis des générations importe des centaines de parfums de thé, et le vend et distribue dans de très nombreux de ces "nouveaux cafés".

Pour cinq euros on a une demi baguette de sésame coupée en deux, du beurre, du miel un peu industriel, deux pots d’une assez bonne confiture, et un très bon choix de thé. Ah oui, une orange pressée, pas mal. J’ai pris Fruits Rouges, hier je crois que c’était du Earl Gray. Mes grand parents ne bougeaient pas le matin avant d’avoir avalé une dizaine de tasses de thé, en regardant leur vieux samovar. Le soir c’est pareil devant la télé… ils adoraient trop la télé.

Aujourd’hui la jeune fille qui me rappelle par son sourire Vanesse Paradis a eu un incident avec ces dents. Elle a dû mangé un pain aux raisins , et un truc lui est entré entre les dents. La pauvre a hurlé et a pleuré tellement ca lui a fait mal. Puis je l'aurais aidée, mais il fallait faire la queue. Tout le monde voulait dépanner. Elle était assise, la bouche ouverte et les larmes, à se faire extraire par deux ou trois clients le raisin entre les dents… puis ca ne s’est pas arrangé. Je crois qu’elle a dû se fissurer la dent. Ca m’est arrivé. Mais bon, si on fait un pansement à temps, ca va. Le dentiste lui le dira…je n’y connais trop rien.

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lundi 19 janvier 2004 à 20h08
c'est pas juste
Que c’est chiant d’avoir à répondre de ces actes. Que c’est chiant le stress qui envahit le visage. Quand je suis stressé je suis laid point. Journée justice. Je deviens fin, je vous l’assure, je commence à comprendre les petits enjeux de la justice, mais... comment dire… j’aurais eu envie d’être moi. De dire Merde c’est du n’importe quoi, mais non, on a dit Sergio que l’essentiel était non pas d’avoir raison, mais d’avoir gain de cause, oui ? Oui…

Bon

Pas trop mal, pas trop mal. On etait presque bon. La juge et la partie adverse étaient impressionnés, je vous le jure par la combativité, la préparation au combat et du répondant… ahhhhh on les a massacrés… ouais c’est de votre faute bien entendu ! bien sur l’humilité est la meilleure des armes. Il faut massacrer sans faire apparaître une quelconque agressivité, juste défendre ses droits, n’est ce pas.

On les aura baisés. C’est pas sur du tout hélas mais bon… pour les objectifs fixés ca allait.

C’est un jeu, un jeu de justice, un jeu de bonne foi. Pour moi la bonne foi est la sincérité. Mais il est vrai, assez tôt j’ai appris que l’on ne peut pas tout dire. Mais avec la justice, ce n’est pas qu’il ne faut pas tout dire, mais il faut ne dire que ce qui sert ses intérêts… du genre, tu prends une phrase simple comme.

Toute la journée j’ai songé au plaisir de manger un croissant au Bahamas et me nourrir de quelques ayons de soleil reposant j’ai rien fichu de la journée.

Devant le tribunal il faut dire ;

Parce que paris nous a causé préjudices par ses pluies inhabituellement intenses, et que la radio a manqué a son devoir d’information en omettent de prédire la quantité exacte d’eau à craindre, que j’ai du songé pendant le travail aux croissants des Bahamas, ce qui a diminué d’autant ma productivité, et a causé un préjudice de tant a mon employeur bla bla bla.

Devant la justice le monde est toujours très mauvais, et il existe toujours un responsable, chacun essaie de jeter la boue dans la figure de l’autre, et tout le monde est content. Apres on se sert la main et on va prendre un café. La justice c’est une petite famille.

Chouette journée.

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mardi 20 janvier 2004 à 07h55
Regain d’humilité
Le déclin de la France sur la scène internationale se synchronise avec l’éclatement de l’union soviétique, et avec la fin de la guerre froide. Fin du soutien financier et militaire (et vente d'armes) aux dictatures du proche et moyen orient, et aussi la disparition du rôle d’arbitre qu’avait la France entre les communistes et les capitalistes. La France aimait tant donner des leçons.

Le déclin de la France sur la scène internationale se synchronise aussi avec la libération des échanges mondiaux. Désormais mêmes critères et objectifs préoccupent les dirigeants tous les pays de la planète, même pauvres. Cette ouverture permet une hausse du pouvoir d’achat des citoyens et l'ouverture à concurrence. Du fait de la mondialisation on croit moins en l'avenir des dictatures en tant que telles, et les dictateurs sont beaucoup moins soutenus. La politique étrangère de la France est en totale réorganisation.

Le déclin de la France sur la scène économique mondiale se synchronise avec le souhait d’indépendance même culturelle des ex protectorats ou colonies françaises. Ces pays francophones deviennent petit à petit francophobes, et constatent qu’il existe d’autres pays occidentaux qu'ils mettent en concurrence avec la France pour les partenariats commerciaux. Tous les pays capitalistes courtisent les pays émergeants pour leur fort potentiel de croissance.

Le déclin de la France sur la scène économique mondiale s’aggrave avec le vieillissement de la population en France, les incertitudes sur les retraites, et le faible taux de natalité. A moins qu’ils soient issus de l’immigration, il manquera des cadres en France d'ici cinq ans.

Le déclin de la France sur la scène internationale s’aggrave par la montée en puissance de l'extrême droite. C’est moins toléré par les autres pays que l’on ne croit. Faire gaffe.

Le déclin de la France sur la scène internationale, sur le plan culturel, s’aggrave par les difficultés d’exporter des massages en français, alors que cette langue est moins parlé que l’anglais ou l’espagnol. Impossible de traduire une bonne partie du patrimoine culturel français ou l'exporter. En plus les jeunes français sont de plus en plus ouverts et exposés à des influences anglo-saxonnes. Aujourd’hui voir un film français veut souvent dire voir une production hollywoodienne faite en France. Ca n'a plus l'impact comme avait la Nouvelle Vague.

Le déclin de la France sur la scène internationale dans la recherche et le développement est dû à la fuite de cerveaux. Dès que ca marche on va ailleurs. C’est vrai, les grands scientifiques ne sont, pour la plus part des pas mazos. Trop taxés et moins bien payés ils partent.

La remonté de la France sera obtenue par des gains de productivité, efforts dans la recherche et le développement, peut être regain d’humilité. Peut être qu'il faudrait revoir la manière de critiquer à haute voix le monde entier

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mardi 20 janvier 2004 à 11h33
Le coiffeur algérien
Arrivé à Paris, c’était le premier septennat de François Mitterrand, j’allais dans une coiffure rue Saint Antoine, tout était super moderne et beau, une fille pour le shampooing, une pour le café, une pour la coupe, et une pour sécher. Ca coûtait 120 Francs (20 euros).

En 1991 je suis allé en Roumanie pour le travail, c’était juste après la chute de Ceaucescu, et le pays était encore bouleversé.
On vivait dans un grand hôtel, et on allait souvent chez le coiffeur au sous sol de l'hôtel. Pendant que le Monsieur amassait le cuire chevelu avec une machine électrique soviétique conçu pour cela, la jeune coiffeuse trompait les mains du client dans une émulsion spéciale pour les attendrir, puis main sur genoux elle coupait et rangent les angles, puis après des massages des mains, assez éprouvants pour un célibataire, et luxueux. Ca coûtait deux dollars.

Puis mon coiffeur algérien d’aujourd’hui travaille rue du faubourg du Temple, entre République et Belleville. Le prix est de six euros, sans le shampooing mais personne ne prend le shampooing. Depuis que les pakistanais sont arrivés dans le quartier, il dit, c’est très difficile. Avant c’était pas pareil. Maintenant ici c’est pire qu’en Algérie. Sauf que la viande coûte ici moins cher. En Algérie c’est cinquante euros le kilo de mouton, et le coiffeur pareil qu'ici, six euros

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mardi 20 janvier 2004 à 21h10
Premier amour, flashback
Je me suis rappelé de ma première copine sérieuse avec qui j’habitais, et j’ai eu peur

Peur de moi

Elle était (et sans doute l’est encore) une fille géniale

J’ai eu peur parce que je l’ai vue d’un coup, sa bouche son sourire, comme avant, elle est dans ma mémoire, comme un flashback, des cheveux qui rappellent un peu Axelle Red, même timidité, même sensualité

Elle m’aimait, je l’ai quittée, elle m’attendait

J’étais très très jeune, 20, 21 ans… La vie m’a paru plus importante que l’amour

Aujourd’hui je sais que la vie n’est qu’une seule chose, l’amour.

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mercredi 21 janvier 2004 à 15h58
Good
Très good.

Deux épreuves juridiques cette semaine, et deux commerciales.

Ca c’est bien passé, pour l’instant, comme espéré.

Le droit est dans le commercial. Si on sait parler aux juges, on sait parler aux PDG

J’ai rendez-vous important, suite à un nouveau litige que j’ai relevé, devant un assez grand PDG. Hier trois quarts d’heure au téléphone. On parle droit sans le dire… on parle image de marque, mais on pense lettres d’avocats…Je deviens négociateur, du moins je m’améliore.

Mais le stress, mais le stress…

Comment font les autres ?

Puis, "après" y en aura plus? des conflits ? Si, Il y en aura, c’est le travail, puis je les cherche. Il y en aura toujours, des nouveaux. Il faut simplement les gérer. Quand il y en aura plus, il faudrait en trouver… C’est le travail: les échanges, les challenges… voilà pourquoi cette philosophie de relativiser, de rester de bon humeur, de bien réagir, de prévoir et d'anticiper.. Surtout savoir les gérer. Quand il faut, aller très vite. Je pense que ma motivation est surtout de me former. "Grandir". Même sis je suis oh que oui déjà assez grand...Me former à gérer des conflits d’intérêts, et des litiges, intelligemment. C’est le boulot.

Il faut dire que c’est intéressant. Mais ca stresse

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jeudi 22 janvier 2004 à 20h24
Horoscope
Et s'il existait un traitement laser contre la superstition ? Si ca existait, je l’aurais suivi.

Ce matin en me réveillant , avec mon réveil radio, j’entends l’horoscope : "Mauvaise journée. Ne commencez pas de nouveaux projets… "

Foulalalala ca m'a tué.

Et avec ca, aller travailler…

Je me suis caché de moi-même toute la journée. Pas répondu à un seul mail, pas lu des candidatures, pas appelé de clients... pas répondu à un important mail personnel.

Mais un client m'a appelé...

Wouahhhhh!!!!! Ca sonne !!!!! La trouille !!!! que veut-il?????

Effectivement, y'avait des trucs un peu dangereux à faire, chez lui, je les ai faits en partie, mains tremblantes, pour ne pas terminer aujourd’hui, pour faire le plus important demain...

Non mais... je suis malade. Pourtant, l'horoscope, ne n’y crois vraiment pas, même quand c’est positif. Jamais je n’acheterais un billet de loto parce que c’est mon jour de chance… Alors pourquoi être si perturbé quand on entend par hasard des âneries ?

J’ai marché sur les bouts des doigts de mes pieds toute cette journée…

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samedi 24 janvier 2004 à 14h58
Kill Karina et Kill Bill
Vous vous rappelez de Karina ?

Cette année, elle m’a beaucoup aidé, et moi aussi un peu .

On s'est rapproché. Un jour je lui ai demandé de l’aide, problème urgent, y'vait qu'elle de disponible, en semaine, tôt le matin. Il fallait que je déménage en toute urgence. j'ai perdu violemment mon appartement, urgence absolue. Elle est venue à 6 :00 du matin, et le lendemain à 06 :00 du matin, et le lendemain, elle a mis des affaire dans les cartons, et rangé, et passait le balais, et de la bonne humeur, et l’énergie… puis comme je n’avais plus de chez moi, elle m’a invité venir travailler chez elle… et m’a fait à manger, et téléphonait pour savoir si tout va bien, etc etc etc.

Une vraie amie.

Depuis notre aventure c’est vraiment une amitié fraternelle entre nous. Au point que je me demande si ca ne l’était pas dès la première fois…

En bref on va voir un film cet après midi.

Elle a des billets gratos.

Le pire c’est qu’elle veut voir Kill Bill.

Faut que je dise que je suis d’accord.

De toute façon je l’ai pas vu

Mais pas trop mon goût à priori. Je serais bien aller voir l’ Emmanuelle Behart. Ou même le Bertolluchi. Même si c'est nul, je préfère les tentations tendres même ratées que sur les violentes mêmes réussies

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dimanche 25 janvier 2004 à 00h25
L'impossible amour entre la femme bijou et l'homme icône
Image
Bill Murray, Lost in translation

- - -

Super Film. J’ai réussi finalement à convaincre Karina, qui a un très bon caractère de manière générale, mais qui s’y connais en cinéma de voir "Lost in translation" de la jeune et talentueuse Sofia Copoola, et c’était un merveille.

C'est un film fin sur l’amour. Une histoire impossible d’une liaison sans raison (d’où la force), entre un homme icône, acteur retraité et alcoolique, et une belle jeune femme, mariée, d'apparence amoureuse, sensible et intelligente.

Le scénario modeste arrive à nous émouvoir sans dramatiser. Personne n’a le cancer, ce n'est pas la guerre, ni le chômage, tout va bien, et pourtant... Un bel amour éclate. Très beau film qui rappelle par l’intrigue, le silences, la perruque, l’inoubliable La Notte, d’Antonioni, et aussi un peu Blow-Up pour les scènes de boites de nuit.

Une fleur pour la metteur en scène pour avoir réussi un film d’amour sans une scène de sexe.

Apres, comme on était près, aux Halles, on est allé pour le thé rue Montorgueil… sympa. Karina m’a appris tenir un BLOG… Elle a dit un mot comme quoi c'est moi qui l'ai introduite aux blogs... Lit-elle le mien ?

Lost In translation
De Sofia Coppola
Avec Bill Murray , Anna Faris
Film américain, 2003

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dimanche 25 janvier 2004 à 16h10
Ce sentiment d’importance
Il y a une qui compte pour moi

Elle a fait cette semaine sa réapparition dans ma vie.

Je vais parler d’elle. Elle me lit peut être. Un exercice périlleux. Préférait-elle que ca soit par mail ?

C’est pas le problème, déjà envoyé un mail, mais le mail est une discussion entre deux, et le blog est plus miroir. Pas la même manière de dire des choses. L’une directe, l’autre réfléchie.

Par un mail on a tendance à attaquer plutôt qu’à expliquer

Bilan

Je ne la connais pas
Une certaine intimité s’est installée entre nous par de demi mots
Dès que je lui ai parlé la première fois, j’ai senti une chose : c’est important. Et c’est toujours la même sensation, cette "importance".
Mais c’est quoi ce sentiment d’importance que je ressens ?
Une appréciation, elle est intelligente
Une crainte, elle est un peu hautaine et orgueilleuse
Une attirance. Elle est un peu ma femme idéale
Une attirance, j’ai sa photo, elle est belle, simple, sans artifice, une belle peau, attirante.
Une attirance, je sens qu’il y a quelque chose
Un sentiment d’infériorité. Elle est un peu trop brillante pour mon QI de merde
Un sentiment d’infériorité. Elle est super sérieuse, environ 180 fois plus que moi
Une envie que ca marche, si ca marche, c’est assez fort, ca ira assez loin
Un sentiment de distance. Elle est un peu dans son ciel. Hélas, à part le feeling qui est fortement là, aucun hobby en commun. Que fera t on un week end entier ensemble ?
Et quelque chose que je ne peux qualifier…
Ca doit être une sorte d’amour
Ce sentiment d’importance, d ‘où vient-il ?

Je sais que c’est important

Une chose est sure. Je lui fait l’anti pub depuis le départ…
Ouais je fais des fautes d’orthographe, ouais je suis imbécile, ouais psychologiquement je suis un taré, ouais je sais que ca ne durera pas…ouais je suis pauvre, ouais je suis malhonnête… et elle est encore la… et moi aussi.

Encore là , façon de parler.

Avec elle c’est important, je le sens.

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mardi 27 janvier 2004 à 14h23
Evasion
En ce moment je grandis

Apres une période difficile et de litiges à ne plus en savoir par lequel commencer
Je les ai réglés
Je suis a nouveau un homme libre
Et pour le fêter
J’ai envie d’aller
Ailleurs
Ailleurs c’est pas mieux qu’ici, je le sais
Ce n’est pas justifié par la différence
La bas ce n’est pas mieux qu’ici
Mais la bas, pour y aller, il faut être libre
Et je le suis
Je veux m’en rappeler
Je cherche en ce moment le moyen de me prouver que je peux aller ailleurs
Le monde est devant moi
Je peux aller par tout
Commencer, entreprendre, initier, croire, investir
Ici, je connais
Ici c’est mieux
Mais la bas… c’est libre
Il faut que je gère mieux le besoin de liberté
J’ai des acquis ici, ne pas les détériorer
Du calme Sergio, du calme.
Ailleurs on peut aller en touriste
Pas la peine de faire ses valises
Ne pas se déguiser en blanchisseur de fonds que je n’ai pas
Gagne à nouveau d’abord et prends un comptable après
Evasion fiscale évasion
Reconnaissons, ici, le matelas, en cas de chute, est souple
Pour certains
Pas pour tous
J’ai envie de me venger, de tous ceux qui m’ont basculé
Leur dire ainsi, vous n’avez rien trouvé, mais maintenant, venez chercher, maintenant c’est blindé
Me venger
Quand on quitte sa copine on laisse un appartement, un lieu, un acquis
On est démuni, mais on se trouve plus beau
Je serais la bas plus neuf et plus beau
Même si ici c’est aussi pas mal
La bas, je me vengerais
Où aller ?
Google trouve moi la liberté

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jeudi 29 janvier 2004 à 15h07
French Connection
Je m’intéresse un peu à monter une société en dehors de la France. C'est pour voir autre chose, plus que pour des raisons fiscales. histoire de pas échapper à l'aventure de la mondialisation.

Fiscalement cela n’a pas trop de sens, mais bon, ca permet de rêver

Bon j’ai passé un peu par les paradis fiscaux (BVI, Panama, etc) mais ca pue trop l’argent de la drogue.

Contact pris avec le Luxembourg, Suisse, et Etats-Unis

Luxembourg
Le mec me vend ses prestations en précisant que la bas, les patrons roulent en grosses bagnoles. Apparemment le fisc autorise la bas d’amortir le frais d’une voiture d’un coût (sans amortissement) alors qu’en France, si une société achète une grosse bagnole ca va coûter cher. Mais bon… on s’en fout de sa. Ici on prend un leasing sur la voiture et basta. De tout façon je roule en Peugeot. Sinon il y avait des structures de sociétés comme holding 1929 et encore autre chose qui permettaient de tenir des parts de sociétés sans payer d’impôts, mais bon… c’est fini maintenait. Les fisc des différents pays de l’Europe se communiquent entre eux. Même si tu ne déclare pas en France les dividendes gagnés au Luxembourg, le fisc ira chercher l’info tout seul. Reste les charges sociales faibles ; 20-22% du salaire contre 35-50% en France. Pas mal. Puis un peu moins d’impôts sur les sociétés, mais bon… ca vaut pas la chandelle pour ca.

Suisse :
Ouais on est le plus plus. plus plus plus. Très très plus. mais c’est très très cher. Alors quand tu auras plus plus plus plus plus d’argent reviens nous voir. Ok man. C U later.

US :
Il faut croire que c’est pas pour rien qu’on dit que c’est facile de créer des société la bas.. :

Pour $410.00 il te crée une société en 48 heures… c’est que les exonération d’impôts paraissent un peu trop faciles, et le sites un peu trop vendeur… trop bien pour être vrai. J’ai cette peur de finir ma vie dans une prison pourrie à Guantanuma pour ne pas avoir compris le sens d’un mot.

Les européens (ou assimilés) sont tellement habitués à la pression fiscale, que quand on leur dit qu’il y en a pas, ils cherchent où est le mensonge, la bête noire.. Vive l’état de Delaware. Piste sérieuse à creuser.

Au fait, le mieux c’est de combiner une société en France avec une aux US… à creuser à creuser. Surtout il faut finir le produit à vendre… avant toute chose

Mais après… ca semble trop a l’aventure d’aller tester un peu les business aux US … Attendez j’arrive…

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jeudi 29 janvier 2004 à 21h59
J’ai couché avec une femme
Spanishgirl a fait l’amour avec nous, plutôt qu’avec le collègues. Elle a préféré nous dire comment elle nous reste fidèle, plutôt que de chouchouter ses hésitations au collègue, un samedi matin à l'hotel , lors d’un déplacement professionnel.

Aubépine a largué Antoine, et nous reste fidèle.

Zoé ne cède a personne

Jenn ne sort plus avec des mecs

Ana.o s’isole

Lou préfère changer les couleurs de sa page deux fois par semaine, plutôt que de tomber amoureuse

Figue ne raconte rien

Pourtant… le sexe… vous le savez… c’est autorisé.

J’ai couché avec une femme, je l’avoue. pour fêter mes 20 ans

Bon c’était il y a longtemps

Depuis rien

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vendredi 30 janvier 2004 à 20h59
Démission
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Que dire d’un président élu par 86% des voix, fort heureusement, contre un candidat arrivé en deuxième position, on ne sait plus comment, mais qui n'arrete pas de prendre des buts? Avec l’affaire de l’Iraq, en dernier bon exemple. Les penalties ne font que commencer. Que dire d’un président Chirac qui malgré ses 86% de soufrage, a perdu sa légitimité ?

Juridiquement, sans l’immunité, il est inéligible, mais avec l’immunité, il peut rester. Car Alain Juppé, qui était son second à la mairie de Paris, vient d’être condamné à dix ans d’inéligibilité (jugement du tribunal de Nanterre de ce jour) pour l’affaire des emploi fictifs de la Mairie de Paris.

Pendant que le Maire Chirac était aux commandes de la Mairie de Paris, son second de l’époque, Monsieur Allain Jupppé, avait embauché sept cadres de manière fictive, confortablement payés par la Mairie (par le contribuable) mais qui n’avaient aucune fonction, bureau, ou taches. Ils étaient de manière "declarée" au service du partie, le RPR, parti fondé le Maire de l’époque, devenu président, Monsieur Chirac.

Sans l’immunité présidentielle, Monsieur Chirac aurait probablement subi, on peut le penser, le même jugement, pour les mêmes délits.

Que dire d’un président qui a pris entre ses mains, en 1995, un pays respecté par le monde entier, mais qui prend des positions trop marquées , pour le moins, ou complètement incompréhensibles par le mondre entier. Je parle de la reprise des essais nucléaires, dès son élection en 1995, de la non participation à la guerre en Iraq (alors que la France sous Mitterand a bien participé à la premiere guerre du Golf, en 1991), de la position de la France dans le conflit israelo-palestinen, de la monté de l’antisémitisme en France, du projet d’interdiction de la voile islamique…

Ca coute à la France - Moins d’exportations, moins d’implantation à l’étranger, baisse de la côte des produits français à l’étranger, moins d’emploi en France, moins d’investissement étranger, plus de déficit, par conséquent, il faudra augmenter encore plus la pression fiscale déjà difficilement supportable.

Oui le président Chirac a voulu que l’on entend parler de la France, c’est honorable, mais … Aujourd’hui la France est un peu comme Alain Juppé, qui aurait préféré être un peu moins célèbre ces jours ci…

Avec toute ma sincère sympathie pour l’homme Jacques Chirac, sa personne conviviale et chaleureuse, le président Chirac doit démissionner. C'est le moment ou jamais.

Il faut donner un signal fort, que la France demande des comptes, même aux Raïs.

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lundi 2 février 2004 à 07h29
Transfert de ma page
Je vais transférer mon site prochainement à l’adresse :

http://www.20six.fr/sergiojournal


Le temps de maîtriser les outils de mise en page qui sont proposés là bas, je continue encore un peu ici.

Merci Sylvain, que j’apprécie particulièrement, de m'avoir fait découvrir le monde des Blogs

Et à Calra Frondeuse aussi (sans qui je ne serais jamais venu).

L’envie de bouger et quelques différends avec les prises de positions politiques de Sylvain, Administrateur du Site, m’ont poussé petit à petit à prendre ma décision.

Dans l'espoir de vous retrouver sur ma nouvelle page...

A Bientôt

Zoé, Jenn, Sylvain, Spanishgril, Ana.o, (Aubepine?) et autres amies... venez me voir...

Biz tout le monde

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