Onirisme & Co
Nous aimerions tous vivre dans une utopie. Malheuresement, nous ne pouvons choisir notre destin. Alors nous essayons de le prendre comme il vient: La Vie est un piège écrasant.
Angoissée par cette fatalité, j'écris pour me soulager, je cris et je raconte ma vie...

Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

Haut de la page

vendredi 20 décembre 2002 à 22h08
Clostrophobie
Ma vie triste, ma vie est monotone, ma vie est vide, ma vie est sans sexe ma vie est morte: Je suis morte !
Même programme chaque matin dans un monde de stress ou il n'y a pas de place pour l'harmonie. Les hommes se bouffent la gueule mais il parait que l'humanité c'est une unité !
J'en ai marre de voir chaque matins les même photos d'horreur dans le journal, les mêmes geules Hypocrites me sourire niaisement, j'aime personne, je ne m'aime pas.
Je ne suis qu'une paumée !
J'ai des rêves mais je sais que je ne rêve pas.
J'ai une vie mais je suis morte.
J'ai des amis mais je ne crois pas en l'amitié.
Le monde est réel, le monde est une utopie.
Pas de juste milieu, pas de demi mesure, pas de repère...
A quoi bon vivre si c'est pour mourir ? J'en peux plus j'etouffe! Je veux crever!
Autour de moi, tout le monde me croit heureuse: je suis la bonne vivante, celle qui déconne tout le temps, celle sur qui on peut compté..... Tu parle, que tt le monde alle se faire foutre !
Les gens ne voient pas le malheur, car les gens ont peur: ils ont peur de voir la souffrance de l'humanité, peur d'être englouti par cette souffrance....
C'est ça des amis ? des etrangers avec de la merde ds les yeux ? Cassez vous tous! Je vous haïs!
La vie c'est un jeu de grands c'est pas pour les enfants.
La vie c'est un feu. On ne joue pas avec le feu: Ca brule!
Je suis brulée, incendiée, cramée de l'interieur: je suis vide, je ne suis qu'un amas de cendre !
Je veux partir mais je veux être sauvée: AU SECOURS !
J'aime tout le monde, j'aime personne !
Emprisonnée dans des paradoxes,je me meurs, tout le monde voit personne ne veut regarder, je vais mourir, j'ai peur, je m'en fout, ils s'en foutent, a koi bon vivre, si c'est pour mourir ?
Je ne crois en rien et pourtant j'ai envie de croire!
Je pleure mais je ne suis qu'une pauvre fille égoïste qui oublients les millions d'hommes bcp plus malheureux que moi !
On souffre tous!
Pourquoi on veut se preservé de la mort alors qu'elle est comme un doux rêve qui vient nous éloigné de la réalité, éloigné de nos torpeurs ?
Comment faire ? Que faire ? Qui peut le faire ? Où le faire ?
Des questions mais jamais de réponses....

Haut de la page

dimanche 22 décembre 2002 à 12h05
Désolée
Hier j'ai pris de bonnes résolutions. Le message de Pierre m'a donner espoir: tout deviens plus limpide, tout semble simple: Je crois avoir trouvé la clé de ma porte.
Soudain, qqn me dit qqchose et je reviens à cette dure réalité quel'on m'a imposé.
Tout est impossible car je suis moi. Je n'ai pas le droit "de crier, de pleurer"...
Je vis sur le banc des accusés.
Qui m'y a placer? Je crois que c'est ma famille.
Je n'ai jamais su ce que c'était qu'une vraie famille. Ou peut être que si, peut être que ma famille est une vraie famille. Dans ce cas, le rôle des parents d'une vraie famille est de:
- tjs leur montrer combien ils sont insignifiants
- tjs leur faire perdre leurs illusions et cela depuis la tendre enfance
- tjs les empecher de s'exprimer et s'ils venaient à leur faire, se moquer d'eux.
- TJS RAPPELER A LEURS ENFANTS QU'ILS SONT COUPABLES DE VIVRE ET QU'ILS DOIVENT PAYER POUR CELA.

         Désolée, je ne peux pas rester sur ce banc c'est trop dur...

Haut de la page

dimanche 22 décembre 2002 à 22h07
Le Pourquoi du Comment...
Avez vous dejà essayer de vous assoir quelque part, au milieu de la foule, et de regarder les autres. Vous avez l'impression que votre vie s'est arretée et d'être le spectateur de l'humanité:
des grands, des petits, des moyens...
des hommes des femmes, des travlos....
des solos, des duos, des trios...
des introvertis, des vaniteux...
des riches, des pauvres...
des gens qui sourient, de gens qui pensent, des gens au bord des larmes...
Des rapides, des lents...
De tout, de rien...
Tellement de choses, telles de composants, ils vont, ils viennent, mais après tout on ne sait pas trop d'où et où.
Je ne comprend pas l'utilité de chacun:
Existe t il une necessité absolue, une raison véritable qui expliquerait notre presence ici ?
L'autre jour, on m'a répondu qu'on n'y étais pour rien, qu'on était ici, un point c'est tout, et qu'il fallait faire avec.
L'homme a le libre arbitre alors pourquoi est t'on véritablement obligé de rester ici ?
Personne n'a encore trouvé une raison suffisante pour justifier l'humanité, alors pourquoi stagnons nous ici ?!?
Pourquoi faut il toujours que je cherche une raison à tout ?
Pourquoi ais-je ce rapport anti autoritaire avec tout ?

         LA VIE C'EST LA VIE UN POINT C'EST TOUT !

         Finalement les hommes ne sont que des sédentaires.

Haut de la page

lundi 23 décembre 2002 à 12h01
Pensées
Un jour, un jour, un jour, une année, une Vie
Un homme, un homme, un homme, un peuple, l'Humanité...
Une pensée, une pensée, une pensée, une idée, un Etre...
Tout est accumulation...

Je ne sais pas vraiment pourquoi je vient d'écrire ça, mais maintenant c'est fait alors comme dans la vie c'est impossible, je n'effacerais pas cette idée completement idiote !
Quelques jours maintenant que j'écris et je m'apperçois que j'ai de plus en plus envie de coucher mes idées sur le trio clavier/écran/net.
Pourtant, mes idées ne sont ni vraiment nombreuses, ni très originales, ni interressantes mais je n'en rien à faire, j'écris !
J'ecris des mots, au bouts de quelques mots, cela devient une phrase, et, au bout de quelques phrases se forme une idée. Tiens, je viens de faire la liaison avec ma "pensée" du début !
A votre avis si l'Homme n'étais pas interrompu par la Mort, est ce qu'il cesserait tout de même d'avoir des idées ?
J'ai entendu dans une emission scientifique, qu'un individu avait en moyenne 5642 pensées par jour. L'Humanité compte aujourd'hui environ 6 milliards d'êtres humains, ce qui fait une moyenne de 33852000000000 pensées par jour.
Mais à quoi pensent-ils ????

Haut de la page

lundi 23 décembre 2002 à 18h01
Stupidités
Ce soir, une de mes "questions débiles" et encore venu me tourmenter !
Je me demandais ce qu'est et à quoi sert l'Amour !
Je ne sais pas si depuis ma naissance, j'ai véritablement aimer. il y a eu J, mais j'étais encore une gamine. et pourtant, il reste présent dans mes pensées à chaque moment, chaque instant de ma vie. Je ne le revois plus depuis longtemps et je suis certaine qu'il m'a oublié, de plus comme nous étions gamins notre relations était inexistante, alors pourquoi s'obstiner, pourquoi il me suit comme ça depuis des années ???
Je m'étais pourtant jurer que je ne me laisserais jms prendre à ces conneries la ! Pour moi, l'amour était un mensonge inventé par les hommes qui avait peur de prendre seul le chemin de leur destin: la Mort.
Je n'est pas peur de la Mort, donc je ne devrais pas aimer, alors pourquoi je me suis fait avoir ? Je ne sais même pas si j'aime alors pourquoi ça devient une idée fixe ?
C'est plus fort que moi et ça m'enerve !
Quelqu'un pourrait t-il me dire comment ce phénomène s'explique ?

Haut de la page

mardi 24 décembre 2002 à 12h00
Peut être, Mal être
Aujourd'hui El Des m'a recontacté, il m'a dit qu'il pensait tjs à moi.
J'ai rencontré El Desdishado, il y a mnt plus d'un an et pendant plusieurs mois nous avons discuter, partager nos souhaits, nos rêves, nos illusions...
Un jour, il m'a dit qu'il m'aimait et comme je croyait l'aimer moi aussi nous sommes devenus plus qu'amis. Mais lorsqu'il m'a embrassé, j'ai compris que je ne l'aimais pas vraiment. alors, pdt plusieeurs semaines, j'ai menti à El Des, trop lâche pour lui dire la vérité, refusant de le blesser..
Je ne supportais pas de mentir, un jour, donc, je lui est envoyé une lettre où j'ai tt avoué, et puis......
Un an à hesiter, a refuser, a reprendre, à jouer, à voir blanc puis noir...
Je ne le revoyais plus mais nous nous écrivions tjs...
Je ne savais pas où j'en étais. Et puis, il ya eu l'autre jour, le jour où El Desdishado a à nouveau croisé mon chemin et là tout à recommencer...
"Je pense tjs à toi" maintenant, je suis partagée entre le desir de le revoir, et la peur que les mensonges, le cauchemar, tout recommence...

Haut de la page

mercredi 25 décembre 2002 à 12h06
Il était...
Thomas étais comme le frère que je n'ai jms eu. Le seul a me comprendre vraiment; il était génial intelligent, drôle, compréhensif...; Le gars parfait qu'on ne trouve que dans les livres, dans les rêves...
Le rêve a été détruit par la réalité: Des démons en blouses blanches lui ont apporté la dure nouvelle de sa leucémie...
C'est fou ce que l'on peut apprendre en un instant ! ainsi par la même occasion les gens qu'ils prenaient pour ses parents lui ont appris qu'ils avaient été récupéré dans une baraque à moufflets !
Le jour d'après, alors que nous étions tous réunis, thomas s'est mis raconter des blagues; des blagues horribles sur les vieux, les sidéens, les cancereux......
"Arrete, t'es pas drôle, c'est vraiment degeulasse !"
"Si c'est tordant ! Allez, rigolez, riez... Car c'est la seule chose que pourrez faire, tjs..."
A-t-il dit alors..
Et puis, il s'est mis a rire, a rire fort, a rire de plus en plus fort, et il s'est mis à hurler, HURLER !
Nous ne comprenions pas pourtant je crois qu'à cet instant, je savais dejà...
Il s'est tu, il nous a regardé, il m'a regardé, il s'est approché de moi, il m'a pris les mains, et puis il m'a emmené à l'écart !
"Devine quoi: moi qui me plaint que je ne gagne jms rien, et bien ce coup ci j'ai gagné qqchose......une putain de leucémie..."
Et à nouveau, il a rit...
Je l'ai pris dans mes bras et il s'est mis a pleurer,et moi aussi. Ensuite, il m'a parler, il tt raconter, tt avouer comme une extreme-onction...
Et puis, nous nous sommes quittés acec un "A demain" amer. Mais je ne l'ai pas vu le lendemain, ni le surlendemain: je ne l'ai plus jamais revu !
Le dernière chose que j'ai vu, c'est une grosse boite !
Il a été plus fort que la maladie; avant qu'elle ne le tue, il s'est tué !

Haut de la page

jeudi 2 janvier 2003 à 20h08
Damoclès
Et si nous pouvions choisir la manière de mourir ?
La plupart des gens prèfèrerais mourir durant leur sommeil (en se voilant la face !)
Mais après tout, pourquoi notre mort ne devrait t elle pas être une reussite ???
Tellement de choix s'offre à nous:
On peut mourir seul ou à plusieurs, laissé tombé ou accompagné, tranquillement ou spectaculairement, tristement ou gaiment, avec ou sans regrets.......
A nous de decider ! Et vous que souhaiteriez vous ?

Haut de la page