Magie Noire
Qui n'a jamais voulu dilluer sa rage dans l'espace pour que le monde puisse connaitre la même douleur que vous... N'avez vous jamais eu envie de voir le monde hurler sous les coups que vous lui porter...
Bien sûr que si, sinon vous ne me liriez pas...

Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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vendredi 11 juillet 2003 à 22h07
Désir de Mort
Le Désir de mort chez moi n'est pas la traduction d'une jeune demoiselle éfarouchée par la vie qui, en mal d'elle même souhaite en finir, je n'ai jamais souhaité mourrir, je considère celà comme de la lâcheté...
Je suis là, assez âgée pour regarder ma vie et tirer des conclusions sur ce qui s'est écoulé, et trop peu pour l'imaginer s'arreter maintenant.

Mon veritable nom n'est qu'illusion car je suis prêtresse en Egregor et seul le nom de celle que j'incarne parfois est alors important.

Au cour de ce journal je vous ferais découvrir mon univers, la sorcellerie, la mort, la luxure, tant de mots sulfureux aux échos de souffrance.

Laissez moi vous donner une partie de moi, mais sachez que la vision du monde telle que vous la vivez risque à tout jaimais d'être altérée.

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samedi 12 juillet 2003 à 22h29
Douleur et Magie noire
Ma vie a longtemps été une vallée de larme, douleur infinie au creux de soi...
Mais j'ai su me relever, regarder au fond de moi même pour savoir ou je devais mettre les pieds et ne plus jamais tomber.
J'ai vu maintes fois colère et souffrance autour de moi sans savoir quoi faire, sans savoir quoi dire, sans trop savoir pourquoi.
Et puis un jour j'ai compris que le pourquoi n'avait que peu d'importance car la créativité nait parfois du chaos et c'est ce chaos qui m'a fait réellement avancer.
Je suis aller au plus sombre pour en faire jaillir l'autantique lumière...
J'assume ce que je suis devenue, j'ai ouvert la porte à l'irréel et me suis laisser entrainer sur sa pente vertigineuse...
Je contrôle les forces, les fait jouer à ma guise, je suis la femme de l'aube sous son habit d'Ombre...

Laisse moi te faire voir par mes yeux.

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jeudi 17 juillet 2003 à 16h28
Le Chaos
Entrer dans le Chaos n'est pas facile, car il insinu qu'il faille renoncer à cette part de soi qui nous est si chère : l'Espoir, une vie sans espoir n'apporte certes aucun but mais elle apporte la veritable lueur.
Une fois que l'on a tout perdu que pousse l'homme à se relever quand même, l'"Espoir" non, bien sûr que non la "Culpabilité".

Pourquoi siter la "Culpabilité" dans un moment pareil. Tout simplement car ce qui pousse l'homme à se sortir de la noirceur qu'il ressent c'est en grande partie car le regard des autres le fait culpabiliser de ce qu'il est devenu, il ne s'assume plus, se cache de lui même, des autres...

Et une question se pose soudain, pourquoi les hommes ont ce regard sur lui ?
La "PEUR"...
Pourquoi cette peur ?
Que risque t-il de voir s'il reste dans cet état ? S'il l'assume ? S'il poursuit son chemin ?

Bien sûr j'ai eu "Peur" et j'ai "Culpabilisé" mais pas longtemps.

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vendredi 1er août 2003 à 00h27
La Magie Noire : Pourquoi ?
Pourquoi choisir la magie noire ?
Pour se bercer d'illusions ?
Pour croire encore à quelque chose ?
Pour se sentir supérieur à tout ce qui nous entour ?

Ca commence toujours comme ca. Comme tous ceux qui s'enferment dans une religion pour avoir un but dans la vie. Et puis tout reprend ces droits et l'on comprend que nous sommes entré dans un monde palpable, si proche de nous qu'il nous soulève parfois le coeur.
Car oui la réalité est parfois différente que celle que l'on se fabrique, elle est ambiante, ennivrante, captivante, déchirante même, mais c'est une douce douleur.
Elle s'insinue par tous les ports, s'infiltre avec rythme et fais réellement vibrer le corps.
Si semblable à l'extase l'on comprend soudain pourquoi tant de mythes sexuels tournent autour de se pouvoir.

L'extase est la clée, l'extase en toute chose car oui la magie noire est source et conduit au plaisir.

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samedi 16 août 2003 à 10h22
Perdre sa vie
Liliane à 26 ans quand elle épouse Pierre. Couple sans histoire. Lui patron de société de Formation Qualifiante, Elle attachée commerciale chargée du recrutement. Après un an de collaboration l'intimité qui les lies les emmène à la Mairie.
L'année de bonheur qui s'en suivie fut douce et sans acrocs jusqu'à ce qu'elle rentre d'un rendez vous annulé au dernier moment par une amie.
Elle le trouva nu traversant le couloir, passant en un éclair de toutes les couleurs. Elle n'avait pas réalisé avant de la voir. Une de ses élèves, nue elle aussi, belle...
Et puis tout c'est enchainé très vite.
Pris ses affaires.
Allée chez une amie pour quelques jours, juste quelques jours car elle n'ose la déranger.
Ne va plus au travail.
Pleure.
Et puis il la vire. Plus de nouvelle dans un délai trop long, faute grave.
Alors elle n'a plus de travail.
Va à l'hotel.
Se dit que sa situation va remonter.
N'a plus d'argent.
Est expulsée.

Tout s'enchaine.
Et puis...

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mardi 19 août 2003 à 10h55
Le fond
Alors là je préviens tout de suite que je n'accepterai pas d'être jugée sur ce que j'ai fais pour m'en sortir.
Je demande à tout le monde de la tolérance.

Liliane est plutot bien fait le corps élancé les cheveux soyeux. Sa nouvelle condition lui a apporté d'un coup plein de désagréments et puis un jour Paul est entrée dans sa vie.
Il lui a dit des mots gentils, lui a offère à diner. Lui a offert une douche chaude et un bon lit. Bien sûr comme toute chose il y avait un prix à payer. Mais pour se rapprocher un peu de ce qu'elle avait perdu elle se laissa bercer par le soufle roque de cet homme sur sa nuque.
Elle s'est offerte encore et encore pour se sortir de l'ombre.
Et puis elle s'est rendue compte que quoi qu'elle fasse elle était tirée tout de même vers le fonds.

Il a fait d'elle un jouet, il s'amusait d'elle, la vendait, la prêtait, la jouait.
L'alcool, drogue, sexe à outrance. Tout ce qu'il faut pour s'oublier un peu.

A 30 ans elle était connue dans le millieu comme celle a prendre tout de suite sans ménagement car c'est une véritable garce. Et que des salopes comme çà çà se dresse tous les jours...

et puis...

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vendredi 22 août 2003 à 11h59
Luxure
Elle a passé énormément de temps en soirée, en club échangistes, en back room, posé pour des photographes amateurs. Elle se vidait de toute trace d'elle même. Son corps ne comptait pas, son esprit un champ de ruines.
Prise de tous côtés en même temps elle ne savait pas la plupart du temps où elle se trouvait, dans les bras de qui.
A la bris dans les petits salons aux odeurs opiacées elle se forge un petit cocon, elle est l'ombre de son ombre et s'en accomode.

Son errance est telle qu'elle se laisse manipuler par quiconque au hazar d'une rue, d'un ascenceur, d'un escalier, d'un train.

Et puis un jour elle s'est réveillée nue (bien sûr) la main gauche attaché à un montant d'un lit. Elle a bien ouvert les yeux et pus contempler la scène. Une dixaine de corps entassée les uns sur les autres endormis sous le coup du plaisir de la nuit passé, la douceur de l'extase sur leur visages. Hommes, femmes, s'adonnant au plaisir brute et elle un zombie attachée au lit, étrange se dit-elle.

Quels que jours plus tard cette vérité vain lui frapper à nouveau au visage. Elle contemplait son corps dans un mirroir. L'homme besognait, elle a vu ses fesses, ses cuisses tout ses muscles contractés jaillir de dessous la peau lisse. Elle a aussi admiré ses formes, la grace de sa croupe, la délicatesse de sa nuque, la pointe de ses seins.
Et puis l'homme fini mais elle n'en avait pas assez, elle voulait voir encore, admirer, alors elle quémenda un autre, puis un autre, puis un autre. Ne pouvant se rassasier du spectacle que les corps attirés par le plaisir procure à ses spectateurs.
L'excitation, au plus vif qu'elle n'avait alors connue lui a fait entrevoir la première onde de choc de ce qui allait advenir...

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vendredi 29 août 2003 à 14h30
Découverte du plaisir
Elle a connu des hommes dans sa vie avant qu'elle ne tombe en décadence elle a même connue la jouissance, l'orgasme, l'extase parfois. Alors pourquoi ce titre de "découverte".
Son contexte avait changé, sa vie avait changé, ses désirs avaient changé.

Alors elle a laisser entrer en elle toutes les émotions qui la submergeaient. Le désir, la fougue, la volupté. Et elle aima çà.
Ce côté "prise", "offerte", à soudain inondé le creux de ses jambe d'une moiteur qu'elle n'aurait pas soupsonné. Elle a su s'abandonner aux carresses échangées par l'inconnu, aux viols collectifs, à l'oeil lubrique et vicieux de vieillard.
Elle n'a plus eu envie de disparaitre, de s'autodétruire, ce qu'elle souhaita sur l'instant s'était exister, tout bêtement exister.
Et le plaisir qu'elle reçu de se don de soi était bien plus grand, bien plus profond, bien plus transcendant que ces ondes qu'elle avait ressentis jusqu'à maintenant.
Qu'avait donc de si spéciale cette onde-ci ?

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lundi 1er septembre 2003 à 16h06
Quand l'orgasme nous ouvre les portes de la sorcellerie
Ennivrée, car c'est bien le mot, par le suave des gestes de ses divers amants, elle se laisse peu à peu entrer dans le doux monde d'alcove.
Et puis tout bascule. Comme si le temps s'arretait, elle regarde ce qui se passe autour d'elle, comme spectatrice avide et subjugée, elle contemple les corps harmonieux se recouvrir, se carresser, se tordre sous le coup du plaisir et puis d'un coup l'onde déferlante presque palpable émanant de chacun lui charge les entrailles. Cette opulante sensation de bien être, presque irréelle, la pénètre de toutes parts.
Sous le joug de son compagnon elle se laisse glisser, exulte, halète. L'harmonie de la passion règne dans la pièce, l'odeur piquante pointe à ses narines, la juissance succède au point culminant des convergeance.
Plus rien n'existe. Tout existe. Le chaos dans l'osmose. Les chorégraphies corporelles s'enchainent et elle hurle.
Si fort, au plus profond de ce que l'état animal pourait insufler.
Etant l'ombre elle à appeller la lumière et tout s'est enfin éclairé.
Ses yeux, son âme, la porte était grande ouverte. Le rationnel touchait à l'irrationnel, sa vision du monde avait changé.
Les murs ont tremblée de son cri comme perforant l'espace. Quelques verres sur les coins de tables se sont brisés sur le sol.
Et puis le silence, rien d'autre que du silence. Une dixaine de minutes presque imperceptible pour elle vu son état qui ont paru une éternité pour l'assistance.
Choc pour certain, amusement pour d'autre.
Mais pour elle, la clée de la porte si bien gardée par la morale.
Image

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jeudi 9 octobre 2003 à 11h57
Absorber autrui...
Absorber l'énergie d'un groupe de personne ne sait pas reproduit seulement dans le contexte orgiesque. Sans doute que la porte était ouverte et que maintenant il était impossible de faire machine arrière car elle fu prise de tourments si fort qu'ils parraissaient incontrolable.
Car ce n'est plus seulement soit même que l'on gère mais aussi tout ce que l'on a absorbé.
Il reste malgré tout une trace que chaque individu. Un petit plus qui fait que l'on sait ce que l'autre sait sur une chose un détail, ou plus grand encore. Que l'on garde un tic, une attitude.
Et puis il y a la façon de récupérer cette énergie.
Le touché.
Le son.
L'éfluve.
Si bien que tout submerge. Trop, d'un coup, trop de pensées, trop de connaissances dont on ne sais que faire sur l'instant.
Et puis l'on fini par conprendre ce à quoi tout cela peut servir.

Alors on en use et abuse.

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