Une fille comme les autres, cad différente
C'est une fille, Tessa. Elle marche. Elle pense. Elle pleure. Elle aime. Elle hait. Elle s'aime et se hait. Elle admire. Elle se méprise. Elle envie. Elle rêve. Elle désespère. Elle pleure encore mais elle survit. Elle vit
(le lien du forum est en haut, n'hésitez pas)
Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.

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dimanche 16 février 2003 à 18h12
Lourd matin
Tessa s'est réveillée ce matin. Ouvrir les yeux et recevoir, comme chaque matin, le choc de sa vie, le choc de sa conscience. Oui, elle a repris conscience, c'est à nouvau elle, sur ce lit perché, devant cette fenêtre aux nuages. Elle a quitté en se réveillant celle qu'elle était dans ses rêves. Cette nuit, elle était belle, elle avait embrassé l'amant de sa copine, en amie, lui disait-elle. Cette nuit, elle était avec Mick, qui voulait la faire rire, qui à travers ses mots et ses regards lui expliquait qu'il voulait d'elle. Cette nuit elle se préparait pour sortir en boîte. Cette nuit elle était belle et elle le savait.
Mais tout cela n'était que rêve. Et elle le sent avec plus de force, qand elle touche ses cheveux rêches, qu'elle passe la main sur la peau grasse de son visage, qu'elle sent son corps chaud et engourdi sous la couverture, ce corps même qui un instant avant riait, s'élançait, se cambrait et sautait, sous une nuit de rêve. C'était un rêve où elle était heureuse, car elle était admirée. Les yeux ouverts maintenant, la vie vraie en face de ses yeux, elle essaye de garder en elle cette joieq u'elle a tiré du rêve: une joie amorphe et chatouilleuse. Mais déjà son esprit recommence à travailler, à penser, à se souvenir. Elle se souvient peu à peu de ce qu'elle est réellement en ce matin tardif de dimanche: Une fille qui paraît moche, qui sait que ses seins tombent parce qu'elle ne porte pas de soutiens-gorge, qui doit gérer entre son père et sa mère pour les droits de visite... Elle sent son coeur s'assombrir à ces pensées, mais elle ne veut pas. Alors elle accrocher son esprit à n'importe quelle chose qui rappelle un peu les rêves, pour que cet esprit n'aille pas fouiner dans le bau tas de détritus qui forment son âme.
Elle cherche des yeux, car elle sait qu'il ne sert à rien pour elle de chercher avec sa mémoire, puisque chaque souvenir qu'elle porte en elle cache sous ses éventuelles apparences féériques un couteau sanglant et pourri. Elle cherche des yeux donc, elle sait qu'elle ne trouvera rien, que cet ultime essai pour ne pas tomber dans la réalité a toujours échoué. Mais ses yeux rencontrent le ciel, le ciel moussé de nuages et ces nuages la berçent pour un instant. Elle simule l'enfance alors, elle feint devant elle-même de s'amuser à deviner les formes que peuvent dessiner ces masses blanches de neige aérienne.
Mais la feinte et la simulation disparaissent avec l'arrivée d ces deux moineaux qui dansent sous le nuage.
Après un court enchantement de désespérée, ell repose sa tête sur l'oreiller, et inspire l'air puant que dégage son corps.
Cette fois c'est bon, elle retombe dans la réalité.
Elle descend l'échelle qui mène au lit, avec ses chaudes chaussettes sales qu'elle n'a pas voulu enlever depuis près de 2 jours de peur de voir ses orteils noirs et croûteux.
Dans la maison de son père. Une maison ou le vide est le principal meuble. Une maison vide et blanche avec une tante dans la cuisine.
Un bonjour hypocrite à la tante affairée à préparer le déjeuner.
A-t-elle pris son petit déjeuner? Je ne sais plus.
Je sais qu'elle a pensé à Harry et qu'elle a eu mal de penser à cette soirée en boîte, collée à lui, ivre et rieuse, avec ses fesses sous sa main. Harry c'était son ex. Il a abusé d'elle, ne l'a plus appelée après. Non, il était ivre aussi, chacun a abusé de l'autre. Mais qu'il ne l'est pas appelée, qu'il est embrassé une aute fille, une copine, le même soir, cela lui fait mal après coup. Même si pour les autres et aussi un peu pour elle-même, elle disait qu'elle ne voulait pas se remettre avec lui.
Et Orson, qui finalement ne veut pas d'elle; et ce lointain Ryan, qui reste toujours là en elle pour la narguer.
Chaque jour il faut que son coeur ait son lot de ces douces cruautés passées, qu'elle s'est infligée à cause des mâles.
Et Millan, celui qu'elle a confondu avec son père dans ses rêves...
Lourde journée, lourde âme.

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mercredi 19 février 2003 à 21h45
Tessa qui pleure et qui rêve
tessa a pleuré dimanche soir.
tessa a vu sa mère, a parlé avec sa mère et a pleuré.
tessa mordait l'oreiller, glissait dans son impuissance, jouissait de sa douleur puisque c'était la seule chose qui lui restait.
Tessa connaît bien les larmes. Tessa s'étonne quand elle pense que chaque visage a déjà été ravagé par les larmes. Ils paraissent si souriants, si heureux, si lisses.
Puis tessa s'est endormi, elle a rêvé, je ne me rappelle plus de quoi.
Elle a retrouvé l'école le lendemain, et elle aussi s'était composé un visage souriant et lisse.
Elle a rigolé, fait la gentille, envoyé quelques remarques...
Quand elle est rentrée chez elle, elle a vu sa mère. Elle s'attendait à des regards durs pour rappeler la scène de la veille, mais c'est une autre mère qui lui est apparue, celle de son enfance. Sa mère était gentille.
Mais elle savait, elle sait encore, que ce n'est qu'une des petites saute de maternité qui prennent sa génitrice quelque fois, mais qui sont toujours très courtes.
Mais elle était heureuse d'avoir un mère. Fatiguée pourtant. Fatiguée de s'être tellement fait mal ces derniers temps. Toujours les mêmes chaussettes au pied. De couleur grise, non, noires, vu la saleté, et trouée. Ses pieds y sont au chaud. Elle les a toujours au moment ou j'écris.
Les cheveux rebelles au vent, verticaux et refusant de courber l'échine, elle est partie à l'école l'après midi,a ri, a fait semblant de faire le pitre, même si ça n'a ps marché.
Elle a travaillé lundi, la boule à l gorge.
Un ds de maths mardi.... Elle l'a réussi. contente.
Elle s'est réveillée ce matin, fatiguée, n'est pas allée à l'école, fatiguée.
Et puis elle a vu Chwann.
Chwann, sa principale pensée mâle depuis quelques jours.
Un espoir de substitution, car tous les autres ont pris honte d'avoir été faux, et se sont enfouis au fond d'elle, se sont enfuis.
Chwann, un mec qu'il ne faut pas montrer. Un mec dont elle aurait honte devant les autres. Mais à l'intérieur, elle aime ce qu'il ait.
Un délicieux esprit sous un emballage sale et détestable.
Un début de rasta raté, un corps de tétard, un visage d'idiot de village.
Un début d'amitié, un esprit sinueux, une sympathie attachante.
Combien de fois l'a-t-elle vaguement invité chez elle. Combien de fois il a accepté avec enthousiasme. Combien de fois elle s'est défilée.
Et l'amant de sa copine. Encore nu autre rêve de lui hier.
Un rêve fou, où elle avait comme amis des morses culs de jattes, et des grenouilles humaines. Et une amie starlette qui meurt, et des cigarettes avec son père et des escaliers qiu ne veulent pas fonctionner, et la guerre: une guerre froide incarné dans une nuit glacée, d'un bleu glacée.
Peut-être était ce Kafka l'étrange, le bête, qu'elle avait lu juste avant et qui s'était infiltré dans son inconscient.
J'aime écrire sur Tessa.
J'y vais maintenant, mais je commence à l'aimer cette Tessa, je reviendrais pour elle alors.

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dimanche 23 février 2003 à 19h36
pas un adieu, car dieu n'est pas là
tessa est fatiguée
Tessa a dansé hier sous les lumières de la boîte
tessa avait bu
tessa aussi quitte ce journal
tessa ne vous dis pas adieu, car dieu n'est pas.... alors arien

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jeudi 6 mars 2003 à 22h18
Tessa a osé. Tessa a échoué. Tessa n'osera plus.
Et Tessa revient bien sûr.
Tessa n'est pas très bien.
Tessa se sent mal. Elle a le coeur serré.
Elle a osé. Elle a échouée. Elle a déclaré à Orson qu'elle voulait de lui autrement qu'un copain, et il lui a dit que non, qu'il ne voulait pas, qu'il avait une autre fille en cours.
Elle a osé et elle a échoué. Elle n'osera plus. Ca lui apprendra. Pfff, rêver sur des points de suspension dans un message, sur une grande amitié qu'il lui avait déclaré. Elle a tout détruit par ses mots stupides, tout entre eux. Je ne veu pas parler de Tessa, je suis désolée, ça lui ferai du mal de parler d'une blessure honteuse et encore ouverte. Je laisserai Tessa se reposer un peu et je reviendrai, bien sûr quand Tessa aura assez d'argent pour aller au cybercafé, parce qu'elle n'a pas la connexions chez elle. Priez pour Tessa, même si dieu n'est pas, espérez pour elle, même si l'espoir est la pire des chses qui soit.

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samedi 8 mars 2003 à 14h43
je n'arive pas à écrire, dsl
Tessa, bien sûr, se sent mal comme d'habitude. Elle est lasse, elle voudrait dormir mais elle sait que même son sommeil n'est pas peuplé de smeilleurs rêves, alors à quoi bon.
Et quand, par un heureux hasard, son subconscient se fait beau pour un jour, il ne fait que la tromper car quand elle quitte son rêve elle quitte son bonheur.
Elle se réveille décue, en ayant encore moins envie de vivre.
Je n'ai pas envie d'écire sur Tessa.
Elle est trop mal pour m'inspirer.
Mais bon, malgré elle, je la ferai parler.
Elle va renouer avec un ancien meilleur ami, enfin.....
Je n'y barrive pas, désolée

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mardi 13 mai 2003 à 21h54
Rien
Laissez moi parler de Tessa. Plus de polémique autour de qui est l'auteur.
Tessa n'est pas un masque, c'est moi.
Laissez moi parler d'elle, ne lisez pas si vous ne voulez pas. Si elle est antipathique, j'en suis désolée.
Tessa a la main droite vernie parce qu'elle est gauchère.
Elle a sa mère comme principal souci.
Elle pense à Harry qui a la même bouche que Nirvana selon son copine. Harry, son ex, Harry qui mélangeait sa langue à la sienne dans des moments d'amour et de sentimetns, pas de sexe.

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mercredi 23 juillet 2003 à 00h13
eptite tessa
petite tessa
après tellement de temps je reviens vous parler d'elle.
comme vous vous y êts habitués elle n'est pas très très bien.
elle vient de bombarder de messages son futur ex.
finalement je pense ke je ferme e journ
ciao cry.gif

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