La vie, c'est comme une boîte de chocolats
Comme une boîte de chocolats, la vie est pleine de surprises et ce n'est pas toujours le plus beau paquet qui contient votre confiserie préférée...
Ceci est une archive du journal et non pas le journal lui-même.
dimanche 23 février 2003 à 16h08 C'est cher et long d'être com...pétent
Passer son BAFA...vous me direz évident si l'on veut travailler avec les enfants... Alors je m'inscris. On me demande de contacter en premier les services de la Jeunesse et des Sports qui eux m'envoient un guide où je trouve les coordonnées des organismes pouvant me faire passer ce diplôme... Je téléphone à l'un d'entre eux, l'UFCV que je connaissais de nom et là je reçois les tarifs du premier des trois stages : 490 euros pour une semaine de formation... Pas trop le choix alors je m'inscris et franchement sur place je suis déçu par l'hébergement, la bouffe et la formation. De plus avec mes 23 ans je faisais presque office de doyen...Ce n'est pas si vieux je vous l'accorde mais les 6 ans qui me séparaient de la majorité des autres stagiaires m'ont fait comprendre que la semaine serait longue. L'humour pipi, caca fesse est omniprésent, la drague consiste à faire croire aux filles que l'ont ai un homme parfait et être cet homme parfait signifie ne pas boire, ne pas fumer, ne pas manger de trucs déclarés mauvais pour la santé par les journaux, en bref être un stéréotype des émissions de Mireille Dumas. Je suis content d'être rentré avec une évaluation positive...je ne conseille cette expérience qu'aux gens de 17 ans car sinon vous risquez réellement de vous énerver. Lundi je retourne faire de l'aide aux devoirs pour des enfants d'immigrés tout en révisant chez moi pour le concours de Professeur des Ecoles... [[VIVEMENT LE CHOCOLAT SUIVANT!!!]]
mardi 25 février 2003 à 10h44 Douce jeunesse, quand tu te rebelles...
Afin de me préparer au concours de Professeur des Ecoles, je fais dans le cadre de mon temps libre de l'aide aux devoirs et du soutien scolaire. Je travaille avec des collégiens et plusieurs choses m'ont marquées...mais je ne suis pas forcément seul dans ce cas. Je vais distinguer deux groupes. Premièrement, je travaille pour une association de soutien aux travailleurs immigrés. Leurs enfants, en sortant du collège viennent faire leurs devoirs dans des salles ou des personnes dont moi sont là pour les accueillir et les aider en cas de besoin. Eh bien on m'avait dit que c'était la structure la plus dure pour les animateurs mais j'ai été agréablement surpris. En effet mis à part quelques cas très particuliers qui nécessiteraient un travail individualisé, ils sont très demandeurs et en se mettant un tant soit peu à leur niveau on arrive à de bons résultats. Deuxièmement, dans ma ville, d'autres collèges existent avec une côte bien meilleure. Mais là, déception, je passe deux fois plus de temps à faire la police qu'à travailler et ça fatigue. Je ne sais pas si on peut réellement tirer une morale de cette seule expérience mais cela me pousse dans l'idée qu'il ne faut pas faire de généralités, et que les clichés ne sont bons que pour ceux qui ne viennent jamais sur le terrain. [[UN PETIT CHOCOLAT AMER AVEC UN JOLI EMBALLAGE...AU SUIVANT]]
jeudi 27 février 2003 à 13h16 Un chocolat noir au coeur blanc
Quel plaisir sans cesse renouvelable d'aller au cinéma...de demander une place pour un film à une caissière sympa comme vous demanderiez une gourmandise au marchand de bonbons. A noël on a eu la bonne idée de m'offrir une carte illimitée si bien que je peux me rendre au ciné chaque fois que je le désire et je vois presque tout. De la superproduction qui s'avère un navet, du petit film d'auteur qui est une vraie bonne surprise ou encore de ce film que vous êtes allé voir il y a trois jours mais dont vous ne vous souvenez déjà plus. En bref, j'adore aller au ciné et si possible seul...bien que je ne le choisisse pas vraiment en ce moment...me blotir dans un fauteuil moelleux dans une position presque couchée, attendre patiemment les bandes-annonces et me redresser un peu au moment du générique de début. Enfin je me remémore ces moments de bonheur où, à la sortie d'un film qui m'a marqué, je me sentais dans la peau du héros ou bien je regardais ma montre et me disais, là tu viens de passer 2h00 de pure bonheur et ça n'a réellement pas de prix. [[UN PETIT CHOCOLAT QUI RESERVE TOUJOURS DES SURPRISES...A CONSOMMER SANS MODERATION]]